Chapitre 5 : une si belle journée !

 

Un amour dans la tourmente!

 

Même les bonnes choses (enfin j’espère que ma fic en est une) ont une fin,  j’ai donc finalement décidé de conclure l’histoire avec ce dernier chapitre, j’espère que vous l’apprécierez!

 

 

Candy se leva de bonne humeur ce matin-là, après sa toilette elle s’habilla d’une robe vert clair à manches courtes et sur les conseils de Lise, elle choisit de laisser ses cheveux dénoués mais retenus par un serre-tête constitué d’un ruban de soie assorti à sa tenue. Après le petit-déjeuner pris au réfectoire avec quelques collègues et Albert, elle prit un châle en crochet blanc et un chapeau de paille à large bord pour se protéger du soleil avant de filer aux cuisines où elle avait convenu de récupérer un panier repas.

Pendant ce temps-là, Lise fit plus ample connaissance du grand blond, elle fût charmée par ce bel homme qui avait tout d’un gentleman tant dans ses manières que sa façon de parler. Elle sentait qu’il devait être issue d’une bonne famille, une telle éducation ne pouvait pas s’apprendre n’importe où ! Depuis la veille, elle avait observé méticuleusement comment il se comportait avec Candy, comment il la regardait avec adoration, comment il lui parlait avec une infinie douceur, comment instinctivement il se tenait proche d’elle, comment il la laisser fugacement lui toucher le bras ou l’épaule alors qu’il ne laissait pas envahir sa sphère privée par d’autres ; Lise, qui était connue pour bien juger les gens très rapidement, n’avait aucun doute sur les sentiments amoureux qu’éprouvait cet apollon envers son amie mais elle pouvait sentir un certain mystère aussi et déceler une certaine retenue de sa part, il se contrôlait. En effet, alors que Candy et Albert s’étaient retrouvés un moment seuls à l’écart, Lise avait surpris un mouvement de sa main qu’il stoppa à mi-course avant d’atteindre le visage de Candy. Pour elle qui avait déjà connu la vie maritale, il était évident que cet homme se mourait d’amour pour elle. Cela lui rappela avec nostalgie les moments d’intimité qu’elle avait partagés avec Kévin. Elle repensa à son dialogue de la veille avec Candy à propos de Jean, pourrait-elle aimer à nouveau un jour ? Pour l’instant elle aurait l’impression de trahir son mari, son cher Kévin mais pourtant son amie avait raison, elle était encore jeune, la compagnie d’un homme au quotidien, la complicité et l’intimité tout cela lui manquait terriblement, sans parler du fait qu’elle aurait souhaité fonder une famille. Pourtant, Lise n’était pas une personne amère malgré sa souffrance et elle voulait aider ces deux-là à se trouver, ils avaient besoin d’un catalyseur. La vie était trop courte et elle voulait tellement les voir heureux, voilà pourquoi la veille dans leur chambre, avant de s’endormir, elle en avait touché deux mots à Candy.

Lorsque Candy les rejoignit, Lise dit tout bas à son amie :

  • Alors prête pour une balade en amoureux ?

Candy lui fit les gros yeux en lui donnant un léger coup de coude pour la faire taire tandis qu’Albert s’éloignait déjà vers la sortie.

  • Aller, sauve-toi, ne commence pas déjà en le faisant attendre !
  • Ça, c’est de ta faute !

Elles se mirent à rire puis Candy embrassa Lise avant de rejoindre Albert qui l’attendait dehors profitant de la belle journée qui s’annonçait. Lise avait remarqué que le Dr de Vigny les avait observés de très près, lui aussi, depuis la veille et elle avait décelé de l’envie et de la jalousie dans son regard. Elle eut de la compassion à son égard, ce n’est pas facile de tomber amoureux de quelqu’un qui ne partage pas votre inclination. Elle souhaitait sincèrement qu’il trouve son bonheur ailleurs, cet homme le méritait vraiment.

  • Tu as déjà fait de la bicyclette, Albert ?
  • Oui, j’ai déjà eu l’occasion d’essayer une de ces machines il n’y a pas longtemps, c’est une merveilleuse idée !
  • Oh oui, j’aime beaucoup me déplacer avec, c’est plus rapide qu’à pied et j’adore sentir le vent sur mon visage et prendre de la vitesse dans les descentes, bien que… la première fois que j’ai essayé je me suis retrouvée par terre ! Dit-elle en tirant la langue.
  • Pourquoi je ne suis pas étonné !

Ils se mirent à rire aux éclats, la journée commençait dans la bonne humeur. Albert installa le panier sur le porte-bagage à l’arrière de sa « monture » puis ils s’éloignèrent en direction des collines en longeant la Marne. Cela était agréable de parcourir un paysage apaisant, qui aurait pu dire qu’à quelques kilomètres de là, les combats se poursuivaient ?

