Chapitre 12 : l’embuscade

Je vous offre ce nouveau chapitre comme un petit cadeau pour fêter l’anniversaire d’Albert!

Happy birthday Albert!!! ???????????

Un amour dans la tourmente!

Je rappelle que cette histoire est déconseillée aux enfants.

Attention ce chapitre contient une scène angoissante et assez violente susceptible de choquer les enfants et les âmes sensibles, je l’ai placée entre des points d’exclamations !!!!!! pour ceux qui veulent éviter de la lire, cela n’empêchera en rien de comprendre l’histoire.

 

Ils étaient donc tombés dans une embuscade !

Le couple d’amoureux pensa tout de suite qu’ils en voulaient à leur chargement mais les trois soldats leur firent signe de remonter dans le chariot avec eux et furent emmenés vers une destination inconnue. Candy était morte de peur et Albert la serra tout contre lui essayant de la rassurer.

  • Albert que nous veulent-ils ? Pourquoi nous ont-ils emmenés avec eux, pour faire de nous des otages ?
  • Je ne sais pas, Candy, mais nous n’allons pas tarder à le savoir, en tout cas s’ils avaient voulu nous tuer, ils l’auraient déjà fait et puis nous portons l’uniforme de La Croix Rouge.

Ils parcoururent quelques kilomètres en direction du front, on commençait d’ailleurs à entendre au loin les déflagrations dues aux combats. Leur cœur tambourinait dans leur cage thoracique et pulsait jusqu’à leur tempe. Chaque minute qui passait s’égrainait avec une infinie lenteur, le temps qui s’étirait donnait l’impression qu’il s’était dilaté et le trajet leur parut interminable ; ne pas savoir ce qui les attendait au bout du chemin était une torture de l’esprit. Enfin, ils quittèrent la route pour emprunter un sentier dans un bois puis lorsqu’il devint trop étroit pour le chariot, ils finirent à pieds pour rejoindre un campement de fortune caché dans un fourré. Là, se trouvaient deux autres soldats dont un blessé, un officier d’après les insignes de son uniforme, il se redressa difficilement, aidé par l’un des soldats et s’adressa à Albert dans un bon français mais avec un accent allemand, sa voix était faible et teintée de souffrance.

  • Vous êtes médecin ?
  • Non! Répondit brièvement celui-ci qui commençait à comprendre la raison de leur enlèvement.
  • Infirmier alors ? Il grimaça de douleur.
  • Moi oui ! Répondit Candy qui pouvait comprendre ces simples mots de français.
  • Je suis blessé … et j’ai besoin de soins. Souffla-t-il avec peine.

Cet officier, un capitaine, avait été blessé alors qu’il se trouvait avec les trois soldats en territoire français mais il ne voulait pas être fait prisonnier car il détenait des renseignements sensibles, ils avaient donc erré en se cachant. Ensuite, lui et ses hommes avaient aperçu leur chariot et leur uniforme de La Croix Rouge, voilà pourquoi trois d’entre eux les avaient suivis et les avaient interceptés, pour trouver quelqu’un capable de le soigner rapidement et sans risquer d’être pris par l’ennemi surtout qu’il allait de plus en plus mal. Tous les combattants savaient parfaitement que le personnel de La Croix Rouge soignait tous les blessés, sans distinction de races, de nationalités ou de religions. Une fois ses blessures soignées, les cinq hommes essaieraient de rejoindre leur régiment sans se faire capturer.

  • Je m’en occupe ! Avez-vous de l’eau propre ?

Demanda Candy en s’accroupissant pour examiner la blessure à l’abdomen qui saignait. Une balle avait visiblement traversé la chair du côté gauche et était heureusement ressortie. Il fallait désinfecter, stopper l’hémorragie et suturer la plaie. Escortée par deux des hommes, elle utilisa la trousse de secours dans leur chariot et aidée par Albert, elle s’occupa du mieux qu’elle le put du blessé, considérant les conditions. Ils pensaient pouvoir repartir ensuite mais ils furent gardés pour la nuit, en partie pour veiller sur le blessé et pour qu’ils ne donnent pas l’alerte.

La nuit fût difficile, Candy se blottit dans les bras d’Albert au sein lesquels elle se sentait protégée, il la caressait en guise de réassurance et lui murmurait des paroles destressantes. Ils somnolaient par moment sans vraiment pouvoir dormir, de plus l’infirmière vérifia plusieurs fois l’état du capitaine qui s’était stabilisé.

Au petit matin, le capitaine décida qu’il fallait repartir au plus vite et le chariot à cheval avec deux personnes de La Croix Rouge étaient une aubaine et une bonne couverture. Ils débarrassèrent le chariot d’une partie de son contenu, de gros sacs de farine très encombrants, qui fût abandonné dans la forêt pour laisser place aux allemands cachés sous la bâche avec Candy comme moyen de pression pour qu’Albert conduise docilement. S’il faisait le moindre geste pour les trahir, le capitaine lui avait promis de tuer l’infirmière. Ils parcoururent ainsi une quarantaine de kilomètres en direction du front, s’enfoncèrent de nouveau dans un petit bois où Candy et Albert furent abandonnés avec le chariot qui ne pouvait plus aller plus loin. Le capitaine qui allait mieux grâce aux soins de l’infirmière, monta à dos de cheval et partit avec ses hommes après avoir remercié Candy en particulier.

Le jeune couple était soulagé d’avoir été relâché mais ils étaient inquiets car où se trouvaient-ils exactement ? Probablement près des lignes allemandes, de plus ils entendaient régulièrement les bruits de la guerre tout proche, obus, armes à feux…

  • Albert, qu’allons-nous faire ? Demanda Candy sur un ton angoissé.
  • Nous allons essayer de rejoindre l’hôpital, d’après mon estimation nous devons être au plus à une cinquantaine de kilomètres au nord-est. Au pire, même à pieds nous pouvons y être en deux à trois jours. De toute façon, il faut s’éloigner d’ici au plus vite car cette zone est dangereuse.

