Chapitre 7 : la décision d’Albert

Un amour dans la tourmente!

Un nouveau chapitre qui j’espère vous plaira car visiblement le dernier a laissé quelques frustrations et exaspérations! Et je vous comprends! 😆 😛

Pour le n°8 je vous demanderai plus de patience car je ne pourrai le publier que le mois prochain, en attendant bonne lecture!

 

 

Ce matin du 14 juillet était la fête nationale française et malgré la guerre et peut-être justement encore plus parce que c’était la guerre, partout en France on allait fêter comme chaque année et comme l’on pouvait, cet évènement et l’hôpital n’échapperait pas à la règle. Ainsi, il était prévu ce soir-là de faire une petite fête avec un repas amélioré et même de la musique était prévue grâce à un phonographe, cadeau d’une riche famille de l’un des soldats blessés ; traditionnellement, il y avait un bal dans chaque village de France et de Navarre donc les personnes valides pourraient même danser un peu s’ils le désiraient. Il y avait tellement peu d’occasions pour se réjouir et oublier pendant un moment cette maudite guerre alors tous ceux qui le pouvaient étaient sur la brèche pour préparer la fête, il y avait une forme de gaieté dans l’air pourtant Albert était grave car il avait pris une décision pour sortir de cette impasse avec Candy, il attendrait la première occasion de se retrouver seul avec elle pour lui annoncer mais dans l’agitation des préparatifs en plus des blessés à s’occuper, elle fût inaccessible une fois de plus et c’était exaspérant, ce serait donc pour ce soir coûte que coûte.

Enfin la soirée arriva, le réfectoire avait été décoré avec des cocardes tricolores et le repas fût apprécié par tous car d’habitude en guise de diner, il y avait juste une bonne soupe accompagnée de pain, du fromage et des fruits, ce soir c’était un vrai festin digne d’un roi. En entrée, il y avait des crudités au choix constituées de carottes râpées, de concombres à la crème persillée, de tomates en vinaigrette avec des œufs mimosa et aussi de la charcuterie avec des cornichons. En plat de résistance, on pouvait choisir entre des légumes farcis (tomates ou courgettes) ou du poulet de la basse-cour farci, accompagné de pommes de terre nouvelles sautées à l’ail et au persil ou écrasées en purée, du gratin de courgettes ; tous les légumes étaient fraichement cueillis de ce matin provenant directement du potager. Ensuite il y avait un plateau de fromages qui était assorti de salade verte sauce vinaigrette. Enfin pour le dessert, on avait le choix entre différentes tartes ou clafoutis aux fruits du jardin : framboises, mures, cerises, abricots. Le tout accompagné de bon pain frais et arrosé de bons vins. Puis une séance de musique fût organisée, quelques chansons d’époque telles que Fascination  , Frou-frou  , Griserie  , …  ou de vieux classiques comme Plaisir d’amour  , furent reprises par tous ceux qui connaissaient les paroles, des morceaux de musique furent joués au phonographe, parmi les enregistrements il y avait surtout des valses mais aussi un tango (1), une toute nouvelle danse qui faisait fureur dans la capitale depuis peu. Les membres du personnel et quelques blessés presque rétablis complétement firent même quelques pas de danses, d’autres jouaient aux cartes, aux échecs ou discutaient simplement.

Jean qui était guéri, invita Lise pour une valse lente, elle accepta, il en profita pour la courtiser, il voulait garder contact avec elle une fois qu’il serait rentré chez lui dés demain pour passer sa convalescence à quelques kilomètre d’ici. Lise était vraiment très attirée par Jean, de plus elle avait beaucoup d’idées et de points communs avec lui mais elle pensait encore à Kévin et puis elle avait peur de souffrir à nouveau car elle savait qu’il retournerait au front à la fin de sa convalescence et qu’il pourrait lui arriver malheur alors voilà ce qu’elle lui répondit :

  • Jean, je vous apprécie vraiment beaucoup mais je ne suis pas encore prête pour une nouvelle relation, par contre dès que la guerre sera finie et si vous pensez toujours à moi, venez me chercher, nous en reparlerons.
  • J’attendrai et je reviendrai vous chercher Lise car c’est vous la femme de ma vie !

Il déposa même un baiser chaste sur le coin de ses lèvres qui fit frissonner la grande brune.

Yann était là, il ne pouvait pas danser à cause de ses blessures aux jambes mais il discuta avec Albert puis avec Candy, ses deux personnes préférées. Il en apprit un peu plus sur leur histoire et sentait également qu’un lien très fort les unissait rien qu’à les entendre parler l’un de l’autre et à l’évidence ils étaient amoureux. C’était quelqu’un avec un esprit très ouvert, il ne portait pas de jugement sur le fait qu’Albert était le tuteur légal de son infirmière préférée, il évaluait les gens par leurs actes et par leurs qualités humaines, pas par l’étiquette qu’on pouvait leur coller. Il leur souhaita en lui-même de réussir à se trouver, il avait compris qu’ils étaient des âmes-sœurs, Albert qui avait risqué sa vie pour la retrouver était déjà une preuve suffisante à ses yeux de l’amour véritable de cet homme envers Candy.

Albert voulut inviter Candy pour sa première danse et initier enfin le dialogue mais elle l’avait déjà promise à Pierre qui s’était empressé de la lui réserver.

  • Désolée papa mais j’ai déjà promis ma première danse au Dr de Vigny !

