Chapitre 1 : l’absence est à l’amour…
Un amour dans la tourmente
Histoire en cours de réécriture, vérifier la date de mise à jour de chaque chapitre
mais je laisserai les anciennes versions en attendant
C’est une histoire de Candy et Albert de contexte très différent de la précédente et qui sera plus courte, j’y ai également inventé des personnages. Je vais essayer de combler des blancs du manga et explorer de nouvelles hypothèses… Pour des besoins historiques j’ai placé le début de cette fiction en 1917, elle débute quelque temps après l’épisode de Rockstown (que l’on trouve dans le Manga mais dans le dessin animé), mais avant les fiançailles forcées de Candy avec Neil Leagan.
J’espère que ça vous plaira, alors bonne lecture et n’oubliez pas de commenter, c’est mon carburant ! 😉
Synopsis: Et si le départ d’Albert de l’appartement des Magnolias et sa disparition prolongée avaient poussé Candy à prendre une grave décision… Une histoire alternative au manga Candy Candy.
XXX
Avertissements :
L’histoire de Candy Candy et de tous ses personnages appartiennent à Kyoko Mizuki, les images à Yumiko Igarashi et le dessin animé à TOEI Animation. L’histoire écrite ci-après est une fiction à but non lucratif.
– Quant aux personnages que j’ai inventés: toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est fortuite et involontaire.
La chanson du chapitre:
Avril Lavigne – When You’re Gone (Official
Video)
Chapitre 1 : l’absence est à l’amour… révisé le 30/12/24
Chicago, le 22 mars 1917
Cher Grand Oncle William,
Tout d’abord, je voudrais vous remercier d’avoir toujours veillé sur moi ces dernières années. Grâce à vous j’ai pu accéder à une éducation de qualité et appartenir à l’une des familles les plus prestigieuses des États- Unis, et je vous en serai éternellement reconnaissante.
Si je vous écris aujourd’hui, c’est aussi pour vous informer que je quitte Chicago demain pour aller à New-York m’embarquer sur un bateau pour la France comme infirmière pour la Croix Rouge.
En effet, J’ai du mal à trouver un sens à ma vie actuellement : la perte d’Anthony, de Terry puis d’Alistair, m’avaient déjà dévastée, et maintenant c’est la disparition soudaine d’Albert, vous savez Albert est le patient que j’ai recueilli en tout bien tout honneur (quoiqu’en disent Eliza et Neil) pour le soigner. Il m’a si bien soutenue lors de ma rupture avec Terry et lors de la disparition d’Alistair.
Je me sens tellement vide, tellement seule depuis son départ, alors plutôt que de continuer à me morfondre sans lui, j’ai décidé d’aller aider tous ces pauvres soldats blessés, là-bas en Europe. Je vous informerai de mon retour.
Avec toute ma gratitude,
Votre fille adoptive
Candice White Ardlay
Albert n’en croyait pas ses yeux. Il s’était levé brutalement de son fauteuil, laissant tomber la surprenante missive en s’exclamant, complétement bouleversé.
– NOOOOON ! Ce n’est pas possible ! Candy ! C’est de la folie ! De la pure folie !
« Candy est partie pour la guerre ! La femme que j’aime tant. La femme que je voulais tant rendre heureuse, mais que j’ai dû quitter brutalement en ne laissant qu’une brève notice ! Je ne pensais pas que tu étais si bouleversée, que mon absence te pesait tant et que tu te sentais si seule ! Je t’ai abandonnée, Candy! C’est de ma faute si maintenant tu pars en Europe sur les champs de bataille risquer ta vie ! Non ! Non ! Non et Non ! Et s’il t’arrivait la même chose qu’à Alistair ? Si tu disparaissais ? Non, je ne pourrais pas m’en remettre ! Il faut que j’essaie de te rattraper ! »
Albert était bouleversé, un véritable cataclysme se déchainait dans son cœur et son âme. Peut-être pourrait-il la rattraper à New-York et l’empêcher de faire une telle bêtise ? Albert sortit en trombe de son bureau.
– Georges !
XXX
Candy était dans le train qui la menait de Chicago à New-York, ce trajet maudit qui l’avait déjà conduite il y a plus de deux ans vers une autre perte, celle de Terry ! Terry … puis avant cela il y avait eu Anthony, arraché à sa jeune existence de façon si injuste… puis après cela ce fut Alistair, disparu à la guerre et dont on n’avait même pas retrouvé la dépouille et enfin maintenant Albert ! Tous ces êtres si chers à son cœur qui étaient maintenant tous inaccessibles, que ce soit à cause de la froideur de la mort, à cause des circonstances tragiques de la vie ou encore d’une disparition soudaine, et qui se prolongeait de façon inexpliquée, inexplicable ! Toutes ces personnes si précieuses dans son âme qui lui manquaient tant. L’absence d’Albert lui était tellement insupportable, qu’elle lui rendait supportable l’idée même du risque de la perte de sa propre vie. Elle allait se mettre en péril en rejoignant l’Europe pour soigner tous ces soldats blessés dans ce combat qui n’était même pas le sien, pensant que chacun d’entre eux aurait tout aussi bien pu être Alistair… s’il avait été encore vivant !
