Chapitre 6: échec et mat (partie 1)

La plupart des personnages de cette fiction appartiennent à sa talentueuse auteure : Jane Austen. Cette histoire et les personnages inventés sont cependant ma propriété et selon les droits d’auteur, je n’en autorise aucune reproduction et/ou utilisation, qu’elle soit totale ou partielle.

O&P

Un grand merci à Lenniee pour la relecture de ce chapitre et sa contribution à son amélioration.


La sonate de l’amour

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On peut en savoir plus sur quelqu’un en une heure de jeu qu’en une année de conversation.

– Platon –

Chapitre 6 – 1ère partie : échec et mat

Il y eut plusieurs jours de pluies incessantes après la tempête et personne ne mit le nez dehors. Les nerfs d’Elizabeth étaient à vif. C’était difficile pour elle de supporter les discours moralisateurs ou prétentieux de son cousin, elle était exaspérée. Elle se demandait comment Charlotte faisait pour endurer cela dans des périodes comme celles-ci. Pour le bien de son amie elle essayait de tolérer le pasteur le plus stoïquement possible, ce qui consistait à prendre un livre et s’isoler aussitôt que possible ou discuter avec Charlotte lorsque son époux était occupé à lire des ouvrages religieux ou à rédiger son prochain sermon en suivant, bien sûr, les indications de Lady Catherine envoyées par un messager.

Pendant ce temps-là, à Rosings, Darcy subissait les discours de sa tante et notamment ses allusions à son futur mariage avec sa fille. Jusqu’à présent, et depuis plusieurs années, il n’avait fait qu’éluder le problème en espérant qu’elle finirait bien par se lasser de son manque d’action et abandonnerait donc le projet. Son cousin, le colonel, voyait bien que cela contrariait Darcy, alors il profita qu’ils étaient tranquillement assis au coin du feu dans la bibliothèque, en train de savourer un brandy, pour en discuter avec lui.

– Darcy, la situation devient intenable, vous devriez parler franchement à Lady Catherine à propos du mariage avec Anne, il but une gorgée du liquide ambré.

– Plus facile à dire qu’à faire. Vous savez bien qu’elle a l’habitude de répondre elle-même à ses propres questions en sus de celles des autres et qu’elle n’aime absolument pas écouter une opinion qui ne soit exactement comme la sienne, Darcy regardait fixement son verre qu’il tenait au creux de sa main en faisant des cercles avec, afin de faire ressortir les arômes de la boisson.

– Peut-être bien, je vous l’accorde, mais plus vous reculez et plus elle se confortera dans ses illusions. Et puis, pensez à Anne !

– Que voulez-vous dire ? il stoppa le mouvement de son verre en levant des yeux perplexes sur le colonel.

– Cela ne vous est jamais venu à l’esprit, qu’elle aussi est prisonnière de la situation ?

Darcy réfléchit un instant en fronçant les sourcils.

– Ma foi, vous avez raison, je n’avais jamais considéré le problème sous cet angle. Vous en a-t-elle déjà parlé ? il dégusta une gorgée.

– Non, vous savez bien qu’elle reste très discrète.

– Je dirais plutôt qu’elle est complètement étouffée par sa mère.

– Peu importe, le fait est qu’elle doit souffrir d’être ainsi dans l’expectative et le doute.

– Avant de parler à notre tante, je vais en toucher deux mots à Anne. Pourquoi n’y ai-je donc pas songé avant ? il secoua la tête.

– Peut-être parce que vous êtes parfois un peu trop sûr de vos propres opinions, cousin, Richard haussa un sourcil, le regard perçant.

– Mes parents m’ont appris à connaître ma valeur dans ce monde, dit Darcy un peu sèchement, se sentant offensé, cela fait-il de moi un mauvais homme ? il posa son verre sur la petite table à côté de son fauteuil et se leva pour aller à la fenêtre.

