Chapitre 8 : comme dans un rêve…

Un amour dans la tourmente!

Un nouveau chapitre pour fêter les 118 ans de Candy!

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En passant, après une mise à jour, j’ai quelques soucis avec ma Newsletter, les liens ne fonctionnent plus, y compris dans les anciennes,  désolée des soucis occasionnés 🙁 j’essaie d’y remédier au plus vite!

 

Candy était au pied du chêne sur sa colline où elle profitait d’une belle journée ensoleillée, elle fût alors très étonnée et intriguée de voir Anthony tout souriant qui venait vers elle, il la rejoignit et lui dit :

  • Bonjour Candy, je suis si heureux de te revoir !
  • Anthony ! Mais comment est-ce possible ? Elle était complétement abasourdie.
  • Les voies du Seigneur sont impénétrables Candy !
  • Et comment vas-tu ?
  • Je vais bien et j’ai retrouvé ma maman et même Alistair ! Et si je suis ici aujourd’hui, c’est pour te dire que nous veillons sur toi !
  • Oh ! Anthony ! Si seulement il n’y avait pas eu cette chasse pour célébrer mon adoption, tu serais encore vivant !
  • Il ne faut pas que tu t’en veuilles Candy, ce n’est pas de ta faute, ni de celle du Grand Oncle William d’ailleurs, ce n’était qu’un tragique accident ! Et puis j’ai eu le bonheur de te connaitre, maintenant tu dois accepter d’être heureuse avec mon oncle qui mérite aussi d’être heureux avec toi, c’est un vrai bonheur pour moi de vous voir ainsi tous les deux réunis.
  • Alors tu ne m’en veux pas ? Demanda-t-elle en larmes.
  • Absolument pas et je voulais te dire aussi que mon oncle est encore bien plus pour toi que tu ne le penses…
  • Que veux-tu dire Anthony ?

A ce moment-là Anthony s’évanouit dans les airs comme dans un rêve et Candy s’éveilla, un rêve, c’était un rêve, si étrange, elle n’avait jamais eu de rêve qui paraisse si réel, avait-elle seulement rêvé ou était-ce comme un message de l’au-delà ? Et qu’avait-il voulu dire ? « mon oncle est encore bien plus pour toi que tu ne le penses… ».

Lise se réveilla aussi interrompant le fil de ses pensées et les deux amies se racontèrent ce qui leur était arrivé à chacune la veille.

  • Tu vois Candy, je te l’avais bien dit ! Je suis si heureuse pour toi !
  • Merci Lise !
  • Alors t’a-t-il embrassée ? Demanda la brunette d’un air coquin.
  • Oh ! Lise ! Tu es impossible ! Répondit une Candy, rouge comme une tomate.
  • Oui, maintenant j’en suis sûre, il y a eu un baiser et comment c’était ?
  • Divin ! Finit par dire Candy. Et toi avec Jean ? Elle dévia le sujet de conversation.
  • Disons que l’on s’est donné rendez-vous après la guerre.
  • Comment ça ?

Et lise lui raconta leur discussion, Candy comprit le point de vue de Lise et souhaita que ces deux êtres trouvent aussi le bonheur, un bonheur aussi grand que le sien. Après leur toilette elles descendirent au réfectoire pour le petit-déjeuner, Albert était déjà là, ainsi que Jane et Pierre de Vigny. Quand les deux amoureux se dirent bonjour, même s’ils se comportaient comme de simples amis, leurs regards les trahirent. Ceux qui les observaient attentivement comprirent tout de suite que quelque chose avait changé entre eux, ils avaient l’air radieux en se voyant, ils respiraient le bonheur et cela ne pouvait signifiait qu’une seule chose : l’amour. Il avait dû se passer quelque chose hier soir après leur discussion. Jane avait le cœur brisé alors elle préféra les éviter pour le moment. C’était très dur pour elle, en fait elle commençait à comprendre l’adoration qu’avait Albert à l’égard de Candy quand il en parlait au Kenya, il devait probablement déjà l’aimer plus qu’il n’aurait dû à cette époque mais alors elle lui était inaccessible. Pour autant Jane ne s’avouait pas encore vaincue, elle réfléchissait même à la manière de reconquérir Albert.