Albert avait acquis une certaine expérience du terrain durant les deux mois qu’il avait recherché Candy. Son ton calme et rassurant avait rasséréné Candy, elle savait qu’elle était entre de bonnes mains. Albert lui expliqua qu’ils essaieraient de longer la route en restant à couvert dans le bois ou les talus des bas-côtés.

Ainsi ils commencèrent leur périple mais ils n’avaient pas fait deux kilomètres qu’ils tombèrent sur une patrouille de trois soldats germaniques beaucoup plus agressifs que le capitaine et ses hommes qui somme toute s’étaient comportés avec le maximum de civilité possible, vu le contexte. Ceux-ci faisaient peu de cas de leur uniforme de La Croix Rouge, l’un d’entre eux en particulier posait un regard lubrique sur Candy. C’était malheureusement l’un des aspects de la guerre, poussant certains hommes à se conduire parfois pire que des animaux, obéissant à leurs plus vils instincts se sachant impunis, pensant également qu’ils pouvaient mourir à chaque instant ils se croyaient alors autorisés à « s’amuser » en torturant, en tuant par plaisir ou en violant.

  • Hum ! Jolie petite demoiselle !

Dit en français l’homme au regard libidineux tout en s’approchant d’elle, la lorgnant de la tête aux pieds puis il continua à lui parler en allemand, échangeant aussi quelques mots avec ses camarades qui tenaient Albert en respect avec leurs armes, apparemment c’était le meneur.

  • Suis sûr c’est encore pucelle! … Je va montrer toi comment un vrai homme prendre pucelle! Et toi regarder moi faire!

L’homme, enfin si on peut appeler cela un homme, suintait la luxure, il éclata d’un rire mauvais et sardonique dont les deux autres firent échos.

Le blond sentait son sang bouillir dans ses veines, son cœur battait à toute allure, il n’arrivait même plus à déglutir tellement sa bouche était sèche et sa gorge remplie d’une boule sous l’effroi de la réalisation de ce que ces scélérats avaient l’intention de faire mais que faire pour les en empêcher ? Trois hommes armés contre un couple sans défense ? Son regard croisa celui de Candy rempli de terreur, elle avait compris, elle aussi.

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Le chef commença alors à saisir Candy par les bras puis essaya de l’embrasser de force, elle se débattit avec force en lui tambourinant la poitrine avec ses poings tout en criant « NON ! » plusieurs fois mais il était plus fort et réussit à la rapprocher plus près emprisonnant ses poings entre leur deux corps. Cependant, elle détourna la tête et réussit à éviter de justesse le baiser sur la bouche mais sentit un contact humide et dégoutant sur sa joue.

Albert hurlait, impuissant, exigeant de la relâcher.

Candy se défendait trop bien, donnant maintenant des coups de pieds, de genoux, dégagea un instant ses mains et griffa au visage cette crapule de la pire espèce alors il la gifla violemment et Candy sentit un goût métallique dans sa bouche et un filet rouge s’échappa de ses lèvres mais étant de petite corpulence, il n’arrivait pas à la maitriser complétement seul, il ordonna quelque chose à l’un de ses comparses qui vint à la rescousse. Les deux firent basculer Candy par terre qui se débattait et criait de toutes ses forces mais le chef de la bande était déjà sur elle tandis que l’autre était agenouillé prés de son crâne, faisant face à son complice, il maintenait fermement ses bras au-dessus de sa tête. Les trois se parlaient en allemand, ricanant. Le meneur avait déjà déboutonné et baissé son pantalon, il était maintenant en train de remonter les jupes de Candy qui était immobilisée sous le poids de ce rustre, Candy était remplie de terreur, son regard était horrifiée par la vision du rictus lascif qui déformait le visage anguleux et des yeux libidineux aussi noirs que l’âme vicieuse de ce monstre. Les battements de son cœur avaient atteint un rythme alarmant, elle était dégoutée aussi par la puanteur de cette bête immonde en rut qui l’écrasait, son contact la révulsait. Elle ne voulait pas être saccagée ainsi et devant les yeux de son fiancé, elle aurait préféré mourir en cet instant car c’était à lui, à Albert, qu’elle aurait dû appartenir, à nul autre ! Elle commença à pleurer de rage, d’horreur, d’impuissance et de honte aussi ! Ses cris étaient déchirants.

C’était l’enfer sur Terre !

Albert était tendu comme un arc et scrutait la moindre occasion pour pouvoir sauter sur le soldat qui le maintenait en joue. Il n’allait pas laisser sa fiancée se faire molester puis ravager par ces goujats sans rien faire, fût-ce au péril de sa vie. Il attendait juste le meilleur moment qui lui donnerait le plus de chance de réussir. Il ne fallait pas agir stupidement mais garder son sang-froid, facile à dire mais difficile d’attendre même une milliseconde alors qu’il était aux premières loges d’un spectacle atroce qui lui laminait l’âme et lui déchiquetait le cœur ; il en avait la nausée, un goût de bile lui emplissait la bouche, de la transpiration froide s’écoulait de son front, de ses tempes et le long de sa colonne vertébrale et il pouvait entendre les battements de son cœur lui bourdonner dans les oreilles.

Pendant un bref instant l’homme qui tenait le fusil détourna son regard pour reluquer la scène du drame et s’en exciter davantage, anticipant avec jubilation ce qui l’attendait lorsque viendrait son tour. Albert, tel un félin qui avait attendu son heure bondit sur sa proie tel un éclair, il saisit le fusil de côté par le canon ; le soldat se défendit, lui envoyant des coups dans les côtes mais Albert réussi à s’emparer de l’arme et lui assena un violent coup de crosse à la tête, ce dernier s’écroula inconscient sur le sol.