– Pas du tout, Darcy, vous êtes un homme bon, loyal et qui a un cœur généreux, mais parfois vous oubliez de tenir compte de l’opinion d’autrui, même si c’est en croyant, et je dirais même surtout quand vous croyez bien faire.

Richard essayait de pointer l’un des défauts du jeune homme pour qu’il le corrigeât. Depuis toutes ces années qu’il le connaissait, il avait observé que Darcy se montrait souvent arrogant, sans s’en rendre compte, surtout avec ceux qu’il considérait comme lui étant inférieurs, mais aujourd’hui son arrogance avait été dirigée envers Anne, alors il ne pouvait plus se taire. Darcy ne répondit pas, mais il réfléchit brièvement à ce que venait de dire Richard : était-il vraiment si arrogant avec les autres ? Personne ne le lui avait reproché avant donc il n’y porta pas plus d’importance.

Par contre, il concéda que son cousin avait raison quant à Anne et il se sentit coupable de ne pas avoir pensé à elle plus tôt. Il ne souhaitait pas encourager sa tante dans ses illusions, donc il n’avait jamais été proche de sa cousine afin de ne pas donner l’impression de la courtiser. Il était vrai qu’il l’avait aussi considérée davantage comme faisant partie du décor de Rosings plutôt que comme une personne avec des sentiments. Comment avait-il pu négliger cela ? Il se sentit honteux et devrait faire amende honorable auprès de celle-ci.

O&P

Dès le lendemain, il profita donc de la première occasion où il put se retrouver seul avec Anne et sa dame de compagnie dans son salon privé pour demander à lui parler. Mrs Jenkinson se retira dans le coin opposé pour continuer sa broderie, hors de portée de voix, pour leur garantir une certaine confidentialité. Ils s’étaient installés sur un petit divan et ce fut avec une voix assez basse que Darcy l’aborda :

– Cousine Anne, je voudrais m’entretenir avec vous à propos… d’un sujet délicat, commença-t-il embarrassé, en faisant tournoyer sa chevalière.

– Oui, Darcy, je vous écoute, répondit-elle d’une petite voix peu assurée et en rougissant.

– Anne, souhaitez-vous m’épouser ? demanda-t-il, mais en voyant les yeux de la jeune femme s’arrondir, il se rendit compte de la double interprétation possible de ses paroles maladroites, alors il reformula sa question. Excusez-moi, je voulais dire, désirez-vous ce mariage qu’espère tant votre mère ?

– Je… je… commença-telle à bredouiller en triturant son mouchoir qu’elle gardait presque toujours à la main. Elle baissa les yeux et était devenue encore plus rouge.

Darcy voyait son malaise et en ayant observé le regard presque terrifié de la jeune femme lorsqu’elle avait cru qu’il lui faisait sa demande, il comprit qu’elle ne désirait pas plus cette union que lui, alors il lui facilita la tâche en disant :

– Anne, est-ce que je me trompe en assumant que la réponse est négative ?

– Non, cousin vous ne vous trompez pas, répondit-elle en relevant un regard inquiet sur Darcy. Je ne désire pas vous marier.

– Eh bien moi non plus, il lui sourit gentiment.

– Je suis si soulagée, car cette idée de mariage me terrifie, s’exclama-telle en relâchant les épaules et posant sa main sur sa poitrine puis elle se reprit, ne… ne le prenez pas mal, Darcy… vous êtes un excellent parti, mais… s’embrouilla-t-elle.

– N’ayez aucune inquiétude, je comprends, dit-il avec un léger rire. La pauvre lui faisait penser à une petite souris terrassée par un chat. Puis il continua, c’est à moi de m’excuser pour ne pas avoir éclairci le sujet plus tôt.

– En fait, je ne désire pas me marier du tout… avec ma santé… ajouta-t-elle presque dans un murmure avant d’être saisie d’une nouvelle angoisse, mais ma mère… elle va être furieuse.

– Je m’en occupe, mais si nous pouvions garder le secret jusqu’à la fin de mon séjour pour la paix de tous…

– Oui, bonne idée, elle sourit timidement.