Ils roulaient de front tranquillement et parcoururent rapidement les 4 ou 5 km qui les séparaient de la colline que Candy avait repérée, ils la gravirent à pied tenant leur bicyclette à la main. On entendait les oiseaux chanter, l’herbe était grasse et verdoyante, des coquelicots parsemaient le tapis de verdure de taches rouges. Il y avait aussi des bleuets (1) avec leurs longues tiges aux feuilles effilées portant de magnifiques fleurs doubles de couleur bleu violacé. Des abeilles butinaient de fleur en fleur ainsi que des papillons multicolores qui venaient enrichir cette palette de couleurs champêtres. Au sommet, il y avait un vieux chêne avec une balançoire accrochée sur l’une des branches, probablement installée pour les enfants des villages alentours et un gros cerisier dont les branches ployaient sous les grappes de fruits qui étaient comme des gouttes de sang prêtes à ruisseler sur les feuilles. Ils avaient un beau point de vue sur la petite ville, sur la Marne qui cheminait comme un serpent argenté dans la vallée et au pied des coteaux de vigne qui se perdaient à l’horizon, après tout on était dans le terroir du champagne (2).

  • Miam on va pouvoir faire une belle cueillette et remplir un plein panier après le repas ! Se réjouissait Candy.
  • Je vois que tu es toujours aussi gourmande ! La taquina-t-il avec un grand sourire.
  • Oui et tes bons petits plats m’ont terriblement manqué Albert !

Albert sentit un peu de tristesse mêlée d’une pointe de reproche dans sa voix mais il décida de ne pas continuer la conversation sur ce sujet pour l’instant, il voulait d’abord profiter de cette magnifique journée avec elle sans ombre au tableau. Alors il changea de sujet.

  • Un petit tour de balançoire ? Elle m’a l’air en bon état.

Proposa-t-il en vérifiant la solidité des cordages qui maintenaient une planchette en bois qui faisait office de siège.

  • Oh oui ! Excellente idée !

Candy vint s’asseoir sur le siège et Albert se plaça derrière elle et commença à la pousser, d’abord avec de petites oscillations.

  • Plus fort ! Plus haut ! Criait la blonde, incitant Albert à ne pas la ménager.

La balançoire grinçait et la branche d’arbre laisser échapper de petits craquements comme pour se plaindre tandis qu’un merle avec sa robe noire et son bec jaune, sifflait à tue-tête, perché sur l’une des plus hautes branches en reluquant les cerises qu’il allait pouvoir picorer sur l’arbre voisin.

057

Art book – Igarashi

Albert était si heureux d’entendre Candy, crier et rire, ce rire cristallin qu’il aimait tant, ce rire qui l’avait charmé en captivant son cœur il y a tant d’années sur une colline similaire. A l’époque, bien sûr, il n’était pas question de sentiment amoureux mais cette petite fille avait dégagé tant d’émotions sincères que ce soit d’abord dans ses larmes puis dans son sourire, qu’elle l’avait ensorcelé tout de suite et à jamais.

Ses cheveux volaient au vent comme la chevelure brillante d’une comète dévoilée par le Soleil qui trainait derrière sa tête. Son chapeau s’envola mais Albert le rattrapa au vol avant de le coincer sous le panier puis il revint à sa tâche. Quand elle tournait la tête sur le côté, il pouvait apercevoir sa joue qui ressemblait à une pêche rosie par l’astre du jour et le grand air. Il admirait sa taille fine enserrée dans sa robe qui remontait dans le va et vient de la balançoire en laissant par moment, une belle vue sur ses jambes galbées jusqu’à ses genoux délicats. Elle était devenue une bien jolie femme, pensait Albert qui ressentit une brusque envie de la serrer dans ses bras, alors guidé par une pulsion, et comme dans un jeu, il l’attrapa par derrière, interrompant le mouvement de la balançoire, Candy poussa un cri de surprise lorsqu’il la tira à lui ; il perdit l’équilibre dans l’action et se retrouva le dos sur le sol avec sa belle dans ses bras. D’abord Candy avait ri aux éclats, prise dans son jeu, contaminant Albert qui se mit à rire aussi, ils étaient comme des enfants se faisant une farce puis Candy se tourna pour le regarder dans les yeux et leurs rires se tarirent peu à peu laissant place à un trouble gêné. Elle sentit son cœur s’accélérer brutalement en sentant le regard d’azur qui s’assombrit comme si un orage allait éclater ne faisant que révéler le tumulte à l’intérieur de l’homme. Ils restèrent ainsi quelques secondes essayant de comprendre ce qui se passait exactement en se demandant quoi faire au juste. Albert rompit le charme en détournant subtilement les pensées de chacun.

  • J’ai une faim de loup ! Si on mangeait maintenant ?
  • Déjà ?
  • Je n’ai pas vraiment mangé à ma faim ces jours-ci et je suis curieux de voir ce que contient ce panier.

Ils se remirent à rire ce qui fit baisser la tension qui s’était installée après cette chute dans l’herbe. Ils s’installèrent face à face sur un plaid qu’ils avaient étalé sur le sol à l’ombre du chêne et sortirent une partie des victuailles, celles situées dans un des compartiments du panier en osier qui en comportait deux avec un couvercle au sommet de chacun d’eux. Certaines denrées étaient un luxe par temps de guerre, c’était l’avantage d’être à la campagne. Il y avait entre autre, du bon pain frais bien croustillant et doré, du saucisson, du jambon sec, plusieurs morceaux de fromages différents dont le fameux maroilles de la Thiérache, un terroir situé plus au nord. L’odeur était très forte mais c’était un produit savoureux.