Quant à Pierre, il se posait des questions, pourquoi avait-elle subitement disparu hier après leur danse et en compagnie d’Albert ? Qu’y avait-il vraiment entre ces deux-là ? Ils étaient pourtant légalement liés mais en même temps il se rappelait très bien de ce que lui avait dit Candy, qu’elle l’ignorait jusqu’à très récemment donc elle n’avait jamais vu cet homme comme un père qui au passage était bien trop jeune pour jouer ce rôle, il devait bien l’admettre, le blond était même de deux ans son cadet ! Pierre comprit qu’il devait s’agir de sentiments romantiques. Il eut un pincement au cœur car il avait vraiment espéré qu’une romance aurait pu être possible avec elle, Candy était une femme si extraordinaire, il était difficile de renoncer à elle alors il voulut en avoir le cœur net. Après une intervention sur un patient, il profita de se retrouver seul avec elle pour lui parler.

  • Candy, je ne vous ai pas revue hier après notre dance ! Dit-il avec une pointe de reproche dans la voix.
  • Oui je suis désolée d’avoir quitté la soirée sans souhaiter une bonne nuit mais il fallait que je parle avec Albert !
  • Ce devait être important ? Il voulait en savoir davantage.
  • Oui, en effet…Candy était gênée et se mit à rougir au souvenir de ce qui s’était passé.
  • Candy, dites-moi, qu’y a-t-il exactement entre vous ? Il avait décidé d’être direct.
  • Cela ne vous regarde pas, Dr de Vigny ! Elle était sur la défensive.
  • Si Candy, parce que… je vous aime ! Dit-il avec passion et désespoir.
  • Je suis désolée mais j’ai déjà un petit-ami ! Répondit-elle avec force.
  • C’est lui, c’est Monsieur Ardlay, n’est-ce pas ? Il avait le cœur en miettes même s’il s’y attendait.
  • Oui ! Lâcha-t-elle agacée.
  • Mais Candy, il est votre père adoptif ! Vous ne pouvez décemment pas… ! Il disait cela plus par désespoir que par réelle inquiétude de la bienséance.
  • Il était mon père adoptif, nous avons signé des papiers pour annuler mon adoption ce matin et d’ailleurs maintenant n nom de famille est Johnson!
  • Candy, réfléchissez à ce que les gens vont dire ! C’était une ultime tentative d’un homme amoureux mais rejeté.
  • Je m’en moque éperdument! Maintenant excusez-moi mais j’ai des pansements à changer !

Répondit-elle avec véhémence puis elle tourna les talons pour s’en aller laissant le médecin vaincu  et attristé.

Les deux avaient consciences que leurs relations professionnelles pourraient s’en ressentir à l’avenir mais heureusement, le lendemain, après réflexion, le médecin assura Candy qu’il ne l’ennuierait plus et qu’il souhaitait qu’ils se comportent tous les deux en personnes civilisées, sans rancœurs pour le bien des patients, au plus grand soulagement de Candy qui souhaita qu’un tel homme puisse trouver une femme qui le mériterait. Toutefois, le Dr de Vigny fit moins souvent équipe avec Candy et davantage avec Jane. Ces deux cœurs brisés pourraient-ils se consoler ensemble ? Qui sait ? Se dit Candy.

XXX

Candy avait donc signé les papiers demandant à renoncer à son adoption qu’Albert envoya par courrier à Georges car Dieu seul sait quand ils seraient de retour en Amérique alors autant gagner du temps, leur lien légal ainsi brisé, ils n’avaient plus de scrupules à donner libre cours à leur amour. Avant le départ d’Albert pour la France, Georges s’était proposé de jouer le rôle de tuteur de la jeune femme jusqu’à sa majorité, à savoir ses 21 ans, c’était l’un des documents qu’il lui avait remis et que Candy signa aussi. Ainsi Candice White Ardlay était devenue Candice White Johnson, enfin quand les papiers seraient enregistrés aux États-Unis. La blonde écrivit une lettre chaleureuse de remerciements à Georges.

Depuis plusieurs jours, les deux amoureux profitaient de leur temps libre pour explorer davantage le parc. En fait, ils voulaient trouver un endroit tranquille pour être à l’abri des regards indiscrets car il y avait les blessés que l’on promenait et le personnel qui profitait du cadre agréable du parc mais ils restaient à proximité des bâtiments or le jeune couple avait tant de choses à se dire ou encore à partager des moments d’intimité donc ils s’enfoncèrent assez loin pour arriver dans leur lieu qui était devenu leur endroit préféré. C’était près d’un kiosque à musique en bois peint en blanc, pratique pour se mettre à l’abri lorsqu’il pleuvait. Il y avait des arbres de différentes essences, des chênes, des bouleaux, des sapins entre autres mais également des massifs de fleurs, des lupins, des lys, des iris, des dahlias, des glaïeuls de différentes couleurs, enfin des buissons de roses rouges et rose tendre qui embaumaient l’air et qui bordaient de chaque côté l’allée en gravier qui menait au kiosque et qui aurait bien besoin d’un bon désherbage. Il y avait également quelques buis mais que plus personne ne taillait depuis le début du conflit.

