Chapitre 30 : Au pays de Candy, la vie est une ronde éternelle…
Avertissement : L’histoire de Candy Candy et de tous ses personnages appartiennent à Kyoko Mizuki, les images à Yumiko Igarashi et le dessin animé à TOEI Animation.
L’histoire écrite ci-après est une fiction à but non lucratif.
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Enfin le voici, encore toutes mes excuses pour le délai d’attente mais c’est le dernier chapitre, peut-être avais-je un peu de mal à me séparer de cette histoire en la terminant ? 😉 Alors sans plus de bla-bla, je vous laisse en profiter…
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Chicago, dimanche 17 août 1919 et les jours suivants…
Enfin, ils arrivèrent à l’hôpital, Candy extrêmement anxieuse était entrée dans la salle d’examen, elle reconnut l’un des médecins avec lequel elle avait travaillé, il la laissa près de son mari qu’il croyait encore être son tuteur, alors qu’il l’examina, elle put ainsi lui expliquer ce qui était arrivé.
– La balle est ressortie et n’a touché aucune artère, il n’y aura même pas besoin d’opérer, juste bien nettoyer la plaie et suturer. Quant au coup à la tête, il faut attendre qu’il se réveille pour faire une évaluation mais cela ne me semble pas être très sérieux.
– Je resterai auprès de lui dans ce cas ! Je veux être là lorsqu’il se réveillera.
– Puisque vous êtes une ancienne de la maison, je n’y vois pas d’inconvénient Melle Ardley !
– C’est Madame Ardley, maintenant !
– Ah !… Oh ! Excusez-moi Madame Ardley !
Le médecin la regarda d’un air un peu surpris mais ne fit aucune remarque.
Candy demanda à Georges de retourner au manoir pour expliquer à la famille ce qui se passait. Les heures s’égrenèrent mais Albert ne reprenait toujours pas conscience. Candy était de plus en plus inquiète, angoissée, terrifiée même et les mêmes questions se bousculaient dans sa tête comme une litanie importune, lancinante. « Et si Albert était de nouveau amnésique ? Et s’il avait encore une fois tout oublié de son passé, de notre passé ? Et si les dommages étaient plus graves encore qu’une amnésie ?» Elle avait l’impression qu’elle allait perdre la raison à force de penser, de se torturer avec ces questions pour l’instant sans réponse !
La tante Elroy, les frères Cornwell, Patty et Annie arrivèrent ensuite à l’hôpital, très inquiets. Ils purent rejoindre Candy dans la chambre où se trouvait Albert, allongé, le visage pale, les yeux clos, un bandage lui enveloppait le crâne au niveau de son front et ses tempes. Candy qui tournait le dos aux nouveaux arrivants, ne les avait pas entendus entrer, elle était plongée dans ses sombres pensées tout en tenant la main de l’amour de sa vie, avec son autre main, elle lui caressait son visage avec amour et une infinie tendresse, lui murmurant des paroles inaudibles pour la famille. Ce spectacle brisa le cœur de tous ceux qui étaient présents dans la pièce, Mme Elroy s’approcha et posa sa main tremblante, doucement sur l’épaule de Candy qui sursauta de surprise en se retournant. Ses grands yeux tristes remplis de larmes rencontrèrent ceux de la tante Elroy qui étaient pleins d’inquiétude mais aussi de tendresse. Les deux femmes n’avaient pas besoin de parler pour comprendre les émotions et l’angoisse qu’elle partageait mais c’est l’infirmière que l’ainée interrogea sur l’état de son neveu. Tous l’écoutèrent avec attention sur ce qu’elle leur dit et ils décidèrent d’attendre tous ensemble.
En fin d’après-midi et après deux heures d’attente angoissante, Albert s’éveilla enfin, complétement désorienté. Il pensa :
« Où suis-je ? Que se passe-t-il ? Qui est cette magnifique jeune femme penchée sur moi ? Elle a l’air si angoissée, si inquiète mais pourquoi ses yeux se remplissent-ils de larmes ? Ils sont tellement magnifiques ! Et ce doux visage, ses belle boucles d’or, ses taches de rousseur, me connait-elle ? … Mais moi… qui suis-je ?… Je ne m’en souviens pas ! … Pourquoi ?… C’est horrible…
– Albert, comment vas-tu ?
Albert ?… Est-ce ainsi que je m’appelle ?… Et qui sont tous ces gens derrière qui nous regardent avec inquiétude ?
– William ! Mon cher neveu, enfin vous voilà réveillé !
– William ?! … Albert ?! … Je ne comprends pas !
Cria Albert complétement confus, il commença à s’agiter en réalisant qu’il avait tout oublié. Archibald qui était parti chercher le médecin, arriva avec celui-ci, en constatant l’état d’affolement de son patient il fit sortir tout le monde, y compris Candy qui résistait mais qui finit par comprendre que c’était pour le bien de son mari. Il réussit à le calmer un peu et lui posa quelques questions basiques, comme son nom, la date, le lieu… pour estimer sa désorientation mais il se rendit vite compte que le blessé était amnésique. Albert était de nouveau très agité en constatant sa perte de mémoire mais il se souvint alors de cette belle jeune-femme qui était à son chevet à son réveil et en se rappelant son doux visage, sans savoir pourquoi elle lui inspirait une telle confiance et même autre chose mais il n’arrivait pas à savoir quoi. Il voulait la revoir, la sentir auprès de lui alors il la réclama.
– Docteur, où est cette belle jeune-femme blonde qui était là tout à l’heure, me connait-elle ? Je veux la revoir !
– Je vais la chercher. Et ne vous inquiétez pas, la mémoire va vous revenir, vous avez reçu un coup à la tête, c’est ce qui explique votre amnésie.