L’adrénaline qui s’écoulait dans les veines d’Albert décupla ses forces et sa rapidité, si bien qu’il arriva sur celui qui maintenait les bras de Candy et qui lui tournait le dos, ce dernier, tout à son excitation lui aussi, ne vit donc pas le blond s’abattre sur lui, de plus, les sanglots entrecoupés des cris effrénés de la jeune femme avaient couvert les bruits de lutte, quant au chef complétement excité à l’idée d’assouvir ses pulsions infâmes, était tout occupé à sa tâche en embrassant sa victime dans le cou et à essayer de lui arracher ses sous-vêtements. Les deux barbares comprirent mais un peu tard ce qui se passait, celui qui tenait les bras de Candy, la lâcha pour se saisir de son arme abandonnée négligemment sur le sol derrière lui mais il fût terrassé par le blond qui l’avait éloignée avec son pied et dans sa fureur lui infligea le même traitement qu’au précédent.

Pendant ce temps, Candy qui avait maintenant les mains libres, repoussa son assaillant qui de toute façon essayait de se relever voyant son complice se faire assommer devant lui mais ses jambes entravées par son pantalon baissé ne purent lui obéir et il trébucha pour s’affaler de tout son long sur le sol alors qu’Albert asséna un puis deux, puis un dernier coup de crosse pour neutraliser le dernier adversaire, sa fureur était à son comble et il aurait pu le tailler en pièces pour avoir osé toucher sa bienaimée ; s’il s’est retenu de justesse, c’est uniquement en voyant les yeux effrayés et même terrorisés de Candy. Il ne voulait pas lui infliger, en plus, la vision horrible d’un crâne défoncé de ses propres mains alors il lâche l’arme puis se précipita vers elle pour vérifier son état.

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  • Candy, mon amour, es-tu blessée ?

Il lui essuya le sang qui s’était échappé de sa bouche avec ses doigts et il vit la marque rouge laissée par la gifle ainsi qu’une ecchymose qui commençait à se former sur sa joue. Son cœur se serra.

  • Non, non…ça va Albert!… Il n’a pas eu le temps de… Il n’a pas réussi à me… Commença-t-elle à dire d’une voie lointaine, le regard dans le vague.
  • Oui je sais, Candy ! Dit-il d’une voix à la fois brisée et concernée.

Il l’a prise dans ses bras pour la réconforter en lui disant que tout était fini mais il savait aussi qu’ils n’avaient peut-être pas beaucoup de temps avant que les trois sagouins ne reprennent conscience. Au moins, aucun coup de feu n’avait était tiré, évitant ainsi d’attirer d’éventuels autres assaillants s’ils étaient en zone ennemie.

  • Nous devons les attacher rapidement avant qu’ils ne se réveillent et reprendre la route, ça va aller Candy ?

Albert était très inquiet par son calme apparent, il savait qu’elle devait être complétement choquée mais il ne pouvait pas se permettre d’attendre plus longtemps.

  • Oui, oui !

Candy agissait plus comme un robot, elle ne versa même pas une seule larme supplémentaire car elle était effectivement encore sous le choc mais comme l’avait demandé Albert, il y fallait se dépêcher, elle se laissa donc téléguider par ce que la voix de son sauveur lui commandait de faire.

Ils utilisèrent les ceinturons et les sangles des besaces de ces saligauds pour les ligoter, cela leur donnerait un peu de temps pour s’enfuir en prenant de l’avance.

Ils reprirent la route dans l’urgence et parcoururent une bonne dizaine de kilomètres avant d’arriver près d’une ferme isolée et abandonnée à moitié en ruines, éventrée par la chute d’un obus. Albert vérifia qu’elle était déserte puis ils entrèrent dans ce qui restait de la cuisine ; ils étaient affamés et peut-être y trouveraient-ils quelques denrées comestibles. Le blond fouillait les placards et buffets, glanant quelques bocaux de fruits, de légumes et une terrine en conserve, même sans pain c’était bien suffisant.

Pendant qu’Albert était tout à sa quête, Candy s’était finalement affalée sur une chaise en paille et se mit à trembler de tout son corps et de façon incontrôlable en se recroquevillant sur elle-même, en position fœtale, elle encercla ses genoux de ses bras et elle commença à répéter comme une litanie :

  • Il a mis ses sales mains sur moi et Il a failli me… ils ont essayé de me…

Elle était en état de choc, le danger à présent écarté, elle subissait le contrecoup de cette agression barbare. Albert la vit ainsi et comprit tout de suite son état alors il se précipita vers elle et s’agenouilla près d’elle, prit ses mains dans les siennes et lui parla doucement :

  • C’est terminé maintenant Candy, tu es hors de danger, ils sont loin et ils ne peuvent plus te faire du mal ! Et de toute façon, je suis là et je te protégerai.

Candy s’éclata en sanglots et se laissa glisser sur le sol, dans le giron protecteur de son fiancé qui s’assit sur ses talons en la recueillant et en l’encerclant de ses bras forts dans une étreinte chaleureuse et apaisante. Il la berçait en lui murmurant de doux mots à l’oreille comme on calmerait un enfant qui vient de faire un cauchemar et il lui caressait tendrement les cheveux. Peu à peu, après de longues minutes, les tremblements et les sanglots cessèrent. Ils restèrent ainsi un bon moment puis Candy reprit ses esprits.

  • Merci, mon amour, une fois de plus tu m’as sauvée ! Mais ils auraient pu te tuer !