Elle repensa à ces quelques mots laissés par Albert, visiblement écrits à la hâte, éclatant son cœur en mille morceaux :
Je suis au courant à propos des locataires.
Je suis désolé de t’avoir causé tant d’ennuis.
Merci encore pour toute ta confiance.
Je ne veux pas te déranger plus que cela.
Une dernière chose, grâce à toi j’ai retrouvé la mémoire toutefois,… je n’ai jamais trouvé le courage de te l’avouer… (1)
Avouer ?… Mais avouer quoi ?… Albert !… Tu m’as dit que tu avais retrouvé la mémoire, mais qu’as-tu appris ? As-tu une famille… une femme peut-être ? Des enfants ? Mais alors que faisais-tu en Italie, sur le front dans cette guerre que je vais rejoindre ? Et depuis quand as-tu retrouvé la mémoire ? Pourquoi ne m’en avoir rien dit avant ? Qu’avais-tu à me cacher ? Qu’as-tu fait de notre promesse mutuelle de tout partager, nos joies comme nos peines, lorsque nous avons partagé ce sandwich ? Avouer … Avouer d’avoir retrouvé la mémoire, pourquoi cela était-il si difficile ?…Pourquoi en avoir fait un secret ? Nous étions si bien ensemble, comme… comme… une famille ! Presque comme… un couple ? Oui, nous avons tout partagé… ou presque… comme un couple ! Est-ce à cause de cela que tu es parti ? Maintenant où es-tu ?… Pourquoi m’as-tu abandonnée ? M’avoir causé tant d’ennuis as-tu écrit ! Mais c’est ridicule! Sans toi, sans ton soutien dans les pires moments de ma vie, je ne sais pas ce que je serais devenue ! Nous aurions pu trouver à nous loger ailleurs ! Tu n’avais rien fait de mal, alors pourquoi ? Oui, pourquoi partir ainsi, me laissant juste cette courte lettre sans même un au-revoir !? J’aurais peut-être réussi à te persuader de rester avec moi alors, comme le soir où tu avais quitté la chambre « 0 », le soir où je t’ai cherché partout et retrouvé dans le parc de Chicago… Oui, j’aurais certainement réussi à te convaincre… voilà pourquoi tu ne m’as pas dit au-revoir en personne… probablement !
« La guerre est vraiment cruelle » (1). C’était les propres paroles d’Albert, oui, et les hommes blessés avaient besoin de soutien et d’attention. Alors, plutôt que de continuer à se morfondre, plutôt que de continuer à survivre, Candy avait préféré se rendre plus utile : aller dans un endroit où elle pensait oublier sa souffrance dans le soulagement de celle des autres comme elle avait toujours si bien su le faire. A l’époque, lorsque l’on avait demandé une infirmière volontaire pour partir au front, Flanny s’était engagée juste un cheveu avant qu’elle ne le fasse. Candy avait dû chercher du courage au plus profond d’elle-même et ce qui l’avait fait hésiter, à ce moment-là, c’était l’idée de revoir Terry. Mais, il y a quelques jours, lorsqu’elle avait vu une annonce cherchant de nouveaux volontaires pour partir en Europe, elle n’avait plus eu à chercher de courage puisqu’elle n’avait plus personne à espérer revoir bientôt. Pas Anthony en tout cas ni Alistair ni même Terry… quant à Albert, il y avait plusieurs mois qu’il avait disparu. Puis il y avait eu ce paquet, début février, en provenance de Rockstown avec ce manteau de printemps qu’elle ne quittait d’ailleurs plus depuis ce jour, même s’il faisait encore un peu trop froid pour le porter, et juste une toute petite note encore plus courte que la précédente sans donner de véritables nouvelles. Mais alors elle avait repris espoir, espoir de le revoir en allant le chercher dans cette petite ville inconnue au fin fond de la campagne américaine…
Rockstown ! Ce nom de ville porteuse d’espoir puis de désillusions au pluriel. Qui y avait-elle vu ?