Pendant ce temps-là, Candy avait eu une idée, celle de porter une tenue d’infirmière, espérant que la situation passée lui reviendrait la voyant dans les mêmes circonstances. Le médecin approuva son idée. C’est donc tout de blanc vêtue qu’elle revint vers son mari. A son entrée dans la chambre, Albert eut une impression de déjà-vu. Candy s’approcha de lui en souriant, elle savait qu’il fallait se montrer calme et rassurante et ne pas tout lui dévoiler de leur relation maritale pour le moment, ne pas le brusquer. Albert, quant à lui, se sentait rassuré par sa présence, il se sentait plus calme, elle avait une bonne influence sur son état d’esprit, elle ressemblait à un ange éthéré avec sa tenue d’infirmière d’un blanc immaculé. Elle vint s’asseoir sur la chaise située près de son lit. Albert voulu se redresser pour s’asseoir mais il grimaça de douleur à cause de son bras blessé alors Candy se leva pour l’aider en arrangeant son oreiller derrière son dos. Lorsqu’elle se penche vers lui, il sentit son parfum enivrant lui envahir les narines et il avait aimé cela, mieux, cette odeur lui semblait familière et cela l’apaisa.
– Vous sentez-vous mieux ainsi ? Prudemment, elle avait opté pour le vouvoiement.
– Oui, je vous remercie, comment vous appelez-vous ?
– Candy !
– Candy… j’aime beaucoup ce nom… Vous m’avez appelé Albert tout à l’heure, est-ce que l’on se connait ?
– Oui, on se connait Albert ! Elle hésitait à en dire plus.
– Mais qui suis-je pour vous ? Il était intrigué.
– Disons que j’ai déjà été votre infirmière dans le passé. Elle essayait de dire la vérité sans trop en dire pour le moment.
– J’ai donc déjà été malade ou blessé ?
– Les deux en fait.
– Et vous m’avez soigné à chaque fois ? Inexplicablement il sentait que c’était le cas.
– Oui, Albert ! Admit-elle.
Albert aimait sa douce voix, sa façon de lui parler était si agréable et chaleureuse, il sentait qu’il aimait déjà beaucoup cette jeune femme. Et son regard ! Il avait envie de s’y noyer, ses belles prunelles couleur émeraude étaient captivantes et quand elle lui toucha la main, il sentit des frissons lui parcourir tout le corps. Il n’avait peut-être pas encore retrouvé ses souvenirs mais la mémoire du corps était bien là, tout son être reconnaissait sa femme et chacune de ses cellules réagissaient à son moindre contact, à son moindre regard. Cela était pour lui à la fois si agréable mais très troublant, déconcertant même, si elle n’était que son infirmière, pourquoi se sentait-il si en émoi en sa présence ? Un autre prénom lui revint alors à l’esprit.
– Pourquoi la femme qui était là tout à l’heure m’a appelé William ?
– En fait votre nom complet est William Albert Ardley. Officiellement on vous appelle William mais certaines personnes vous appellent par votre deuxième prénom.
– Comme vous ?
– Oui comme moi, puis-je continuer de vous appeler ainsi ?
– Euh !… Oui… Albert, ce prénom me plait assez !
A ce moment le médecin entra dans la pièce pour voir comment le malade se comportait et fût rassuré de l’interaction entre les deux, il avait l’air plus calme, plus détendu en la présence de « l’infirmière ».
– Je vais vous garder en observation jusqu’à demain et ensuite on verra.
– Est-ce que Melle Candy pourra s’occuper de moi ?
– « Je n’y vois aucune objection ! « Le médecin regarda d’un air entendu Candy et ajouta « Melle Candy puis-je vous parler un instant ? »
– Oui, bien sûr docteur !
Ils sortirent pour s’entretenir. Le médecin lui rappela d’être très prudente et de répondre à ses questions plutôt que de tout lui révéler en bloc, qu’il puisse assimiler les choses à son rythme et qu’à un moment donné, la mémoire pourrait lui revenir brutalement mais elle savait déjà tout cela ! Pour le médecin sa perte de mémoire était probablement dû, plus à un grand stress qu’au choc à la tête qui en définitive n’était pas si important que cela, il pensait qu’il avait dû avoir très peur de perdre sa femme au moment du coup de feu, provoquant une sorte de cataclysme dans son cerveau, par conséquent son amnésie ne devrait pas être très longue, une fois placé au calme mais avec la complexité du système nerveux, on était jamais sûr de rien. Candy se sentit un peu rassurée par les paroles du médecin, elle alla voir la famille pour les rassurer et leur demander de repartir au manoir afin de laisser Albert au calme et leur dit qu’elle resterait auprès de lui et les informerait par téléphone au moindre changement. Un peu rassurés, tous les membres de la famille repartirent, laissant Candy qui retourna auprès de son patient.
Albert lui posa quelques questions sur lui-même mais étonnement plus sur elle. Ils passèrent ainsi la soirée tranquillement, on leur apporta un plateau repas puis le patient épuisé par les évènements finit par s’endormir. Candy le veilla toute la nuit, Albert eut un sommeil très agité mais elle finit tout de même par s’endormir, elle-même épuisée, son buste reposait sur le lit.
Le lendemain matin après un brin de toilette, elle revint vers son patient qui se réveillait à peine, il fallait refaire ses pansements, elle commença par celui à sa tête, la blessure était effectivement peu profonde et avait un bel aspect. Tous ses gestes étaient très attentionnés, trop même, pour une simple infirmière et Albert le sentit, sa façon de le toucher, de le regarder quand leurs yeux se croisaient, comment elle se mordillait la lèvre inférieure nerveusement, il pouvait sentir de l’amour, de la sensualité même éveillant chaque fibre de son corps, il se sentait irrésistiblement attiré par cette femme et lorsqu’elle l’aida à enlever sa veste de pyjama pour s’occuper de sa blessure au bras, l’intimité devint encore plus forte, il frissonna lorsque ses mains lui effleurèrent sa peau nue, son cœur se mit à tambouriner dans sa cage thoracique, sa respiration s’accéléra, il était très troublé. Il pensa également à l’alliance qu’il avait remarquée à son doit qui faisait la paire avec celle qu’elle portait elle-même. Il verrouilla son regard avec le sien, non, il ne se trompait pas, il y lisait de l’amour alors il la saisit par les poignets et dit :
– Candy ! Je sens bien plus qu’un simple lien patient-infirmière entre nous. Je suis complétement bouleversé par vous. Dites-moi, sincèrement, quelle est la vraie nature de notre relation ?