Elle avait une vive émotion dans la voix en réalisant que son bienaimé aurait pu perdre la vie dans cette attaque et cette idée lui était insupportable alors elle se serra plus fort contre lui. Albert grimaça de douleurs à cause des coups reçus dans ses côtes un peu plus tôt mais Candy ne pouvait pas le voir.

  • Je n’allais tout de même pas rester sans rien faire, tu es mon trésor, ce que j’ai de plus précieux, tu es toute ma vie, Candy !

Ensuite ils mangèrent une partie des victuailles récoltées, Candy se sentait épuisée, complétement vidée par les émotions, la nuit blanche et la marche dans les bois et taillis qui avaient eu raison de ses forces. L’après-midi était déjà bien avancé, ils décidèrent donc de rester dans cette ferme pour la nuit, ils s’étaient suffisamment éloignés de la zone des combats et mieux valait une bonne nuit de repos à l’abri pour reprendre des forces et faire le maximum de route le lendemain. Ils pensèrent à leurs amis à l’hôpital qui devaient s’inquiéter de leur disparition.

Ils explorèrent les lieux, il y avait une seule chambre exploitable pour passer la nuit, ils trouvèrent des draps propres dans une armoire. Ils purent même se laver, après une nuit passée dans les bois et tous les évènements, ce n’était pas du luxe et puis Candy voulait se nettoyer aussi pour enlever cette sensation de souillure laissée par les sales pattes et la bouche putride de ce porc infect sur sa peau. Elle voulait se purifier.

L’infirmière remarqua qu’Albert grimaçait à chacun de ses mouvements et s’inquiéta :

  • Albert, es-tu blessé ? Je vois que tu souffres.
  • Ce n’est rien, Candy, juste quelques coup dans les côtes qui me chatouillent un peu.
  • Montre-moi ! Insista-telle.
  • Non, ce n’est pas la peine, ça va aller. Dit-il nonchalamment.
  • Je veux t’examiner, il pourrait y avoir des dommages internes !

Répondit-elle de sa voix autoritaire qu’elle employait toujours avec les patients récalcitrants.

  • Bon, bon, très bien mademoiselle l’infirmière ! Répondit-il d’un air taquin et de façon à alléger un peu l’atmosphère.

Ils rirent doucement tous les deux puis Albert déboutonna et ôta sa chemise puis son maillot de corps. Candy commença son examen clinique debout, elle palpait scrupuleusement ses côtes devant puis derrière, elle demanda à son patient de s’allonger sur le dos et recommença à l’examiner, il grimaçait à l’endroit douloureux.

  • Je ne sens pas d’épanchement, je pense que tu as deux côtes fêlées. Rien de grave mais il faudra éviter de trop bouger le torse. Je vais découper un drap pour te faire un bandage de contension, cela t’aidera.
  • Merci mademoiselle l’infirmière ! Dit-il en faisant un clin d’œil.

Candy tira la langue en guise de réponse puis elle l’aida à se redresser pour s’asseoir, pour cela elle encercla son torse de ses bras, c’est alors qu’elle prit conscience de leur proximité. Au moment de l’examen, son côté professionnel avait pris le dessus mais maintenant elle pensait qu’elle avait son fiancé torse-nu, entre ses bras, elle apprécia alors la chaleur de sa peau qui était plutôt douce pour celle d’un homme, elle sentait ses muscles se dessiner sous ses doigts ; troublée, elle inspira profondément et une agréable odeur masculine mêlée à celle du savon envahit ses narines. Elle s’écarta de lui, elle était assise sur le bord du lit face à lui et ses yeux ne purent s’empêcher de vagabonder sur tout son abdomen et ses pectoraux, les poils dorés qui les parsemaient, elle admirait chaque détail, chaque relief.

  • Tu es vraiment un très bel homme !

Elle prononça ces mots dans un murmure, presque pour elle-même, elle avait pourtant pas mal de points de comparaison avec tous les soldats qu’elle avait soignés et vus entièrement nus même pour certains.

Elle se souvint alors d’une scène particulière, elle devait admettre que quelques temps avant son départ des magnolias, elle s’était surprise à scruter Albert de la même façon. Ce dimanche matin-là, elle s’était levée plus tôt que d’habitude, en sortant de leur chambre elle avait remarqué que la porte de la salle de bains était restée à moitié ouverte pour laisser s’évacuer les vapeurs de la douche. Elle s’approcha et à l’intérieur elle aperçut Albert d’abord de dos, il était devant le miroir en train de finir de se raser et il ne portait qu’une simple serviette autour de la taille. Elle s’était sentie légèrement troublée sans être capable de pointer vraiment pourquoi mais elle avait observé ses belles lignes masculines et les muscles qui ondulaient sous sa peau.

En apercevant la jeune femme, il s’était retourné pour la saluer, lui offrant un nouveau point de vue à admirer juste avant qu’il ne refermât la porte en s’excusant pour s’habiller. La vision de sa poitrine l’avait perturbée davantage, ses cicatrices étaient très récentes et encore violacées à l’époque. Elle avait voulu mettre son trouble sur le compte de l’émotion de voir ces traces laissées à jamais par le félin, lui rappelant qu’il avait risqué sa vie pour elle mais aujourd’hui elle savait que ce trouble était dû à autre chose de plus profond, de plus intense mais à l’époque elle ne pouvait tout simplement pas admettre que son corps avait tout simplement commencé à réagir à celui d’Albert. Ce n’était pas Terry, et pourtant, c’était la première fois qu’elle avait ressenti l’aiguillon du désir, cette sensation étrange mais si agréable comme une chaleur brutale qui prenait naissance dans son bas ventre pour inonder toutes ses entrailles et remonter jusqu’à la pointe de ses seins qui s’étaient durcis et étaient devenus si sensibles au frottement du coton de sa chemise de nuit ; c’était un des signes de l’éveil de son corps et l’épanouissement de son amour pour lui. Candy chassa alors de son esprit cette idée absurde, cette attraction charnelle.

