Chapitre 4: le silence est-il d’or ?

La plupart des personnages de cette fiction appartiennent à sa talentueuse auteure : Jane Austen. Cette histoire et les personnages inventés sont cependant ma propriété et selon les droits d’auteur, je n’en autorise aucune reproduction et/ou utilisation, qu’elle soit totale ou partielle.

O&P

Un grand merci à Lenniee pour la relecture de ce chapitre et sa contribution à son amélioration.

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Merci pour tous vos commentaires, il est très important pour un auteur amateur de connaître vos avis et ressenti, cela aide à progresser et à vérifier si l’on a fait mouche avec ce que l’on veut faire comprendre et ressentir au lecteur. J’ai oublié de vous dire que le tutoiement ne me dérange pas, donc sentez-vous libre de l’employer, seulement si vous le souhaitez bien sûr !


La sonate de l’amour

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Peu d’êtres sont capables d’exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des êtres sont même incapables d’arriver à formuler de telles opinions.

– Albert Einstein –

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Chapitre 4 : le silence est-il d’or ?

Elizabeth avait exprimé le souhait d’accompagner son amie dans ses visites aux paroissiens malades ou dans le besoin. Avec Jane, elles avaient l’habitude de porter des paniers garnis aux métayers de leur père qui se trouvaient en difficulté. Et c’était justement le cas de Mr Greenwood qui habitait à un mile du presbytère. En effet, sa femme était décédée à la fin de l’hiver des suites d’une fausse-couche, le laissant seul avec leurs deux enfants : Adam, sept ans, et Amelia, cinq ans. La malchance le poursuivant, il s’était blessé le dos en coupant du bois, l’obligeant à s’aliter. Une voisine venait régulièrement pour le ménage, mais elle ne pouvait guère se permettre d’offrir de la nourriture à trois bouches supplémentaires à sa propre famille déjà nombreuse. Ainsi, après le déjeuner, Charlotte, Maria et Lizzie se rendirent à pied chez lui avec des provisions : une tourte à la viande, un bocal de soupe, une bouteille de lait, du beurre, du bacon, une miche de pain, des scones et des sucreries pour les enfants.

Elles portaient le panier à tour de rôle et c’était à celui de Lizzie lorsque sur le chemin, elles croisèrent les deux gentlemen en résidence à Rosings. Darcy chevauchait un superbe étalon à la robe blanche, tandis que celui du colonel Fitzwilliam était alezan. Les deux hommes s’arrêtèrent et descendirent de leur monture respective pour saluer les trois jeunes femmes.

– Mesdames, bien le bonjour, dit le colonel avec bonne humeur alors que son cousin à l’air sévère se contenta de hocher la tête en touchant le bord de son chapeau, en guise de salut.

– Bonjour colonel Fitzwilliam, Mr Darcy, répondirent en chœur les filles tout en faisant une petite révérence.

– Vous profitez de cette belle journée pour vous promener ? demanda l’officier avec un beau sourire.

– En fait, nous allons rendre visite à l’un des paroissiens qui s’est blessé tantôt, répondit Charlotte.

– Et vous y allez aussi Miss Bennet ? questionna Darcy étonné.

– Mais oui, bien sûr, pourquoi point ne le ferais-je ? le défia Lizzie qui avait mal pris son étonnement pourtant innocent.

– Miss Eliza a l’habitude de visiter ainsi les métayers de Longbourn, ajouta Charlotte.

Darcy était en fait agréablement surpris, car il savait que certaines jeunes femmes de son cercle refusaient de pratiquer la charité en offrant de leur temps par compassion et altruisme. Il se souvenait en particulier que Miss Bingley et sa sœur avaient refusé leur assistance à l’un des gens de maison des Hurst dans des conditions similaires, laissant à la femme de charge, le soin de s’occuper du « problème ». Les deux sœurs croyaient ce genre de tâches indignes de leur statut. Il n’avait pas compris ce manque de miséricorde, car sa mère ne manquait jamais de visiter les métayers de Pemberley qui étaient dans le besoin en leur apportant paniers et réconfort, ni même les domestiques à l’occasion. Il avait alors songé que Caroline Bingley, qui n’avait jamais caché son ambition de devenir la prochaine Mrs Darcy, serait une bien mauvaise maîtresse de ses domaines et un bien triste exemple à suivre pour Georgiana. Alors que maintenant, il imaginait parfaitement bien Miss Elizabeth dans ce rôle. « Ah, Miss Elizabeth en tant que future Mrs Darcy… Quoi ?! Mais c’est ridicule, elle n’est pas éligible pour ce rôle. Darcy à quoi penses-tu ? » Le jeune homme s’était perdu dans ses pensées, manquant de répondre à la remarque de Mrs Collins, mais Richard lui donna un léger coup de coude pour le faire réagir.

