Chapitre 9 : les manigances de Jane
Un amour dans la tourmente!
Ci-dessous, j’ai inséré une belle composition réalisée par mon amie Antlay, inspirée par mon dernier chapitre, elle illustre tout à fait l’amour qui unit ces deux êtres, ne trouvez-vous pas?
Merci une nouvelle fois à toi Antlay pour ta nouvelle contribution. ??????

Montage réalisé par Antlay
Dorénavant, Candy et Albert passaient tout leur temps libre ensemble, ils n’avaient pas seulement retrouvé leur complicité d’antan, elle était devenue encore plus grande avec la dimension amoureuse. Ils restaient très discrets en présence d’autrui mais les regards ne mentaient pas et leur complicité était trop criante de vérité. Jane qui les épiait tout le temps était de plus en plus jalouse. Au début elle espérait faire une compétition à la loyale avec Candy pour regagner l’amour d’Albert mais devant ses tentatives infructueuses et l’évidence de leur bonheur, sa jalousie commençait à la ronger et à l’aveugler si bien qu’elle commença à échafauder un plan pour essayer de les séparer.
Première étape, elle envisageait de semer la zizanie entre eux, semer le doute dans leur esprit comme un poison qui allait se répandre jusqu’à leur cœur. Elle initia les choses par Candy avec laquelle elle se retrouva seule ce matin-là. Elle savait qu’Albert la cherchait parce qu’elle l’avait entendu demander à Lise où elle était alors quand elle se trouva avec sa rivale elle lui dit sur le ton le plus innocent du monde:
- Bonjour Candy, Joli Bert te cherche !
- Bonjour Jane… Joli Bert dis-tu ?! Candy était extrêmement étonnée.
- Euh !… Je veux dire Albert mais… je suppose que tu connais son petit nom secret que lui a donné sa sœur, non ? Maintenant je ne dois plus être la seule à être dans la confidence, si ? Dit Jane malicieusement.
- Non ! Enfin… si je connais ce surnom. Répondit-elle interloquée.
- Il est dans la salle n°2, bon je te laisse.
Jane souriait intérieurement en voyant l’air surpris et ennuyé de Candy qui ne comprenait pas ; cette dernière songeait qu’Albert lui avait pourtant bien dit qu’elle était la seule à qui il avait confié ce surnom soi-disant secret mais pourquoi lui aurait-il menti ? Peut-être avait-il oublié ? Non, on n’oublie pas ce genre de détail. Ou bien il ne voulait pas lui faire de peine en lui révélant que Jane aussi le connaissait? Non plus, ce n’était pas le genre d’Albert ! Et pourtant… il lui avait déjà caché des choses ! … Oui mais les circonstances le nécessitaient, c’était en partie pour la protéger et aussi pour préserver l’authenticité de leur relation mais dans le cas présent, ce serait un mensonge mesquin. Ce n’était pas très grave en soi mais c’était dérangeant comme un caillou dans la chaussure. Elle rejoignit donc son bienaimé dans l’idée d’éclaircir les choses mais elle le trouva en compagnie de Jennifer et d’Allison donc impossible de faire la lumière là-dessus pour le moment mais Jennifer comprit qu’elle et sa collègue étaient de trop donc elle dit :
- Allison, tu viens j’ai besoin de ton aide ! Elle fit un clin d’œil que seule Allison pouvait voir.
- Ah ! Oui, Jenny, tout de suite ! Répondit-elle avec un sourire malicieux.
Les deux filles sortirent de la pièce en gloussant essayant de contenir leurs rires. Elles savaient très bien que les deux blonds formaient maintenant un couple. C’était un peu un secret de polichinelle dans l’hôpital, les gens parlaient et la rumeur se propageait. Cela ne posait pas de soucis pour la plupart, surtout que les deux tourtereaux étaient très appréciés aussi bien par l’ensemble du personnel que par les blessés ; seuls quelques esprits rigides critiquaient, notamment le Dr Mercier, un homme d’âge mûr et avec un esprit de la vieille école, pensez donc une relation amoureuse entre un ex-père adoptif et sa fille ! Cependant il fermait les yeux car Candy était sa meilleure infirmière et Albert avait fait preuve d’un grand dévouement et était capable de faire beaucoup de choses or par les temps qui courraient, du personnel compétent et dévoué était une chose précieuse dont il n’avait pas le luxe de se passer et visiblement, son confrère, le Dr de Vigny n’y voyait pas d’inconvénient. « Ah ces jeunes avec leurs idées modernes, nous mèneront à la décadence ! » Avait-il pensé en soupirant.
Ainsi les deux blonds se retrouvèrent seuls.
- Pourquoi ai-je l’impression que cette aide dont a besoin ta collègue a l’allure de quelque chose de providentielle ? Dit Albert avec malice et l’œil brillant.
- Je pense qu’elles ont deviné pour nous deux. Répondit-elle en riant.
Albert profita de leur moment d’isolement pour la saisir par la taille et lui déposer un baiser sur les lèvres.
- Attention Joli Bert, on pourrait nous surprendre !
- Eh bien soit ! De toute façon, j’ai envie de crier à la face du monde que je t’aime et que tu m’aimes !
- Au fait, c’est Jane qui m’a dit que, je la cite : « Joli Bert te cherche » !
Elle regardait attentivement Albert droit dans les yeux et vit son étonnement et sa perplexité.