Candy avait des larmes qui lui montaient aux yeux, Albert sentait les liens puissants qui les unissaient malgré son amnésie et elle ne pût s’empêcher de lui répondre de manière très explicite.
– Laisse-moi te le montrer Albert…
Et alors elle se rapprocha de lui pour lui déposer un baiser chaste sur ses lèvres puis s’écarta pour le regarder intensément. Albert sentit une vague de sensations qui lui semblaient familières à ce contact très intime et il comprit qu’ils étaient effectivement bien plus qu’un patient et son infirmière, il ressentait l’amour qui les unissait et qui déferla comme un tsunami à travers lui. Il la reconnaissait, Candy était tatouée sur son âme, elle était gravée dans son cœur, imprimée dans chacune de ses cellules, alors il prit son visage entre ses mains et sentit comme un besoin irrépressible de s’emparer de ses lèvres. Ses lèvres reconnaissaient les siennes, leur goût, leur douceur, il sentait qu’elle était son foyer, son âme-sœur puis il approfondit le baiser, c’était plus fort que lui et puis elle répondait à son baiser avec passion, il se sentait si bien mais alors sa tête se mit à tourner prodigieusement, une douleur sourde assaillit ses tempes puis tout son crâne. Il interrompit brutalement le baiser devant les yeux ébahis et inquiets de Candy puis il se porta ses deux mains à ses tempes en criant de douleur.
– Aaaaaaah ! Ma tête… j’ai mal… ça tourne…
Puis Albert s’effondra sur son lit inconscient. Candy se précipita pour aller chercher le médecin qui revint avec elle au chevet d’Albert.
– Il a perdu connaissance, il faut attendre qu’il se réveille pour procéder à une nouvelle évaluation mais expliquez-moi, que s’est-il passé avant qu’il ne perde conscience ?
Candy piqua un fard, ne sachant pas vraiment comment expliquer les faits de façon délicate.
– Eh bien… euh… Albert a deviné que je n’étais pas qu’une simple infirmière pour lui et il m’a demandé quelles étaient la véritable nature de notre relation et alors … je… je… nous nous sommes… embrassés !
La couleur du visage de Candy était passée au rouge pivoine, elle n’osait pas regarder le médecin dans les yeux et se tordait les mains de gêne. Le médecin esquissa un demi-sourire et lui dit.
– Il n’y a pas de honte à avoir Mme Ardley, vous êtes mariés tous les deux et peut-être que cela lui a fait comme un électrochoc après tout !
– Vous croyez docteur ?
– On le saura bientôt !
Quelques minutes plus tard, Albert reprit conscience, sa tête bourdonnait, il se sentait vaseux et il avait encore comme le vertige puis il aperçût Candy, il était encore désorienté mais…
– Candy ? Mais que fait-on ici ? Pourquoi es-tu en costume d’infirmière ?
– Albert ? Tu te souviens de nous ?
– De nous ? Que veux-tu dire ma chère épouse ?
Candy ressentit une immense joie, il l’avait appelé sa « chère épouse » donc il se souvenait de leur lien sacré. Quel soulagement !
– Oh ! Albert de quoi te rappelles-tu exactement ?
Albert réfléchit quelques instants en se frottant les tempes puis ses yeux s’illuminèrent comme si quelque chose venait de lui traverser l’esprit, alors il regarda sa femme avec un œil brillant et il répondit :
– De tout, absolument de tout Madame Ardley !
Le médecin lui posa alors quelques questions et vérifia ses constantes.
– Eh bien M. Ardley, je crois que vous allez pouvoir sortir de l’hôpital aujourd’hui car vous avez récupéré la mémoire grâce à votre femme ! Dit le médecin avec un clin d’œil.
Il sortit de la chambre laissant Candy et Albert seuls.
– Albert, mon amour, comment te sens-tu ? Elle lui pris les mains.
– Pas trop mal, ne t’inquiète pas Candy ! Il lui caressait les mains avec ses pouces.
– Si justement, et ta tête ? Elle leva une de ses mains pour lui caresser le visage tendrement.
– Ça va Princesse, je te promets mais toi ? Il plaça sa main sur la sienne en réassurance.
– Je vais très bien, grâce à toi car tu m’as encore sauvée la vie en risquant la tienne ! Ses yeux devinrent larmoyants au souvenir.
– Et je le referai, encore et encore, si nécessaire car tu m’es plus précieuse que ma propre existence, mon amour !
– Oh ! Albert !
Candy lui déposa sur les lèvres un tendre baiser au goût salé où ses larmes se mêlèrent.
– Maintenant tu dois te reposer mon amour !
– Et qu’en est-il de Neal ?
– Il a était emmené par la police.
– Au moins, il ne fera plus de mal à personne, quand je pense qu’il voulait te…
Albert avait les larmes qui lui montaient aux yeux, il la serra très fort entre ses bras en plongeant son visage dans le creux situé à la base de son cou, il huma profondément son odeur, tout en lui caressant ses cheveux de sa main droite, comme pour se rassurer qu’elle était là, bien vivante tout près de son cœur.
– Chutttt ! N’y pense plus mon Prince, tout va bien maintenant !
Candy se rappelait de ce que lui avait dit le médecin à propos du stress qu’il avait dû ressentir à ce moment-là et elle voulait éloigner ses terribles pensées, elle le caressa en retour tendrement.
– J’ai envie de rentrer chez nous.