– Ah, euh… mais c’est très bien, répondit-il maladroitement.

Mais pourquoi perdait-il toujours sa langue en la présence de la jeune femme ? Même s’il était de nature timide et réservée, jamais Fitzwilliam Darcy ne s’était senti aussi vulnérable et empoté en la présence d’une dame. Habituellement et depuis qu’il avait atteint l’âge adulte, les femmes, une fois qu’il avait eu l’opportunité de les connaître un peu, le laissaient au mieux indifférent, certaines l’agaçaient et quelques-unes l’horripilaient carrément. Alors que Miss Elizabeth avec ses beaux yeux… c’était une toute autre histoire. En pleine lumière, il avait découvert une nouvelle nuance dans la couleur de ses iris, aujourd’hui ils paraissaient presque d’un vert sombre, mystérieux.

– Nous permettriez-vous de vous accompagner, mesdames ? proposa gentiment le colonel.

– Avec plaisir, répondit aussitôt Lizzie en souriant à celui-ci, rendant Darcy jaloux de cette attention.

– Et je prends votre panier, dit le colonel en joignant le geste à la parole.

– Oh, merci, c’est très galant de votre part, répondit Lizzie en lançant un bref regard de défi à Mr Darcy sous-entendant que lui, il ne l’était pas. Probablement, se croyait-il indigne de le faire.

Darcy, quant à lui, pensa qu’elle le taquinait avec ce regard fiévreux, il était bien loin de la réalité. Les deux hommes prirent chacun leur cheval par la bride et escortèrent les trois jeunes femmes. Le chemin n’étant pas suffisamment large pour que tous pussent marcher de front, Charlotte, qui connaissait la route, mena la marche avec Maria, le cheval du colonel prit le devant sur son congénère blanc plaçant le soldat entre les deux sœurs, alors que Darcy et Lizzie suivirent, au grand dam de cette dernière qui aurait préféré se retrouver près du blond.

Un silence pesant s’installa entre les deux derniers du convoi. Lizzie, qui ne supportait plus ce mutisme, le rompit.

– Comment s’appelle votre cheval, Mr Darcy ?

– Pégase (1), répondit-il fièrement.

– Vous vous prenez donc pour Bellérophon (1), monsieur ? Faites attention car il est tombé victime de son orgueil en tentant d’atteindre le Mont Olympe, remarqua Lizzie sur un ton moqueur et même un peu caustique, que Darcy prit encore pour de la taquinerie.

– Non, en fait je pensais plutôt à Persée (1) qui créa le cheval ailé en tuant Méduse (1). J’espère que votre regard ne me pétrifiera pas, Miss Bennet, répondit-il sur un ton espiègle que Lizzie voulut prendre délibérément pour de la moquerie.

– Non, je vous rassure, je ne possède pas un tel pouvoir, bien qu’elle pensa très fort : « pourtant, vous concernant, ça ne serait pas pour me déplaire. »

– Non en effet. Vous êtes plutôt du genre Andromède (1), celle qui a la bravoure dans son esprit, ce qui vous sied mieux.

– Son nom pourrait aussi signifier : celle qui pense à un homme, le provoqua-t-elle.

– On pourrait discuter de son étymologie, vous comprenez le grec je crois ?

– Oui, en effet.

– Donc Andromède vient de ἀνδρός – andrós –, « homme » et par dérivation ἀνδρεία – andreía –, « bravoure », combiné avec μήδομαι – mếdomai –, « penser» .

– Mais sans dérivation, pourquoi ne pas choisir la traduction la plus simple ? On peut interpréter son nom comme venant directement de ἀνδρός – andrós –, « homme » donc « qui pense à un homme », dit-elle avec assurance.

