Chapitre 6: révélations 2/2

Un amour dans la tourmente!

Voici la 2ème partie des révélations. En fait, quand j’ai commencé à écrire l’histoire, je n’avais pas prévu le retour de Jane dans la vie d’Albert mais comme certaines d’entre vous avaient l’air d’être déçue que ce soit une histoire courte alors j’ai décidé d’ajouter quelques chapitres et ainsi corser un peu les choses! 😉

Alors voyons comment cela va se passer avec Jane?

  • Albert ! Toi ici !
  • Bonjour Jane ! Répondit simplement celui-ci.

Alors Jane vint embrasser Albert sur la joue devant une Candy qui était médusée en voyant l’interaction entre les deux, comprenant qu’ils se connaissaient et même très bien pour que la jeune femme ose l’embrasser ainsi et en public ! Dans la société puritaine de Chicago cela aurait même scandaliser les personnes présentes ; d’ailleurs,  elle crut déceler une certaine gêne chez Albert. Elle le scruta d’un air interrogateur alors après un moment de flottement, il dit :

  • Candy, je te présente Jane que j’ai connue en Afrique. Jane je te présente Candy…
  • Ta fille adoptive ?

Elle avait mis les pieds dans le plat sans le savoir créant l’étonnement parmi les personnes présentes et une tension pesante, heureusement Lise qui comprit très vite le malaise fit diversion.

  • Bonjour Jane, moi c’est Lise ! Nous sommes ravis de vous connaître et d’avoir du renfort car ce n’est pas le travail qui manque.

Puis elle continua de discuter avec elle et se proposa pour lui montrer sa chambre, sous le regard perplexe du Dr de Vigny qui n’eut pas le temps de dire un mot. Ceci laissa le temps à Albert d’entrainer Candy qui remercia mentalement son amie d’avoir eu cette présence d’esprit. Un peu plus loin il lui dit doucement :

  • Il faut que je te parle !
  • Encore une révélation ? Répondit-elle tout bas mais avec une pointe d’inquiétude mêlée de sarcasme.
  • Viens avec moi nous avons encore un peu de temps avant la reprise de notre service.

Albert voulait absolument tout dire à Candy à propos de son ancienne relation avec Jane et le plus tôt possible, il ne voulait plus de cachoteries entre eux même s’il savait que cela n’allait pas arranger ses affaires avec l’élue de son cœur et il préférait qu’elle apprenne tout de sa propre bouche. La jeune femme sentait bien qu’il avait quelque chose d’important à dire car il avait l’air grave, affligé même. Ils s’assirent sur le même banc que le matin dans le parc.

  • Candy, il faut que je te dise quelque chose à propos de Jane. Commença-t-il.
  • J’ai cru comprendre que vous vous connaissiez plutôt … bien ! Répondit-elle avec appréhension qui n’avait d’égale que celle d’Albert.
  • Eh bien… elle et moi… avons eu une relation en Afrique. Il observait attentivement sa réaction.
  • Comme petits amis, c’est ça ? Demanda-t-elle, Candy sentait comme un étau qui serrait son cœur.
  • Oui, c’est bien ça mais cela s’est terminé avant mon départ d’Afrique ! Il avait senti et compris les émotions que montraient la voix et les yeux de Candy.
  • Que s’est-il passé ? Ne put-elle s’empêcher de demander.
  • J’ai mis fin à notre relation parce que j’ai compris que mon amour pour elle n’était pas suffisamment fort pour lui proposer le mariage alors que c’était ce que Jane attendait et méritait.
  • Mais alors tu lui as brisé le cœur !

Candy ressentit de la compassion pour sa « rivale », c’était plus fort qu’elle. Albert le remarqua et il ne l’en aimait que davantage tout en se sentant encore plus coupable vis-à-vis de Jane.

  • Oui, en effet et je n’en suis pas fier mais je devais être honnête avec elle.
  • Tu es vraiment plein de surprises !

Elle était une fois de plus bouleversée par cette nouvelle révélation mais en même temps elle en était reconnaissante à Albert de lui avoir dit la vérité. Il insista pour qu’elle comprenne bien.