– Je prendrai bien soin de toi !
– Je n’en doute pas ! Et que me feras-tu pour que j’aille mieux ? Ses yeux brillaient malicieusement.
– J’ai bien quelques idées mais pour cela, il te faudra attendre d’être dans notre chambre mon cher époux adoré !
– Petite coquine ! J’ai encore plus hâte de rentrer…
Le retour d’Albert sain et sauf et avec toute sa mémoire fût un grand soulagement pour tous. Ils apprirent que Neal avait été hospitalisé dans un asile psychiatrique pour y subir une évaluation de son état mental. Les autres Leagan, choqués et traumatisés par les évènements avaient quitté le manoir, Mme Elroy ne voulait plus les voir. Eliza était très peinée pour son frère mais elle voyait aussi tous ses rêves de pouvoir faire un bon mariage s’effondrer car quel jeune homme de bonne famille voudrait épouser la sœur d’un malade mental ? Et puis, qu’allait décider le grand oncle William quant à leur avenir ?
Albert voulait réfléchir à tout cela à tête reposée ; pour l’instant, il voulait profiter de sa famille, de sa femme et il avait son voyage à Boston à prévoir car il comptait reprendre le travail dès que possible. Candy était encore inquiète pour lui et ne voulait pas qu’il se surmène après les épreuves qu’il venait encore de traverser. Au moins, l’affaire était enfin résolue et ils n’étaient plus menacés.
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Il fallait maintenant songer à l’annonce officielle de leur mariage et un rendez-vous avait été pris avec l’un des reporters du quotidien le plus important de Chicago. Il fût tout de suite charmé par le jeune couple, sympathique, naturel, authentique. Candy et Albert lui racontèrent toute leur histoire à l’exception de la relation entre Candy et Terry et de l’histoire du « Prince de la Colline » qu’ils gardaient pour eux uniquement, personne, même pas leurs proches, n’avaient eu connaissance de leur première rencontre sur la Colline de Pony, ils gardaient jalousement ce secret trop intime, pour eux. Ils avaient donc officiellement déclaré qu’ils s’étaient rencontrés pour la première fois lorsqu’Albert avait sauvée Candy de la noyade, ce qui pour le journaliste était du bon « matériel » pour le début d’une belle histoire qui allait faire pleurer dans les chaumières et faire rêver toutes les jeunes-filles. Ils expliquèrent leur mariage à Paris par un désir d’intimité et d’escapade romantique, passant sous silence les actions de Neal. Ainsi l’article parut deux jours plus tard avec une belle photo d’eux ainsi intitulé :
« Le mariage à Paris de William Albert Ardley, le magnat était-il lié par le fil rouge du destin? »
L’article commençait ensuite de la manière suivante : « Voici l’histoire la plus étonnante et la plus romantique que j’ai eu à raconter… » Puis une partie fût écrite sur la famille Ardley, en commençant par « Une famille au destin exceptionnelle, parfois tragique… » Il parla également d’Alistair ce « héro de la guerre »… Bref, un très bel article, qui fût très bien accueilli dans leur entourage proche ou lointain ainsi que dans le grand public. Dans les jours qui ont suivi, Candy et Albert croisèrent des regards bienveillants dans les rues de Chicago, dans chaque lieu qu’ils côtoyaient, avec des sourires entendus parfois. C’était un grand soulagement, un problème de plus qui était résolu.
C’était la fin du mois d’août et Candy envisageait de commencer ses activités bénévoles auprès des hôpitaux, ainsi que le projet d’un nouvel orphelinat à l’automne mais elle se sentait très fatiguée ces derniers jours avec même des vertiges, probablement le contrecoup et la fatigue du voyage en Europe, les émotions et le stress, de plus il y avait le voyage d’Albert à Boston qui était programmé pour le jeudi 28 août, Alistair l’accompagnerait pour se rendre au M.I.T.. Toutefois elle ne laissa rien paraitre à son entourage ne voulant pas les inquiéter, surtout que la tante Elroy était souffrante depuis quelques jours, notamment avec une crise d’hypertension due au choc récent, alors Candy décida de rester auprès d’elle plutôt que d’accompagner son mari et son « cousin-neveu-ami». C’était la première fois qu’ils se séparaient depuis le mois d’Avril et la séparation fût un peu difficile, Candy se sentait très émotive, plus que d’habitude et même au bord des larmes lorsque ce fût le moment du départ. Ils étaient tous les deux dans le bureau alors qu’Albert rassemblait quelques dossiers pour le voyage.
– Candy, qu’y a-t-il, je te sens bouleversée ?
Albert la regardait dans ses belles émeraudes vitreuses, il l’avait prise par la taille de sa main gauche et lui caressait tendrement la joue avec son autre main ; il était inquiet de la voir ainsi et son cœur se serra dans sa poitrine car il détestait, lui aussi l’idée de leur séparation, surtout en la voyant ainsi, elle lui semblait si vulnérable, elle, d’habitude si forte, si enjouée.
– Ce n’est rien Albert, juste un peu de blues et de fatigue, c’est tout !
Elle blottit son visage tout contre sa poitrine, à la fois pour profiter de son odeur et de sa chaleur si rassurantes, et pour lui cacher ses émotions.
– Je reviens le plus vite possible mon épouse adorée.
– Oui, je le sais mon amour mais, vite, sera encore trop long à mon goût.
– J’essaierai de te téléphoner tous les jours.
Décidément, Candy n’était pas comme d’habitude, Albert songea qu’il s’agissait de tous ces évènements éprouvants qu’ils ont traversés ces derniers mois. Il la berça quelques instants avant de la relâcher de son étreinte et partir.