– En effet, c’est possible aussi, mais quand je vous vois parler avec ma tante, je pense plutôt que ma traduction est plus appropriée à votre personnalité, affirma-t-il avec humour.

– Il est vrai que mon courage ne fait que s’affermir chaque fois que l’on cherche à m’intimider.

Ils se mirent à rire doucement ensemble. C’était la première fois que Lizzie entendait Mr Darcy rire, même un peu, et elle le regarda. Elle trouva que ça lui allait plutôt bien, il paraissait plus jeune et encore plus beau, si cela était encore possible.

– Vous devriez rire plus souvent, Mr Darcy, lâcha-t-elle, c’est mieux que cet air austère que vous affichez toujours.

– Je… je ne suis austère qu’en présence de gens inconnus, bredouilla-t-il mal à l’aise.

– Allons donc, vous n’allez pas me faire croire que quelqu’un comme vous, de votre statut, se laisse facilement effaroucher, répondit-elle incrédule.

– Je n’ai pas ce talent que d’aucun possède de savoir converser en public avec aisance, se défendit-il, j’ai du mal à saisir le ton de la conversation des autres.

– Aristote nous enseigne que l‘homme est un être sociable ; la nature l’a fait pour vivre avec ses semblables. Il suffit de peu d’efforts, faire par exemple une remarque sur le temps qu’il fait, sur l’état des routes, ou encore offrir un compliment. Alors pratiquez, Mr Darcy, suivez le conseil que votre tante m’a adressé concernant ma technique au pianoforte, appliquez-le à la pratique de la conversation et vous progresserez.

– Néanmoins, où il y a abondance de paroles il n’y a grande sagesse, (2) dit-il maladroitement.

– Pourtant, le langage est considéré comme un privilège de l’humanité, répondit-elle un peu vivement pensant qu’il insinuait que de sagesse elle possédait ni peu ni prou.

– Toutefois, il existe des sujets sur lesquels il vaudrait mieux se taire, ou des circonstances dans lesquelles il est conseillé de s’abstenir de parler, rétorqua-t-il pensant par exemple à un secret avant d’ajouter, le langage peut aussi trahir nos pensées et leur être infidèle.

– Mais ne pas parler, est-ce nécessairement ne pas communiquer ? Le silence ne peut-il pas être en lui-même signifiant, et par-là, trahir quand même vos pensées ? Lizzie songeait aux silences qu’elle croyait dédaigneux du jeune homme.

– En effet, dit-il pensant à d’autres choses que le dédain comme la modestie ou la pudeur, pourtant il poursuivit, mais on peut aussi parler pour ne rien dire, car pour moi il y a des paroles qui ne disent rien. C’est le cas dans l’usage purement phatique de la parole comme le discours mondain par exemple.

– Vous suggérez donc que l’on devrait s’en passer ? Peut-on vraiment choisir de renoncer radicalement à toute communication linguistique ? N’est-ce pas une solution de facilité que de se retrancher dans le silence ? N’est-ce pas un signe d’impolitesse ? C’est pourtant un début accessible à tout quidam, ajouta-t-elle tout en pensant « même à vous », pour faire simplement connaissance, ensuite on peut choisir d’autres sujets ayant plus de substance.

Il resta coi un moment, réfléchissant que répondre à cela? Une fois de plus elle l’avait décontenancé. Lizzie pensait qu’en fait les silences du taciturne jeune homme n’étaient que du mépris envers ceux dont la condition était inférieure à la sienne, davantage que de la timidité. Elle ne croyait pas qu’un gentleman pouvait se sentir si mal à l’aise en présence d’étrangers de toute façon, elle n’était maintenant plus une inconnue pour lui, ni même les Collins. Elle était obstinée et si sûre de son opinion.

C’est alors que Charlotte se retourna pour avertir qu’ils étaient arrivés à destination, évitant ainsi à Darcy et Lizzie de poursuivre jusqu’à l’épuisement de leurs arguments. Il était donc temps de se séparer. Le colonel donna le panier à Mrs Collins et fit ses adieux avant de remonter sur son cheval, tout comme son cousin.