- Je ne comprends pas ! Tu veux dire que Jane m’a appelé ainsi ?! S’exclama-t-il, les yeux arrondis et les sourcils levés avant de les froncer.
- Tout à fait et en me précisant que c’était le petit nom secret donné par ta sœur !
- Mais c’est impossible je ne le lui ai jamais dit ! Il se gratta le menton en réflexion.
- Pourtant elle n’a pas pu l’inventer ! S’exclama Candy perplexe.
- Candy, je peux t’assurer que je ne lui ai jamais révélé, tu es la seule et l’unique personne à qui je l’ai dit ! Et pourquoi mentirais-je ? Répondit-il avec conviction mêlée à une petite pointe d’indignation et en la regardant bien droit dans les yeux.
- Mais alors comment l’a-t-elle su ? Poursuivit-elle.
- J’aimerais bien le savoir !
Il fit une pause pour réfléchir tout comme Candy qui fit très vite son opinion à ce sujet puis il poursuivit en lui prenant les mains, inquiet :
- Mais dis-moi, tu me crois au moins ?
- Non ! Absolument pas ! S’exclama-t-elle l’air sévère.
Albert sentit son cœur se serrer dans sa poitrine car elle ne lui faisait pas confiance ! Il faut dire qu’il avait était si secret dans le passé avec elle, cela aurait-il entamé sa confiance en lui ? Alors comment allait-il la convaincre si elle ne croyait pas en sa bonne foi mais Candy éclata de rire et reprit aussitôt :
- Je plaisantais… Bien sûr que je te crois mon amour mais c’est quand même étrange !
Elle savait qu’Albert ne mentait pas, elle pouvait le lire dans son regard et le sentir à l’intonation de sa voix.
- Tu m’as fait une de ces peurs, petite farceuse ! Et tu mérites une punition pour cela.
Répondit-il en la chatouillant, la faisant rire encore davantage avant de déposer un baiser rapide sur ses lèvres. Ils se calmèrent et reprirent leur sérieux.
- Tu sais, en y repensant, la façon dont elle me l’a dit c’était comme si elle l’avait fait exprès car elle avait l’air contente en me disant cela.
- Dans ce cas c’est embêtant car cela signifie qu’elle essaye de semer le doute entre nous. Je me demande vraiment comment elle a pu le savoir, c’était comme si …
- Elle nous avait entendus !
- Oui exactement !
- Je ne vois pas d’autre explication !
- A-t-elle tout entendu ? Il avait l’air très ennuyé.
- Tu veux parler du Prince des collines ? Demanda Candy contrariée.
- Oui et j’espère que non, c’est notre secret à tous les deux ! De plus elle aurait pu nous voir!
Tout comme Candy, il était très contrarié à cette idée sans parler de celle d’avoir été espionné, que Jane les avait peut-être vus partager des moments intimes, c’était vraiment très perturbant.
- Je l’espère aussi !
- Mais enfin qu’est-ce qu’elle espère en faisant cela ? Je ne l’aurais pas cru capable d’une telle bassesse ! Albert était désabusé et écœuré.
- Elle doit souffrir si elle t’aime toujours !
- Ce n’est pas une raison pour détruire le bonheur des autres ! Toi, tu étais bien prête à t’effacer pour mon propre bonheur même si cela avait signifié de me laisser à elle ! C’est cela que j’appelle de l’amour profond et sincère, capable de sacrifice pour l’être aimé.
Il la regarda avec amour en lui caressant tendrement la joue, elle lui sourit puis elle inclina la tête contre sa main chaude et aimante en fermant les yeux pour mieux apprécier sa touche délicate et rassurante. Chacun d’eux avait déjà fait des sacrifices pour l’autre, Candy avait perdu son travail, ruiné sa réputation en vivant avec son patient amnésique et elle aurait laissé Albert à Jane si tel avait été son choix. Quant à Albert, il avait risqué sa vie pour sauver sa blonde préférée des pattes d’un lion ainsi qu’en la recherchant jusqu’ici, il l’avait menée vers Terry à Rockstown, pensant qu’il était son avenir dans le bonheur. Oui, chacun d’eux avait déjà fait preuve d’abnégation pour l’autre et était prêt à se sacrifier encore et encore. C’était un amour fort, profond et sincère.
- Je dois lui en parler et mettre les choses au point, je ne veux pas la laisser s’immiscer ainsi entre nous. Reprit Albert sur un ton irrité.
- Oui, tu as raison mais ne soit pas trop dur avec elle !
- Je te reconnais bien là mon amour, ton âme est si belle et ton cœur est si pur! C’est pour cela que je t’aime tant ! Son regard brillait en lui disant cela.
A ce moment-là c’est Lise qui entra dans la pièce.
- Bonjour, je suis désolée de vous déranger mais de nouveaux blessés viennent d’arriver et l’on a besoin de vous M. Ardlay pour les transporter.
- Bonjour Lise ! Répondit Candy en rougissant un peu.
- Bonjour Lise mais vous pouvez m’appeler Albert, après tout vous êtes la meilleure amie de Candy.
- Très bien Albert et promettez-moi de la rendre heureuse ! Lise n’avait pas la langue dans sa poche.
- Lise ! Réprimanda Candy.
- Il n’y a pas de souci, je suis heureux de voir quelqu’un se soucier de toi Candy, merci Lise et promis, c’est mon plus cher désir ! Répondit Albert avec conviction.