En fait elle le taquinait mais Albert le prit plutôt sérieusement et même douloureusement quand il vit le brun venir la cueillir. Il était exaspéré par ce jeu du chat et de la souris entre eux et il avait atteint ses limites, alors soit mais la danse suivante serait pour lui mais le blond n’était pas au bout de ses peines car son sang se figea lorsqu’il reconnut les premières notes d’un tango ! Non ! Pas sur un tango, cette danse indécente ! (1)

  • Dr de Vigny, j’ai une confidence à vous faire, je ne sais pas danser cette danse !
  • Ce n’est pas grave Candy, je vais me faire un plaisir de vous l’apprendre, laissez-vous guider ! Dit-il avec un grand sourire.
  • Très bien !

Candy ignorait tout du tango et notamment que c’était une danse sensuelle qui avait d’ailleurs fait la polémique lorsqu’elle était apparue dans les salons, tout comme la valse au XIXème siècle ; en effet,  les corps des deux partenaires étaient plutôt très proches, se touchant par moment plutôt langoureusement, une danse où chaque partenaire se séduisait d’une façon presque animale. Le Dr de Vigny l’avait apprise à Paris juste avant la guerre lors d’une soirée organisée par l’un de ses amis, quant à Albert il avait entendu parler de cette danse à Chicago qui se pratiquait plutôt dans les établissements peu fréquentables. Candy se sentit très mal à l’aise et intimement elle regrettait d’avoir accepté cette danse avec le médecin. Par contre Pierre, lui, était aux anges de se sentir si proche d’elle comme il ne l’avait jamais été, il pouvait ainsi flirter l’air de rien, ce qui n’échappa pas aux yeux de Jane mais surtout à ceux d’Albert. Jane était venue proposer à ce dernier de danser mais il refusa.

Albert scrutait Candy et Pierre, il sentait l’aiguillon de la jalousie lui transpercer le cœur. Elle dansait avec un autre, en plus sur un tango ! Cette danse ne se dansait même pas encore dans les maisons respectables aux Etats-Unis ! Et elle était si belle dans sa robe vert émeraude qui dégageait ses épaules blanches et son cou gracile, sans parler du joli décolleté. Sa taille fine encerclée dans les mains d’un autre, sa poitrine aux formes si féminines et attirantes serrée contre le torse d’un autre, la main de son rival qui était caressée par sa cascade de boucles d’or rassemblées en masse sur le côté par un ruban vert et en plus, il  en profitait pour flirtait avec elle ! De là où il se situait Albert voyait qu’elle se trompait dans les pas mais il ne pouvait pas se rendre compte du malaise interne de Candy ; son sang bouillait dans ses veines et il était à deux doigts d’interrompre leur duo mais c’était un maitre dans l’art du self-control et il ne voulait pas créer de scandale. Il commençait à penser que Candy avait peut-être finalement un faible pour le beau médecin, devrait-il être condamné à la voir en aimer un autre ? Cette fois ce serait au-dessus de ses forces. Il repensa à ce baiser qu’elle lui avait offert pour ses 27 ans et se demanda : « Peut-être avait-elle vraiment trop bu alors ? Son geste impulsif avait dû dépasser sa pensée sous l’influence de l’alcool. Ou bien peut-être qu’elle ne peut pas surmonter le fait qu’il soit William Albert Ardlay et leur lien légal ! Dans ce cas comment lui en vouloir ? »

Albert était en plein doute, il ne savait plus quoi penser, après l’avoir vue au quotidien pendant deux ans se languir pour un autre, ses insécurités en matière d’amour étaient sa grande faiblesse. Il ne voulait plus rester à cette soirée, être au supplice de la voir dans les bras de son rival mais il devait en avoir le cœur net au sujet de ce qu’elle ressentait exactement, même si cela devait lui faire mal alors il attendit avec difficulté et à l’agonie, la fin de la danse pour lui parler, il n’avait plus envie de danser même avec elle. Albert voulait entrer dans le vif du sujet en informant Candy d’une décision qu’il aurait prise car il ne se sentait pas d’humeur à parler d’autre chose sans exploser, les images de ce tango lui hantait trop l’esprit, il s’approcha d’elle et il lui dit à voix basse.

  • Candy, je voudrais te parler.
  • Non, pas maintenant!

En voyant son air sévère, Candy pensait qu’Albert allait lui faire des remontrances au sujet du tango et elle n’avait pas envie d’en discuter.

  • S’il te plait, sortons discuter c’est important! Insista-t-il.
  • Qu’est-ce qui peut-être si important qui ne puisse attendre demain ? Dit-elle agacée.

Devant son entêtement, Albert complétement exaspéré répondit:

  • Parce que demain je ne serai peut-être plus là!
  • Quoi? Que vas-tu encore m’annoncer Albert ? Tu as l’air si grave que cela me fait peur !

Ils s’éloignèrent un peu afin de se mettre hors de portée de voix des autres.

  • Candy… je vais repartir ! Lâcha-t-il sans plus attendre.
  • Repartir ?! En Amérique ? Elle était atterrée comme si elle avait reçu un coup de massue sur la tête.
  • Oui, à Chicago. Répondit-il fermement.