  • Eh bien en le sentant je n’aurais jamais cru que c’était si bon ! Dit Albert en riant.
  • Oui moi aussi, la première fois que je l’ai senti je croyais même qu’il était périmé et lorsque je l’ai goûté je me suis pincé le nez !
  • Ah ! Ah ! Ah ! J’imagine bien la scène !
  • Oui comme ça ! Et Candy joignit le geste à la parole faisant redoubler leurs rires.

Pour terminer le repas il y avait même un gâteau au chocolat que Candy avait tout spécialement commandé à la cuisinière. Elle sortit aussi la bouteille de champagne que Lise lui avait donnée qui était dans de la glace enveloppée dans une serviette qui avait déjà en partie fondu puis deux verres et elle plaça discrètement une bougie sur la pâtisserie, qu’elle alluma en tournant le dos pour l’effet de surprise, elle entonna « Happy birthday » en faisant face à Albert qui était bouche bée, ses yeux s’arrondirent et il haussa les sourcils d’étonnement.

  • Tu y as pensé ! Dit-il avec une grande émotion.
  • Bien sûr Albert ! Depuis que tu me l’as dit à Londres, j’y pense tous les ans. Je suis désolée de ne pas avoir un cadeau digne de ce nom à t’offrir car j’ai été un peu prise de court mais j’ai quand même ceci.

Elle lui tendit timidement une carte qu’elle avait faite tôt ce matin et qui était bien cachée dans le fond du panier, Albert la saisit sans dire un mot, pour lui c’était une magnifique carte que Candy avait faite de ses propres mains avec sur le devant, écrits en couleurs, les mots « Happy Birthday Albert », lorsqu’il l’ouvrit, il y avait quelques petites fleurs de myosotis bleu que Candy avait cueillies dans le parc et qu’elle avait attachées à l’aide d’un petit ruban de satin rouge, et au-dessus  il lut ces simples mots mais qui lui allèrent droit au cœur.

à cette personne qui m’a tant manquée et que je n’ai jamais oubliée,

à cette personne qui est gravée dans mon cœur,

à cette personne que je me languissais de revoir et que j’ai aujourd’hui, par bonheur, retrouvée,

Je souhaite un très heureux anniversaire et plein de bonheur.

Candy

 

Après quelques instants, le jeune homme put enfin prononcer quelques paroles, la voix légèrement voilée par l’émotion qui était en train de le balayer.

  • Candy ! Je… je n’ai pas de mots pour te dire… ce que je ressens ! Ton cadeau est si précieux à mes yeux et si… inattendu ! Merci Candy ! Vraiment merci beaucoup.

Albert était très troublé par ces mots et la signification de ces fleurs « ne m’oublie pas ». Oui ces mots étaient très forts, serait-ce une déclaration d’amour déguisée ? Aurait-elle eu cette audace ? Il n’osait pas y croire, son cœur s’envolait comme un oiseau au firmament. Il avait laissé une jeune-fille encore perdue et engluée dans ses sentiments pour un autre et il avait retrouvé une femme dont les sentiments avaient l’air d’avoir évolué de façon radicale et inattendue pour lui, une femme qui avait l’air d’avoir changé, tout en restant toujours elle-même, quel paradoxe ! Non, elle avait tout simplement grandi. Peut-être pourrait-elle alors accepter la vérité sur son identité ? Il chassa ce nuage qui planait sur son cœur et il se pencha pour lui déposer un baiser sur la joue qui dura un peu plus qu’il n’aurait dû. Ce chaste baiser était pourtant chargé de tant d’émotion pour les deux. Candy sentit encore des papillons dans le ventre et des frissons lui parcourir l’échine, ces mêmes sensations qu’elle avait éprouvées pour la première fois envers Albert, la veille, mais cette fois-ci en plus intenses.

Envahie par la peur de le perdre à nouveau, les paroles de Lise avaient hantée la jeune femme toute la soirée d’hier et une partie de la nuit «si tu le laisses filer entre les doigts, il y en a d’autres qui ne feront pas cette erreur… » Alors suivant les conseils de son amie, elle avait écrit ces mots un peu audacieux en bouleversant les convenances de la bonne société mais après ces mois passés dans cette ambiance de guerre, elle avait appris qu’il y avait des choses bien plus importantes et elle avait décidé de ne plus se comporter en petite fille mais en femme qui allait prendre son destin en mains, espérant qu’Albert comprenne la profondeur de ses sentiments. Après quelques secondes de ce moment magique elle se reprit et dit :

  • Un peu de champagne ?
  • Oh bien sûr, donne-moi la bouteille que je la débouche.