Albert laissa donc les deux amies qui discutèrent en reprenant leur service. Candy confia ses inquiétudes par rapport à Jane sans pour autant révéler l’histoire de « Joli Bert ». Lise lui promit d’ouvrir l’œil sur elle.
Pendant ce temps Jane passa à la deuxième étape de son plan, discréditer Candy aux yeux d’Albert. L’esprit de la jeune femme était complétement empoisonné par la jalousie ce qui la poussait à agir de manière machiavélique, pourtant elle ne s’était jamais comportée de la sorte dans le passé, il faut dire qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’éprouver une telle jalousie ; son amour à sens unique pour Albert et avoir été témoin de leur baiser passionné, ensuite cette confidence, ce nom secret qu’il ne lui avait jamais révélé à elle ! Encore heureux qu’elle n’avait pas entendu le début de leur conversation, elle avait juste surpris le moment où Albert demandait à Candy de ne pas l’appeler son prince, Jane avait simplement cru qu’il parlait du prince charmant en général, ensuite elle était partie ne supportant plus de les voir s’embrasser de nouveau ; elle ne savait donc pas pour le secret du Prince des Collines. Par contre elle avait entendu parler de l’annulation de l’adoption de Candy le matin et cela ne pouvait signifier qu’une seule chose, Albert allait la demander en mariage sinon il n’aurait jamais brisé ce lien !
Albert allait épouser cette fille, elle allait devenir madame Ardlay, elle en était sûre !
Elle repensa avec douleur à leur rupture lorsqu’il lui avait dit qu’il ne l’aimait pas assez pour pouvoir l’épouser, Jane se sentait blessée et meurtrie. Mais que possédait Candy qu’elle n’avait pas ? Elle n’était pas moins jolie qu’elle, elles faisaient le même métier et elle avait même était prête à s’offrir à Albert au cours d’une nuit passée sous la tante en pleine savane lors d’une excursion. Ils avaient chacun leur tante au début mais elle l’avait rejoint car elle avait eu peur en entendant le ricanement des hyènes et le rugissement lointain des lions et une chose en entrainant une autre, ils s’étaient retrouvés dans un baiser passionné mais il n’avait pas cédé à la tentation, il n’avait pas voulu profiter de la situation et ils n’avaient jamais eu de relations intimes, un vrai gentleman alors maintenant, c’est une autre qui aurait ce privilège.
L’amour jaloux avait donc fait perdre la tête à la jeune-femme. Albert lui-même avait eu l’impression de ne pas la reconnaitre ; la Jane qu’il avait connue au Kenya était si altruiste, si dévouée et compatissante alors sa façon de vouloir semer la zizanie entre lui et Candy le décevait et le désolait aussi car il se sentait en partie responsable pour l’avoir fait souffrir. En même temps, plus que jamais il était sûr d’avoir fait le bon choix d’avoir rompu avec elle.
XXX
A peine avait-elle quitté Candy que Jane mettait déjà en place la suite de son plan pour ruiner Candy. Dans cet objectif, elle commença par lancer une rumeur, elle raconta à Allison, qu’elle savait très bavarde par ouï-dire, qu’elle avait surpris Candy dans une discussion plutôt « très intime » avec le beau Dr de Vigny, elle avait dit cela avec beaucoup de sous-entendus.
- Mais surtout, tu ne dis rien Allison, c’est entre nous !
Et bien évidemment, Allison s’empressa d’aller raconter cela à d’autres qui à leur tour propagèrent la rumeur en ajoutant à chaque fois quelques détails croustillants, ce potin fit très vite le tour de l’hôpital qui ne comptait pas plus d’une vingtaine de personnes parmi tout le personnel et à la fin de la journée les ragots étaient que Candy et le Dr de Vigny s’étaient embrassés !!! Il faut dire qu’après le tango que Candy avait dansé avec le Dr de Vigny, il n’était pas très difficile d’imaginer des choses. Et comme toujours dans ce genre d’histoire, c’étaient les premiers concernés qui furent avertis en dernier.
Germaine, une grande brune aux yeux ambrés, aide-soignante et qui en pinçait pour Albert était en train de raconter à Jennifer les derniers commérages concernant Candy dont elle était jalouse par ailleurs. C’est alors que le jeune homme arrivait à leur hauteur, Germaine qui lui tournait le dos ne le voyait pas venir alors elle dit :
- Tu te rends compte ! Pauvre M. Ardlay quand il saura pour Candy et le Dr de Vigny… ! En tout cas je suis prête à le consoler !
Jennifer essayait de lui faire signe de se taire mais il était trop tard, il avait entendu et sur le coup il sentit son cœur se serrer et comme une lance qui lui transperça la poitrine. Il n’en croyait pas ses oreilles « Que se passe-t-il ici ? Candy et le Dr de Vigny mais quelle est donc cette histoire ? »
- Et que devrais-je savoir à propos de Candy et du Dr de Vigny, mesdemoiselles ? Demanda-t-il la gorge nouée.
- Euh ! C’est-à-dire que… Germaine bafouillait en rougissant.
- Eh bien j’attends ! S’impatienta le blond, le cœur battant et la bouche sèche en observant l’embarras de la jeune femme.
- Il parait que l’on a vu Candy et le Dr de Vigny s’embrasser ! Répondit Jennifer qui était moins gênée.