Candy sentit son cœur s’arrêter un instant, sa gorge se noua à la réalisation qu’elle allait de nouveau le perdre, Albert allait encore partir, elle ne s’y attendait pas…

  • Mais pourquoi ? Dit-elle sur un ton désespéré.
  • Je vois que tu n’as pas besoin de moi ici et puis j’ai des responsabilités qui m’attendent là-bas.
  • Mais pas déjà demain ? Demanda-t-elle avec angoisse.
  • Si le Dr de Vigny me donne le feu vert, ce que je pense fort probable, dès demain ou après-demain.
  • Si tôt ! Mais Albert !…

Candy était si choquée et si bouleversée que les mots restèrent coincés dans sa gorge et elle ne put sortir un son de plus, pourtant dans son esprit c’était la révolution. Albert l’observait attentivement, elle était devenue très pale, ses yeux étaient vitreux, sur le point de déverser un torrent de larmes, cela lui brisait le cœur mais c’était un mal nécessaire pour débloquer la situation. Candy avait continué à l’éviter et elle avait avorté toute tentative de dialogue ces derniers jours et même encore il y a quelques minutes or il n’était pas un homme à rester passif, à attendre que cela se résolve tout seul ; il espérait ainsi provoquer une réaction chez elle, la pousser à lui parler et savoir enfin ce qu’elle pensait vraiment pour cela il devait la bousculer un peu et si elle ne changeait pas d’attitude, ce dont il doutait, alors il n’aurait plus effectivement qu’à partir alors pour la laisser mijoter un peu plus, il ajouta :

  • Le plus tôt sera le mieux pour tout le monde, maintenant je dois parler à Jane.

Il pensait qu’elle allait bientôt réagir à sa déclaration, la connaissant il était à peu près sûr qu’elle ne le laisserait pas partir sans lui parler, vraiment et sincèrement ; en attendant il alla à la rencontre de Jane.

Candy vit Albert s’éloigner d’elle, elle restait muette et comme paralysée sous le choc, elle était tremblante et se sentait nauséeuse puis elle se précipita aux toilettes pour laisser le fleuve de ses larmes se ruer hors de ses yeux. Albert allait partir une fois de plus, il allait lui manquer encore plus et cette idée lui parut insoutenable alors après quelques minutes dans cet état de choc, elle réagit enfin et se lança à sa poursuite, où était-il bien allé ? Elle chercha dans la salle principale mais ne le trouva pas, elle rencontra Jennifer et lui demanda :

  • As-tu vu Albert ?
  • Oui, il vient de sortir dans le parc avec Jane… ça ne va pas Candy ?

Celle-ci ne prit pas le temps de répondre et se rua dehors dans le parc, son cœur allait exploser, il fallait qu’elle le retrouve, il fallait qu’elle lui dise avant qu’il ne soit trop tard ! Elle le chercha frénétiquement, la nuit commençait à tomber mais elle était claire grâce à la lueur de l’astre de la nuit qui dardait ses reflets argentés, très vite Candy localisa le couple qui n’était pas loin et qui parlait avec animation mais elle ne distinguait pas encore ce qu’ils se disaient. En fait, Albert excédé par une nouvelle tentative de séduction de la jeune femme l’avait emmenée dehors loin des oreilles indiscrètes pour lui expliquer pour la dernière fois qu’il n’y avait aucun avenir entre eux même s’il devait se montrer brutal puisque la méthode douce n’avait pas fonctionné, visiblement elle ne voulait pas comprendre. Candy s’approcha lentement, ils n’avaient pas encore remarqué sa présence tant ils étaient pris dans leur vive discussion. Enfin Candy distingua les derniers mots de Jane :

  • Albert, je t’aime toujours !

A ce moment-là, Albert aperçut Candy grâce à sa vision latérale, il tourna la tête et la vit s’enfuir en courant et en pleurant, il fit mine de la suivre mais il fût retenu par la main de Jane qui s’agrippa à sa manche :

  • Albert ! Laisse-là faire sa crise d’enfant gâtée ! Dit-elle presque méchamment.
  • Jane, Candy est loin d’être une enfant gâtée et tu le sais très bien ! Répondit-il sèchement.
  • Eh bien laisse le Dr de Vigny s’en occuper alors, je suis sûre qu’il sera ravi de le faire! Il y avait un éclat de sarcasme dans son regard et dans sa voix.
  • Jane, la mesquinerie te sied vraiment très mal, lâche-moi veux-tu ? Il était agacé.
  • Mais Albert, notre histoire n’est pas finie ! Implora-t-elle.
  • Tu sais très bien que j’y ai mis fin en Afrique et je te l’ai redit ici et je te le répète encore pour la dernière fois ! Je suis vraiment désolé de tout cela mais je ne peux pas prétendre des sentiments que je n’éprouve pas, de toute façon mon cœur appartient à une autre et pour toujours.
  • Albert !… Dit-elle d’un ton suppliant.

En disant ses dernières paroles, Albert desserra délicatement la main de Jane qui était encore agrippée à sa manche mais il devait rattraper Candy au plus vite avant de perdre sa trace. Il partit donc en courant dans la même direction que la blonde aux yeux verts, il ne faisait pas encore nuit noire mais elle n’était déjà plus en vue, où pouvait-elle bien être ? Il était inquiet car elle avait entendu la déclaration de Jane et elle en était visiblement bouleversée mais en même temps cela lui laissait un espoir sur les sentiments qu’elle éprouvait envers lui.

Après quelques minutes d’angoisse il l’aperçut enfin, elle était assise sur un banc près de l’étang, il la rejoignit bientôt et vint s’asseoir doucement près d’elle. Ils étaient seuls et il allait enfin pouvoir lui parler !

  • Non ! Albert, laisse-moi ! Elle lui tourna le dos.
  • Candy mais que se passe-t-il exactement ? Pourquoi me fais-tu la tête ?
  • Tu m’abandonnes une fois de plus !