Terry ! Première désillusion. Un Terry dans un triste état, quelle ne fut pas sa surprise ! Elle se revoyait encore entrer dans ce théâtre ambulant minable et assister à sa piteuse performance parmi les détritus et les bouteilles vides jonchés sur le sol, parmi ce public d’abord hostile, mais qui en avait tous les droits vu la lamentable représentation qu’offrait Terrence Graham, cet acteur autrefois au talent exceptionnel, éblouissant et indiscutable ! Qu’était-il devenu ? Avait-il davantage souffert de leur séparation qu’elle-même ? Probablement, car Candy avait eu Albert pour la soutenir, alors que Terry était seul face à son destin. Si jeune et déjà sous le poids de graves décisions à prendre, d’obligations à tenir, d’un devoir à respecter. Il était là devant elle complétement ivre sur la scène oubliant ses lignes, hué par la foule poussant Candy à houspiller ces spectateurs irrespectueux, les obligeant à se taire. C’était alors que l’acteur avait repris de l’assurance et de son aura comme s’il avait eu une illumination. Alors, aller le rencontrer et lui parler ? Non, elle ne le pouvait pas, à cela plusieurs raisons. Tout d’abord, elle avait promis à Suzanna de ne jamais le recontacter. Suzanna, l’actrice qui jouait le rôle de Juliette dans la célèbre pièce de Shakespeare et qui avait sauvé Terry d’une mort certaine en sacrifiant sa jambe et sa carrière prometteuse lors d’une répétition. Pauvre Suzanna! Elle qui aimait tant « son » Roméo au point de vouloir s’ôter la vie. Comment rivaliser avec cela ? Candy n’avait plus eu qu’à tirer sa révérence, prenant la décision de partir, laissant Roméo à sa Juliette. Ensuite, elle voulait préserver Terry qui aurait certainement eu honte d’être vu ainsi. Elle connaissait le caractère orgueilleux et emporté du jeune homme, et elle savait qu’il détestait être pris en flagrant délit de vulnérabilité. La preuve était quand elle avait appris qui était sa mère : la grande actrice Eleanor Baker. Lorsque Candy avait découvert sa photo qui était dédicacée à Terry, sa réaction du moment avait été des plus brutales, il l’avait même menacée ! Enfin et surtout la principale raison, elle n’avait pas de temps à perdre pour ne pas gâcher sa chance de retrouver Albert, car plus le temps s’écoulait et plus elle risquait de perdre sa trace. C’est d’ailleurs ce qu’elle avait expliqué à la mère de Terry qu’elle avait rencontrée de manière fortuite. Alors elle s’était remise à le chercher partout, questionnant les gens en montrant le portrait d’Albert réalisé par le Dr Martin plus ressemblant que celui qu’elle avait dessiné elle-même. Pourtant, rien! Aucune trace de lui! à se demander s’il avait vraiment été présent dans cette ville. Deuxième désillusion.
Elle était repartie sans l’ombre d’un espoir de retrouver l’homme aux cheveux d’or. Elle était donc rentrée complétement abattue, surveillant le courrier dans l’espoir de recevoir un petit mot mais plus rien ! Même lorsqu’il était si loin, en Afrique, alors qu’il n’était pas aussi proche d’elle à l’époque – c’était avant leur coexistence – il lui avait écrit plusieurs fois de longues lettres, mais là… plus rien… Elle entra alors dans une forme de dépression en se disant qu’elle ne le reverrait plus. C’était une idée insensée, car leurs chemins s’étaient déjà croisés plusieurs fois et parfois à des moments complétement inattendus, mais son esprit ne raisonnait plus correctement alors, étant dans sa profonde mélancolie.

Manga Volume 9 p134
Albert ! Était- t-il même encore vivant ? Si oui, il cherchait de toute façon à l’éviter délibérément. C’était clair ! Pourtant, il avait écrit: « Je pense à toi ». Curieuse façon de le faire ! Elle n’en pouvait plus de cette attente vaine et de cette vie dans cet appartement rempli de l’absence d’Albert dans lequel chaque détail lui criait combien elle avait été heureuse avec lui : les deux tasses avec leurs initiales C et A par exemple, leurs deux pyjamas assortis, le lit du bas qui avait été le sien encore imprégné de son odeur et dans lequel elle avait dormi jusqu’à ce matin, comme pour se rapprocher de lui, ou encore son spectre devant les fourneaux où elle le revoyait lui concocter de savoureux petits plats, ou bien encore cette chaise qu’il avait réparée de ses mains, … Tant de souvenirs partagés et tant de mémoires qu’ils avaient peu à peu fabriqués ensemble, mais qui apparemment n’avaient pas suffi à compenser ceux qu’Albert avait oubliés puis… retrouvés. Parfois, elle avait l’impression qu’il allait passer le pas de la porte, rentrant à la maison après sa journée au restaurant.