  • Mais c’est vraiment de l’histoire ancienne, je n’ai absolument plus aucun sentiment amoureux envers elle.
  • De toute façon, cela ne me regarde pas !

Répondit-elle assez sèchement mais au fond d’elle-même tout criait le contraire, elle sentit même des larmes qui lui montaient aux yeux. C’était la première fois qu’elle avait connaissance du passé amoureux d’Albert et cela la mettait dans tous ses états en fait, pourtant elle devait bien reconnaitre que c’était tout à fait normal après tout, il était un homme adulte très séduisant, c’était donc immanquable. Elle-même qui était plus jeune avait déjà était amoureuse trois fois avant lui, elle avait même commencé à six ans ! Elle se dit alors qu’il y avait encore une part de mystère qui enveloppait Albert, tout un pan de sa vie qu’elle ignorait et elle se demanda combien il avait eu de petites-amies ? Elle repensa aussi à la remarque de Lise : « si tu le laisses filer entre les doigts, il y en a d’autres qui ne feront pas cette erreur… »  elle sentit une brusque montée de jalousie, alors avant d’éclater en sanglots elle se leva en disant d’une voix déformée par l’émotion :

  • Je dois reprendre mon service !
  • Candy! Attends! Je…

Albert avait vu qu’elle était bouleversée et il mourait d’envie de la prendre dans ses bras pour la réconforter, la cajoler comme il l’avait toujours fait dans le passé chaque fois qu’elle traversait des moments difficiles mais il savait qu’il serait rejeté car cette fois-ci il était la cause de sa tristesse ce qui le rendait encore plus malheureux. Il commençait à se demander pourquoi il était venu ici si c’était pour lui compliquer la vie et la rendre encore plus malheureuse. Il espérait bien que tout cela finisse par s’arranger en lui avouant enfin ses propres sentiments, il était donc sur le point de le faire à cet instant mais il ne pouvait pas car il y avait du monde qui venait de sortir dehors et qui les observait or il n’avait pas besoin de témoins.

  • Oui? Interrogea-t-elle attendant qu’il termine sa phrase.
  • Non, …rien.

C’était vraiment très frustrant et il dut la laisser s’éloigner en pestant intérieurement. Candy avait senti qu’il voulait lui dire autre chose mais de toute façon elle en avait déjà assez entendu pour aujourd’hui surtout qu’elle se sentait déjà au bord des larmes et elle n’avait qu’une hâte, rejoindre sa chambre pour reprendre contenance avant de prendre son service.

Albert se demandait aussi quel était l’état d’esprit de Jane et il espérait qu’elle avait pu faire son deuil de leur relation car au moment de la rupture ce fût très difficile, il se souvenait encore de leur dialogue.

  • Jane, j’ai quelque chose d’important à te dire.
  • Tu as l’air bien grave mon chéri !
  • Je sais que tu attends que je te demande en mariage mais… bien que mes sentiments aient été sincères envers toi, ils ne sont pas suffisamment forts pour que je m’y résolve Jane et…
  • Que veux-tu dire Albert ? Elle avait l’air si angoissée.
  • Tu mérites un homme qui t’aime davantage !
  • Mais ton amour me suffit, Albert !
  • Moi pas,… pas pour pouvoir t’épouser et nous ne pouvons pas continuer ainsi !
  • Non Albert, je t’en supplie, je sais que j’ai eu quelqu’un avant toi mais tu es le dernier et le plus important !
  • Non, tu te méprends, ce n’est pas à cause de cela !
  • Alors pourquoi ? C’est à cause de ce courrier que tu as reçu d’Amérique, n’est-ce pas ? Tu n’es plus le même depuis que tu l’as lu ! Tu es devenu plus sombre, plus songeur et même distant avec moi. De quoi parlait-il ? Tu ne me l’as jamais dit !
  • Je suis vraiment désolé de te faire souffrir, Jane et je te demande pardon mais cela ne serait pas honnête de ma part de continuer maintenant que j’ai compris la réalité !
  • Quelle réalité? Tu en aimes une autre? C’était d’elle ce courrier, n’est-ce pas ?
  • Jane, ne rends pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont déjà, de toute façon je vais partir, ma décision est prise! Il avait évité de répondre à sa question délibérément.
  • Partir où ? En Amérique ?
  • Non, pas du tout, je rejoins La Croix Rouge en Europe !
  • Tu veux aller dans cette guerre mais pourquoi ? C’est de la pure folie, Albert je t’en supplie, ne fais pas ça !