Sur le moment Albert reçu la nouvelle comme un coup de poignard en plein cœur ! Puis l’image de Candy dansant le tango avec le Dr de Vigny traversa son esprit comme pour accréditer cette thèse, le troublant davantage, le bouleversant même en lacérant chaque fibre de son cœur, en torturant son âme.
Tout son monde était en train de basculer !
Après quelques secondes en enfer qui lui parurent une éternité, son esprit logique finit par reprendre le dessus, il connaissait trop bien Candy, elle n’était pas une fille volage, Candy n’était pas une femme infidèle.
« Non je n’y crois pas ! C’est impossible ! Candy ne me ferait jamais une chose pareille, ce ne serait pas elle ! » Pensait-il.
- Et qui cela « on » ?
Demanda-t-il alors sur un ton fébrile. Albert avait décidé d’en savoir plus.
- Ben en fait, … c’est la rumeur qui circule actuellement ! Répondit Germaine, rouge comme une pivoine.
- Ah! Je vois ! Donc vous n’avez rien vu en fait ? Albert s’échauffait de plus en plus.
- Euh ! Non…
Continua Germaine la tête baissée en se tortillant les doigts. Albert bouillait intérieurement, il ne pouvait pas croire à cela et il était révolté que l’on puisse salir ainsi l’honneur de sa chère blonde.
- Et cela vous amuse de propager de tels ragots ? De ruiner la réputation d’une jeune femme et d’un médecin sans aucune preuve que de stupides potins ?
- Non !… bien sûr que non !…
Germaine qui était du genre impressionnable et sensible était au bord des larmes. En plus elle était prise en défaut justement par celui pour qui elle avait le béguin.
- Alors maintenant cela suffit ! Que je ne vous y reprenne plus ! Albert avait cédé à la colère.
- Non, non M. Ardlay, c’est promis !
Répondirent en chœur les deux jeunes-filles comme deux écolières sermonnées par leur professeur. Albert avait une autorité naturelle sur les gens même sans colère, sentiment auquel il cédait rarement mais dès que l’on osait s’en prendre à Candy, cela prenait le meilleur de lui et cela valait aussi bien sur ces deux commères.
- Très bien !
Albert s’éloigna alors en fulminant. Non ! Il ne pouvait pas croire un traitre mot de cette histoire car il avait confiance en Candy, toute leur discussion à cœur ouvert lui avait montré la force de son amour pour lui mais il fallait qu’il en ait le cœur net car il commençait à avoir une petite idée de la provenance de cette rumeur.
XXX
Ce que Jane n’avait pas prévu dans son esprit tourmenté était que le Dr de Vigny allait finir par apprendre la rumeur lui aussi, même s’il fût quasiment le dernier à le savoir et en tant qu’homme d’honneur et de principe il allait en rechercher l’auteur. Il était scandalisé par ce qu’il avait appris par la bouche de son collègue le Dr Mercier qui l’avait lui-même su en surprenant la conversation entre deux infirmières. Alors en tant que médecin-chef, il lui fût facile de mener sa petite enquête en interrogeant le personnel, au passage il fit de sévères remontrances et très vite il apprit par Allison que c’était Jane qu’il fit convoquer immédiatement dans son bureau.
- Melle Pierce, j’ai mené mon enquête et je sais de source sûre que vous avez propagé une rumeur me mettant en cause !
- Quelle rumeur ? Demanda-t-elle pour gagner du temps.
- Parce qu’il y en a plusieurs ? Je parle de celle où vous m’avez vu embrasser l’une de vos collègues ! Répondit-il avec sarcasme et colère mêlés.
- Mais je n’ai jamais dit que vous aviez embrassé Candy ! Se défendit-elle.
- C’est donc bien vous !
Il n’avait pas dit qu’il s’agissait de Candy, exprès, elle était tombée dans le panneau, elle savait très bien de quoi il parlait.
- Mais je … j’ai seulement dit que vous… que vous aviez discuté… avec elle, c’est tout ! Bredouilla-t-elle.
- En insinuant qu’il s’agissait d’une conversation très …privée mais pourquoi avez-vous colporté une chose pareille ? Son ton était intimidant.
- Je… je voulais … discréditer Candy auprès de… M. Ardlay ! Avoua-t-elle.
- Mais pourquoi, enfin ? Demanda-t-il agacé mais également surpris.
- Parce que je l’aime, c’était mon petit-ami lorsque nous étions en Afrique ! S’exclama-t-elle avec passion.
- Mais vous vous êtes servi de moi et vous m’avez mis dans une situation des plus délicates ! Vous n’avez donc rien de mieux à faire que vos manigances infâmes pour satisfaire des desseins fielleux et égoïstes, en ternissant la réputation de deux personnes ? C’est tout simplement inacceptable ! Vous devriez avoir honte alors qu’en ce moment il y a tant d’hommes, de femmes et d’enfant qui souffrent à cause de la guerre ! Chaque jour vous le voyez, ici même dans cet hôpital ! Ouvrez donc les yeux, Melle Pierce, regardez autour de vous ! Dit-il en colère.
Jane commença à se sentir terriblement coupable, le médecin avait raison, il avait réussi à réveiller sa conscience qui avait été empoisonnée par le venin de la jalousie ; il y avait tellement de personnes qui souffraient et dans le monde entier, comment avait-elle pu oublier toutes ses valeurs ? De plus, il n’avait rien à voir dans son histoire avec Albert et elle lui avait fait du tort, elle avait en plus utilisé les sentiments du médecin envers Candy, qu’elle avait deviné or il avait dû souffrir lui aussi de voir le couple de blonds ensemble, elle en prit conscience.