Manga volume 9 p94
Elle avait pourtant passé un agréable Noël à la maison de Pony auprès de ses deux mamans et des enfants, mais le retour dans cet appartement vide était au-dessus de ses forces. La solitude lui pesait et la dévorait peu à peu comme un ogre, chaque jour plus exigeant, chaque instant plus affamé, demandant encore plus à son âme tourmentée. Oui, elle se sentait seule. Patty était en Floride dans sa famille pour se remettre peu à peu de la perte d’Alistair. Archibald avait Annie, mais elle, qui avait-elle maintenant chaque soir lorsqu’elle rentrait ? Uniquement le souvenir d’une vie partagée avec une personne si chère. Il lui avait fallu qu’Albert s’en aille pour qu’elle se rende compte à quel point elle… à quel point elle… l’aimait ? L’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent, il éteint le petit et il allume le grand (2). C’était si vrai, elle pouvait ressentir dans chaque fibre de son cœur la véracité, la profondeur, l’ampleur de ces simples mots. Son absence avait été comme le vent attisant un feu de broussailles dans la savane. Son absence avait allumé un véritable incendie dans son cœur. Alors oui, elle l’aimait! Cette criante vérité lui avait explosé à la figure contre sa propre volonté. Au début, elle avait réfuté la réalité, mais l’idée avait malgré tout fait peu à peu son chemin, lui signalant qu’elle avait développé des sentiments plus que platoniques envers son ami, celui qu’elle voyait plus comme un grand frère. Oui, cette idée était d’abord dérangeante et perturbante, car elle le ressentait comme une trahison envers son amour pour Terry: comment pouvait-elle tomber amoureuse de quelqu’un d’autre que son cher acteur ? Comment cela était-il possible, elle l’avait tant aimé ? Et pourtant… n’avait-elle pas aimé aussi Anthony ? En effet, mais chaque amour était différent. D’abord il y eut son premier amour, le Prince de la colline, un fantasme enfantin, puis Anthony qui lui ressemblait tant, était devenu son amour doux de la fin de l’enfance, un engouement. Ensuite, le prenant d’abord pour Anthony dans la brume maritime, Terry entra en scène, il était son amour brutal, tumultueux de l’adolescence avec ses chamailleries, mais Albert ? C’était un amour mature de la jeune-fille qui se réveille un jour femme, un amour intense qui avait grandi progressivement, mais inexorablement, s’enracinant chaque jour de plus en plus profondément dans son cœur, sans crier gare ! Prenant ses origines dans chaque détail de la vie quotidienne, dans chaque événement partagé, dans chaque bonheur et dans la maladie aussi, se nourrissant de chaque sourire, de chaque regard, s’abreuvant de chaque mot prononcé pour réconforter. C’était un amour construisant ses fondations dans chaque parole dite avec empathie, dans chaque discussion échangée avec complicité. Et puis tous ces repas partagés dans la convivialité qui lui manquaient à tel point qu’elle en oubliait de s’alimenter, surtout le soir. Elle avait tellement maigri, essayant de cacher son corps derrière des vêtements devenus trop amples pour sa frêle silhouette, essayant de cacher la vacuité de son existence derrière des sourires trompeurs, mais qui ne trompaient personne, à part elle-même.
Plus de deux années à remplir une vie de tous ces petits détails, mais si importants qu’ils remplissent tout, absolument tout…
Et maintenant, tout n’était que vide et solitude accentuant le regret de n’avoir pas compris plus tôt la nature profonde de ses propres sentiments, mais lui ? Mais Albert ? Que ressentait-il pour elle ? Il ne devait voir que la petite sœur en elle, que l’amie qui avait pris soin de lui, mais alors pourquoi partir ainsi et la laisser sans nouvelles? C’était tellement étrange, incompréhensible, que fallait-il y voir ? Tant de questions dont elle n’obtiendrait probablement jamais aucune réponse…
Tout cela la torturait. Elle n’en pouvait plus de ressasser toutes ces pensées lugubres. De plus, il y avait Neil qui continuait de la harceler avec ses ardeurs. Elle lui avait pourtant clairement dit et montré sa façon de penser à ce sujet, mais rien n’y faisait. Il y avait des garçons qui ne prenaient pas un non comme une réponse acceptable ! Sa vie avait viré au cauchemar, alors oui, elle serait plus utile ailleurs qu’en Amérique, loin de tous ses souvenirs douloureux. Ainsi, à l’aube de ce printemps, elle avait décidé de prendre un nouvel élan.
XXX
Le lendemain, dans un autre train sur le même trajet, c’était Albert qui se posait mille et une questions. La principale pour le moment: arriverait-il à temps ? Oui, arriverait-il à temps pour empêcher Candy de commettre cette ultime folie, mettre sa vie en danger, tout cela parce qu’il l’avait abandonnée. En plus de la folle inquiétude qui le dominait actuellement, il ressentait le poids de la culpabilité, mais pourquoi était-il parti sans lui parler, sans lui expliquer ? En même temps, comment lui dire ce qu’il était pour elle ? Son tuteur ! Comment lui faire comprendre ses mensonges par omission ? Qu’il avait retrouvé sa mémoire depuis l’été dernier et avait continué de vivre avec elle, en le lui cachant ! Quelle raison pourrait-il invoquer ? Lui avouer ses sentiments ? Lui dire qu’il était tombé fou amoureux d’elle, alors qu’il était encore amnésique, et qu’ensuite il n’avait pas pu s’éloigner d’elle. De sa douceur. De de sa joie de vivre. Et laisser derrière lui cette vie si chaleureuse avec elle et les meilleures années de son existence, les moments les plus heureux de sa vie ? Comment raconter tout cela sans risquer de la perdre puisqu’elle ne partageait pas ses sentiments? Non, c’était impossible! ça lui était impossible, alors lâchement, il était parti sans l’affronter, sans rien dire, laissant juste cette simple note. C’était tellement plus facile et pourtant ce fut la décision la plus difficile qu’il ait eu à prendre ! Une véritable dichotomie de l’esprit entre la raison et la passion.