Les deux cousins étaient soulagés d’avoir découvert un terrain d’entente et cela leur suffisait pour le moment.

O&P

Darcy profita du mauvais temps pour avancer dans la revue des livres de comptes. Sa tante était très dispendieuse en meubles et objets d’art comme tous les ans, et comme il n’y avait aucune chance de lui faire changer ses habitudes – il avait essayé plusieurs fois de lui parler à ce sujet sans succès – il devait trouver des solutions pour lui permettre de maintenir son style de vie tout en préservant les métayers de Rosings. Il reçut Mrs Chadwick, la femme de charge, et Mr Blake à tour de rôle, puis ensemble pour faire le point des différentes difficultés rencontrées : gestion du personnel, réparations nécessaires, plantations printanières, disputes entre métayers…

L’avantage de devoir résoudre des problèmes d’intendance lui permettait de moins penser à Miss Elizabeth qui n’était jamais très loin de son esprit, surtout lorsqu’il restait inactif. Toute distraction était donc bonne à prendre afin de garder quelque maîtrise de ses pensées diurnes. Quant à ses rêves… ils le mettaient à rude épreuve, en particulier depuis la fameuse tempête.

Pas plus tard que ce matin, il s’était réveillé en nage, haletant et dans un état d’excitation qu’il n’avait pas connu depuis son adolescence. Durant un moment de faiblesse, toutefois, il se laissa aller à se replonger dans son rêve qui avait été très intense.

Elizabeth, dans sa robe mouillée, marchait vers moi, ses yeux magnifiques, étincelants et remplis d’amour.

– Fitzwilliam, voulez-vous que je vous aide à retirer cette redingote trempée ? me demanda-t-elle en souriant.

– Oui, avec plaisir Elizabeth.

Elle déboutonna mon habit lentement en se mordant la lèvre inférieure et en me regardant avec espièglerie, je sentais mon cœur s’accélérer. Puis elle se mit sur la pointe des pieds en attrapant les revers pour faire glisser la veste de mes épaules, sensuellement. Je l’aidai à me défaire du vêtement alors qu’elle passa derrière moi pour le retirer complètement. C’était tellement plus agréable que lorsque c’est Stanley qui le fait! Elle le posa sur le dossier de la chaise juste à côté avant de revenir devant moi pour s’attaquer à mon gilet cette fois. Un par un, elle défit les boutons avec une infinie lenteur. Une délicieuse torture. Je sentis ses petites mains s’affairer sur ma poitrine à travers l’étoffe. Mon corps frissonna de plaisir et de désir. Le gilet rejoignit la redingote. Elle revint une fois de plus devant moi et posa ses mains sur ma poitrine, les faisant glisser doucement vers le col. Elle me regarda droit dans les yeux, je m’y plongeai et y vis de l’amour mêlé de défi et de désir. Mon gosier était si desséché que je fus obligé de ravaler ma salive pour l’humecter. Ma respiration s’accéléra lorsque ses mains atteignirent ma cravate pour la dénouer. Ses doigts frôlèrent ma peau et mon excitation augmenta brutalement lorsque je vis le bout de sa langue rose passer sur ses lèvres gourmandes.

Elle fit glisser ma cravate par l’un des côtés de mon cou, la caresse du tissu était déjà suffisamment électrisante en soi, mais lorsque je sentis la peau du bout de ses doigts à la place, ce fut un choc. J’étouffai de justesse un gémissement. La chaleur m’envahit, je me retins à peine de l’enlacer pour l’embrasser. Aucun mot ne fut échangé, tout passait par les regards et les gestes. Ses mains remontèrent doucement le long de mon cou et atteignirent mes joues qu’elles caressèrent avec tant de soin, puis elles passèrent en revue tous les détails de mon visage : mes pommettes, mes sourcils, mon front, puis redescendirent vers ma bouche.

La tentation étant trop forte, je mordillai le bout de ses doigts, c’est alors qu’elle me dit:

– Fitzwilliam, laissez-moi vous dire combien je vous admire et je vous aime d’un amour ardent.