Le voyage se passa sans encombre, Albert était accompagné d’Alistair et de Georges, les trois hommes passèrent de bons moments ensemble. Au M.I.T., ils furent bien accueillis et Alistair passa un entretien avec l’un des responsables du cursus en aéronautique qui fût très surpris des connaissances du jeune-homme ainsi que des réalisations qu’ils avaient pu faire, il avait apporté quelques-uns des plans de ses inventions qu’il avait sous la main au manoir. Ainsi l’enseignant lui proposa de suivre un parcours condensé en une année. Alistair était ravi, non seulement il avait trouvé sa voie mais il pourrait finir ses études en même temps que Patty, ainsi ils pourraient se marier l’année prochaine.
Tous les jours, en consultant sa montre, son cadeau de mariage de la part de Candy, Albert relisait en ressentant au plus profond de lui-même chacune des paroles gravées à l’intérieur du couvercle :
Mon Petit Bert,
Chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier
et bien moins que demain.
De son côté Candy se sentait toujours aussi fatiguée et hyper sensible, sans Albert elle était comme une peinture, sans couleurs, alors profitant de la sieste de la tante Elroy, elle allait en faire une aussi, dans sa chambre, celle avec les meubles fabriqués par Albert pour son anniversaire. Elle reproduisait fidèlement le même rituel chaque jour, elle s’installait confortablement sur son lit, caressait la rose qu’il avait gravée dans le bois de la tête de lit puis elle ouvrait son médaillon avec leur photo à Paris et une mèche de cheveu de son amour et alors, le sourire revenait chaque fois danser sur les lèvres en relisant ses paroles :
A l’amour de ma vie,
N’oublie jamais que tu es plus jolie quand tu souris.
Avec tout mon amour pour toujours et à jamais.
Enfin elle finissait par serrer l’oreiller de son mari entre ses bras, tout contre son cœur, elle l’avait subtilisé afin que la taie ne soit pas lavée et le cachait dans l’armoire, de cette manière, elle pouvait respirer sa senteur ; ainsi, elle avait l’impression de passer l’après-midi avec son mari. De plus chaque soir, il lui téléphonait, sa douce voix la réconfortait et la séparation lui semblait moins difficile.
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Enfin, après deux semaines, juste avant l’heure du déjeuner les trois voyageurs firent leur entrée. Les retrouvailles furent chaleureuses et le repas fût animé, rempli des anecdotes du séjour à Boston et des bonnes nouvelles pour Alistair. Juste après le repas, alors que la tante Elroy venait de se retirer pour sa sieste, Candy, sentit une vague de chaleur intense traverser ses entrailles à proximité de son époux qui lui avait tant manqué, n’en pouvant plus de se retrouver seule en sa compagnie, sans vraiment réfléchir elle dit spontanément :
– Albert, s’il te plait, si on allait voir Tongo ? J’ai tellement envie de jouer avec lui, il y a si longtemps que je ne l’ai pas vu !
En entendant sa femme prononcer ces paroles, Albert s’étouffa de surprise avec la gorgée d’eau qu’il était en train de boire et finit par tousser avant de s’excuser pour cette « fausse route ».
– Tongo ? Qui est Tongo ?
Demanda Patty complétement ignorante, tout comme les autres convives. Albert reprit alors ses esprits et décida d’entrer dans le jeu de Candy, après tout personne ne savait alors il répondit sur un ton espiègle en regardant sa femme avec complicité :
– Un petit oiseau sauvage blessé, que Candy a soigné.
– On peut vous accompagner et aller jouer avec lui aussi? Demanda Annie avec un grand sourire candide.
– Non, non, c’est impossible, il est si timide qu’il ne se montre qu’à Candy et à moi.
Albert avait répondu, l’œil brillant en continuant de regarder Candy qui avait du mal à ne pas éclater de rire, si Annie savait ce qu’elle venait en fait de demander, elle en serait morte de honte !
– Pourquoi ne pas le mettre en cage si tu l’aimes tant, Candy ! Ce serait plus facile pour toi de le voir, et on pourrait ainsi faire sa connaissance ? Demanda Alistair.
– En cage ?! Ah, non ! C’est inutile car il est fidèle et il revient toujours me voir.
Candy se mordit la lèvre inférieure pour ne pas perdre sa contenance, elle plongea son regard dans celui d’Albert qui avait du mal lui aussi à ne pas éclater de rire et qui sentait son désir monter de plus en plus, titillé par la suggestion coquine de sa femme. Elle ne cesserait jamais de l’étonner ! Alors ils se levèrent et partirent en direction du parc mais revinrent discrètement par les cuisines en riant comme deux adolescents en train de préparer une bêtise pour rejoindre leur chambre pour une rencontre très passionnée avec … Tongo.
– Aller voir un petit oiseau avec de vraies plumes, mon œil ! A mon avis notre couple de blonds préférés avait envie de se retrouver seul pour rattraper du temps !… Dit Archie avec un clin d’œil provoquant un rire général.
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La maison de Pony, fin septembre 1919
Après le départ des frères Cornwell, de Patty pour finir leurs études et d’Annie chez ses parents, Candy et Albert décidèrent d’aller rendre visite à Melle Pony, sœur Maria et le Dr Martin. Ils avaient tant de choses à raconter, à partager. Ils étaient également pressés de voir les travaux maintenant terminés, ils furent contents du résultat. L’orphelinat était maintenant modernisé, tout électrifié avec des chambres pour quatre pensionnaires, ce qui changeait du dortoir commun qu’avait connu Candy avec des lits superposés. Il y avait aussi quatre chambres individuelles, une pour chacune des deux demoiselles et la personne qui devrait bientôt les rejoindre pour les aider et la quatrième était une chambre d’invité. Il y avait maintenant une vraie grande salle de bains avec plusieurs lavabos et même une baignoire, une salle de classe, une cuisine avec un réfectoire, un bureau qui pouvait aussi se transformer en chambre supplémentaire, une salle de classe ; le tout refait à neuf avec un nouveau mobilier plus fonctionnel et moderne et la chapelle avait été préservée.