Lui reprocha-t-elle mais en fait c’est aussi ce qu’avait dit Jane qui la perturbait profondément car elle pensait que cela pouvait avoir touché Albert, elle ignorait qu’il l’avait déjà rejetée alors elle s’imaginait au contraire qu’il allait peut-être reprendre sa relation avec elle finalement, partir avec elle ou rester mais pour elle ! Sa peine l’empêchait de réfléchir rationnellement, elle était trop bouleversée. A son reproche Albert lui répondit :

  • Ce n’est pas ce que tu veux ? Pourtant, tu me dédaignes depuis deux semaines ! Tu ne m’as même pas laissé l’occasion de te parler sérieusement, pourtant j’ai tant de choses à te dire Candy et en particulier une chose très importante et puis… tu laisses ce Dr de Vigny flirter avec toi sur un tango ! Termina-t-il sur un ton assez dur puis il fit une pause en inspirant profondément avant de faire sa confession mais Candy réagit aussitôt à sa dernière phrase et ne lui laissa pas le temps de se déclarer.
  • Je… je… Non ! Je ne savais pas que ce serait un tango, je ne savais même pas ce que c’était que cette danse et … ce n’est pas ce que je veux !… Je ne veux pas que tu partes comme ça ! (Elle éclata en sanglots enfouissant son visage dans ses mains). Oh ! Albert… si tu savais !
  • Non justement puisque tu ne me parles plus alors raconte-moi Candy, je t’en prie !

Il avait répondu sur un ton plus doux en touchant légèrement son épaule droite, puisqu’elle avait l’air enfin décidée à lui parler autant la laissa s’exprimer.

Alors pour Candy, les portes de ses émotions s’ouvrirent en grand pour déverser pêle-mêle tous ses sentiments trop longtemps contenus et qui la submergeaient. Elle préféra garder son dos tourné car cela l’aiderait à se libérer, ce serait plus facile pour elle de se confier. Elle laissa retomber ses mains sur ses genoux puis les tortilla nerveusement en les regardant.

  • Je n’en peux plus de cette situation, c’est insupportable ! Tu m’as tellement manqué pendant des mois, Albert, et maintenant que tu es là, tu me manques encore plus car je te vois tous les jours et pourtant je ne peux plus te parler comme avant, tout a changé entre nous ! Je ne sais plus où j’en suis mais ce que je sais, c’est que je n’en ai rien à faire du Dr de Vigny, je n’ai aucun sentiment pour lui ! C’est avec … c’est avec toi que j’aurais voulu apprendre le tango ! … Et puis il y a Jane qui fait tout pour te récupérer et après ce qu’elle vient de te dire j’ai si peur que tu l’aimes encore toi aussi et pourtant tout ce que je veux c’est ton bonheur même si… même si c’est avec elle ! Oh ! Albert j’ai l’impression de devenir folle ! … Et puis quand je t’ai embrassé le jour de ton anniversaire, j’ai eu si honte quand j’ai su qui tu étais et pourtant même aujourd’hui… je ne peux pas m’empêcher d’avoir… j’ai… J’ai des… Elle s’interrompit, elle avait du mal à continuer, à lui avouer.
  • Tu as quoi, Candy ? Demanda-t-il de sa voix douce pour l’aider à se confier.
  • J’ai des … pensées… impures ! Ajouta-t-elle enfin.
  • Que veux-tu dire ? Explique-toi ! Il commençait à comprendre la signification de son discours mais il était perplexe, se demandant exactement ce qu’elle entendait par « pensées impures ».
  • Eh bien, tu es mon père adoptif mais je… j’ai des pensées envers toi… qui sont inappropriées ! C’est plus fort que moi mais j’ai envie de t’embrasser… encore… j’ai envie que tu me prennes dans tes bras… et que tu m’embrasses… comme ta petite-amie ! Elle éclata de nouveau en sanglots.

Albert était soulagé, sa stratégie avait fonctionné et il avait enfin réussi à percer la carapace qu’elle s’était forgée, il avait atteint son cœur. En fait toutes ces bouderies puis toute cette attitude récente et cette indifférence apparente qu’il ne lui avait jamais connue n’était que le résultat de ses luttes internes à propos des sentiments d’amour qu’elle éprouvait pour lui et combien il comprenait cela, il avait enduré le même combat pendant des mois, finalement il l’admirait car elle avait eu le cran de le lui avouer. Il était aux anges, son cœur ruait dans sa poitrine comme un mustang sauvage, Candy venait de lui avouer très clairement qu’elle l’aimait alors il lui dit :

  • Eh bien nous sommes deux !

Par contre Candy avait du mal à comprendre ce qu’Albert venait de lui avouer à son tour et avant que son cerveau ne puisse complétement intégrer ce qu’elle venait d’entendre, elle sentit une deuxième main chaude venir se poser doucement sur son épaule gauche et lui faire faire volte-face, ensuite ces deux mains viriles vinrent se placer de chaque côté de son visage, l’encadrant tendrement, Albert releva ensuite gentiment sa tête de manière à établir un contact visuel entre eux et il lui dit avec passion, en la regardant intensément.

  • Candy, je t’aime !