Là, aujourd’hui, c’était la première fois que Candy disait à Albert qu’il était beau, il en fût ému.

  • C’est vrai, Candy, tu me trouves beau ?
  • Je n’y avais pas pensé plus que cela avant mais là, maintenant…

Elle ne put trouver les mots pour finir sa phrase mais son admiration était implicite, son regard ne pouvait pas se détacher de son torse même si c’était inconvenant, elle était comme hypnotisée puis elle aperçut ses cicatrices laissées par les griffes du lion, des lignes parallèles nacrées qui étaient là pour lui rappeler la bravoure de son Prince. Elle tendit la main pour les toucher, ce contact électrisa Albert de plaisir alors il plaça sa main sur la sienne pour stopper la caresse trop intense pour rester de marbre et lui dit :

  • Je chéris ces cicatrices car elles me rappellent de toi, Candy ! Chaque fois que je les sens, chaque fois que je les touche…

Sa voix était plus rauque qu’il ne l’avait voulu. Leurs yeux se croisèrent alors, Albert pouvait lire la passion qui agitait ces belles émeraudes mais après la tentative de viol qu’elle venait de subir le matin même, il ne voulait s’autoriser aucune sensualité qui risquait d’aller trop loin, il fit mine de se lever mais Candy le retint et lui demanda :

  • Albert, embrasse-moi, je veux effacer ce qui s’est passé ce matin.

Devant ses yeux suppliants, il céda en déposant juste un baiser chaste sur son front mais Candy lui passa les mains autour de son torse et l’embrassa sur les lèvres de façon presque sauvage. Sous l’effet de surprise et dans un premier temps, Albert répondit à sa passion, il gémit de plaisir lorsqu’il sentit des mains féminines le caresser langoureusement sur tout son torse, le contact de la pulpe de ses doigts sur sa peau nue, c’était absolument divin mais lorsqu’une certaine partie de son anatomie masculine commença à le picoter, il interrompit le baiser brusquement. Candy était visiblement perturbée et il ne voulait pas profiter de sa vulnérabilité. Elle lui dit d’une voix fiévreuse :

  • Mon amour, je veux que tu sois le premier et l’unique ! J’ai eu si peur ce matin car c’est à toi que je veux me donner et à personne d’autre !

Candy était vraiment bouleversée, elle était encore sous le choc de cette agression et cela la faisait agir de façon inattendue, comme si elle voulait annihiler le souvenir dégoutant et écœurant des horribles mains graisseuses et de la bouche avilissante de son agresseur et le remplacer par celui si agréable de son fiancé. Albert qui la connaissait si bien, comprit qu’elle n‘était pas dans son état normal. Ah ! Il aurait tant aimé la faire sienne, combien il désirait lui faire l’amour, explorer chaque parcelle de son corps et lui faire découvrir les délices de l’amour charnel mais certainement pas dans ces conditions. Beaucoup d’hommes auraient profité égoïstement de sa vulnérabilité mais pas Albert, il l’aimait beaucoup trop pour ça.

  • Candy, moi aussi, je te désire et j’ai très envie de te faire mienne mais quand nous serons mariés mon amour. Ne t’inquiète pas, ils sont loin maintenant et personne ne te touchera.
  • Oh ! J’ai si peur Albert !

Répondit-elle en éclatant en sanglots et en se réfugiant contre sa poitrine robuste. Il l’entoura de ses bras forts, la tira pour la placer sur ses genoux et la berça en lui murmurant des mots doux, il pouvait sentir ses larmes couler sur sa peau nue comme autant de caresses désespérées. Enfin elle se calma et se rappela brusquement qu’elle devait lui faire un bandage.

  • Je suis désolée, … je ne sais pas ce qui m’a pris… j’ai même oublié ton bandage !
  • Ce n’est rien mon amour, Il y avait de quoi être secoué !

Candy se leva, elle avait retrouvé ses esprits et se mit à la confection du bandage en pensant à ce qui venait de se passer, elle s’estima très chanceuse d’avoir eu Albert à ses côtés, elle savait que beaucoup d’hommes aurait profité de son état de faiblesse sans aucun scrupule mais lui, avait compris que c’était le choc qui l’avait poussée à agir ainsi, il était vraiment un homme merveilleux, extraordinaire.

Le bandage soulageait Albert en maintenant ses côtes. Ils étaient épuisés tous les deux, physiquement et moralement, alors après un repas improvisé, ils décidèrent de dormir bien que le crépuscule venait à peine de se pointer. Le jeune homme voulait dormir par terre mais Candy insista pour qu’il partage le lit avec elle pour la rassurer alors c’est dans leurs sous-vêtements qu’ils s’installèrent pour la nuit. Candy vint se lover contre Albert qui lui murmura une berceuse en gaélique, réconfortée, elle ne tarda pas à s’endormir sagement. Le blond rêvait à ce jour où il pourrait la tenir ainsi entre ses bras chaque nuit, en tant que mari et femme, pouvoir sentir sa chaleur, entendre sa respiration rythmique, sentir son odeur.

Il resta vigilant presque toute la nuit car il craignait que d’autres visiteurs ne viennent, Candy fit un cauchemar, impliquant ses agresseurs, qui l’éveilla mais calmée par Albert, elle se rendormit.