Ensuite, pour assurer son bonheur, une façon de se faire pardonner ainsi qu’une manière de l’aider à outrepasser ses propres sentiments en la rendant définitivement inaccessible, il avait essayé de la ramener à Terry, son grand amour. Enfin, ce qu’il croyait. Il avait demandé une enquête sur l’acteur pour le retrouver et lorsqu’il avait appris qu’il était à Rockstown, il avait envoyé Georges, son fidèle ami et bras droit, expédier un paquet de sa part pour Candy depuis cette petite ville. Il ne pouvait pas risquer de tomber sur Terry, qui était aussi son ancien ami: trop douloureux! Il aurait posé trop de questions qu’il fallait éviter… pour le moment. Ensuite, il avait demandé à un enquêteur de surveiller discrètement sa venue, ce qui ne tarda pas, mais à sa plus grande surprise, Candy était bien allée assister à l’une des représentations, elle avait même rencontré Eleanor Baker, mais elle était repartie sans parler à Terry ! Jusqu’à aujourd’hui il se posait toujours la question : pourquoi ? Pourquoi n’avait-elle pas repris sa relation avec l’acteur puisqu’il avait quitté Suzanna? Ils avaient donc une deuxième chance. Il avait voulu leur offrir à tous les deux une seconde chance pour être heureux ensemble, alors pourquoi Candy ne lui avait même pas parlé ? C’était illogique, il ne comprenait vraiment pas !
Maintenant, cette lettre dans laquelle elle confiait à l’oncle William qu’Albert lui manquait terriblement, qu’elle se sentait seule ! Il ne pensait pas qu’elle serait aussi fragile et vulnérable sans lui, qu’elle tenait à ce point à lui, le recherchant partout dans Rockstown, toujours d’après l’enquêteur ! Comme si elle avait laissé Terry pour le rechercher, lui ! Comme si elle l’avait… choisi ? Serait-il possible que ses sentiments envers lui étaient un peu plus que de l’amitié ? Et quand bien même, il y avait ce lien d’adoption qui empoisonnait tout ! C’est vrai, mais après tout, rien qui ne puisse être défait ! Et le qu’en dira-t-on ? Il s’en moquait éperdument ! Ah ! Candy ! Quelle folie !
C’est alors qu’Albert sortit de sa poche, une petite boite en velours noir, qu’il ouvrit. Avant de partir, il avait pris, sans trop savoir pourquoi, cette magnifique bague de fiançailles que son père avait offerte à sa mère, et son grand-père avant lui à sa femme, un joyau de famille. C’était une pulsion instinctive, une pensée, une idée fugace qu’il n’osait pas se prononcer, même à lui-même, de peur qu’elle ne s’ancrât dans son esprit, mais il l’avait emportée avec lui. Qu’espérait-il exactement s’il la retrouvait ? Comment la persuader de rester ? Comment justifier qu’il était à sa recherche pour l’empêcher de rejoindre cette guerre ? Lui dire toute la vérité ? Lui révéler sa véritable identité ? Lui avouer la nature profonde de ses sentiments ? Tant de questions qui tourbillonnaient dans son esprit tourmenté.
XXX
Après plusieurs heures d’un long voyage, Candy était enfin arrivée à New-York. Mauvais souvenir… Elle s’était rendue aussitôt dans les locaux de La Croix Rouge où elle remplit un formulaire d’engagement. Elle répondit au questionnaire dans lequel elle mentit sur son âge, déclarant qu’elle avait 21 ans, donc qu’elle était majeure. Elle avait d’ailleurs abandonné ses couettes enfantines pour un chignon afin de faire plus « vieille », car elle craignait de ne pas être engagée en tant que mineure. Visiblement il y avait un réel besoin de personnels. Et puis, l’entrée en guerre des États-Unis était imminente depuis début février malgré la volonté du Président Wilson à ne pas faire entrer les USA dans le conflit. En effet, les relations diplomatiques avec l’Allemagne avaient été rompues. De plus, l’attaque du transport de vivres Algonquin et le torpillage du Vigilentia (3) par des sous-marins allemands, ce mois-ci, avaient accéléré les choses, donc ses papiers avaient à peine été regardés. En tout, cas son âge véritable n’avait pas attiré l’attention de la femme en charge des inscriptions. Un bateau était justement bientôt en partance, elle recevrait quelques jours de formation directement sur place sur la spécificité des blessures de guerre par balle, les éclats d’obus, les gazages…
XXX
Après plusieurs heures d’un long et interminable voyage, Albert était enfin arrivé à New-York. Fou d’inquiétude, il se rendit aussitôt dans les locaux de La Croix Rouge, afin de s’informer.