En sondant dans son regard Candy comprit tout l’amour qu’Albert ressentait pour elle et c’était les sentiments d’un homme envers une femme, pas ceux d’un ami ou d’un père. En silence, il essuya délicatement de ses pouces les larmes qui inondaient son visage puis ses pouces se mirent à caresser sensuellement ses lèvres tandis que ses autres doigts enlaçaient et caressaient son cou jusqu’à sa nuque, Candy sentait des frissons qui la parcoururent toute entière, son cœur passa un battement avant de s’accélérer encore, dans la clarté de la Lune, elle vit le regard d’Albert s’assombrir quand il se posa sur ses lèvres qui s’entrouvrirent comme une invitation à les gouter, ce qu’il fit sans délai. Ses lèvres vinrent se mouler parfaitement sur les siennes, tout en douceur, déposant un premier baiser chaste. Les lèvres d’Albert étaient encore plus douces que dans les souvenirs de Candy puis il dit tout en caressant ses joues :

  • Pur amour de ma vie, je t’aime de tout mon cœur, je t’aime tellement! Voilà ce que je t’ai dit le jour de mon anniversaire ! Je t’aime depuis si longtemps Candy !
  • Albert, mon amour, je t’aime tellement aussi mais dis-moi vas-tu vraiment partir demain ? Demanda-t-elle d’un ton angoissé.
  • Non, mon amour ! En fait je voulais comprendre tes véritables sentiments, tu ne voulais plus me parler alors je me suis dit que si je t’annonçais mon départ tu allais forcément réagir et me parler enfin ! Pardonne-moi!
  • Oh ! J’ai eu si peur de te perdre à nouveau car je t’aime Albert, je l’ai compris quand tu es parti de notre appartement des Magnolias, ensuite j’étais complétement confuse et perdue quand j’ai su qui tu étais pour moi car légalement nous sommes…
  • Chut ! Rien qui ne puisse être défait mo chridhe, si tu le désires bien sûr, on peut annuler ton adoption ainsi nous serons libres de nous aimer comme un vrai couple!
  • Oui, je le veux ! Répondit-elle avec assurance et enthousiasme.
  • Très bien mo chridhe !
  • Qu’est-ce que ça veut dire mo chridhe ?
  • Mon cœur, en gaélique.
  • J’aime beaucoup mo chridhe !

Albert ne pouvait pas résister à l’appel de cette bouche pulpeuse, il y déposa un nouveau baiser plus appuyé, puis encore un où il saisit sa lèvre inférieure, Candy soupira en enlaçant son cou de ses mains puis les glissa peu à peu dans ses cheveux, ils étaient si soyeux ; leur souffle se mêlaient, de l’électricité passait entre les deux et le baiser s’intensifia peu à peu. L’homme guidait la jeune femme, lui enseignait cette danse sensuelle entre leurs lèvres puis Albert décida d’approfondir le baiser alors il déplaça l’une de ses mains sur sa taille pour la serrer contre lui puis il toucha d’abord doucement sa langue avec la sienne, ce premier contact tellement intime fût comme une décharge de plaisir qui les fit gémir tous les deux. Ils avaient pourtant les yeux fermés mais ils voyaient des étoiles comme celles qui commençaient à parsemer la voute céleste qui les surplombait. Comprenant la réponse plus qu’enthousiaste de sa dulcinée, Albert explora sa taille puis son dos et intensifia encore le baiser en enlaçant plus étroitement et plus profondément encore sa langue avec la sienne, la caressa avec lenteur pour se délecter, lui enseignant l’art du baiser intime jusqu’à l’ivresse, en lui transmettant toute la tendresse, tout l’amour, toute la passion qu’il éprouvait pour elle et qu’il avait contenus si longtemps. Il savourait ce baiser dont il avait rêvé ainsi que la divine saveur de Candy. Elle fit écho de tous ses sentiments avec la même intensité, la même ferveur, elle sentit des vagues de plaisir de plus en plus intenses prenant naissance dans son bas ventre pour remonter et exploser dans sa poitrine, ses jambes étaient en compote, son cœur battait la chamade et menaçait d’éclater de bonheur et de plaisir. C’était la première fois qu’elle éprouvait de telles sensations si délicieuses, elle n’aurait jamais pu s’imaginer qu’un baiser pouvait être aussi intense et faire ressentir une telle volupté.

Pour Albert, ce n’était pas son premier baiser, certes, mais c’était la première fois qu’il ressentait une telle passion, un tel amour, une véritable impression de communion avec elle et il savait que c’était la femme de sa vie, l’unique avec laquelle il n’avait aucune hésitation à souhaiter qu’elle devienne sa compagne pour le restant de son existence. C’était même son désir le plus profond et dès que possible, lorsque certaines questions encore en suspens seront résolues il lui ferait sa demande en bonne et due forme.

Leur respiration devenait erratique et laborieuse les obligeant à contrecœur à interrompre leur premier vrai baiser pour reprendre leur souffle. Ils se regardaient, haletants avec une profonde émotion, les yeux étincelants révélés par la Lune qui était là comme pour veiller sur eux. Un rossignol invisible les enveloppait de son chant sublime et si pur comme pour fêter et saluer l’amour de ces deux êtres enfin réunis. On entendait même le concert joyeux des grenouilles qui coassaient dans l’étang tout proche d’eux. Albert prit sa tête entre ses mains disposées en berceau, il vit une larme brillante dans laquelle se reflétait l’astre nocturne, elle  roulait sur sa joue telle une étoile filante et il la captura de ses lèvres. Candy descendit alors ses mains autour de son torse pour le resserrer tout contre elle comme si elle avait peur qu’il ne puisse lui échapper, s’enivrant de son odeur masculine mêlée au de bois de santal, elle était bercée par le tempo rapide mais rassurant de son cœur, comme elle se sentait bien entre ses bras puissants, dans sa chaleur, elle se sentait chez elle, Albert était son foyer et elle lui dit avec une passion non contenue.

  • Oh ! Albert ! Je t’aime, je t’aime, je t’aime tant!
  • Mon doux amour, je suis tellement heureux ! Je t’aime depuis si longtemps ! Tu es l’étoile qui illumine mes nuits, le soleil qui égaye mes jours et qui donne un sens à ma vie.