Jane ne comprenait pas, Albert gardait une partie de son mystère. Oui, cela avait vraiment été très pénible et il s’en était voulu d’avoir fait souffrir une femme de cette manière alors il s’était dit qu’il resterait célibataire, qu’il devait oublier ses sentiments pour Candy et qu’il allait expier ses fautes en allant soulager la souffrance mais ailleurs qu’ici car maintenant il ne pouvait plus rester près de Jane, elle pourrait ainsi faire plus vite le deuil de leur relation, alors il avait choisi de rejoindre le front européen.

XXX

Avant de reprendre le travail, Candy alla dans sa chambre pour déverser son trop plein d’émotions et Lise qui, après avoir montré sa chambre à Jane, passait dans le couloir à ce moment-là, entendit ses sanglots. Elle entra et vint s’asseoir à côté de son amie qui avait le visage enfui dans son oreiller.

  • Candy que se passe-t-il ? Pourquoi encore des larmes ?
  • Oh ! Lise !… Albert… vient de … me dire … que Jane… est son ex… petite-amie…! Et les sanglots redoublèrent.
  • Ah ! Je Vois ! Et tu as peur que leurs sentiments renaissent !
  • Ouiii !
  • Sais-tu qui a rompu ?
  • C’est luiii !
  • C’est plutôt une bonne nouvelle pour toi !
  • Pourquoi ? Candy intriguée commença à se calmer pour écouter Lise.
  • S’il a rompu, c’est qu’il devait avoir une bonne raison, peut-être qu’il n’avait plus de sentiments pour elle.
  • Il m’a dit que c’était parce que son amour pour elle n’était pas assez fort pour aller jusqu’à l’épouser alors que c’était ce qu’elle attendait et ce qu’elle méritait.
  • Ah ! Un homme honnête ! Je pense qu’il a eu raison même si elle a dû avoir le cœur brisé.
  • Je ne savais pas qu’Albert avait eu une petite-amie et cette idée me bouleverse !
  • Candy ! Parce que tu t’imagines qu’un homme de 27 ans n’a jamais eu de petites-amies ? Ce n’est pas un moine ! Toi-même tu as été amoureuse et même plusieurs fois, non ?
  • Oui, je le sais bien mais c’est une chose de le savoir, de l’imaginer et c’est autre chose quand tu rencontres la réalité en face et que l’une de ses petites-amies est là et qu’elle va le côtoyer tous les jours !
  • Je continue de penser qu’il est amoureux de toi et de personne d’autre !
  • Comment le sais-tu ?
  • Quand Jane l’a embrassé, il avait l’air très gêné et sa première préoccupation a été de te regarder toi et pas elle, tu ne l’as pas remarqué car ton regard était fixé sur elle mais je t’assure qu’Albert t’a regardée avec beaucoup d’angoisse dans les yeux, il craignait ta réaction, c’était visible et c’est parce qu’il t’aime, voilà pourquoi il a tout de suite mis les choses au clair par rapport à Jane. Il ne s’est même pas retourné sur elle quand vous êtes partis tous les deux, alors qu’elle ne le quittait pas des yeux.
  • Tu penses qu’elle l’aime encore ?
  • C’est fort possible.
  • Pauvre Jane !
  • Ah ! ça c’est toi toute crachée, avoir de la compassion envers sa rivale ! Aller ma belle, lève-toi, sèche tes larmes et rafraichis-toi le visage, nous avons des blessés qui attendent leur rayon de soleil et nous devons leur montrer le meilleur de nous-même !
  • Oui, c’est vrai tu as raison Lise ! Tu es vraiment comme une grande sœur pour moi, merci pour tout !
  • J’ai cru comprendre que tu devais t’occuper d’elle, veux-tu que je propose au Dr de Vigny que je le fasse ? Je lui dirai que tu ne te sens pas suffisamment bien pour le faire en plus de ton service!
  • Oh oui ! Merci Lise !
  • Allez debout pleurnicheuse !