Avec des mains légèrement tremblantes et encore sous le coup de l’émotion, Albert retira d’abord la coiffe en papier doré recouvrant le bouchon et sa capsule puis il tourna la goupille pour desserrer le muselet en métal libérant ainsi le bouchon de liège qui sauta dans un pop retentissant avec un jet de mousse qui fusa du goulot comme de la lave d’un volcan, provoquant de nouveaux rires. Albert se précipita pour verser le précieux liquide pétillant à la robe dorée comme de l’or en fusion dans chaque verre pour ne pas le gaspiller. Ils trinquèrent à l’anniversaire d’Albert mais aussi à leurs retrouvailles et à la fin de cette maudite guerre qui n’avait que trop duré.

Une belle journée illustrée par Antlay

Une belle journée illustrée par Antlay

  • Un pique-nique au champagne ! Là je sais que je suis en France ! Dit Albert déclenchant une nouvelle série de rires.
  • Mais au fait Albert, quel âge as-tu exactement ?
  • Vingt-sept ans.
  • Je te croyais plus jeune, je t’aurais donné vingt-trois ou vingt-quatre ans maximum.
  • Cela t’ennuie ?
  • Non, pas du tout ! Vingt-sept ans, c’est encore jeune ! Ce qui est drôle c’est que la première fois que je t’ai vu, lorsque tu m’as sauvée de la noyade, j’ai cru au contraire que tu étais plus vieux avec ta barbe et tes cheveux sombres.
  • Ah ! Oui ! Tu m’avais même pris pour un pirate et tu t’es évanouie deux fois de suite !

Candy avait des tas de questions qui lui brûlaient les lèvres, elle hésita un moment puis lui demanda :

  • Dis-moi, Albert, pourquoi ? Pourquoi es-tu parti sans même me dire au revoir ?
  • Ah ! Candy ! Je te dirai tout, je vais tout t’expliquer, c’est promis mais plus tard, avant… je voudrais que nous profitions de cette magnifique journée, la plus belle depuis fort longtemps et puis nous avons des cerises à cueillir !

Albert voulait tout lui dire, certes mais à la fin de la journée, il voulait savourer au maximum ces instants sublimes passés avec elle avant… la tourmente. Il n’avait pas eu de si bons moments depuis qu’il était parti de l’appartement des Magnolias, leur appartement. Il avait retrouvé cette complicité qu’il partageait avec elle avec même un quelque chose de plus… intime.

  • Et une bouteille de champagne à finir avant qu’il ne se réchauffe, ce serait dommage de le gâcher !

Candy versa deux nouveaux verres et ils trinquèrent à nouveau. Enfin ils se mirent à la cueillette des fruits, sans oublier d’en croquer quelques-unes au passage. Albert lui accrocha deux paires de cerises sur ses oreilles qui pendaient comme deux gros rubis, ce nouveau geste enfantin prenait une autre dimension entre eux, celui de la sensualité lorsque Candy sentit ses doigts lui effleurer la peau de son cou lui envoyant une nouvelle série de frissons. Un moment intime aussi lorsqu’il la hissa sur son épaule pour qu’elle puisse attraper les fruits situés trop haut et un moment sensuel lorsque, toujours sous la forme d’un jeu, ils s’étaient mutuellement nourris de cerises, les présentant aux lèvres de l’autre pour qu’il les avale. Tout était prétexte à se frôler, à s’effleurer, à se toucher ; l’environnement bucolique, la nature en éveil, toute cette harmonie autour d’eux après de longs mois de visions d’horreurs, d’inquiétudes, d’incertitudes avaient en quelque sorte exacerbé leur comportement en profitant de ce que la vie avait de beau à offrir, ils étaient trop heureux de s’être retrouvés aussi.

Après avoir rempli un plein panier de fruits, de quoi faire de bonnes tartes pour tout le monde à l’hôpital, ils finirent la bouteille de champagne.

  • Candy, je veux que tu me racontes comment se sont passés ces derniers mois pour toi ?
  • D’accord mais toi aussi et si nous grimpions dans le chêne pour cela ?
  • Ah ! Je vois que les bonnes vieilles habitudes demeurent !

Ils rirent de nouveau et Candy le défia :

  • Le dernier arrivé sur la plus haute branche portera le panier sur sa bicyclette !
  • Eh ! Tricheuse tu es partie avant moi !

Bien sûr, Candy arriva la première toute joyeuse, Albert était resté coincé sur une branche plus basse.

  • Eh bien alors Albert, ne me dis pas que tu as le vertige maintenant !
  • Non mais si je grimpe plus haut, je crains fort de me retrouver en bas plus vite que je ne suis monté, c’est que je ne suis pas aussi léger que toi !
  • Ah ! Ah ! Ah ! Bon attends-moi je te rejoins.

Elle vint s’asseoir auprès d’Albert et ils reprirent leur discussion. Candy lui expliqua toutes les horreurs qu’elles avaient pu voir, les récits des soldats qui se recoupaient avec ceux d’Albert, ils partagèrent leurs inquiétudes, leur questionnement sur la fin du conflit.