– Bonjour madame, je suis William Albert Ardlay et je voudrais savoir si Melle Candice White Ardlay s’est engagée, probablement hier, comme volontaire ?
– Bonjour monsieur! Excusez-moi, mais nous ne donnons pas ce genre de renseignements !
– Même si la demoiselle en question est mineure ?
– Ah ! Dans ce cas c’est différent, mais seulement un membre proche…
– Je suis son tuteur, son représentant légal ! Albert s’impatientait, il savait que le temps était précieux voire crucial.
– Bon attendez! Je vais regarder dans le registre… Oui effectivement, vous avez raison… mais… elle doit s’embarquer ce matin-même…
– A quelle heure ? Sur quel bateau ? Cria-t-il désespéré.
– Sur le SS Red Cross (4), il part dans dix minutes.
A peine avait-il entendu la réponse qu’Albert avait déjà quitté les lieux en courant. Le bateau appareille dans dix minutes… dix petites minutes mais qui seraient les plus longues de sa vie. Il savait que parfois les bateaux avaient du retard et c’est ce qu’il espérait, car sinon… il serait trop tard ! Son cœur battant qui cognait contre sa poitrine, le cœur au bord des lèvres, il se répétait, comme une litanie, « il faut que j’arrive à temps ! » C’était comme une incantation pour déjouer un mauvais sort. Il héla un fiacre qui passait par là pour se rendre au port le plus rapidement possible.
Le bateau sera-t-il à l’heure ? Albert arrivera-t-il à temps ?
Notes:
* « L’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent ; Il éteint le petit, il allume le grand. » Citation de Roger de Bussy-Rabutin
(1) D’après le Manga
(1) D’après le Manga
(2) Citation de Bussy-Rabutin
(3) Le Vigilantia était un navire de 4.115 tonneaux, construit à Chester.
(4) SS Red Cross, plus connu comme “The Mercy Ship” Le navire de la miséricorde.
Plus d’information ici :
https://wwionline.org/articles/american-red-cross/
http://www.redcross.org/about-us/history/red-cross-american-history/WWI
http://www.medailles1914-1918.fr/etats-unis-accue.html
Sondage:
1- Aimeriez-vous voir d’autres images du manga insérées dans les chapitres?
2- Voulez-vous que je continue de mettre des liens vers des chansons/vidéos et si oui préférez-vous qu’ils soient en bas (comme ici) ou à l’endroit le plus approprié pour illustrer le chapitre? Et voulez-vous que je continue de joindre les paroles + traduction?
3- Avez-vous d’autres suggestions?
Merci pour vos réponses 😀
Paroles et traduction de la chanson: When you’re gone (Quand tu es parti)
I always needed time on my own
J’ai toujours eu besoin de temps pour moi
I never thought I’d need you there
Je n’ai jamais pensé que j’aurais besoin de toi à cet instant
When I cried
Quand j’ai pleuré
And the days feel like years
Et les jours semblent des années
When I’m alone
Quand je suis seule
And the bed where you lie
Et le lit où tu t’allonges
Is made up on your side
Est fait de ton côté
When you walk away
Quand tu t’éloignes
I count the steps that you take
Je compte les pas que tu fais
Do you see how much I need you right now ?
Vois-tu combien j’ai besoin de toi en ce moment ?
Chorus
Refrain
When you’re gone
Quand tu es parti
The pieces of my heart are missing you
Les morceaux de mon cœur sont en manque de toi
When you’re gone
Quand tu es parti
The face I came to know is missing too
Le visage que j’ai connu me manque aussi
When you’re gone
Quand tu es parti
The words I need to hear to always get me through the day
Les mots que j’ai besoin d’entendre pour pouvoir toujours m’en sortir
And make it OK
Et rendre cela OK
I miss you
Tu me manques
I never felt this way before
Je ne me suis jamais sentie de cette manière avant
Everything that I do
Tout ce que je fais
Reminds me of you
Me rappelle de toi
And the clothes you left
Et les vêtements que tu as laissés
Are lying on the floor
Se trouvent sur le plancher
And they smell just like you
Et ils sentent juste comme toi
I love the things that you do
J’aime les choses que tu fais
When you walk away
Quand tu t’éloignes
I count the steps that you take
Je compte les pas que tu fais
Do you see how much I need you right now ?
Vois-tu combien j’ai besoin de toi en ce moment ?