Candy se mit à rire en se levant et se prépara pour retourner auprès de ses patients.

XXX

Une fois installée, Jane sauta sur la première occasion pour parler avec Albert, elle s’était renseignée sur l’heure et le lieu de la fin de son service et le rejoignit.

  • Albert, pouvons-nous parler ?
  • De quoi exactement Jane ?

Albert était hésitant, il voulait absolument retrouver Candy pour lui parler, de plus il ne voulait pas remuer les vieux souvenirs avec Jane, ce ne serait bon ni pour l’un ni pour l’autre mais en même temps il savait que la discussion était inévitable.

  • Allons prendre un thé. Proposa-t-elle.
  • Bon très bien.

Ils se rendirent au réfectoire et s’installèrent près de l’entrée, deux autres personnes buvaient un café à l’opposé de la pièce.

  • C’est tout de même une drôle de coïncidence de se retrouver là tous les deux, non ?
  • En effet.
  • Tu as travaillé ici depuis que tu as quitté l’Afrique ?
  • Non mais c’est une longue histoire !
  • Je suis prête à l’entendre, Albert.

Jane parlait sur un ton enjôleur et lui avait posé la main sur son bras, il était clair qu’elle avait gardé un vif intérêt envers lui et il le sentit alors il libéra doucement son bras mais fermement en répondant :

  • Je n’ai pas le temps Jane.
  • Mais tu en as eu pour parler à Candy, tout à l’heure !
  • Jane, que cherches-tu exactement ?

Il avait décidé de parler franchement pour mettre tout de suite les choses au point.

  • Je pensais seulement que le destin nous avait réunis pour nous donner une deuxième chance.

A ce moment-là, Candy entra et entendit cette toute dernière phrase, elle se figea, tout comme Albert en l’apercevant, leurs yeux se croisèrent, Albert lu plusieurs émotions se succéder dans le regard de Candy : surprise, peine, colère et même lui sembla-t-il de la jalousie ?  Candy perçut de la gêne dans celui du jeune homme, si bien qu’elle crut interrompre une discussion plutôt intime alors pour ne pas déranger elle décida finalement de faire demi-tour sans dire un mot.

  • Mais qu’est-ce qu’il lui prend ? Demanda Jane qui avait observé la scène perplexe.
  • Jane, il n’y aura pas de deuxième chance, je veux être très clair à ce sujet. Je suis désolé mais je ne veux pas que tu aies de faux espoirs, cela ne ferait que te faire souffrir inutilement. Mais toi, comment es-tu arrivée ici?

Jane lui raconta alors son histoire, elle avait quitté l’Afrique quelques mois après Albert pour rejoindre La Croix Rouge en France. Elle avait appris que l’on manquait cruellement de personnel qualifié sur le front européen et elle s’était dit, pourquoi pas faire comme l’homme qu’elle aimait et peut-être aussi un peu dans le secret espoir de croiser à nouveau son chemin un jour. Elle avait donc travaillé à l’hôpital américain situé à Neuilly-sur-Seine près de Paris  mais elle avait demandé à être transférée ailleurs suite à une querelle sérieuse avec l’un des membres responsables du personnel, un peu de changement d’air lui ferait du bien, voilà comment elle était arrivée ici. Quand elle eut fini Albert eut hâte de retrouver Candy pour la rassurer.

  • Maintenant excuse-moi Jane mais j’ai des choses à faire.

Albert se leva pour quitter la pièce sous le regard triste de Jane qui sentait bien que la partie ne serait pas facile pour le reconquérir ; en le revoyant, tous ses sentiments avaient refait surface et elle pensait sincèrement que c’était le destin qui l’avait remis sur son chemin.