  • Candy, promets-moi quelque chose, quoiqu’il advienne, promets-moi de rentrer avec moi à Chicago !
  • Albert, je… je ne peux pas partir comme ça, il y a tant à faire ici !
  • Mais je suis si inquiet pour toi ! Le front risque de s’étendre, les conflits de se déplacer, c’est très dangereux, des infirmières meurent tous les jours sous les balles ou à cause des maladies, il y en a même qui se font enlever ! Je t’en prie Candy, reviens avec moi ! Il lui prit les mains en la regardant intensément.
  • Albert ! Je…

Il lui pressa les mains inconsciemment, Candy était confuse mais elle ne pouvait pas faillir à son engagement.

  • Je ne peux pas abandonner tous ces pauvres blessés, il y a tant à faire ici et nous manquons de main d’œuvre !

Albert était à la fois inquiet de sa décision car il avait si peur pour elle si elle restait ici mais en même temps il était si fier d’elle, de son courage, de sa détermination et de son empathie envers les autres, c’est aussi pour cela qu’il l’admirait et qu’il l’aimait alors il devait respecter sa volonté.

  • Très bien, dans ce cas je m’engage aussi !
  • Albert, tu n’es pas obligé… Candy était surprise.
  • Toi aussi tu dois respecter ma décision, de plus vous manquez de personnel ! Dit-il fermement.
  • Oh ! Albert !…

Candy ne savait plus trop quoi dire et penser, Albert était prêt à s’engager pour rester avec elle et elle sentait que c’était pour veiller sur elle, même si elle ne doutait pas de son altruisme, pour preuve, il avait déjà travaillé dans un dispensaire en Afrique.

Quant à Albert, il savait que sa décision serait lourde de conséquences, Dieu seul sait quand cette guerre se terminerait et donc quand il pourrait prendre ses fonctions en tant que chef de famille mais il ne pouvait se résoudre à laisser Candy, d’autant plus qu’il voulait savoir où résidait son cœur maintenant qu’il avait un espoir.

  • Le vent se lève, nous devrions redescendre ! Dit le jeune homme.
  • Oui, c’est ce que je pensais aussi.

Albert descendit de l’arbre en premier et réceptionna Candy qui était un peu vertigineuse à cause du champagne. Elle glissa le long de son corps, peut-être un peu plus lentement que nécessaire, oui, décidément beaucoup plus lentement, et en fin de course, Candy qui avait posé ses mains sur les épaules viriles de son compagnon pour se stabiliser ne le lâchait plus, leur regard se croisèrent, enflammés, tous ces évènements de la journée, cette intimité, cette douce tension amoureuse qui s’était peu à peu installée entre eux avaient grignoté peu à peu la retenue de Candy et que l’alcool avait fini de déliter complétement. De façon impulsive, elle encercla le cou d’Albert et effleura ses lèvres avec les siennes avant de le relâcher aussi vite, finissant de glisser jusqu’à ce que ses pieds touchent le sol et de s’écarter en fermant les yeux, elle-même s’était surprise de sa témérité.

Albert était complétement abasourdi par son geste, ses pupilles se dilatèrent, ses yeux s’arrondirent, son cœur allait exploser, il était hypnotisé par ses lèvres rougies par la dégustation des cerises et aussi pulpeuses qu’un de ces fruits et si douces. Il déglutit péniblement en passant sa langue sur ses lèvres pour goûter la persistante sensation de ce baiser fugitif aussi léger qu’un papillon mais qui le chamboula complétement au plus profond de son cœur, de son âme et de son corps. Un baiser si frêle mais aux effets d’un tremblement de terre. Comme il avait envie de le lui rendre au centuple, de la saisir par la taille et de prendre ses lèvres charnues avec les siennes, de les mordiller, d’explorer sa bouche et il dut se faire violence pour se retenir ! Mais non, il ne le pouvait pas, pas avant de lui avoir dit toute la vérité, avoir tiré ça au clair. Mais maintenant il savait, il savait qu’elle l’aimait alors il lui cria son amour en gaélique :

  • Luaidh mo chèile, tha mo ghion ort, tha gaol mór agam ort ! (4)
  • Albert, qu’est-ce que tu dis?
  • Je ne peux pas te le dire, pas pour le moment Candy, je ne peux pas, pas encore, peut-être que je te le dirai plus tard… mais pour l’instant il faut que l’on parle sérieusement.

L’heure de vérité avait sonné, Albert savait qu’il ne pouvait plus reculer, la situation était en train de se compliquer beaucoup plus vite qu’’il ne l’avait pensé au départ, il fallait qu’elle sache tout ou presque. En même temps, il était sur un petit nuage, dans son paradis personnel, Candy lui avait avoué son amour, pas par un « je t’aime » classique, non ! Par un langage plus subtil, les mots de sa carte, le petit bouquet de myosotis bleus et comme pour lever tout doute, par ce baiser fugace, probablement que le champagne l’avait désinhibée, elle qui n’avait pas l’habitude de boire mais quand même c’était bien un acte conscient, si spontanée soit-il ! Et le goût de ses lèvres douces comme de la soie ! Un pur nectar. C’était le plus beau cadeau d’anniversaire qu’on lui ait fait.