- Oh ! Je vous demande pardon Dr de Vigny!… J’étais si désespérée !… Mais je sais que j’ai mal agi !
- C’est aussi à M. Ardlay et à Candy que vous devriez présenter vos excuses et en public pour démentir la rumeur, vous auriez pu détruire leur relation et faire leur malheur !
Dit-il sur un ton de reproche, c’est alors que Jane éclata en sanglots, son visage enterré dans ses mains, elle se mit à trembler de tous ses membres puis elle répéta plusieurs fois entre deux gémissements « Oh mon Dieu, qu’ai-je fait ? … Je suis tellement désolée !… Pardonnez-moi !» puis elle vacilla. Pierre la saisit dans ses bras pour lui éviter la chute, il sentit ses tremblements et son repentir sincère. Il la fit s’asseoir sur la table d’examen et s’installa à côté d’elle pour la soutenir. Elle lui paraissait si fragile, si vulnérable et il comprenait très bien ses émotions même s’il ne concevait pas d’agir de la sorte. Et pourtant, lui-même avait eu son propre moment de faiblesse en ayant profité du tango pour flirter avec Candy même si c’était avant de savoir qu’elle et M.Ardlay formaient un couple, ce n’était pas vraiment très juste ni très élégant de sa part, il s’était laissé emporter par ses sentiments envers son infirmière préférée en saisissant cette opportunité mais il l’avait regretté quelque part. L’amour à sens unique était un puissant sentiment, l’un des plus cruels qui soit et qui ne laisse aucun répit à sa victime. Alors qui était-il pour la juger ? Sa colère envers elle s’éteignit tout à coup laissant place à une bouffée de compassion pour cette jeune femme au cœur brisé et qui ressemblait à Candy, il éprouva un besoin irrépressible presque viscéral de la réconforter.
- Melle Pierce ! Calmez-vous !… Je vous pardonne !
- Je sais que je ne le mérite pas ! Et je comprendrais si vous vous voulez ma démission ! Ses sanglots redoublèrent.
- Chut ! Ne dite pas de bêtises, tout le monde peut faire des erreurs et je sais que c’est la souffrance qui vous a poussée à agir ainsi même si je n’approuve pas ce genre d’attitude mais au moins vous vous en repentez et vous avez des remords, ce qui prouve que vous n’êtes pas une mauvaise personne dans le fond. Vous vous êtes égarée sur un chemin obscur mais maintenant vous avez retrouvé la voie de la lumière.
- Merci Dr de Vigny !
Jane sentit brusquement la chaleur réconfortante qui émanait du médecin et elle se sentit mieux, un poids lui avait été enlevé et elle commença à se calmer. Elle fût touchée de la réaction de Pierre, de sa compréhension, de sa douceur malgré la puissance masculine de sa silhouette, sa voix chaleureuse était si apaisante et elle fût agréablement surprise de se sentir vraiment bien entre ses bras et ce fût avec regret qu’elle quitta son étreinte quelques instants plus tard. Ils se mirent alors à discuter, Jane lui raconta son expérience au Kenya. Elle lui parla aussi de sa relation avec Albert, Pierre comprit mieux son désespoir et sa souffrance. Il découvrit certains aspects de Jane qui lui plaisaient, c’était une jeune femme passionnée, engagée, dévouée, pleine de compassion envers la souffrance d’autrui ce qui était en total contradiction avec ce qu’elle avait laissé paraitre dernièrement mais personne n’était parfait et tout un chacun pouvait avoir une faiblesse passagère après tout !
Entre temps, Lise qui avait entendu les rumeurs a prévenu Candy de la situation, la blonde été atterrée, qui avait bien pu propager une telle chose ? En discutant avec Lise, elles en vinrent à la même conclusion, Jane ! Pourtant Albert devait lui parler alors comment avait-elle osé ? Candy croisa son bienaimé, elle voulut lui faire part de la situation mais il était déjà au courant.
- Albert as-tu parlé à Jane ? Demanda-t-elle l’air préoccupée.
- Non, je n’ai pas encore réussi à la voir. Tu es au courant de ce qui se dit sur toi et le Dr de Vigny ? Répondit-il avec le même air que Candy.
- Oui, Lise vient de m’en parler, c’est de la pure calomnie ! S’exclama Candy indignée.
- Oui je le sais bien ! Lui répondit-il en lui posant la main sur l’épaule pour accentuer ses paroles.
- Nous pensons que c’est Jane qui a lancé la rumeur ! Dit Lise.
- Moi, aussi ! Dit Albert soulagé de savoir qu’ils arrivaient à la même conclusion puis il ajouta. Sur un air courroucé :
- Ma patience et ma compréhension ont des limites et elle va m’entendre !
C’est alors qu’ils virent Jane sortir du bureau du Dr de Vigny, les yeux rougis et l’air déconfit.
- Ah ! Te voilà Jane, ça tombe bien car j’ai des choses à te dire ! Dit Albert en colère.
- Je sais ! … Je… J’ai des excuses à vous faire… à tous les deux ! Répondit-elle l’air affligé.
- Mais enfin, Jane, qu’est-ce qui t’a pris ?! Je ne te reconnais pas ! Continua Albert sur le même ton.