Albert, de son côté, pensait que les choses étaient en train de lui échapper, Candy avait surement entendu ce qu’avait dit Jane et il n’imaginait même pas ce que devaient être ses pensées, il avait vu tellement d’émotions dans ses belles émeraudes et certaines qu’il n’aurait jamais voulu lui faire ressentir comme cette tristesse puis cette colère et enfin la jalousie mais si Candy était jalouse, c’est donc qu’elle l’aimait ! Il se raccrocha à cet espoir car c’était Candy qui régnait sur son cœur et sans aucun partage. Il la chercha pour lui parler, éclaircir les choses mais il fût intercepté par le Dr de Vigny qui avait besoin de lui pour transporter un blessé et c’était urgent. Il était désolé aussi pour Jane, il savait qu’il s’était montré assez dur avec elle mais c’était un mal nécessaire pour éviter qu’elle ne pense qu’il pourrait y avoir un renouveau de leur histoire, elle ne méritait pas de souffrir encore à cause de lui.

Candy était finalement sortie prendre l’air malgré la légère pluie qui tombait en cette fin d’après-midi, au moins le temps correspondait à son humeur du moment. Jane et Albert prenaient déjà un thé ensemble comme un couple d’amoureux et cette phrase prononcée par la jeune femme «… le destin nous avait réunis pour nous donner une deuxième chance » lui trottait dans la tête. Lise avait raison, Jane est toujours amoureuse d’Albert et elle pensait « Mais moi aussi je l’aime !  Je sais que je n’en ai pas le droit car il est mon tuteur mais je ne peux pas m’empêcher de l’aimer! Le destin ne va pas encore me reprendre celui que j’aime! C’est trop cruel! Je dois les éviter pour ne pas souffrir.»

XXX

Durant les jours qui ont suivi, ce fût un véritable chassé-croisé entre Jane qui cherchait la compagnie d’Albert qui cherchait à l’éviter mais qui recherchait la présence de Candy qui elle-même l’évitait. Là-dessus Pierre de Vigny continuait sa cour auprès de Candy qui ne souhaitait pas ses ardeurs ! Un véritable méli-mélo de sentiments ce qui donna lieu à pas mal de situations délicates et mêmes éprouvantes pour nos quatre protagonistes.

Le lendemain de l’arrivée de Jane, Pierre eut l’innocente maladresse, ignorant l’histoire du triangle Candy-Albert-Jane, de dire à Candy :

  • Melle Pierce a l’air de s’intéresser beaucoup à votre père adoptif, apparemment ils se connaissaient déjà ?
  • Ils se sont connus en Afrique. Répondit Candy le cœur gros.
  • C’est donc lui qui vous a adoptée mais il est si jeune ! Continua-t-il.
  • En effet mais nous n’avons jamais vécu en tant que père et fille, nous nous considérons comme des amis, pour tout vous dire je viens d’apprendre il y a seulement quelques jours que c’était lui qui m’avait adoptée. Répondit-elle irritée.
  • Il ne vous l’avait jamais dit ?! C’est étrange ! Il était vraiment étonné.
  • Il ne voulait pas que je me sente redevable envers lui et il souhaitait préserver l’authenticité de notre amitié le plus longtemps possible. Répondit Candy un peu sur la défensive, elle n’aimait pas qu’on mette en doute les intentions d’Albert.
  • Un bienfaiteur anonyme en quelque sorte ! Ironisa-t-il.
  • Exactement ! C’est quelqu’un de très bien vous savez et je lui dois la vie par deux fois, il a même risqué sa propre vie en me protégeant des griffes d’un lion.

Candy parlait avec passion et Pierre s’en rendit compte, il avait du mal à comprendre les sentiments exacts qui existaient entre ces deux-là mais il sentait autre chose qu’une simple amitié ou qu’un lien parental, les yeux de son infirmière préférée brillaient beaucoup trop quand elle parlait de ce monsieur Ardlay et il sentit un pincement au cœur car il aurait tant aimé être le destinataire de cette passion.

 

Albert de son côté souffrait beaucoup car il ne voyait pas d’amélioration dans sa relation avec Candy, il avait pourtant bien essayé de lui parler mais cette semaine leur service avait été décalé, elle travaillait de nuit et lui de jour et le peu de temps en commun qu’il leur restait, elle l’évitait délibérément, soit elle était occupée, soit il y avait quelqu’un et quand il lui demandait à lui parler seul à seul cela n’était jamais possible ; il avait l’impression que tout se liguait contre lui et il ne supportait plus cette situation qui devenait intenable. Il pensait qu’il devait faire quelque chose pour changer cela car en plus,  il y avait  Jane qui continuait d’espérer une renaissance de leur histoire ; elle ne manquait pas une occasion de lui rappeler les bons moments qu’ils avaient partagés en Afrique et parfois ouvertement devant Candy qui jouait les indifférentes, alors il se demandait où Candy en était de ses sentiments envers lui? Avait-elle finalement changé d’avis? Si seulement elle pouvait ne pas douter et se rendre compte qu’elle était la seule et l’unique à ses yeux et lui permettre de le lui dire.