Après la visite, les ainés avaient apprécié de découvrir les photos du mariage, les deux mères adoptives de Candy versèrent une larme de voir leur fille si heureuse, mariée à cet homme extraordinaire.
Candy voulait aussi parler discrètement à son ancien employeur, elle fit plus ample connaissance avec sa remplaçante, Daisy Adams (1), une veuve d’une quarantaine d’années, petite brune, un peu grassouillette mais très dynamique et un beau regard jovial. Candy remarqua une certaine complicité entre le bon docteur et sa nouvelle infirmière, ce qui la rassura et la soulagea quelque peu de sa culpabilité de l’avoir quitté si rapidement.
Le lendemain de leur arrivée, elle profita d’un moment en début de matinée pour aller voir le Dr Martin pour lui parler de ses vertiges et de sa fatigue. Elle profita du prétexte d’aller seule en ville faire quelques courses pour l’orphelinat pour faire un détour chez son médecin préféré. Elle ne voulait pas attendre de le voir le soir à l’orphelinat où il était invité à diner en présence de ses deux mamans et d’Albert. Elle voulait lui parler secrètement de ses vertiges et de sa fatigue.
– Et depuis quand as-tu ces symptômes Candy ?
– Depuis environ un mois.
– Hum, hum !
Il commença à l’ausculter avec son stéthoscope puis continua son investigation.
– Es-tu bien réglée ?
– Euh !… En fait, depuis le voyage en Europe, non ! Les stress et les voyages m’ont toujours fait ça. Candy rougissait, un peu gênée quand même.
– C’était quand exactement la date de tes dernières règles ?
Candy réfléchit et répondit :
– C’était en juillet, mi-juillet.
Le Dr Martin émit un petit rire, se gratta la tête et pour confirmer son diagnostic, déplaça son instrument sur le ventre de Candy qui commençait à comprendre…
– Dr Martin, vous pensez que… je peux… je peux être enceinte ?
– Pourquoi, serait-ce si surprenant, Madame Ardley ? Lui répondit-il malicieusement en insistant sur le « madame ».
– Mais je n’ai pas de nausées !
– Ce n’est pas systématique, Candy. Toutes mes félicitations car oui, tu es bien enceinte d’environ huit semaines!
– Oh mon Dieu ! Quel bonheur !
Candy sauta au cou du bon Docteur, elle était si heureuse que sa spontanéité l’emporta sur la bienséance.
– Pour une infirmière, je trouve que tu n’as pas eu beaucoup de jugeote !
Elle ne releva même pas sa taquinerie, elle ne pensait qu’à la joie qu’elle allait faire à son époux, un bébé, ils en avaient tant rêvé.
– Albert va être si heureux !
– Je n’en doute pas !
Candy débordait de joie, elle comprenait pourquoi elle se sentait si facilement bouleversée et émotive ces derniers temps : les hormones ! Elle réfléchissait maintenant à la façon d’annoncer la nouvelle au futur papa. Elle se rendit ensuite en ville comme prévu initialement pour faire les achats que lui avaient demandés ses deux mamans. Elle était toute excitée en revenant à la Maison de Pony mais elle avait maintenant son plan en tête. Lors du déjeuner Albert la trouva particulièrement radieuse, gaie et très animée et il mit cela sur le compte de son retour sur les lieux de son enfance parmi ses deux mamans.
Dès que les enfants firent la sieste, elle entraina Albert sur leur Colline, celle de leur première rencontre, celle qui scella leur destin. Ils la gravirent, main dans la main comme deux amoureux qu’ils étaient. Une fois arrivés au sommet, ils se tournèrent l’un en face de l’autre, Albert la prit par la taille, la resserra et l’embrassa passionnément mêlant leurs souffles, leurs langues, se prodiguant des caresses. Ils rompirent le baiser à bout de souffle et remplis de désir mais Candy avait un cadeau à lui offrir alors elle s’écarta légèrement de son Prince et fouilla dans sa poche en disant :
– Mon amour, j’ai quelque chose à t’offrir et j’ai pensé que c’était le meilleur endroit pour le faire.
Elle avait un air énigmatique mais avec des yeux brillants et le plus beau des sourires, un de ceux qu’il adorait comme la première fois qu’il l’avait vue sourire sur cette Colline à l’âge de six ans, il ne put s’empêcher de dire :
– Tu es vraiment plus jolie quand tu souris ma Princesse mais qu’as-tu à me donner, je connais cet air… comme quand tu mijotes quelque chose…
– Tiens, mon cher Prince des Collines…
Candy lui tendit un petit paquet emballé dans du papier de soie blanc. Elle était comme sur des braises, impatiente de voir sa réaction qu’elle anticipait, le cœur battant, elle sentait déjà le nez qui lui piquait annonciateur de larmes imminentes. Elle observait l’expression de son visage lorsqu’il découvrit… un hochet ! Au début, ce fût l’étonnement.
– Un hochet ?… C’est pour que je l’offre à un futur nouveau pensionnaire ?
– C’est une façon de voir les choses !
Répondit-elle en riant et en posant une main sur son ventre. C’est alors qu’Albert remarqua son geste ; soudain il s’illumina, il n’osait pas comprendre.Il regarda sa femme droit dans les yeux, les siens porteurs d’une question qu’il n’osait pas poser, il sentait son cœur qui s’accélérait, avait-il bien compris ce qu’elle voulait lui annoncer ? Son regard s’intensifia, chercha la réponse tant attendue au fond de ses émeraudes alors Candy, comprenant son attente lui dit :
– Félicitations, futur papa !
– Candy ! … C’est vrai ? … Oh mon amour,… tu fais de moi le plus heureux des hommes !