Candy quant à elle se demandait ce qu’Albert pensait, il avait eu l’air d’apprécier son baiser même s’il avait été très surpris, c’était visible mais alors pourquoi ne lui avait-il pas rendu ? Et que lui avait-il dit avec autant de passion ? Elle sentait que c’était des mots d’amour, elle le sentait au plus profond d’elle-même et son regard de braise, elle y avait vu de l’amour et même du désir alors quoi ? Et puis quelle langue était-ce ? Cela ressemblait au Gaélique qu’elle avait déjà entendu en Écosse ! Mais comment Albert pouvait-il connaitre cette langue ? Que lui cachait-il encore mais qu’il allait vraisemblablement lui révéler ? Et serait-il marié ? Non, sinon il ne serait pas là, alors quoi ? Elle allait devenir complétement chèvre avec toutes ses interrogations.

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Puisque c’est comme ça, je te quitte, Albert! Tu peux garder le bocal, moi j’emporte l’eau et les roches.

Alors, qu’avez-vous pensé de ce dernier chapitre champêtre ?

Quoi? Vous protestez?… Ah! oui mais au fait quel jour sommes-nous aujourd’hui?

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???   Tout sur le poisson d’avril   ???

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Ah! Ah! Ah! Je sais, je suis une horrible farceuse et pardonnez-moi mais c’était trop tentant! 😆

Bien sûr qu’il y aura encore quelques chapitres! 😀

Plus sérieusement, Candy parait plus audacieuse dans mon histoire mais je me suis dit que la guerre exacerbe les émotions et les comportements des gens, alors pourquoi pas ? Aimez-vous cette Candy ? 😉

Et comment va se passer la suite de leur discussion ? Comment Candy va-t-elle réagir ?

A suivre…

Pour terminer, une belle vidéo de [Stardust] Rule the world par Aura Belmont

Paroles et traduction ci-dessous (*)

 

 


 Tous mes remerciements pour vos commentaires et votre fidélité, alexia001, Antlay, Reeka, Vera Garcia,  Isabelle, Ms Puddle, bibi2403 et Tasia vos mots d’encouragement me font toujours chaud au cœur !

? ??


Notes :

(1) Le bleuet est un symbole français : le bleuet de France est une fleur en tissu créée en hommage aux combattants et aux victimes de la Première Guerre mondiale. C’est le symbole d’une association éponyme créée par deux femmes  : Charlotte Malleterre (fille du commandant de l’Hôtel national des Invalides) et Suzanne Leenhardt, toutes deux infirmières au sein de l’Institution et qui souhaitaient venir en aide aux mutilés de la Première Guerre en créant dès 1925 un atelier pour les pensionnaires des Invalides dans lequel ils confectionnaient des fleurs de  Bleuet en tissu pour  reprendre goût à la vie et subvenir en partie à leurs besoins par la vente de ces fleurs.

J’ai trouvé que c’était fort à propos ! Pour en savoir plus:

http://www.bleuetdefrance.fr/ewb_pages/h/histoire-oeuvre-et-de-la-fleur.php

Note linguistique: le bleuet est une fleur des champs mais peut aussi désigner un fruit, la myrtille, comme par exemple au Québec ou dans certaines régions françaises.

(2) Le terroir du vin de champagne s’étend au-delà de la région Champagne-Ardenne, jusqu’au sud du département de l’Aisne en Picardie.

(3) Voir commentaire n°5 du chapitre 4

(4) Traduction du gaélique : pur amour de ma vie, je t’aime de tout mon cœur, je t’aime tellement!

 

(*) Paroles et traduction de «Rule The World» par Take That

Rule The World (Diriger le monde)

You light the skies, up above me
Tu éclaires le ciel, juste au dessus de moi
A star, so bright, you blind me, yeah
Une étoile, si brillante, tu m’aveugles, ouais
Don’t close your eyes
Ne ferme pas tes yeux
Don’t fade away, don’t fade away
Ne disparais pas, ne disparais pas

Oh
Oh

Yeah you and me we can ride on a star
Oui toi et moi, on peut chevaucher une étoile
If you stay with me girl
Si tu reste avec moi
We can rule the world
On peut diriger le monde
Yeah you and me we can light up the sky
Ouais toi et moi on peut illuminer le ciel
If you stay by my side
Si tu restes près de moi
We can rule the world
On peut diriger le monde

If walls break down, I will comfort you
Si les murs tombent, je te réconforterai
If angels cry, oh I’ll be there for you
Si les anges pleurent, oh je serai là pour toi
You’ve saved my soul
Tu as sauvé mon âme
Don’t leave me now, don’t leave me now
Ne me quitte pas maintenant, ne me quitte pas maintenant

Oh
Oh

Yeah you and me we can ride on a star
Oui toi et moi, on peut chevaucher une étoile
If you stay with me girl
Si tu reste avec moi
We can rule the world
On peut diriger le monde
Yeah you and me, we can light up the sky
Ouais toi et moi on peut illuminer le ciel
If you stay by my side
Si tu restes près de moi
We can rule the world
On peut diriger le monde