Chorus
Refrain
We were made for each other
Nous étions faits l’un pour l’autre
I’m here forever
Je suis ici pour toujours
I know we were
Je sais que nous étions
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh oh oh
All I ever wanted was for you to know
Tout ce que j’ai toujours voulu était que tu saches
Everything I do I give my heart and soul
Que tout ce que je peux faire c’est donner mon cœur et mon âme
I can hardly breathe I need to feel you here with me
Je peux à peine respirer j’ai besoin de te sentir ici avec moi
Yeah
Ouais
Coucou Laure Saint-Yves 😀
Quel plaisir de te retrouver dans une nouvelle aventure!!!! Ce premier chapitre est très frustrant!!! Aie Aie Aie, ne pas savoir ce qui va se passer, va-t-il arriver à temps? Comment Candy réagira-t-elle si c’est le cas!!! Pfiou!!! Que de question chère Laure Saint-Yves!!! Mais j’adore ça! Et te lire encore est juste un délice 😉 Alors vivement le prochain chapitre!!!
A bientôt!!! 😀
Coucou Tasia, merci beaucoup de ton message encourageant, je sais que je j’ai l’habitude de vous faire languir un peu ! 😆 Mais cette fois si l’attente dure, c’est indépendant de ma volonté mais je fais de mon mieux pour poster au plus vite le prochain chapitre.
A bientôt!
Caramelo Bert, salutations avec affection
¡Felicitaciones por su nueva historia!
Interesante el primer capítulo. ¿Por qué Albert lleva ese anillo de compromiso que es un tesoro familiar? considero que la única respuesta es, porque el subconsciente es muy caprichoso y a veces nos impulsa a ser temerarios. En lo personal no me gustaría que Albert se encontrara con Candy; tan pronto, hay que hacer sufrir un poco a Albert. Por otra parte seria interesante ver a Albert de voluntario también, ya que si mi mente no me traiciona Mizuki en el manga (paginas 57, 58 del Vol. 8) hace referencia de ello, al menos lo insinúa .
El voluntariado es un tema, que toca en lo profundo de mi corazón en este momento.
En relación a las preguntas.
1.- Sí, para mí es muy interesante ver el manga en la lengua de René Descartes
2.- Donde usted los disponga están perfectos.
3.- Yo si tengo algo que sugerir, no case en esta historia a Georges, se lo suplica mi débil corazón.
Escribo en castellano para contribuir a que su blog sea más internacional.
Su amiga Vera García.
Je suis très heureuse de vous retrouver Vera Garcia et merci beaucoup de vos réponses, mi amiga. Vous pouvez écrire dans la langue de votre choix, c’est vrai que cela fait plus international!
Je vous laisserai bien sûr découvrir la suite de l’histoire! Je connais très bien le passage du manga sur le volontariat d’Albert et vous saurez bientôt pourquoi! 😉
Wow ! Je suis vraiment contente de te retrouver et de te lire ! Quel bon début d’histoire, j’ai hâte de voir la suite. J’aimerais bien qu’Albert arrive à temps, mais je crois que ça ne sera pas le cas. Le suspense dura ! Comme d’habitude, j’ai hâte à la suite ! JE suis tellement heureuse 😉
Merci de ton enthousiasme Isabelle, cela fait plaisir à lire! 😀
J’ai eu de gros soucis, voilà pourquoi je suis en retard dans mes réponses et publications, encore un peu de patience pour la suite!
Prends le temps qu’il te faut. J’espère que ce n’est pas trop grave pour toi. Je t’envoie des pensées positives.
Merci Isabelle! 😀
Auuwwww, Laure Saint-Yves! You don’t know how delighted I was when I first saw the notification on my email. Thank you! ** in fact, I started re-reading The Red String of Fate.**
And for this new story, it’s pretty intense for the first chapter. LOL. A good sign of promising romance. And it’s been long since I read a good C&A fanfic with twisted plot, so I am very excited. But you said it’s a short story? Don’t be shy, my friend, please feel free to make the long one. We will not complain. 🙂
As usual, I like the way you play with words, the way you describe their feeling. Good job, Laure Saint-Yves. Mmmm if I may guess, Albert will manage to meet Candy, but he can’t say he is WAA. He will lie to her, he propose her, she accepts, but everything is tangled and becomes more complicated than ever. LOL One thing I must tell you, I suck on guessing :D.
Once again, thanks for this new story. And happy valentine day! I love you all my fellow Albert fans! 🙂
Sorry for my belated answer, I’m glad you was delighted Reeka and I’m honored you re-read The red string of fate. 😀
For the length of the new fic, it will also depend of my inspiration but, in any case it will be shorter than TRSF. Thank you for your comment and your encouragement. I will let you know what will happen next! 😉
Big hugs and kisses.