- Calme-toi Albert puisque Jane s’excuse, peut-être devrions-nous en discuter tranquillement ailleurs ? Dit Candy calmement.
- Oui tu as raison Candy ! Venez, allons dehors !
Jane sentit qu’elle avait profondément déçu Albert, elle avait lu dans son regard du mépris mélangée à sa colère ce qui lui transperça le cœur mais c’était mérité car elle avait très mal agi, en plus elle avait sali la réputation de deux personnes innocentes et elle comprit que même s’il arrivait à lui pardonner un jour, tout était fini, jamais elle ne récupérerait son amour. Comme l’avait dit le Dr de Vigny, la jalousie l’avait conduite sur un bien mauvais chemin.
La colère d’Albert avait du mal à se faner, Jane avait voulu détruire sa relation avec Candy et leur amour si précieux, cet amour qu’il avait attendu si longtemps pour qu’il s’épanouisse enfin ! Et en plus, en faisant du tort à l’élue de son cœur. Il savait à quel point un amour non partagé pouvait faire souffrir mais il ne comprenait pas que l’on puisse agir de la sorte, il découvrait un côté de Jane qu’il n’aurait pas soupçonné.
Ils sortirent dans le parc et rejoignirent un coin désert.
- Jane, franchement, je n’aurais jamais cru cela de toi ! Tout d’abord cette histoire avec mon petit nom secret, d’ailleurs comment l’as-tu su ?
- Je … Je vous ai surpris… l’autre jour dans ce parc et … je vous ai espionnés, juste au moment où tu lui as révélé ce nom secret.
- Je ne pensais pas que tu en arriverais là ! Dit-il d’un ton dur, il était horripilé.
- En fait je n’ai entendu que cela, dès que j’ai entendu cette confidence je suis partie parce que cela m’a tellement fait mal car tu n’avais jamais confié ce petit secret, à moi !
- Mais enfin qu’est-ce que tu espérais en agissant ainsi ? Il se disait qu’au moins elle ne savait pas pour le Prince de la Colline !
- Je ne sais pas… je sais maintenant que c’était insensé …
- Et ensuite cette rumeur ! Albert avait du mal à garder son calme.
- En fait j’ai juste dit que Candy avait eu une discussion privée avec le Dr de Vigny ! Se défendit-elle.
- Juste dit ! N’essaie pas de te disculper, c’est ignoble ! Dit-il, outré, scandalisé.
- J’étais désespérée… Je vous demande pardon… à tous les deux ! Elle éclata en sanglots.
- Je te pardonne Jane ! Dit Candy.
C’en était trop pour elle qui prit Jane dans ses bras, elle éprouvait de la compassion pour cette jeune femme amoureuse et désespérée mais qui se repentait sincèrement. Elle savait combien l’amour pouvait être cruel lorsqu’on ne pouvait pas le partager avec l’être aimé pour une raison ou pour une autre. Candy avait les larmes aux yeux et en voyant la scène, la colère d’Albert vacilla aussitôt. Il fût touché de voir celle qu’il aimait de tout son cœur, être aussi généreuse de caractère, être aussi magnanime et être capable de pardonner, pendant qu’il l’admirait, il se laissa infuser de ces sentiments charitables pendant quelques minutes avant de déclarer sur un ton ferme mais plus calme.
- Je te pardonne aussi puisque Candy qui est la principale victime a la bonté de le faire et que ta repentance a l’air sincère mais j’exige que tu lui fasses des excuses publiques !
- Albert, ce n’est pas la peine ! Intercéda Candy qui ne voulait pas ajouter l’humiliation publique à la peine de la jeune femme.
- Mais si Candy, ton honneur et ta réputation ont été salis ! Insista Albert.
- De toute façon, le Dr de Vigny l’exige aussi ! Alors je le ferai au réfectoire au moment du repas. Répondit Jane.
- Et bien sûr, plus aucune manigance ! Ajouta-t-il fermement.
- C’est promis !
Candy pensait qu’une fois de plus Albert l’avait protégée, elle se rendait compte qu’il ne laisserait personne la blesser et qu’il pouvait se montrer intransigeant envers les gens qui oseraient le faire et elle ne l’en aimait que davantage.
C’est ainsi que le soir même au moment du diner, Jane fit des excuses publiques au réfectoire, rectifiant le mensonge, lavant la réputation de Candy et du Dr de Vigny. Jane pensait qu’il serait peut-être préférable pour elle de partir même si Pierre de Vigny ne l’avait pas exigé, elle avait eu de la chance que les trois personnes à qui elle avait fait du tort lui aient pardonnée mais ce serait peut-être mieux et pourquoi ne pas repartir en Afrique mais pas au Kenya où elle avait trop de souvenirs, plutôt vers un nouveau pays. Pour l’instant elle était encore trop bouleversée pour prendre une décision définitive mais elle allait y réfléchir sérieusement.
Que va-t-il se passer dans le prochain chapitre ?
Et pour terminer une vidéo de Angie Jb pour les nostalgiques de Spandau Ballet et de leur plus grand tube « True »
Merci de tout cœur pour vos précédents commentaires et votre soutien, bibi2403, Cécile, Tasia, Sophie, Anne, Antlay, Isabelle, Reeka, Vera Garcia et Ms Puddle, vos gentils mots sont toujours très stimulants !