Il lui caressa tendrement ses cheveux et ses joues rosies par l’émotion. Les deux avaient comme un poids qui avait enfin délesté leurs épaules, ils avaient le cœur léger car ils s’étaient enfin avoué leur amour, ils avaient enfin trouvé leur âme-sœur. Albert se leva et tendit la main à sa bienaimée en lui demandant :

  • Mademoiselle, voudriez-vous m’accorder cette danse ?
  • Mais Albert… il n’y a pas de musique! Dit-elle surprise.
  • Fais-moi confiance et j’en meurs d’envie ! Dit-il en souriant.
  • Moi aussi ! S’exclama-t-elle joyeusement en bondissant sur ses pieds.

Albert la saisit par la taille et se mit à entonner une chanson d’amour écossaise et sur un rythme lent il l’entraina à virevolter sous le plus beau des clairs de Lune. Sa voix était chaude, vibrante car il pensait chacune des paroles prononcées. Candy ne comprenait pas le gaélique mais cela était inutile car elle ressentait l’émotion dans chaque syllabe, dans chacune des notes et cela lui provoquait des frissons qui la parcouraient toute entière.

Gaelic Song Scotland – A Rìbhinn Bhòidheach  vidéo de Charles Macleod

[ Traduction française que je vous propose, si vous voyez une erreur ou si vous avez une meilleure suggestion, n’hésitez pas ! Vous pouvez trouver les paroles originales en gaélique et leur traduction en anglais ci-dessous ]

Belle jeune fille, ne me croirez-vous pas ?
Et n’écouterez-vous pas mes paroles tendrement ?
Ma vie sur Terre est une prison, vaine
Si votre plaisir est de me rejeter.

Votre beau visage comme un matin de mai,
Et le soleil levant sur les collines brumeuses.
Adam dans le jardin d’Éden n’a jamais vu
Plus belle que mon amour parmi les roses

C’est vous, à côté de laquelle je voudrais me réveiller
Pour toute ma vie, je serais heureux d’accomplir vos volontés.
Vous êtes la source de ma force, le remède à ma maladie,
Le guide pour mes pas, vous êtes mon étoile éternelle.

Le temps chassera la beauté de votre visage
Et rendra chaque boucle de vos cheveux, grise
Mais oh, mon amour pour vous ne s’éteindra ni ne refroidira,
Il grandira, ma chérie, plus intensément chaque année.

Belle jeune fille, ne me croirez-vous pas ?
Et n’écouterez-vous pas mes paroles tendrement ?
Ma vie sur Terre est une prison, vaine
Si votre plaisir est de me rejeter.

Au début, le couple s’était positionné comme s’ils effectuaient une valse puis au fur et à mesure, dans l’intimité du crépuscule qui jouait leur complice en les enveloppant de son manteau sombre et loin de la foule, ils se rapprochèrent de plus en plus, leurs mains glissèrent peu à peu si bien qu’ils finirent complétement enlacés et Candy put reposer sa joue sur la poitrine de son bienaimé, baignée dans son odeur et immergée dans sa chaleur. A la fin de la chanson, ils s’arrêtèrent de tournoyer, plongèrent leur regard l’un dans l’autre et s’embrassèrent passionnément.

à suivre…

 

Enfin une déclaration d’amour mutuelle ! Il était temps, n’est-ce pas ?

 


 

Tous mes remerciements pour vos commentaires et votre fidélité, bibi2403, Tasia, Stormaw (bienvenue), Antlay, Sophie B (bienvenue), Isabelle, Reeka, Tania Lisbeth (bienvenue) et Ms Puddle, je suis très heureuse de voir de plus en plus de nouveaux contributeurs et c’est très encourageant ! Merci de tout cœur !

? ??


Note :

(1) « À partir de 1910, quoique jugé indécent et mis à l’index par l’archevêque de Paris, le tango fait fureur dans les salons parisiens à la mode. Une véritable tangomania s’empare bientôt de toute l’Europe.» D’après http://tango-argentin.com/histoire-du-tango.php

  (*) Paroles originales et traduction anglaise de la chanson Source ici

 Gaelic lyrics

English Translation:

A ribhinn bhòidheach nach toir thu géill dhomhBeautiful maiden, will you not believe me
‘S nach dèan thu éisdeachd le spéis ri m’ chòmhradhAnd will you not listen fondly to my words
Mo bheatha saogh’lta gun saors’, gun fheum dhomhMy life on earth is without freedom, without use
Mas e mo thréigsinn a nì riut còrdadhIf your pleasure is to reject me
D’ ìomhaigh àlainn mar mhadainn ChéiteinYour beautiful face like a May morning
‘S a’ ghrian ag éirigh air sléibhtean ceòtharAnd the sun rising over misty hillsides
Chan fhaca Adhamh an Gàrradh EdenAdam in the Garden of Eden never saw
Nas àill’ na m’eudail am measg na ròsanMore beautiful than my love amongst the roses
Dhutsa liùgainn bhith dlùth ‘n àm éirighIt is you that I would wish to wake up beside
Fad mo rèis bhithinn réidh ri d’ iarraidhFor my whole life I would happily do your bidding
‘S tu cuspair m’ àraich, ‘s tu leigheas m’ eucailYou are the source of my strength, the remedy for my illness
Iùl mo cheum, ‘s tu mo reul gu sìorraidhThe guide for my footsteps, you are my eternal star
Nì aois an sgiamh tha ‘nad ìomhaigh fhuadachAge will chase away the beauty of your countenance
‘S a h-uile dual tha ‘na d’ chuailean a liathadhAnd will turn each curl of your hair gray
Ach, och, mo chiat-s’ dhut cha chiar ‘s chan fhuaraichBut oh, my love for you will not fade or grow cold
Bidh e, a luaidh, dol nas buan gach bliadhnaIt will, my darling, grow deeper with each year
A ribhinn bhòidheach nach toir thu géill dhomhBeautiful maiden, will you not believe me
‘S nach dèan thu éisdeachd le spéis ri m’ chòmhradhAnd will you not listen fondly to my words
Mo bheatha saogh’lta gun saors’, gun fheum dhomhMy life on earth is without freedom, without use
Mas e mo thréigsinn a nì riut còrdadhIf your pleasure is to reject me

Vous aimerez aussi...