Charlotte frappa à la porte du petit cottage qui était bien entretenu. La porte s’ouvrit sur un garçonnet brun aux yeux noirs derrière lequel se tenait timidement une fillette rousse avec plein de taches de rousseur.

– Bonjour Adam, bonjour Amelia, dit Charlotte.

– Bonjour Mrs Collins, répondirent en chœur les deux enfants.

– Je suis venue avec ma sœur Maria et mon amie Miss Elizabeth Bennet. Pouvons-nous entrer ? demanda Charlotte en présentant les deux autres filles qui dirent bonjour à leur tour.

– Oui, bien sûr ! dit Adam qui prenait avec sérieux et fierté son rôle provisoire d’homme de la maison.

Les trois compagnes entrèrent et furent introduites dans un petit salon meublé sobrement. L’aînée posa son panier sur la table et toutes s’assirent, prenant chacune un siège.

– Comment va votre père aujourd’hui ?

– Un peu mieux, mais il ne peut toujours pas s’lever, répondit Adam.

– Qui est là ? Entendit-on crier dans une pièce attenante.

– C’est Mrs Collins, rassura la femme du pasteur en se dirigeant vers l’entrée de la chambre pour être mieux entendue, puis elle continua, bonjour Mr Greenwood nous vous avons apporté des victuailles.

– Et aussi des bonbons, murmura Lizzie avec un clin d’œil et un sourire en direction des enfants, elle savait comment les charmer.

– J’peux en avoir un tout d’suite ? demanda Amelia qui avait subitement retrouvé sa langue.

– Bien sûr, ma chérie, répondit Lizzie en se levant pour aller chercher les sucreries dans le panier et en distribuer une à chacun des enfants dont les yeux brillaient d’envie. Elle pensa que cela ne devait pas être facile ni pour eux, ni pour leur père.

– Ah, merci beaucoup, Mrs Collins ! dit Mr Greenwood.

Lizzie et Maria s’occupèrent des enfants pendant que Charlotte parla un peu avec le père.

O&P

Pendant ce temps-là, sur la route qui menait au manoir de Rosings, deux cavaliers marchaient au pas tranquillement, ils n’étaient pas pressés de rentrer dans l’antre du vieux dragon qu’était leur tante. Darcy songeait qu’il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas eu une conversation aussi rafraîchissante et stimulante, depuis Cambridge en fait. Bien qu’il détestât les discussions mondaines, il aimait débattre sur des sujets philosophiques, même jusqu’à l’aporie si son adversaire était un bon rhéteur, ce qui manifestement était le cas de Miss Elizabeth. Il avait apprécié goûter les plaisirs de l’esprit avec elle qui conversait avec grâce et acuité. Une fois de plus elle l’avait stupéfait, cette femme était d’une intelligence redoutable. Il affichait un air béat alors que son cousin l’observait depuis plus d’une minute sans même que le brun ne s’en aperçût.

– Eh bien, Darcy, vous voilà bien songeur ! Peut-on savoir quel est l’objet de votre rêverie ?

– Oh, euh… rien en particulier.

– Mon petit doigt me dit qu’il s’agit d’une certaine brunette venue du Hertfordshire, dit le colonel un sourire en coin.

– Vous voulez parler de Miss Bennet ? demanda Darcy innocemment.

– Bien sûr, qui d’autre ? le blond éclata de rire, sans doute pas la jeune sœur de Mrs Collins !

– Mais non, c’est complètement ridicule ! se défendit Darcy, mal à l’aise de mentir ainsi à celui qu’il considérait comme un frère, mais l’admettre devant Richard serait se l’admettre à lui-même, et ça, il n’était pas encore prêt.

– Pourtant, je dirais qu’elle ne vous laisse plus indifférent… insista Richard qui adorait taquiner Darcy qui était une proie facile pour ce genre de sport.

– Richard ! Je vous ai déjà dit que sa condition est bien trop inférieure à la mienne, admonesta-t-il son cousin.

– Allons Darcy ! son père est un gentleman.

– Oui, mais pas sa mère vous avez bien entendu quelles sont ses relations ? De plus, Bingley m’a dit que la dot de sa fiancée n’est que de 1000 livres (3), donc celle de ses sœurs aussi, or je dois compenser un minimum celle de Georgiana quand le temps viendra.