En voyant les roses, Candy parla à Albert de son drôle de rêve au sujet d’Anthony, ce qui l’émut profondément car lui aussi se sentait responsable de la mort de son neveu puisque c’était son idée, cette fête de présentation durant laquelle la chasse au renard s’était déroulée. Il comprit également que Candy se reprochait sa mort et ils purent exprimer chacun leur sentiment de culpabilité s’aider mutuellement à se pardonner. Candy aborda aussi cette étrange remarque « mon oncle est encore bien plus pour toi que tu ne le penses… ». Albert fût interloqué mais n’en montra rien et ne dit rien, est-ce que Candy au plus profond d’elle-même avait compris qu’il était son Prince de la Colline ? Son inconscient le savait-il mais pas encore sa conscience ?

Le jeune homme admirait la jeune femme qui avait troqué sa tenue de la Croix Rouge contre une robe d’été de couleur rose pâle légèrement décolletée et cintrée à la taille, elle jouait les coquettes et voulait plaire à son petit-ami. Elle ne portait plus de corset comme beaucoup de femmes actives, depuis la guerre, ce carcan avait été délaissé car trop entravant pour un travail intense comme celui d’infirmière, ce qui laissait plus libre le mouvement du torse mais dévoilait aussi davantage les formes.

La blondinette s’était adossée à un tronc d’arbre pour profiter de son ombre et se passa le dos de la main sur son front, il faisait chaud, c’était le plein été en fin d’après-midi.

  • Tu as chaud mon amour ? Lui demanda Albert attentionné.
  • Oui, c’est une journée vraiment très chaude.

Albert s’approcha d’elle et lui souffla sur son front pour la rafraichir, Candy était montée sur une grosse racine de l’arbre ce qui amenait son visage pratiquement à la hauteur de celui du jeune homme qui très vite ne put résister à l’envie de déposer un baiser sur son front qui fût suivit d’une multitude  d’autres, sur ses paupières, ses joues, ses tempes et bien sûr ses lèvres qu’il mordilla tendrement puis lécha de la pointe de sa langue habile implorant pour qu’elles s’entrouvrent. Candy gémit sous ses attaques sensuelles, elle jouait avec Albert en se faisait prier mais elle finit par accueillir avec délectation cette intruse qui explora intimement toute sa bouche. Elle passait ses mains avidement dans les cheveux de son bienaimé puis caressa sa nuque et ses larges épaules avant de descendre dans son dos qu’elle massa sensuellement. Albert gémit à son tour sous ses attentions. Candy découvrait avec plaisir le pouvoir qu’elle détenait sur lui, elle pouvait le faire soupirer, le faire gémir, le faire haleter par ses caresses et c’était grisant. Et c’était un jeu auquel Albert savait parfaitement jouer aussi. Il rompit leur baiser qui les avait laissés à bout de souffle afin de pouvoir reprendre haleine puis il frôla de ses lèvres, la peau douce et tendre du cou de Candy qui frémissait de plaisir, il s’attarda au niveau de sa carotide juste où le cœur pulsait, en y déposant des baisers aussi légers qu’une plume qui la caressait, il avait remarqué que ce point était particulièrement sensible alors il prit tout son temps, ses baisers-plumes furent remplacés par des baisers mouillés plus ardents pendant que ses mains s’égaraient sur ses courbes et il fût gratifié par ses gémissements qui étaient comme une douce mélodie à ses oreilles, le goût de sa peau légèrement salée et son odeur étaient si enivrants, si addictifs qu’il avait du mal à s’arrêter, pourtant il le fallait bien !

Candy était baignée dans de nouvelles sensations, chaque fois qu’elle partageait un moment d’intimité avec son bienaimé, elle découvrait des choses incroyables qu’elle n’aurait jamais pu imaginer ressentir. Elle éprouvait une telle faim de lui, de ses baisers, de ses caresses.