Le lendemain, dès l’aube, ils se remirent en route. Après quelques kilomètres, ils estimèrent qu’ils n’avaient plus besoin d’être à couvert, ils marchèrent donc sur le bord de la route et avec un peu de chance, ils rencontreraient un véhicule qui pourrait abréger leur périple. Au bout d’environ cinq nouveaux kilomètres, une ambulance de La Croix Rouge s’arrêta près d’eux en reconnaissant leur uniforme, c’était deux volontaires américains qui allaient justement vers Château-Thierry alors ils embarquèrent à bord du véhicule. Albert principalement raconta leur mésaventure sans toutefois mentionner la tentative de viol, il ne voulait pas faire revivre cela à Candy et encore moins devant des inconnus. Ils discutèrent aussi de la guerre, des derniers affrontements, de tous ces combats meurtriers inutiles, l’un des deux américains qui s’appelait Lansing Warren (1) se mit à réciter un poème qu’il avait écrit.

(Conseil pour les Anglophones, désactiver le traducteur car, curieusement, il traduit les textes anglais en anglais mais en déformant parfois le texte original! )

War’s Absolution

A monarch’s hopes, a people duped to fight

Nor heed the object they were fighting for,

Conflicting aims of nations, each one right

Have plunged the world, unwillingly, into war.

Three years of tragic bloodshed, waste and woe,

Three years of useless struggle on the field,

Of daily conflict with the unseen foe

And wholesale murder which no cause can shield,

Unless, hearafter when the end shall be,

The right of war shall be denied to States,

And power of a real democracy

Shall purge the horror of unnatural hates.

Then firmly Freedom shall arise and stand

Where writhes the bloody snake of “No Man’s Land!”

 

Enfin ils arrivèrent à l’hôpital en milieu de journée, au plus grand soulagement de tous. Ils racontèrent leur histoire, d’abord l’embuscade puis la mauvaise rencontre mais Candy raconta qu’Albert avait risqué sa vie pour la défendre mais en laissant de côté les détails de la tentative de viol et elle insista pour qu’il se fasse examiner par un médecin et c’était le Dr de Vigny qui était de service à ce moment-là.

Pendant qu’il auscultait Albert il remarqua ses cicatrices, il avait cru que Candy avait un peu exagéré quand elle lui avait dit que le blond l’avait sauvée d’une attaque d’un lion mais il avait la preuve sous les yeux.

  • Ces cicatrices ressemblent à celles des griffes d’un gros félin.
  • Effectivement, je me suis retrouvé sur le chemin d’un lion qui s’était échappé d’un cirque.

Pierre réalisa que tout était vrai et qu’en plus il ne se vantait même pas que c’était pour sauver la vie de Candy alors il ne put s’empêcher de lui poser une question qui était plus une constatation.

  • Vous l’aimez vraiment n’est-ce pas !?
  • Pardon ?

Albert était surpris par sa question et son changement brutal de sujet.

  • Candy,… vous l’aimez au point de vouloir sacrifier votre vie pour elle, que ce soit contre un lion ou contre trois soldats armés !

Albert comprit que Candy avait dû lui parler de l’attaque de l’animal, il dit sans répondre à la question :

  • Je vois que Candy vous a raconté l’histoire !
  • En effet, j’avais eu le malheur de vous remettre en cause il y a quelque temps alors elle vous a défendu, bec et ongles,… Elle aussi… elle aussi vous aime vraiment ! Vous avez vraiment de la chance M. Ardlay !

Pierre parlait avec de la tristesse mêlée d’envie mais sans rancœur, c’était un homme d’honneur. Et puis il devait bien admettre qu’il ne connaissait Candy que depuis quelques mois alors qu’Albert, cela faisait des années !

  • Oui, je le sais ! Répondit simplement Albert.
  • Alors prenez bien soin d’elle !
  • J’y compte bien… Vous aussi n’est-ce pas ? Vous l’aimez ?
  • Disons qu’à un certain moment j’avais espéré… Il laissa sa phrase en suspens.
  • Je comprends !

Oh ! Combien il comprenait cet homme, il avait été dans la même situation que lui pendant des années, se languir pour Candy en espérant alors qu’elle en aimait un autre, quelle souffrance et il compatissait sincèrement pour le médecin. Albert ressentait non seulement de la compassion mais aussi de la gratitude pour son noble comportement.

  • Je confirme que vous n’avez rien de cassé, juste deux côtes de fêlées, il faudra ne pas forcer donc ne pas soulever de charges lourdes et conserver un bandage pendant les deux semaines à venir et tout rentrera dans l’ordre.
  • Merci Dr de Vigny… Merci pour tout !

Les deux hommes se comprirent à demi-mots et ressentaient un respect mutuel, ils étaient de la même trempe, finalement.

 

à suivre…

Eh oui, on a vite oublié que nous étions en pleine guerre mais au moins tout s’est bien terminé! Alors maintenant qu’est ce qui les attend ?

Pour finir une belle vidéo de SCOTLAND THE BRAVE

sur une belle version de la musique du film

LAST OF THE MOHICANS ~THE GAEL~Royal Scots Dragoon Guards. 


Merci de tout cœur pour vos précédents commentaires et votre soutien,

 Isabelle, Sarah, bibi2403, Reeka, Cécile, Anne, Antlay, Glynda08, Ms Puddle et Tasia

vos gentils mots sont toujours mon carburant !

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Notes:

(1) Lansing Warren (1894 – 1987) était un reporteur américain qui a servi comme ambulancier volontaire pendant presque deux ans lors de la 1ère guerre mondiale en France, fait pour lequel il reçut La Croix de Guerre. Il écrivit ce poème qui apparait dans le « scrapbooks » d’ Alma A. Clarke, une infirmière auxiliaire. Il fût ensuite correspondant pour le New York Times à Paris.