Il devait donc agir et très rapidement !

à suivre…

 One and Only – Adele

 

Alors que va faire Albert pour débloquer la situation ? Candy va-t-elle enfin le laisser lui parler seul à seul qu’il puisse réussir à lui avouer ses sentiments ?


Tous mes remerciements pour vos commentaires et votre fidélité, alexia001, bibi2403, Reeka, Ms Puddle, Antlay, Isabelle, Tasia et Cécile, c’est votre enthousiasme qui me donne envie de continuer !

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22 réponses

  1. Ms Puddle dit :

    Finally I have time to catch up! I totally agree with Antlay and Reeka! So I won’t repeat what they said. Yet, I must say I like to see Candy jealous lol!!! Also, Jane’s eagerness only proved Albert’s attractiveness!! Yeah 😀

    • Laure Saint-Yves dit :

      No rush my friend, take your time!
      Yes, Candy was jealous and made her realise she was desperately in love with Albert although he was her guardian! And yes, it proved Albert’s attractiveness so she was so afraid to loose him! 😉 It was all new for her! 😆
      BTW I always wonder if some women could have had crush for Albert during this two years when he was living with Candy like you describe so well in LNF.

  2. Tania Lizbeth dit :

    Hay pobre candy…el mar de emociones y albert ya debería decirle lo que siente …
    Buen capitulo

    • Laure Saint-Yves dit :

      Merci de votre commentaire Tania Lizbeth et bienvenue sur mon blog! 😀
      C’est tout à fait vrai, il est grand temps qu’ils se déclarent leur amour! 😉

  3. Reeka dit :

    My friend! First of all, I want to comment on the song of the chapter. This Adele’s perfectly narrates CCFS epilogue, don’t you think? God, I was smiling all along when I played the song. 🙂 You’re great at picking up the song for each chapter.

    So, for this chapter … I have a mixed feeling. I agree with Antlay’s comment … has it’s a cat & mouse game. If one person is to be blamed at this game, I would say it’s Albert. He plays too safe! he crossed the ocean to go to the land of war impulsively, and here he is in front of the woman he’s risked all things for, including his own life, … yet he still couldn’t come clear with his feeling to her. **pulling my hair out**

    Candy is also exasperatingly confusing, in a funny way. She doubted Albert’s feeling, she felt compassion to her rival, yet she defended Albert in front of dr Vigny.

    Laure Saint-Yves … I hope soon you’ll grant us a beautiful reward. I’m thinking if we will meet Tongo in this story. LOL.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Ah! Ah! Ah! You made me laugh Reeka! I know this chapter is completely frustrating and exasperating but it was the point! You know I am quite a teaser! 😆

      More seriously, Albert wasn’t perfect He was a powerful and strong man but when it came about feeling questions he was so insecure but we have to remember that he was seeing Candy yearning for another man each day and during about two years, and now, Candy has avoided him quite a lot! He couldn’t grab her and force her listening to him, he was more subtle and he had something else in mind! I don’t know if it will please you but you will see it in the next chapter… BTW he was on the verge to do it, but circonstances prevented him to do it! 🙁
      About Candy, well she was confuse, of course! She was in love with her adoptive father! For her it was completely improper! And now Jane came in the scenery! And Candy always was a compassionate girl even for Suzanna or Eliza when she left St-Paul and asked for cancelling her punishment and for Neal by helping him in a street fight ! candy had a big heart! She couldn’t help it! I have had that in mind when I wrote it.

      But don’t be worry my friend as we say here « tout vient à point à qui sait attendre » so in English « Good things come to those who wait for » and for Tongo as well! 😉 😆 So, you miss Tongo ? Well, well, well… I take a note.! 🙂 😆

      Ah The song! I can’t more agree with you it’s why I picked up this one.