Ooooooooh
Ooooooooh

All the stars are coming out tonight
Toutes les étoiles sont de sorties ce soir
They’re lighting up the sky tonight
Elles illuminent le ciel ce soir
For you, for you
Pour toi, pour toi
All the stars are coming out tonight
Toutes les étoiles sont de sorties ce soir
They’re lighting up the sky tonight
Elles illuminent le ciel ce soir
For you, for you
Pour toi, pour toi

Ooooooooh
Ooooooooh

 

 

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18 réponses

  1. Reeka dit :

    Laure Saint-Yves,

    I read it soon after I saw the update notification, so I tell you this … you really are a teaser! For some seconds, I was worried something happened with your health you decided to conclude this story sooner than planned. OMG! Of course, a Laure Saint-Yves would not miss an April Fool moment. LOL. Glad it’s a joke, and we still have some more chapters coming. 🙂

    Finally, an easy chapter to my heart. I like the picnic, the riding the bicycle, the card, the cherry picking … but Albert! Could he for once forget to act gentlemanly and go kiss her lips deeply and entertain the readers!! 😉 Grrr …

    Why do I always love it when Albert said words of love to Candy in Gaelic? I don’t know the meaning, but they sound romantic. Oh, but maybe it’s just the Albert’s effect.

    I have a bad feeling the next chapter won’t be all flower and rainbow. Sigh. Will Candy accept his revelation? Or like always, she will then feel inferior and not worth a love of the patriarch’s. I hope Albert will keep his words to stay by her side and not easy to be chased away by angry Candy.

    • Reeka dit :

      BTW, I LOVE THE SONG! Take That. Hahahaha oh my younger days. 😀 Thanks for reminding me of this song. Now that I notice the lyric, .. yeah it’s kinda a perfect song from Albert to Candy, right? As we know, Candy was so exuberant and somewhat radiates a blinding light for boys/men who know her.

      • Laure Saint-Yves dit :

        Yes, I imagine Albert performed this beautiful song for Candy. Inviting her to follow him, to be by his side. She is like his blinding light, she is his star, after all! ☆?

        • Reeka dit :

          interesting what you said, my friend. She is his star. True, wasn’t she? While Albert was kinda her saviour and protector, Candy herself was like his northern star, everything in universe seemed attract him to her, to his « home ». Sigh.

          • Laure Saint-Yves dit :

            Indeed, my friend, she is his northern star and he is her headlight in the darkness! They are bonded by the red string of fate after all! 😉

    • Laure Saint-Yves dit :

      Hello Reeka many thanks for your new comment and your fidelity!

      Well, yes i’m a teaser and I’m assume it! I’m just sorry I have worrying you! If it were a health issue I would have said it straight away.

      I’m glad you liked this picnic. Indeed, Albert acted sometimes too gentlemanly! He was on the verge to kiss Candy, he wanted.so badly but, he couldn’t lie to her anymore, he couldn’t kiss her and just after told her his true identity, it would have been a sort of cheating! Don’t you think? Be patient my friend! 😉 At least he was immensely surprised but happy to see Candy acted like this and finally in love with him; such a shock, he thought she was always pinning and yearning for Terry!

      About Albert speaking in Gaelic, this idea came to me when I started reading the Outlander Series of books of Diana Gabaldon (I’ve not finished yet) BTW I watched the TV serie and I liked it, but be careful because some scenes are not for sensitive souls! 😆 In my head I can even hear Albert pronouncing Gaelic words with this particular Scottish accent and like you I melt, perhaps the Albert’s effect, indeed! 😀 . I used an Anglish-Gaelic translator and I hope there are no mistakes! So, the meaning in English is « Pure love of my life, I love you with all my heart, I love you so deeply! »

      And for the next,as I always say, be patient and stay tuned! 😉

  2. Tasia dit :

    Laure Saint-Yves!!!! Dommage je n’ai pas de poele sous la main!!!! Mdrrrr!!!! Tout en lisant je n’aurai imaginer que tu nous fasses un poisson d’avril!!!! Et le petit dessin de la fin avec Candy qui quitte Albert et lui laisse le bocal!!! Top!!! Pour en revenir à ce pique-nique, ce fut un moment trop bon à lire! Décidément, tu es la reine du romantisme!!!! Et ce baiser furtif de Candy juste…Eh ben je n’y aurai jamais cru! :p 😉 Sentir Albert aussi heureux me fait peur pour la suite…Comment va réagir Candy, quand il lui aura appris toute la vérité?

    Merci pour ce 5ème chapitre rêveur Laure Saint-Yves!!! A bientôt!!!

    • Laure Saint-Yves dit :

      Ah! A! Ah! Heureusement pour moi en effet! 😆 En tout cas merci Tasia de ton commentaire.

      Je ne sais pas si je suis la reine du romantisme mais romantique, je le suis, voilà pourquoi j’ai choisi le nom de ce site!???