Sources : https://wwionline.org/articles/auxiliary-nurses-scrapbooks-great-war/

http://www.nytimes.com/1987/11/17/obituaries/lansing-warren-93-ex-reporter.html

 

Voici la traduction que je propose de son poème mais le titre peut avoir deux sens différents, l’auteur l’a-t-il fait exprès ? N’hésitez pas à me donner votre avis et à me corriger !

 L’Absolution de la guerre

Les espoirs d’un monarque, un peuple dupé pour combattre
Sans tenir compte de l’objet pour lequel ils se battaient,
Les objectifs contradictoires des nations, chacun d’eux valables
Ont plongé le monde, à contrecœur, dans la guerre.
Trois ans de tragique effusion de sang, de déchets et de malheur,
Trois ans de lutte inutile sur le terrain,
Des conflits quotidiens avec l’ennemi invisible
Et en gros l’assassin qu’aucune cause ne peut protéger,
À moins que, ci-après, lorsque la fin sera,
Le droit de la guerre doit être refusée aux États,
Et la puissance d’une véritable démocratie
Doit purger l’horreur de haines contre nature.
Puis fermement la liberté se lèvera et se tiendra
Où se tord le serpent sanglant du “No Man’s Land!”

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20 réponses

  1. Reeka dit :

    My dear friend, it’s an intense chapter! I actually never thought you would write about such scene, but, despite it was an extremely horrible experience, admittedly high chance it happened on wars. And Candy was a really beautiful and attractive young woman. And if it was a nightmarish moment for Candy, I bet Albert felt much much worse. Seeing your loved one was nearly raped by filthy monsters right in front of his own eyes. Sigh. Thank God, Albert was a well trained man. It proves, none of other male characters in CC could take care of the heroine better than WAA. He’s not only good at street fight, he’s also great at seeing things clearly even at the worst situation.

    I remembered a scene from Ms Puddle’s LNF. yes, the one where Neal almost raped her in mansion. It was nightmare. But even for all the wrong reasons and with all the wrong ways, Neal loved her, or at least, crazy about her. These guys on this chapters were strangers on enemy side, filthy, and I bet they’re stink and disgusting. Poor Candy and Albert. I hope we see rainbow on the next chapter.

    Nonetheless, another well written story! Bravo.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Thank you for your constant support, Reeka! 😀

      This chapter was particularly difficult to write, I don’t like to write violence and brutality on our héroes, but well, it was war. However I couldn’t let Candy raped, and more in front of Albert’s eyes. You’re right, Albert always knew how to fight and react well in the worst situations and in front of danger, the story of Candy Candy shows this severals times.

      Indeed, in LNF, the great fic of Ms Puddle, Neil had attempted to rape Candy, but it wasn’t the same context as you said! Here in this chapter this guys were truly disgusting, stink and so… I discribed them like this, yet I don’t know if it was well translated.

      I know this story is darker than « The red thread of fate » and it is a true challenge!

      • Reeka dit :

        That’s why your story feels real. I do love fanfics which following original storyline, with some twists, like Red Thread of Fate. However, this story has been fascinating me because I had very little idea of what’s coming next. You are a true talent, my friend. Never stop writing!

        Btw, always forgot to ask, how’s your recovery? I hope you’re doing great.

        • Laure Saint-Yves dit :

          Thanks for your kind words, I’ll try to keep on writing, I have many ideas in mind, but time lacks. Sigh!
          I’m better now even if all is not resolved yet, and there are high and low, thank you for asking my friend! 🙂

  2. Cécile dit :

    Que d’émotions dans ce nouveau chapitre.
    C’est vrai qu’il ne faut pas oublier la guerre et ses atrocités. Notre couple fétiche se construit se contruit dans un horrible contexte.
    Ô tant de guerre beaucoup de femmes subissent ce que Candy a failli endurer.
    Heureusement grâce à notre courageux Albert tout se termine bien!!
    Merci Laure Saint-Yves pour les émotions ressenties là!!
    C’est toujours un plaisir de te lire. J’espère que tu ne nous feras pas trop attendre pour la suite!!
    A bientôt, bises
    Cécile

    • Laure Saint-Yves dit :

      Merci Cécile! 😀

      C’est vrai que notre couple subit beaucoup d’épreuves terribles mais cela renforce aussi leur amour, si c’est encore possible! Le bout du chemin n’en ssera que plus lumineux.

      La publication de la suite est prévue dans quelques jours, à bientôt donc!

      Bises

  3. Glynda08 dit :

    Bonjour Laure Saint-Yves,

    C’est un chapitre poignant de véracité bien qu’il ne reflète malheureusement qu’une bribe des atrocités écrites dans l’histoire de la guerre 🙁
    Et même si c’était difficile de voir nos chers héros dans ce contexte… C’est aussi intéressant de réviser cette page de l’histoire, pour ne pas oublier !

    Dans ce chapitre tu dépeint très justement la colère qui gangrène dans le sang des hommes et qui se ramifie tel du lierre autour de leurs coeurs pour créer une haine féroce. On retrouve avec angoisse la part la plus sombre de l’humanité, mais fort heureusement le meilleur aussi grâce à Albert !!
    Car c’est aussi ça la guerre ! Des hommes prêt à se dépasser par amour et avancer sous cette chape de brume de tourmente où la sinistre faucheuse les attend en embuscade, rien que pour prolonger encore un peu ces moments fugaces mais O combien bénis de la vie 😉

    Et il ne fait aucun doute que sous ta plume, cette horrible aventure qu’à connu nos héros sera vite balayée par un grand bonheur avenir 😀

    Car on ne ressent que trop bien par tes mots leur amour aussi profond que la mer et aussi vaste que le ciel !!!
    J’ai adoré le ressentir si intensément grâce à ta plume 😀

    Merci pour ce magnifique chapitre Laure Saint-Yves, et encore une fois, j’espère à très vite pour la suite !!!!

    Bise

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou Glynda08!