Very intriguing start and timing of events. I’m just surprised that Albert had brought an engagement ring already. I hope nothing wrong will happen to the family jewel?! ?Anyway, it makes sense to me that Candy rather go to war to volunteer, except that I thought she would have informed her foster mothers?
I somewhat understand your style by now, and I’m willing to be « tortured ». ?? Let me guess… Albert couldn’t find Candy but boarded the ship as well… They ran into each other when they arrived? ? Enough guessing. I’m looking forward to reading next chapter.
I like that you put in the manga scenes, and the ones you picked fit the story flow very well! Nice choices. ? In fact, anything helps will do, and the song you have chosen is an excellent one indeed! ?
Bonjour Ms Puddle
Je suis bien d’accord avec vous, je pense qu’Albert arrivera trop tard et que c’est le que le début d’un long chassé croisé entre les deux ?? Laure Saint-Yves adore jouer avec nos coeurs sensibles et nous faire languir ! ?
Bonjour Antlay!
Ah! Ah! Ah! Vous me faites bien rire toutes les deux et cela n’a pas de prix! 😆
Vous me faites de nouveau passer pour Cruella! 😆 Mais je ne dirai rien, les amis, patience!
Bonjour Antlay et Laure Saint-Yves,
Antlay you made me laugh again although I think I’m in total agreement with you… 😉 😛
Hello Ms Puddle and thank you for your insightful comment, my friend! ?
I Know I take a risk with this AU fic! You’re completely right about engagement ring, it’s too much soon to think about a marriage proposal, Albert perfectly know that but as I said Albert didn’t know why himself! 😆 A sort of talisman or an amulet to bring him luck! When you are desperate and in a hurry you make sometimes crazy things!
About her foster mothers I will explain in chapter 2 (a little spoiler) she has sent them a letter as Grand Oncle William, all of her friends (Annie, Archie, Dr Martin…) except Patty for now because she was too disturbed, she had no time to return to Pony’s home and she perfectly knew that everyone would have tried to stop her!
Well, I will let you discover what will happen next!… 😉 Stay tune! 😀
Yes I agree with you, Laure Saint-Yves, that must be an impulse to bring the engagement ring. 😛 Also, true… if Candy would visit Pony’s Home, everyone would have stopped her. 🙁 Anyway, I’ll be patient. Take care, my friend! 🙂
Oui c’est encore moi !
Tout d’abord c’est un plaisir de te retrouver. ? Cela m’avait manqué et de plus avec une nouvelle histoire !
C’est un excellent début, brillamment écrit comme toujours !
C’est une excellente idée d’écrire une histoire qui se détache de la trame proposée par Mizuki.
Tu demandes si l’on souhaite que tu continues l’histoire ? Non, non. A bien y réfléchir peut-être. OUI bien évidemment ! C’est pourtant pas le 1 avril ? ! ?
Concernant les images pour illustrer, personnellement je les affectionne.
Pour ce qui est des liens peu importe où ils sont, c’est à toi de voir.
Je sais qu’il va falloir patienter pour lire le chapitre suivant, j’avais oublié que les plats mijotés étaient ta spécialité ! ?
En attendant je te souhaiteune bonne soiré . A bientôt.
Bises
une bonne soirée !
Pour moi aussi c’est un plaisir de te retrouver ainsi que ton humour! 😆 Et merci pour tes compliments ❤ et tes réponses, je suis heureuse que le début te plaise mais ce n’est que le début!… C’est une des idées d’histoires alternatives que javais en tête depuis très longtemps. Je me suis dit que cela aurait pu être possible vu qu’elle avait déjà failli s’engager une fois et connaissant le dévouement de notre chère héroïne cela me paraissait assez cohérent pour exploiter l’idée.
Je vois que tu n’as pas oublié mes recettes préférées! 😆
Bises
Oh oui j’attends de voir si Albert va rattraper Candy : un vrai bonheur à lire !
Bonjour Isabelle et merci de ton intérêt! 😀 Patience, je pense que je publierai le prochain chapitre début mars.
Oh oui j’attends avec impatience de savoir si Albert va rattraper Candy ! un vrai bonheur à lire …!
OUI POUR TOUT
Merci pour tes réponses alexia001!
Le 1er chapitre n’était, pour moi, que du grignotage.
J’attends les prochains chapitres qui me feront office d’apéritif, d’entrée, de plat principal et de dessert. J’en ai l’eau a la bouche. Miam miam
Eh oui, on pourrait dire que je plante seulement le décors du restaurent pour l’instant! 😆
Ok mais ne tarde pas si tu veux avoir le max de clients pour ton restaurant gastronomique et littéraire.
A bientôt
Kiss
Je comprends ton impatience mais comme je l’ai annoncé je publierai un à deux chapitres par mois, je préfère la qualité (enfin je l’espère) à la quantité et cela prend du temps! ;-*
Vraiment sublime et oui pour tout
Bonjour bibi2403 et merci pour le commentaire! 😀