– Oh ! Elizabeth…

Je me sentis si heureux, comme jamais, et je voulus répondre à son aveu en saisissant ses lèvres offertes…

C’est alors que je me suis réveillé béat à cause de ce rêve, mais aussi frustré de n’avoir pu goûter au fruit défendu, même en rêve. Stanley, mon valet qui était là comme tous les matins pour m’assister dans ma toilette, me regarda avec perplexité. Je me suis senti tellement gêné que j’ai tiré les couvertures à moi, car quel spectacle devais-je offrir ?

Après les réminiscences de ce rêve, Darcy se sentit inquiet, car Miss Elizabeth envahissait de plus en plus son esprit. Elle persistait à s’insinuer dans les moindres recoins de sa cervelle, contrairement aux autres femmes qui avaient d’abord pu l’attirer, mais qui très vite avaient perdu leur attrait, Miss Elizabeth l’envoûtait de plus en plus. « Ce n’est que de la luxure ! », s’exaspéra-t-il complètement dans le déni de ses propres sentiments naissants, « et je devrais avoir honte de rêver ainsi de la fille d’un gentleman ! »

Mais qui est capable de contrôler ses rêves ?

O&P

Ce matin, Darcy était donc agité, d’autant plus qu’aujourd’hui Miss Elizabeth allait revenir dîner à Rosings. Après un bon bain chaud qui le délassa quelque peu, Stanley le rasa et l’aida à s’habiller. C’était un valet très compétent, loyal et discret, mais à l’esprit vif et intuitif. Resté célibataire, il était le dernier valet de chambre du précédent Mr Darcy depuis que son fils était un gamin, puis lorsque le père était décédé, il était entré au service du fils. Stanley avait donc souvent pu observer le jeune Darcy auprès de son père et l’avait vu devenir un homme depuis qu’il avait dû prendre les rênes de Pemberley, ainsi il connaissait très bien les moindres de ses humeurs. Or il avait remarqué une attitude différente récemment, depuis qu’une certaine jeune femme brune était arrivée dans le paysage, en fait. Pas plus tard que ce matin, il l’avait entendu murmurer dans son sommeil le prénom de la demoiselle, et visiblement, il faisait un rêve des plus agréables…

Il voyait bien que Darcy était encore plus pensif que d’habitude, voire distrait. C’était une première, car il n’avait jamais vu son maître ainsi, serait-ce à cause de cette femme ? son cœur aurait-il enfin été touché ?

Secrètement il espérait le voir un jour très proche se marier, car « son cher garçon » – comme il l’appelait affectueusement dans ses pensées -, avait été si seul depuis quelques années et il l’avait vu s’assombrir peu à peu. D’abord il y eut la mort de sa mère peu après la naissance de Miss Georgiana, puis celle de son père avec en conséquence son lot de responsabilités écrasantes. Enfin les soucis qu’il avait eus avec sa sœur l’été dernier, Stanley ne connaissait pas tous les tenants et les aboutissants de cette histoire, mais la pauvre jeune fille était restée entre la vie et la mort durant plusieurs jours. Elle aussi d’ailleurs bénéficierait d’avoir une sœur. Gérer un domaine de la taille de Pemberley sans parler des autres propriétés et endosser le rôle de tuteur de sa sœur étaient de lourdes tâches pour un jeune homme de vingt-deux ans à l’époque, tout juste sorti de Cambridge. Alors trouver une épouse serait aussi une manière de partager et d’alléger tous ses fardeaux, à condition de trouver la bonne personne. Il avait craint un moment qu’il n’eût choisi Miss Bingley, mais ouf ! il avait vu clair dans son jeu et Stanley l’aidait souvent à éviter cette harpie. Il ne connaissait pas bien Miss Bennet, il l’avait seulement aperçue alors qu’elle était venue dîner ici. Elle lui avait adressé un gentil sourire et lui avait fait bonne impression. Le personnel de la maison qui discutait aussi avec celui du presbytère n’en disait que du bien. Ils disaient qu’elle était affable, charitable – sa visite aux paroissiens dans le besoin en attestait – pleine de santé, elle faisait de longues promenades dans le parc. Les domestiques d’ici avaient même raconté comment elle avait tenu tête à Lady Catherine avec grâce et esprit et surtout qu’elle ne minaudait pas devant Mr Darcy ni le colonel Fitzwilliam, chose si rare qu’elle méritait d’être soulignée. De par ses propres observations, ce qu’il pouvait dire était qu’elle était jolie, aimable et gracieuse. Mais il avait aussi entendu de la part des domestiques de Rosings qu’elle était issue d’une famille sans relations, dont la propriété de la famille était aliénée à Mr Collins et il savait que ce serait un problème de taille, connaissant son maître. Il savait bien comment marchait la haute société et ses mariages de convenances, pourtant les parents Darcy s’étaient aimés sincèrement.