Ils allaient être parents et commencer leur propre famille. Alors, dans les rires et les larmes de joie, il la prit dans ses bras amoureusement et la souleva de terre et tournoya avec elle sur lui-même de bonheur puis la reposa délicatement. Elle rayonnait dans la lumière du soleil, elle était si belle. Ensuite, il glissa à terre sur ses genoux, embrassa et caressa son ventre puis Candy posa ses mains sur les siennes et glissa à son tour sur genoux, Albert la serra de nouveau dans ses bras et lui dit avec sa douce voix, en plongeant son regard d’azur plein d’amour et remplis de larmes dans le sien tout aussi ému.
– Candy, je t’aime tellement !
– Je t’aime aussi, mon Prince ! Je t’aime depuis que j’ai six ans.
FIN
Someday my prince will come-Candy y Albert (GF2012) une vidéo de Candy,sailor moon y sakura!!!!
Voilà, on y est, c’est fini ! Il reste encore un épilogue que j’essaierai de publier pour la fin du mois. J’espère que vous avez aimé ce dernier chapitre. Je me sens triste, la sensation est un peu étrange, c’est ma première histoire et je ne pensais pas que l’on pourrait ainsi s’attacher à des personnages comme s’ils étaient un peu de ma propre famille. J’ai ri, pleuré, soupiré, tremblé de peur et de joie avec eux et peut-être que vous aussi ?
Tous mes remerciements pour tous vos précédents commentaires et votre fidélité bibi2403, Yakut Humeyriya (bienvenue sur le blog), Antlay, Reeka, Isabelle, alexia001 et Ms Puddle, ainsi que toutes celles qui me les envoient encore autrement!
Merci également à tous les lecteurs d’avoir pris le temps de la lecture de mon histoire jusqu’à la fin, même s’ils restent silencieux mais je serais tellement contente de vous entendre ne serait-ce qu’à la fin ! 😉
❤❤❤
Et comme toujours si vous trouvez des erreurs, n’hésitez pas à me les signaler !
Notes :
(1) Personnage inventé.
*Paroles et traduction de «Unchained Melody» (Mélodie déchaînée)
[Chorus]
[Refrain]
Ho! My love, my darling,
Ho! Mon amour, mon (ma) chéri(e)
I hunger for your touch,
J’ai faim de ton contact,
Alone. Lonely time.
Seul(e). Temps solitaire.
And time goes by, so slowly,
Et le temps passe, si lentement,
And time can do so much,
Et le temps peut faire tant de choses,
Are you still mine?
Es-tu encore à moi?
I need your love.
J’ai besoin de ton amour.
I need your love.
J’ai besoin de ton amour.
God speed your love to me.
Donne-moi ton amour.
Lonely rivers flow to the sea, to the sea,
Des fleuves solitaires s’écoulent jusqu’à la mer, jusqu’à la mer,
To the open arms of the sea.
Jusqu’aux bras grands ouverts de la mer
Lonely rivers sigh, wait for me, wait for me,
Des fleuves solitaires soupirent, attends-moi, attends-moi,
I’ll be coming home, wait for me.
Je reviendrai à la maison, attends-moi.
[Chorus]
[Refrain]
Merci merci merci pour toute ces émotions !! 🙂
Contente que l’histoire t’ait plu! ?
merci 1000 fois pour ce moment retrouvé avec mon héroïne préférée ! C est très bien écrit j’ ai savouré chaque chapitre. Je n ai pas pour habitude de commenter quoique ce soit , mais Il fallait que je vous remercie pour cette belle histoire . Et maintenant j en veux encore 🤩🤩🤩🤩! Y aurait il d autres histoires aussi palpitantes que celle ci traduites en français ,? J ai signé la pétition pour ccfs . Bien à vous . Et au plaisir de vous relire au plus vite
Désolée de répondre si tardivement, merci beaucoup pour votre gentil message sur ma 1ère fic 😍😍😍 je sais qu’elle aurait besoin de quelques corrections, mais c’est celle qui reste chère à mon cœur 💗.
Pour répondre à votre question, il y a mon autre histoire ici « Un amour dans la tourmente »et qui a été peaufinée sur fanfiction.net, site sur lequel il existe quelques fics en français, mais malheureusement peu avec Candy&Albert en couple. Il y en a aussi quelques unes sur le forum CandyTerryGeorgie même si la plupart sont sur Candy et Terry, c’est un forum vivant et à l’esprit ouvert. Si d’autres personnes lisant ce message en connaissent qu’elles n’hésitent pas à les partager avec nous.
Wow ! Quelle fin, mais pas déjà !!!! J’aurais tellement aimé que ça continue, qu’il n’y ait pas de fin ! J’aimais te lire régulièrement et replonger dans mon enfance, dans mes souvenirs! J’aimerais que tu fasses une suite ou une autre histoire et si c’est le cas, j’espère la trouver ! Tu as été ma belle découverte cette année ! Tu écris très bien et ce fut tellement un plaisir, j’avais toujours hâte à la suite, ça va me manquer ! Bravo 😉 Ce fut la plus belle suite de celle que j’ai lu ! Quelle belle histoire d’amour ! Vive Candy et Albert et merci pour cette belle histoire.
Merci beaucoup Isabelle! Quels compliments, ? je rougis mais j’avoue que cela me fait plaisir!!! 😀 ??? Je suis très heureuse de savoir que as bien apprécié mon histoire, quelle belle récompense pour moi, c’est déjà Noël avant l’heure!?
Je suis en train d’écrire l’épilogue, il y aura donc encore des émotions d’ici la fin de l’année, enfin je l’espère! 😉
Si j’écris à nouveau plus tard, ne t’inquiète pas, tu en seras informée par la newsletter.
Je te souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année! ?❄️⛄️
Magnifique histoire, c’est extraordinaire !!! C’est une si belle fin et tant mieux pour ce Neal maléfique. L’histoire de Candy était magnifique puis avec ce qui s’est passé avec Anthony❤? Terry et Neal ton histoire me remonte le moral à fond. J’espère que ton histoire sera connu pour tout les fans de Candy. C’est dommage que c’est fini mais cette histoire est formidable. Toute mes félicitations !