22 réponses

  1. Ms Puddle dit :

    I knew it!! If their game of hide-n-seek would continue, I’m going to tell Albert to just make himself disappear again. 😛 I’m so glad you actually wrote it this way, Laure Saint-Yves! 😀 I was reading this chapter on the bus and was so absorbed that I actually forgot to get off… LOL…glad I wasn’t late to work. 😛

    Anyway, that handsome doctor isn’t a decent guy after all… He took advantage of an innocent girl. Grrrr… Yet, this set off poor Albert and finally pushed him to take some drastic measures! Yeah! The rest, especially the confessions, the kisses and the dance under the moon, is very romantic and satisfying to say the least. I adore the Scottish song! Nice choice, Laure Saint-Yves!

    Talking about having impure thoughts, it’s normal for Candy as she was attracted to a handsome young man. This boils down to the question of whether she had ever had wild thoughts while living together with him in the apartment… I’ve always believed this is highly plausible… Despite not having a relationship yet, it’s normal for a young lady to be curious or even attracted to the opposite sex. Sigh…

    • Laure Saint-Yves dit :

      I’m so glad you like this chapter! Thank you for your comment! 😀 but sorry you missed your bus station 🙁

      I think Albert would react like this and go! Unbearable for Candy! 😉

      Dr de Vigny wasn’t a bad guy, but he was falling hard in love and he took opportunity, he didn’t know the dance would be a tango yet, yes he acted not fair! He had his weaknesses, after all! And Albert needed to be jealous! 😆

      The song is really beautiful, indeed!

      About Candy having impure thoughts, I can’t agree with you more , my friend, you read my mind! Living about two years with a handsome man, gentle, carefull etc…how could she not to be attracted, at least flustered, Candy was a growing woman! 😉 She could have witnessed him bare chest accidentally or just with a towel around his waist, just my wild thoughts! 😆

      • Ms Puddle dit :

        Don’t worry my friend! The chapter was worth a little detour and be twenty minutes later to arrive than planned. 😉 Yes I can’t agree with you more about the possible « accidents » that could happen to them while living together. It could be the other way, like Albert caught Candy changing of something… 😉 😛

  2. Reeka dit :

    Yippieeee …. Thank you, Laure Saint-Yves! Our wait was over … 🙂

    This is what sometimes I think about Candy, that she often took Albert for granted ( before Rockstown), like she assumed he would never leave. Candy in this story, was more stubborn even 😀 , she knew perfectly how she’s dying when he had left her that night, now that he had crossed the ocean for her, she even never asked him the reason he chased after her, didn’t she? **hopefully I didn’t miss reading it if she did**. So I applauded Albert for « threatening » her he would go back to America.

    However, I like this Candy for acting a little more like young woman compared to Candy in some stories portrayed as a complete naive girl. She dared to admit to Albert that she had an impure thought about him. Hahahaha. It was my translation said, did it translate correctly? Oh and I also love that you made Albert jealous by seeing candy dancing Tango with the handsome doctor. Sure the scene made Tongo’s claws out. LOL. God, even now in modern days, Tango is still considered sensual.

    Bravo, Laure Saint-Yves. A lovely chapter it was. The scottish lyric was beautiful and as usual, it suited them perfectly. But … hearing the song, all I could feel was patriotic mood, like I was watching Braveheart movie. LOL.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Thank you, my friend, I’m happy you’ve liked this chapter! 😀

      You’re right Reeka, Candy always thought Albert for granted but in this point of the story she were again under the shock after all , only two weeks have elapsed since she learnt about the true identity of Albert! Anyway she needed a lesson! 😆

      However, you’re wrong about Candy never asked him why he had crossed the ocean, in chapter 4, it was her first question and Albert answered « I came to get you » well, she didn’t dare to dig it more.

      You made me laugh so much with « Tongo’s claws out », it’s excellent! I love your humour!

      About what Candy said to Albert, your translator worked well it was indeed « impure thoughts ». 😉 And you have perfectly got it, Reeka, I wanted a more adult version of Candy in this story, bolder and less naïve even lesser than in « the red thread of fate », she has begun with this fleeting kiss she had given him on his birthday, now her confidences, let’s see how far she could go! 😉

      Braveheart movie! Sigh! I like this film.

  3. Antlay dit :

    Bonjour Laure Saint-Yves

    Enfin le chapitre tant attendu ! ?
    Albert a bien manoeuvré en laissant entendre qu’il allait partir, le choc a été tel que Candy est enfin sortie de ses retranchements et du coup elle a été la première à lui déclarer sa flamme. J’imagine que ce nouveau couple va faire l’effet d’une bombe auprès de certains.

    J’ai bien aimé le passage quand Albert est jaloux de voir Candy danser le tango avec le Dr de Vigny. Le tango est en effet beaucoup plus sensuel qu’une valse.
    Concernant la chanson en gaélique, l’homme a une belle voix douce et les paroles sont très poétiques, un passage très romantique comme je les aime. ?

    Pour le prochain chapitre, prends tout ton temps, nous serons patients.
    Bises.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour Antlay!