Peu à peu, ils reprirent leurs esprits en restant enlacés encore quelques minutes tout en se caressant gentiment le visage. Ils se séparèrent alors pour s’asseoir côte à côte à l’ombre des arbres pour discuter. Bientôt ce serait leur jour de congé et ils s’étaient bien sûr arrangés pour le faire coïncider, Albert avait planifié une sortie sur « leur » colline, celle où ils avaient passé une si belle journée pour son anniversaire, il avait une idée très précise en tête mais avant il voulait aborder un sujet délicat, celui de Terry, depuis plusieurs jours et c’est aujourd’hui qu’il se jeta à l’eau car il voulait comprendre l’évolution des sentiments de Candy et être sûr qu’il n’était pas un second choix, un choix par dépit alors il commença en douceur en abordant sa visite à Rockstown.

  • Dis-moi Candy, pourquoi n’as-tu pas parlé à Terry quand tu es allée à Rockstown ?
  • Comment le sais-tu ? Candy était surprise.
  • J’espère que tu ne m’en voudras pas mais je t’ai fait suivre par un détective privé, je voulais qu’il assure ta sécurité, il est dangereux pour une jeune femme de voyager seule.
  • Tu savais que Terry y était n’est-ce pas ?
  • Oui, j’avais fait mener une enquête pour le localiser et essayer de vous réunir, vous offrir une seconde chance mais tu n’as pas répondu à ma question Candy, pourquoi ne lui as-tu pas parlé ?
  • A Rockstown, je me suis trouvée comme à un carrefour avec deux chemins possibles : Albert ou Terry alors j’ai laissé mon cœur choisir ! Et ce choix s’appelait Albert. Et puis j’ai compris que Terry irait mieux, il avait fait un début de performance lamentable mais sa deuxième moitié de représentation avait été très bonne, comme s’il avait eu une illumination. Je fus donc rassurée et quelque chose m’a dit à ce moment-là qu’il retournerait à New-York auprès de Suzanna et que tout irait bien pour lui, qu’il poursuivrait son plus grand rêve, celui de devenir un grand acteur, il était donc inutile de déterrer le passé et lui parler. De plus, j’ai compris que c’était toi en premier lieu que mon cœur a voulu retrouver, finalement Terry était à ma portée mais c’est toi qui me manquait davantage Albert, il fallait absolument que je te retrouve car ton absence m’a fait comprendre et réaliser combien je t’aimais, ton absence a été comme un révélateur, elle m’a montré à quel point j’ai été aveugle alors que j’avais là, sous la main, le bonheur avec un homme qui me comprenait, qui m’avait toujours soutenue et protégée. Jamais une personne ne m’avait autant manqué que toi, même pas Terry ! J’ai été tellement frustrée lorsque je ne t’ai pas trouvé, je me suis sentie tellement désespérée et impuissante en rentrant seule à Chicago, ma vie était remplie de ton absence qui me pesait et je ne supportais plus de vivre dans notre appartement sans toi, toutes ces longues  soirées d’hiver si froides, passées seule où tout me rappelait toi, c’était insupportable!

Candy parlait avec passion et elle avait les larmes aux yeux en se remémorant toutes ces souffrances.

  • Je ne pensais pas que tes sentiments avaient changé à ce point Candy !

Albert aussi était très ému en entendant ces paroles, il lui prit une de ses mains et caressa sa joue tendrement en la regardant amoureusement et il put voir dans ses belles émeraudes l’amour qui brillait de mille feux.

  • Et Jane ? J’ai entendu ses aveux …
  • Comme je te l’ai déjà dit je n’ai plus de sentiments pour elle depuis bien longtemps, c’est une des raisons pour lesquelles j’ai quitté le Kenya. Et ce n’est pas ce qu’elle m’a dit hier qui me fera changer d’avis ! C’est toi la femme de ma vie Candy !

Il fit une pose leur permettant de se perdre dans le regard l’un de l’autre avec passion puis il reprit.

  • Et si… Terry… si Terry venait te chercher un jour ?
  • Même si Terry était libre et venait me chercher aujourd’hui ou dans l’avenir je sais qui mon cœur choisirait sans hésitation, c’est toi ! Tout ce que nous avons partagé, toutes les épreuves que nous avons traversées nous ont liés à jamais, tu es mon âme-sœur, Albert, maintenant je le sais. L’adolescente que j’étais ne l’a pas compris mais la femme que je suis devenue le sait, le sent au plus profond d’elle-même. Terry n’était pas mon destin, il était une illusion d’adolescente, la vie nous a toujours séparés malgré tous nos efforts ; avec toi, c’est tout le contraire, nos chemins n’ont jamais cessé de se croiser contre toute attente parfois, comme si c’était naturel, évident. Tu es ma destinée Albert !