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Paroles et traduction de «True» (pas évidente à traduire joliment…)
True (Vrai)
So true funny how it seems
Tellement vrai, comment cela semble amusant
Always in time, but never in line for dreams
Toujours à temps, jamais d’attente pour les rêves
Head over heels when toe to toe
Amoureux fou jusqu’à la pointe des orteils
This is the sound of my soul,
C’est le son de mon âme
This is the sound
C’est le son
I bought a ticket to the world,
J’ai acheté mon billet d’entrée pour le monde
But now I’ve come back again
Mais aujourd’hui je suis encore de retour
Why do I find it hard to write the next line
Pourquoi je trouve si difficile d’écrire la ligne suivante
Oh I want the truth to be said
Oh, j’aimerais que la vérité soit dite
Huh huh huh hu-uh huh
Huh huh huh hu-uh huh
I know this much is true
Je sais que beaucoup de choses sont vraies
Huh huh huh hu-uh huh
Huh huh huh hu-uh huh
I know this much is true
Je sais que beaucoup de choses sont vraies
With a thrill in my head and a pill on my tongue
Avec un frisson dans ma tête et une pilule sur la langue
Dissolve the nerves that have just begun
Dissoudre la tension nerveuse qui venait d’apparaitre
Listening to Marvin (all night long)
En écoutant Marvin (toute la nuit)
This is the sound of my soul,
C’est le son de mon âme
This is the sound
C’est le son
Always slipping from my hands,
Me filant toujours entre les doigts
Sand’s a time of its own
Le sable est son propre moment
Take your seaside arms and write the next line
Prends tes bras face à la mer et écris la ligne suivante
Oh I want the truth to be known
Je veux que la vérité soit connue
Huh huh huh hu-uh huh
Huh huh huh hu-uh huh
I know this much is true
Je sais que beaucoup de choses sont vraies
Huh huh huh hu-uh huh
Huh huh huh hu-uh huh
I know this much is true
Je sais que beaucoup de choses sont vraies
I bought a ticket to the world,
J’ai acheté mon billet d’entrée pour le monde
But now I’ve come back again
Mais aujourd’hui je suis de retour
Why do I find it hard to write the next line
Pourquoi je trouve si difficile d’écrire la ligne suivante
Oh I want the truth to be said
Oh, j’aimerais que la vérité soit dite
Huh huh huh hu-uh huh
Huh huh huh hu-uh huh
I know this much is true
Je sais que beaucoup de choses sont vraies
Huh huh huh hu-uh huh
Huh huh huh hu-uh huh
I know this much is true
Je sais que beaucoup de choses sont vraies
This much is true
Beaucoup de choses sont vraies
I know, I know, I know this much is true
Je sais, je sais, je sais que beaucoup de ces choses sont vraies.
Caramelo Bert, salutations avec affection
Interesante capítulo sobre todo por que nos muestra como una persona puede transformar su ser al aferrarse a los aspectos oscuros de los celos. Es innegable que Jane confundió sus sentimientos una cosa es querer y otra es amar a alguien y creo que el doctor De Vigny acertadamente le hizo tomar conciencia de ello. Por lo cual este personaje ya está simpatizándome un poco. En este lado del charco existe una canción que trata de esta diferencia (El Amar y El Querer)
PD. prometo compartir la canción con su traducción, cuando me recupere porque en este momento me es muy difícil escribir.
Saludos y abrazos Vera Garcia!
Muchas gracias pour vos dernières impressions! Jane n’avait pas eu conscience de ce que le véritable amour signifiait vraiment et le Dr de Vigny l’a effectivement aidée à revenir sur le droit chemin, après tout les deux souffrent d’un amour non réciproque.
Merci beaucoup de votre implication, mon amie et de chercher les paroles de cette chanson, j’apprécie beaucoup et je suis très intéressée mais prenez votre temps.
Excellent montage, Antlay! I love it, and it snatched my attention right away. I was wondering, who did such a great job. Voila, it’s Antlay, of course. 🙂
Laure Saint-Yves, a nice chapter of showing how jealousy can ruin an otherwise kind person. Jane was totally blinded by her madness, and she had become a horrible woman (just like what Susanna had described herself in CCFS). I’m so glad not much harm was done to the relationship between Albert and Candy. They had known each other so well by now after all. At the same time, I believe you have the handsome doctor ready for Jane… right? ??
Yes, a great job of Antlay, indeed, I love it a great deal!
You’re right, Ms Puddle, Jane, usually a nice and good person was completely blinded by her jealousy, I didn’t think about Suzanna’s behaviour when I write it but it’s true! At least this time it was Candy who has been chosen, Albert didn’t think twice, even if it wasn’t same situation! 😉
Jane and Pierre, a possible good match for every one! 😆
Hello Ms Puddle
Thanks for the compliment, you and Laure Saint-Yves are going to make me blush ! ?
Mais c’est bien mérité! ?
Antlay, don’t be too modest! It was very well done indeed ???
My mind exactly! ?
Merci Laure Saint-Yves pour ce nouveau chapitre. Très bon travail où nous ressentons bien l’amour inconditionnel de Candy et d’Albert.
Jane fait de la peine. Elle pourrait peut être trouvé l’amour dans les bras du docteur de Vigny?
Vivement la suite!!!
Bises
C’est mon plaisir Cécile, merci! 😀
Jane et Pierre ferait un très bon couple, en effet! 😉
Bises
Bonjour Laure Saint-Yves
Voilà un chapitre où tu as parfaitement exprimé d’un côté le sentiment néfaste qu’est la jalousie et de l’autre la confiance et la communication piliers fondamentaux dans un couple, quand ces deux derniers sont réunis il n’y a plus de place pour la jalousie.