Le grand brun était devant une psyché dont le bois était trop travaillé à son goût. Il avait choisi des pantalons longs et noirs, des chaussures basses assorties, une chemise et une cravate blanches. Il était en train d’ajuster un gilet rayé noir et or.

– J’ai préparé votre habit bleu nattier, monsieur, dit Stanley en lui montrant la redingote.

– Euh, non pas celui-là, je l’ai déjà mis la dernière fois.

– La dernière fois que quoi, monsieur ? demanda le servant avec malice, car il devinait la réponse.

Darcy se surprit alors d’avoir pensé : « la dernière fois que Miss Elizabeth est venue ». Heureusement, il se retint avant de le dire à haute voix ! Voyant son valet dans l’attente d’une réponse, il dit simplement :

– Euh… Rien d’important, Stanley. Je veux mettre le vert.

– Très bien, monsieur, dit-il en pensant « rien d’important, hein ? vous n’avez jamais su ni aimé mentir mon garçon. » Stanley alla chercher le vêtement requis.

– Et quelles sont les dernières rumeurs en bas (1) ? demanda Darcy, façon de changer de sujet, toujours en se regardant dans la psyché.

– Son valet était une source précieuse d’informations, ce qui lui avait déjà bien servi dans le passé, notamment pour déjouer les plans de certaines entremetteuses.

– Il y a des paris en ce moment sur la date de votre futur mariage avec Miss de Bourgh, répondit-il avec un sourire en coin.

– Aaah, soupira-t-il exaspéré, n’aurait-il donc jamais la paix !

– Le meilleur moyen de se débarrasser de ce genre de désagrément serait de vous marier, monsieur.

– Vous suggérez que j’épouse ma cousine ? demanda Darcy étonné en se tournant vers son valet.

– Non, monsieur, je ne permettrais pas. Cependant, … je verrais bien une jeune femme pleine de santé, gaie, généreuse, aimant le grand air et avec de l’esprit.

La contradiction dans sa réponse n’échappa pas à Stanley qui savait qu’il frôlait la limite des prérogatives réservées à un valet de chambre en parlant ainsi, mais le fait d’avoir connu son maître à l’âge de six ans avait tissé des liens plus proches que la plupart de ses confrères, d’autant plus avec la disparition précoce des parents Darcy.

Fitzwilliam Darcy tolérait à son fidèle et loyal serviteur de franchir parfois la ligne dans une certaine mesure, car il savait que c’était dans son propre intérêt et il faisait confiance en l’intuition de cet homme qui avait déjà fait ses preuves. Alors en écoutant la description de la potentielle future Mrs Darcy, il reconnut Miss Elizabeth, mais il n’ajouta rien à cela. Satisfait de son apparence, il congédia Stanley.

Chapitre 6 suite

Dans la deuxième partie, Elizabeth entre en jeu 😉


Notes :

(1) En bas, fait référence au rez-de-chaussée où se situaient les pièces réservées à la domesticité (cuisines, lingerie…)

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