      Merci pour ton message! Eh oui enfin la « récompense ». Tu as bien deviné leur couple ne va pas laisser de marbre certaines personnes! 😆

      Je vois que la scène du tango et j’ai bien dit tango pas Tongo a été bien appréciée, pauvre Albert! Vous aimez donc qu’il soit jaloux de Candy? 😉 😆 Bon, je reconnais, mea culpa!

      Ce chanteur a une douce voix en effet, comme j’imaginerais bien celle d’Albert, je suis vraiment contente que certaines d’entre vous aient apprécié cette chanson en gaélique!

      J’ai failli écrire une demande en mariage sur cette dernière scène mais il y a encore des choses à éclaircir entre eux, n’est-ce pas? 😉

      Bisous

      • Antlay dit :

        Tango et Tongo ! ? Il nous manquait celui-là, je me demandais bien où il était passé ! ? Si l’un est sensuel l’autre est s… je m’arrête là pour ne pas choquer !
        Il n’est pas bon d’être jaloux mais parfois comme dans le cas d’Albert cela peut avoir un effet positif, au moins il a réagi.
        Des choses à éclaircir ? alors là je ne vois pas, je suis dans le noir ! Vivement le prochain chapitre alors ! ??

        • Laure Saint-Yves dit :

          Ah! Ah! Ah! Ce n’est pas moi que cela choquerait mais nous sommes sur un « lieu » public! 😆
          Je suis d’accord, la jalousie à petite dose met du piment et pousse à réaliser certaines choses et sentiments profonds.

          Quant aux choses à éclaircir, n’en vois-tu pas au moins une? Rendez-vous au prochain chapitre alors! 😉

          • Antlay dit :

            Mince alors ! Tu as trouvé pour Tongo, ça m’etonne de toi ! ?
            Ah ! J’y vois plus clair maintenant, peut-être la r……… du P . . . ! ?
            Bonne soirée.

          • Laure Saint-Yves dit :

            Vraiment? 😉 😆
            Pour ton hypothèse, je te laisse vérifier par toi-même lors du prochain chapitre!…

  4. watre anne dit :

    merci j aime vraiment tes histoires sur candy et albert tu as vraiment un don

  5. Isabelle dit :

    Encore une fois wow ! J’aimerais tellement être à la place de Candy. J’ai bien aimé aussi la chanson en galéïque ! Je trouve cette langue tellement romantique et masculine ! Je suis sûre qu’il y aura encore des rebondissements, mais au moins la déclaration d’amour est fait 😉 Prend le temps pour nous écrire une bonne et belle suite, comme tu le fais toujours. C’est tellement plaisant de te lire ! Bonne écriture 😉

    • Laure Saint-Yves dit :

      Oui, Isabelle comme je te comprends! Merci pour ton gentil message.

      Ah! Cette chanson en gaélique écossais a cappella, je cherchais une chanson d’amour dans cette langue et j’ai complétement craqué en l’entendant ; j’ai tout de suite imaginé la scène entre Albert et Candy, en plus j’ai trouvé les paroles si belles et romantiques à souhait, comme je les aime! ???

      Il y aura encore quelques aventures dans la suite même si cette histoire sera plus courte que la précédente.
      A bientôt! 🙂

  6. Tasia dit :

    Yeah!!!!!! Youpîiiiiiiiiiii!!! Lol non non je ne suis pas folle! ? Euh tout d abord Bonjour à toi Laure Saint-Yves ! Sublime chapitre ! Enfin une déclaration et c est Candy qui se déclare! Bon faut dire qu Albert l aura bien pousse!!!! J ai beaucoup aimé la façon dont tu as décris la jalousie d Albert lors du tango!!! Mdr encore un peu Doc De Vigny passait sous l ouragan Albert lol! Merci Laure Saint-Yves encore un chapitre à la hauteur de ton talent ! Mais maintenant que va t il se passer? Janeiro saura t elle s effacer ou pire revenir en force? Et De Vigny saura t il lui aussi lâcher l affaires ? Bisous et vivement la suite!

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour et merci Tasia!

      Eh oui, Candy a doublé Albert sur le fil, il était sur le point de tout lui avouer et voilà que c’est elle qui déverse tout! C’est vrai qu’il l’avait bien poussée mais il fallait bien trouver une solution pour qu’elle veuille bien l’écouter et lui parler enfin! La jalousie a aussi fait son œuvre, elle peut parfois avoir du bon et pousser les gens à révéler leurs sentiments! 😆

      Pour la suite? Ah! Il est évident que leur couple nouvellement formé ne va pas plaire à tout le monde!… 😉

      Bisous et à bientôt

  7. bibi2403 dit :

    ♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡☆♡
    Bravo magnifique pleins d étoiles dans les yeux plus une danse au clair de lune pour nos amoureux je veux être à la place de Candy moi!!!!!!!!

    • Laure Saint-Yves dit :

      Merci bi2403ib! ♡☆♡☆♡
      Oui, une sérénade au clair de Lune chantée par le plus merveilleux des hommes, moi aussi je voudrais être à la place de Candy! 😆 ♡☆♡☆♡

  8. alexia001 dit :

    Coucou Candybert,
    ALLELUIA, nos 2 tourtereaux se sont enfin déclarés leur amour
    Et maintenant ? Que va t-il se passer ? Albert va t-il rester en France près de Candy ou retourner a Chicago seul ?
    Réponse dans le prochain chapitre, I presume ?
    A bientôt

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou alexia001,

      Youpi en effet! C’était tourmenté mais ça y est! 😀

      Pour l’instant Albert a répondu à Candy qu’il restait avec elle! Et il y aura encore des aventures qui les attendent!

      A bientôt

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!