Une des nombreuses maximes de François de la Rochefoucauld exprime très justement ce qu’est la jalousie » Il y a dans la jalousie plus d’amour propre que d’amour. »
Je partage l’avis d’Anne tu pourrais peut-être réunir les deux coeurs brisés. ?
Le jour de repos tarde à venir mais bon à l’époque on ne travaillait pas 35 heures par semaine et encore moins en temps de guerre ! ?
C’est plutôt à moi de te remercier pour tes compliments et pour partager le montage que j’ai réalisé sur ton blog, tu as si bien décrit leurs émotions dans le chapitre précédent que c’est facile pour moi d’illustrer ces passages, alors merci de tout coeur.
Bon week-end. Bises.
Je remets la réponse au bon endroit car je viens de m’apercevoir que je l’avais mise en réponse à moi-même! 😆
Bonjour Antlay,
Tu as parfaitement bien compris l’un des buts de ce chapitre, la confiance et la communication font partie des fondamentaux dans un couple solide or Candy et Albert se connaissent depuis si longtemps, ont partagé leur quotidien pendant plus de deux ans, c’était peine perdue pour Jane! Merci d’avoir partagé cette maxime de La Rochefoucauld que je ne connaissais d’ailleurs pas et qui est si juste!
Quant à la réunion des cœurs brisés, vous verrez bien! 😉
Le jour de repos, c’est pour le prochain chapitre que j’essaierai de publier le weekend prochain, en tout cas je ferai mon maximum!
Au sujet du dessin, c’est toujours un honneur pour moi de recevoir de si belles et gentilles attentions et c’est un plaisir que de les partager avec tous les lecteurs! 😀
Bon dimanche, bises.
Chère Antlay.
Una felicitación por su dibujo, un poco tarde. Pero como se dice en mi tierra más vale tarde que nunca.
excellente fin de semaine, son ami VERA
Muchas gracias mi amiga ! Excelente semana.
Bravo encore une fois, c es t très bien ecris
Merci bibi2403! 😀
Bonjour Antlay,
Tu as parfaitement bien compris l’un des buts de ce chapitre, la confiance et la communication font partie des fondamentaux dans un couple solide or Candy et Albert se connaissent depuis si longtemps, ont partagé leur quotidien pendant plus de deux ans, c’était peine perdue pour Jane! Merci d’avoir partagé cette maxime de La Rochefoucauld que je ne connaissais d’ailleurs pas et qui est si juste!
Quant à la réunion des cœurs brisés, vous verrez bien! 😉
Le jour de repos, c’est pour le prochain chapitre que j’essaierai de publier le weekend prochain, en tout cas je ferai mon maximum!
Au sujet du dessin, c’est toujours un honneur pour moi de recevoir de si belles et gentilles attentions et c’est un plaisir que de les partager avec tous les lecteurs! 😀
Bon dimanche, bises.
coucou Laure Saint-Yves encore un chapitre plein de rebondissements .pauvre jane l amour fait faire des choses vraiment moches .mais bon on lui pardonne albert est un homme plein de qualites et beau. J espere que le doc va la consoler .A quand la journee de conges de candy et albert? MERCI et merci a antlay pour le dessin
Coucou Anne,
L’amour peut faire faire de bien mauvaises choses mais également tout le contraire, tout dépend quel chemin on est prêt à emprunter!
Ah notre Albert est effectivement l’homme idéal, en tout cas pour moi! 😉
La journée de congé est prévue au prochain chapitre donc patience! Je vois que tu es aussi pressée qu’eux! 😆
Merci Anne, bon week-end.
Coucou Laure Saint-Yves 😀
Jane était vraiment désespérée!!! Ce sont toujours les petites choses qui font le plus souffrir et elle a su comment insérer le doute en Candy! Mais heureusement Candy connait Albert, et l’a cru sincèrement quand il a démenti ne jamais avoir dit son petit nom à Jane! Mais voilà qu’elle continue, allez hop, maintenant c’est Candy qui est volage!!! Juste en lançant une petite phrase anodine….Sacrée Jane, mais bon, elle est telle un animal blessée, nous lui pardonnons aussi, surtout que tout est rentrée dans l’ordre! 😀 Hmm Est-ce que les deux coeurs en peine vont se retrouver afin de panser leurs blessures??????
Comme d’habitude un chapitre écrit avec passion, merci Laure Saint-Yves et à bientôt!!!
Bises
Coucou Tasia!
Jane était effectivement désespérée et on la comprend, avoir perdu l’amour d’un tel homme, il y a de quoi déprimer! 😆
Sa douleur et sa jalousie l’ont cependant poussée à bien mal agir, ceci dit, je ne voulais pas non plus d’un plan complétement diabolique à la Eliza car c’est une meilleure personne. Heureusement le Dr de Vigny l’a aidée à comprendre ses erreurs, alors comme cela tu les verrais bien un couple Jane/Pierre se former? 😀
Bises
Coucou Laure Saint-Yves 😀
Effectivement c’est un couple que je verrais bien se former…:p Ils n’ont rien à perdre, mais tout à y gagner 😉 :p
Bises!!!
Coucou Tasia,
Apparemment ce couple fait l’unanimité! 😉
Bises