      Ah! Tes commentaires sont toujours comme une microfic, tu as vraiment une jolie plume toi aussi et qui vole haut! 😆 Merci d’être aussi généreuse et de nous en régaler! 😀

      Ce chapitre a été particulièrement difficile à écrire, décrire de la violence, c’est déjà assez pénible comme cela alors quand en plus elle est perpétrée sur nos héros, c’est encore pire! Mais le contexte historique ne pouvait pas amener que des fleurs et des petits oiseaux mais forcément aussi de la tourmente!

      La suite est prévue dans quelques jours!

      Bises

  4. Ms Puddle dit :

    Dear Laure Saint-Yves, what a scary chapter! My heart was pounding all the way… dreading the worst. So relieved that Candy was unharmed, only traumatized. It’s understandable why she wanted Albert to take her… afraid of what might happen again in the near future. Albert’s noble character wouldn’t allow him to take advantage of her. Anyway, nice conversation between the two men at the end. Bravo to you, my dear friend! ??

    • Laure Saint-Yves dit :

      Hello Ms Puddle,thank you for your nice words!

      Indeed it was a scary chapter, a really « love in turmoil »! I couldn’t let Candy harmed in a irreversible way, but yes, it was a traumatism for her anyway, nothing that Albert could handle with her! Her true saviour!
      I’m glad you liked the conversation between Albert and Pierre. Hello Ms Puddle,thank you for your nice words!?

  5. Tasia dit :

    Coucou!!!!!

    Quel chapitre palpitant ! !!!

    Pauvre Candy! Heureusement qu Albert etait là encore une fois!
    En tant de guerre une vie peut être bouleversé à jamais et pas seulement à cause des armes ou sur le front…mais le genre de chose qu aurait pu subir Candy en fait malheureusement partie….

    Tout se fini bien! En espérant maintenant qu ils peuvent vivre un peu plus légèrement et que cette guerre prenne fin qu ils puissent rentrer chez eux!

    Merci un pur plaisir à chaque chapitre Laure Saint-Yves ! !!!! ❤❤❤❤❤❤❤

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou Tasia!

      Ton enthousiasme est toujours un plaisir à ressentir, merci beaucoup!??
      Eh oui les horreurs de la guerre vont malheureusement au-delà de celles occasionnées par les armes, l’histoire, dans les deux sens du terme est là pour nous le rappeler! Au moins, en tant qu' »auteur » (c’est un bien grand mot) j’ai le « pouvoir » de la faire bien se terminer, ce qui n’est malheureusement pas les cas dans la vraie Histoire!
      Pour la suite, nos deux héros auront encore quelques émotions comme tu peux t’en douter avant d’atteindre leur HEA! 😉

  6. Isabelle dit :

    Merci pour ce petit cadeau ! Rebondissement, sueurs froides et romantisme ! Tu écris vraiment bien et tu nous tiens toujours en haleine ! Une chance qu’Albert est là pour veiller sur notre Candy !

    • Laure Saint-Yves dit :

      Merci Isabelle, il fallait bien un peu de légèreté vers la fin avec les rétrospections de Candy sur un Albert sortant du bain pour alléger le côté angoissant du chapitre!

  7. Antlay dit :

    Bonjour Laure Saint-Yves

    Ah ! « Un amour dans la tourmente’, je comprend pourquoi tu as choisi ce titre, il illustre parfaitement ton histoire qui est très mouvementée.

    C’est un chapitre qui reflète malheureusement les barbaries commises en temps de guerre et plus particulièrement sur les femmes victimes de violences sexuelles.
    Tu as parfaitement exposé de quoi sont capables les hommes.
    D’un côté des hommes capables du pire, d’une extrême sauvagerie, dépourvus de sensibilité. La férocité des batailles peuvent transformer certains soldats en brutes, la population civile est alors exposée, surtout les femmes. Des actes qui existent depuis la nuit des temps lors de conflits et qui sont malheureusement toujours d’actualité de nos jours.
    D’un autre côté, des hommes tels qu’Albert, respectueux, rassurants, réconfortants, capables d’actes héroïques afin de protéger les personnes qu’ils aiment, n’ayant pas l’esprit de vengeance.

    La vidéo est juste sublime et le poème contre la guerre si juste.
    Un chapitre pas de tout repos, espérons que le prochain soit plus calme.
    Bises.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour Antlay!

      Eh oui! Le titre était prémédité et prémonitoire! Un amour dans la tourmente des sentiments mais aussi dans celle de la guerre!

      Tu as parfaitement saisi le but principal de ce chapitre, montrer les deux extrêmes: les héros mais aussi malheureusement les démons qui se révèlent et se réveillent chez certaines personnes dans ce genre de situation et comme tu le dis si bien cela existe depuis des lustres, existe encore de nos jours et existera encore! 🙁

      Pour le prochain chapitre, tout ce que je peux dire sans trop en dévoiler c’est qu’il y aura encore des évènements!!! Je dirais même qu’il y aura un tournant dans l’histoire! 😛

      Bises

  8. bibi2403 dit :

    Que de sueurs froide pour ce chapitre. Bravo encore.
    Bon anniversaire alberounnet

  9. watre anne dit :

    COUCOU CANDYBERT je me doutais bien qu il y aurai une tentative de viol sur candy car pendant la guerre les hommes se croient tout permis mais albert est la sur son blanc destrier pour la sauver quel homme courageux!! j aurai aime qu ils retrouve alistaire vivant mais bon!! merci encore pour la belle musique j attend la suite avec impatience bon courage

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou Anne!

      Eh oui! Malheureusement les Hommes se conduisent parfois très mal durant une guerre mais heureusement il y en a d’autres qui se comportent en héro tel Albert!

      A bientôt

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