  4. Isabelle dit :

    Encore une suite excitante ! Moi je pense que Jane finira avec le docteur, mais une chose est sûre, Candy finira avec Albert après plusieurs rebondissements ! Continue, tu es vraiment bonne !

    • Laure Saint-Yves dit :

      Ah! Je vois que certaines jouent les marieuses! En tout cas ton commentaire m’a fait sourire, Merci Isabelle! ?
      En lisant tous vos encouragements ça ne peut que me donner envie de continuer!

  5. BOUE SOPHIE dit :

    Merci de nous faire rever.

  6. Antlay dit :

    Bonjour Laure Saint-Yves

    Entre Jane qui espère avoir une deuxième avec Albert qui pourtant a été on ne peut plus clair, le Dr de Vigny qui continue de courtiser Candy alors que celle-ci est insensible à son charme et Candy elle-même qui passe son temps à éviter Albert, c’est un chapitre digne du jeu « du chat et de la souris ». Il faut donc qu’Albert réussisse rapidement à attraper sa proie et reprenne le contrôle de la situation car c’est un jeu qui ne doit durer qu’un temps car au final cela peux rendre tout le monde malheureux.

    En tout cas merci d’avoir décidé de prolonger l’histoire et de nous la faire partager, ça au moins c’est que du bonheur !
    Bon week-end. Bises.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonsoir Antlay,

      Tu as tout à fait raison, c’est un vrai jeu du chat et de la souris! Jane qui aime toujours Albert mais comment pourrait-on lui en vouloir? 😉 Le beau docteur amoureux de Candy, on le comprend aussi! Enfin Candy qui s’entête à éviter Albert alors que ce sont les deux qui s’aiment vraiment dans l’histoire, frustrant et énervant! Mais on peut compter sur Albert (et moi un petit peu aussi 😆 ) pour ne pas laisser les choses ainsi! 😉

      Bon weekend à toi aussi. 😀

      Bises

  7. Stormaw dit :

    Love your story

  8. Tasia dit :

    Coucou Laure Saint-Yves 😀

    Le triangle Candy-Albert-Jane, semble blesser tous le monde…:( Cela rappel un autre triangle…Candy-Terry-Susanna, même si ce n’est pas comparable bien sur! Mais j’espère bien qu’Albert ne laissera pas aller ce triangle jusqu’à ce que quelqu’un en souffre pour de bon! J’espère de lui, même s’il ne trouve pas un moment pour être seul avec Candy qu’il le dise alors haut et fort devant tous le monde! Cela montrera à Jane que c’est réellement fini entre eux et à Candy qu’Albert est raide dingue d’elle!!! :p

    Mais bon, j’attendrai pour cela avec une impatience non cachée :p Que tu nous poste la suite!!!

    Bisous 😉

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou Tasia! 😀

      Merci de prendre le temps d’écrire un nouveau commentaire. Il est vrai que dans un triangle, il y a toujours quelqu’un qui souffre malheureusement mais dans un sens cela permettra à Candy de comprendre la force de ses sentiments envers Albert malgré leur lien légal. Le problème est qu’actuellement tout le monde souffre car Candy et Albert n’ont pas encore eu LA discussion permettant de révéler enfin leurs sentiments réciproques. Sans oublier le triangle Albert/Candy/Pierre car Pierre aussi souffre d’un amour non partagé! Ah! je suis sans pitié! 😆

      Ton scénario est intéressant mais Albert éprouve aussi de la culpabilité envers Jane, n’oublions pas que c’est une femme qu’il a aimé même si ce n’était pas aussi profondément que Candy. Pour l’instant il a essayé d’agir de manière à la ménager mais je te laisse découvrir s’il pourra continuer ainsi ou pas car il a aussi parfaitement conscience que cela ne peut plus durer ainsi, c’est bien pour cela qu’il a décidé d’agir !…

      A bientôt 😉
      Bises

  9. bibi2403 dit :

    2 duels un masculin- un féminin ça promet

    Bravo encore une fois tu sais cultivé notre impatience pour le prochain chapitre

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