– Vous êtes suffisamment fortuné pour ne pas vous en inquiéter et choisir là où vous vous marierez.

– Et comme vous y allez de parler déjà mariage avec elle ? Premièrement, c’est prématuré à peine plus d’une semaine seulement après avoir fait sa connaissance et deuxièmement, c’est hors de question ! Je dois penser à Georgie en me mariant bien pour lui offrir les meilleures perspectives possibles. Ce n’est pas qu’une question d’argent, je dois aussi faire mon devoir envers ma famille en choisissant avec attention la future Mrs Darcy.

– C’est vous qui avez parlé de dot… cela est bien lié au mariage, n’est-ce pas ? rétorqua le colonel d’un ton moqueur. Mais quel est le point le plus prohibitif, sa dot ou votre devoir ? le taquina-t-il encore connaissant très bien la réponse.

– Richard, vous êtes exaspérant ! se contenta-t-il de dire en éludant la question.

– Donc, vous n’avez aucune visée sur Miss Bennet ? demanda le colonel incrédule.

– Absolument pas ! répondit-il trop fermement comme pour se convaincre lui-même davantage que son compagnon.

– Cela me laisse le champ libre, alors ? le testa-t-il malicieusement.

– Si cela vous chante, à votre aise, mais ne soulevez pas des attentes que vous ne pourriez remplir. Sur ce, j’ai un rendez-vous avec l’intendant. À tout à l’heure Richard.

Darcy donna un léger coup avec ses pieds sur les flancs de Pégase tout en claquant les rênes pour le faire passer au galop et fuir son irritant cousin. Il avait largement le temps de se rendre à son rendez-vous avec Mr Blake, en tout cas cela ne nécessitait pas son départ soudain, mais il était agacé par toute cette conversation et surtout par la dernière question de Richard. Mais pourquoi l’idée que son cousin pût courtiser Miss Elizabeth le dérangeait-il à ce point puisqu’il n’avait aucune intention de le faire lui-même ?

Quant à Richard, il était surpris par la réaction de Darcy qui n’avait pas l’habitude de réagir ainsi et se dit :« Et après tout, pourquoi pas ? » Il appréciait lui aussi de plus en plus la pétillante et si délicieuse Miss Bennet. Il avait pensé que malgré sa première impression de la jeune femme, son cousin avait fini par développer une certaine inclination pour la demoiselle, mais puisqu’il s’obstinait à le nier… En même temps, il savait qu’en tant que fils cadet il devrait choisir une riche héritière afin de maintenir son train de vie, car il ne pouvait pas se contenter de sa solde d’officier pour y parvenir. Alors que faire ?

.Chapitre 5

Alors qu’avez-vous pensé de l’échange Lizzie/Darcy et de la discussion entre Darcy et le colonel ?

Le prochain chapitre sera long (+7000 mots) mais je le posterai en un seul morceau pour ne pas rompre l’atmosphère. Tout ce que je vous dirai est qu’une tempête s’annonce… ah! je suis une horrible taquine, il faudra vous y faire 😉


Notes :

(1) Dans la mythologie grecque, Persée sauva Andromède qui avait été attachée à un rocher pour être dévorée par le Kraken, un monstre marin. Ceci pour punir sa mère Cassiopée qui s’était dite plus belle que Héra (femme de Zeus). Persée utilisa la tête de Méduse pour pétrifier le monstre. Lors de la décapitation de Méduse, son sang donna entre autre naissance au cheval ailé Pégase qui fut ensuite capturé par Bellérophon avec lequel il fera beaucoup d’exploits comme par exemple vaincre la chimère. Mais Bellérophon tomba victime de son orgueil et chuta en tentant d’atteindre le Mont Olympe sur le dos du cheval ailé. Pégase retrouva Zeus, qui finit par le transformer en constellation et le placer dans le ciel.

Sources : Wikipédia.

(2) Proverbe français du XIIIe siècle que Darcy aurait pu connaître ou pas, peu importe, j’ai trouvé que ça collait si bien au personnage que ces paroles auraient pu être les siennes.

(3) 1000 livres en 1815 = 80 000 euros environ en 2017

Sources: www.inflation.stephenmorley.org

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