Merci beaucoup pour ton gentil commentaire Yakut Humeyriya! 😀
Je ne sais pas si l’histoire sera connue, il y a environ 1000 visites avec plus de 2500 consultations d’articles environ en moyenne par mois, je ne sais pas si c’est peu ou beaucoup, vu que c’est mon 1er blog mais en tout c’est déjà beaucoup pour moi et encore bien plus, tous les beaux commentaires que j’ai pu lire!
Bonnes fêtes de fin d’année! ??❄️⛄️
Awww… What a marvelous ending to a wonderful story! New family, and the good news announced at a meaningful site! 😀 Yes indeed Candy fell in love with her prince since she was six! 🙂 I don’t understand why so many don’t see the obvious clues in the story that they were destined to each other! 😀 🙂
Honestly, Laure Saint-Yves, I didn’t expect this is the last chapter already… I thought there would be more to come! Yet, I believe you mentioned about writing snippets or something like that?
Neil and his family finally had their desserts… yet at the beginning, Albert’s deranged conditions really threw me off balance, but I kept reminding myself that this is your last chapter. You couldn’t be so cruel to Candy 😉 😛
Excellent remedy that you had in store for them! A passionate kiss 😛 🙂 Wow! You’re right… even though Albert had temporarily lost his memory, his body remembered and reacted to his dearest wife. <3 <3
Like Antlay, the Tongo scene made me laugh so hard, especially about the others' reactions. That's hiliarious! Of course, Tongo himself must have been impatient too … 😆
So it's over,eh? Laure Saint-Yves, will you take a break for now, or you have another story brewing in your mind? 🙂
Thank you so much for your kind words, My friend!???? It means a lot to me from a very talented writer!
You’re so right, Ms Puddle, sometimes obvious clues make people blind! 😆
The end, yes but there will be some sneaks about their future in epilogue and perhaps I could write some snippets in one shot stories later, who knows? 😉
For the remedy, I was thinking a kiss like in fairy tales, a kind of Snow White’s awakening by her Prince Charming, except it was the reverse! 😀
Ah! The Tongo scene, I have to say I had a lot of entertainment to have written it! I’m so glad you have enjoyed it too! 😆
For the future, I would like writing some more stories but you know what it is, daily work and chores, lack of time and so on. Anyway, after epilogue I have to take a break and I want to catch up all your posts, I miss them! 😉
Bonjour Laure Saint-Yves
Déjà le dernier chapitre ! ? J’aurai aimé que cela ne prenne jamais fin.
J’ai bien ri en lisant le passage « Tongo » ? En tout cas le petit oiseau a bien travaillé puisque le nid va s’aggrandir !
Pour une première fic c’est très réussi, merci de tout coeur pour avoir égayé mes journées en me plongeant dans cet univers brillamment écrit. Je souhaite sincèrement qu’il y en aura d’autres à venir avec un tel talent cela serait dommage de ne pas poursuivre.
Oui nous avons ri et pleuré, mais la vie est ainsi faite mais comme le dit Melle Pony « Personne ne peut prédire ce qui nous attend au tournant » ?
Bises.
Bonjour Antlay,
Merci pour tous ces compliments, tu me fais rougir! 😳 Alors si j’ai réussi à provoquer tout ce que tu décris et bien c’est la meilleure des récompenses pour toutes les heures passées à écrire, réfléchir, effacer et réécrire et réécrire encore… Je ne sais pas encore si le temps me permettra d’en écrire d’autres, j’ai bien quelques idées en tête, notamment une fic plus moderne se passant de nos jours ou encore une du type « et si… » mais pas de promesse pour l’instant! Je vais déjà « reprendre des forces » et puis il y a encore l’épilogue. En tout cas ce fût une belle aventure!❤ 😀
Pour la scène « Tongo » telle était bien mon intention de faire rire mais ton humour ne dépareille pas, eh oui le nid va s’agrandir! 😆
J’aime beaucoup ta conclusion, la citation de Melle Pony, c’est tellement vrai!
Bises
Tu n’as pas à rougir car c’est mérité ! ❤❤❤
Toutes ces heures passées à écrire pour notre plus grand plaisir ! ?
Alors il est temps de penser à toi maintenant pour te retrouver le plus rapidement possible en pleine forme.
A bientôt.
Bises.
Merci Antlay ????
:-*
simplement sublime ce chapitre. et merci encore pour cette magnifique histoire
Merci bibi2403, contente que tu as aimé! 😀
Coucou Candybert
Comment vas tu ?
Je viens de lire ton dernier chapitre
Je l’ai trouvé superbement fascinant
Merci encore pour cette merveilleuse fic
A bientôt
Bisous
Alexia001
Coucou alexia001,
Merci pour les compliments, cela me fait chaud au cœur! 😀
Je suis heureuse que la fic t’ait plu et aussi d’avoir réussi à maintenir ton intérêt jusqu’à la fin!
:-*
Recoucou Candybert
De rien
Maintenant, j’attends l’épilogue
Ce sera un bon cadeau pour l’année 2016
A bientôt
Bisous
Alexia001
En effet, ce chapitre est un peu mon cadeau de Noël en avance et l’épilogue sera mon cadeau de fin d’année ou de début d’année, selon! 😉
:-*
Quelle magnifique histoire, grâce à vous j’ai pu continuer à rêver avec mes deux blondes.
J’ai adoré lire sur Alistair, il est souvent oublié dans le fanfiction.
Terry , j’aime aussi le personnage, merci merci merci
Merci beaucoup, cela me touche beaucoup 😍
Alistair me fait un peu penser à Albert sur certains traits de caractères, j’aime beaucoup son personnage et j’ai voulu lui rendre justice 😉 Terry, il y a tant à dire… je n’aime pas le voir malheureux, même si pour moi c’est Albert qui est le meilleur candidat pour rendre Candy la plus heureuse.
LSY🌺