      Quant au baiser de Candy, je voulais aussi vous surprendre un peu et surtout Albert, il a bien mérité un moment de bonheur après toutes ses recherches et les risques qu’il a pris pour la retrouver! 😉

      Le chapitre 6 sera probablement publié la semaine prochaine, il me reste quelques petits détails à peaufiner et l’édition sur le blog à faire alors patience!…

      A bientôt!

  3. Sarah dit :

    Merci Laure Saint-Yves ?
    J adore votre histoire
    J ai ly votre précédent histoire magnifique ….
    Et celle ci est aussi superbe vous avez un talent pour l’écriture surtout continuer à nous faire rêver pour nos 2 blonds
    Je suis nouvelle pour les fanfic de candy et Albert que pour moi représente le couple idéal
    Mille merci ☺️??

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour Sarah!

      Merci de votre gentil commentaire et bienvenue sur ce blog, je suis ravie de faire la connaissance d’une nouvelle fan de Candy et Albert qui est mon couple idéal aussi! ??? mais ça je pense que tout le monde l’aura compris! 😆

  4. Ms Puddle dit :

    Merci Laure Saint-Yves! Thanks for giving us a respite ? Finally a romantic chapter… It was a picnic in French style ? champagne, whole bottle? Wow! Candy must be tipsy by the time she gave Albert a fleeting kiss. I was surprised, but who knows? Candy was under some influence of alcohol and someone’s tenderness ?

    I was nearly a victim of April’s fools… But I had doubts all along when reading… ??? That’s a good one, my friend! ?

    • Laure Saint-Yves dit :

      After angst and horrible things because of war I wished a romantic chapter full of tenderness and love! ?

      Three glasses of champagne not in a row but enough to disinhibit Candy, indeed! I wanted her a little out of her character, she was so afraid of losing Albert that pushed her to act boldly. 😉

      About April’s fools I couldn’t resist! 😆

  5. Isabelle dit :

    J »ai encore une fois adoré ce chapitre ! Et j’ai encore hâte à la suite ! Tu écris très bien et tu nous réserves toujours des surprises avant de nous laisser en suspend ! J’espère bien que ce n’est pas ton dernier chapitre, ni ta dernière histoire, car j’ai toujours hâte de lire la suite, c’est mon moment magique que j’attends avec impatience à chaque semaine. Bonne semaine 😉

    • Laure Saint-Yves dit :

      Merci Isabelle de ton gentil commentaire. 😀

      Par contre le rythme des publications reviendra plutôt à un ou deux chapitres par mois, j’aimerais pouvoir écrire davantage et plus rapidement mais hélas, on ne fait pas toujours ce que l’on veut!

      A bientôt et bon weekend.

  6. Antlay dit :

    Bonjour Laure Saint-Yves

    Alors là bravo ! Tu as bien réussi ton coup ! Quand j’ai lu que c’était le dernier chapitre, j’étais dépitée ! ? Je n’avais pas réalisé que nous étions le 1 avril ! ???
    A la fin quand j’ai vu le bocal et les poissons, j’ai bien ri ! ?
    En plus de faire de l’humour, voilà que tu te mets à faire des farces. L’année prochaine je me ferai pas avoir ! ?
    Un pique nique champêtre dans un décor romantique dans la plus pure tradition française, charcuterie, fromage, gâteau au chocolat et pour couronner le tout du champagne.
    Les mots sur la carte sont très touchants et le passage des cerises me rappelle un certain chapitre avec des fraises des bois….
    Un baiser volé de la part de Candy, eh bien c’est téméraire en effet mais au moins Albert sait à quoi s’en tenir en effet. Il n’a plus de doutes concernant les sentiments de Candy envers lui.
    Un chapitre brillamment écrit une fois de plus. Merci et promis ? plus de blague à l’avenir !
    Comment va-t-il s’y prendre pour lui annoncer qu’il est William Albert Ardley, son tuteur légal ? J’ai le sentiment que Candy va mal prendre la chose ! Eh bien vivement le prochain chapitre ! ?
    Bises.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonsoir Antlay!

      Ah! Ah! Ah! Pourtant, je pensais sincèrement que toi, avec ta perspicacité habituelle, tu ne serais pas tombée dans le panneau! 😆
      J’avais oublié de préciser que j’ai parfois encore une âme enfantine dans la matière! Je ne peux donc pas te promettre de ne plus recommencer, comme on dit, chasser le naturel et il revient au galop! 😉 En tout cas tu m’as bien fait rire aussi avec le début de ton commentaire!
      Merci de tes compliments.

      Candy est en effet un peu « en dehors de son personnage » dans cette fic mais elle a été aidée par une certaine boisson à bulles! Je pensais que cela pouvait rendre les choses intéressantes et chouchouter un peu notre Albert qui ne s’y attendait pas!

      Alors comment Albert va s’y prendre pour lui dire la vérité et comment Candy va prendre la chose? Évidemment les circonstances sont bien différentes que dans l’histoire originale…

      Bisous

  7. bibi2403 dit :

    ☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆Trop trop trop beau le décor l’ambiance le romantisme bien sur il faut d autres chapitres♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡

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