My Love by Sia (avec paroles et traduction)

En parlant, elle lui avait pris la main et son regard rempli de larmes d’émotion se plongeait  droit dans ses yeux. Albert put y lire la sincérité de ses sentiments et l’authenticité de ses paroles et fût pleinement rassuré et heureux d’entendre une si belle déclaration alors il décida qu’il était temps de lui faire un aveu. Ainsi, il se tourna vers elle en lui saisissant ses deux mains dans les siennes, les porta à ses lèvres pour les embrasser puis il lui dit :

  • Candy, j’ai une dernière révélation à te faire.
  • Pas une qui me fasse encore pleurer, j’espère ! Elle était intriguée et même un peu inquiète.
  • J’espère que non car… tu es beaucoup plus jolie quand tu souris que lorsque tu pleures !
Candy Candy (volume 9) - page 205-204b

Manga – Vol.9 p204-205

Artbook - Igarashi

Artbook – Igarashi

Lui répondit-il en la regardant intensément tout en sentant son propre cœur qui battait à tout rompre car il se demandait bien comment elle allait prendre cette nouvelle, qu’il était le cher Prince de son enfance, ce Prince qu’elle chérissait tant qu’elle portait toujours son badge, il l’avait d’ailleurs encore aperçu ici-même. Allait-elle être déçue ?  Il était inquiet car sa précédente révélation l’avait pour le moins contrariée et même courroucée.

Il resserra ses mains autour des siennes inconsciemment tout en observant sa réaction très attentivement, d’abord ce fût la perplexité, l’interrogation puis enfin la réalisation qui se succédèrent, il pouvait lire dans ses yeux comme dans un livre ouvert. Alors pour dissiper ses derniers doutes il ajouta :

  • Et merci d’avoir trouvé et gardé si précieusement mon badge pendant toutes ces années car c’est un héritage familial que l’on se transmet de père en fils.

 

Manga Vol.9 p201

Manga Vol.9 p201

Candy l’observait, elle détaillait son beau visage comprenant enfin la ressemblance qui lui parut maintenant évidente,cette douce voix, ces cheveux blonds scintillants comme de l’or et ces yeux si bleus comme l’azur du ciel qui brillaient de larmes contenues !  Son cœur battait la chamade, sa gorge se dessécha, elle eut brusquement encore plus chaud. Comment n’avait-elle pas fait le rapprochement en apprenant qu’il était l’oncle d’Anthony qui ressemblait tant à son Prince des Collines et qui était forcément un Ardlay ? Cela expliquait cette ressemblance ! Aujourd’hui, elle avait devant elle la version adulte de son Prince et elle était sur un petit nuage. Après un moment de choc, elle put enfin dire :

  • Albert, alors tu es… tu es mon Prince des Collines ! … Mon premier amour c’est toi ! Que c’est merveilleux !

Elle libéra ses mains pour se jeter à son cou tout en pleurant de joie.

  • Alors, tu n’es pas déçue ? Demanda-t-il soulagé et très ému.
  • Déçue ! Tu veux rire ! Je suis au comble du bonheur ! Te rends-tu compte que j’ai cherché à savoir qui il était toutes ces années et par la plus merveilleuse des coïncidences c’est toi, mon amour, l’amour de ma vie ! Mon Prince, c’est toi ! Mais c’est fantastique, c’est comme dans un rêve ! Je t’aime Albert, je t’aime mon Prince !

 

Elle plongea son regard émeraude agité par le tumulte de ses émotions dans le bleu luisant des yeux de son Prince, c’était comme si leurs âmes se fondaient l’une dans l’autre. Candy avait retrouvé son Prince et réalisa que son destin était scellé au sien, que durant toute son existence il n’avait jamais cessé de veiller sur elle, apparaissant à chaque fois qu’elle en avait eu besoin, la faisant rire dans la tristesse, la protégeant contre l’adversité, la sauvant d’une mort certaine à deux reprises et enfin l’aimant et la chérissant. Des liens invisibles, magiques et éternels les reliaient, les ramenant constamment l’un vers l’autre, peu importe le temps ou la distance. Oui, Albert alias le Prince des Collines était son destin.

Albert prit alors délicatement ses joues entre ses mains et les caressa tendrement de ses pouces puis il frotta ses lèvres contre les siennes puis les goûta comme un fruit mûr que l’on déguste. Candy, toute frémissante répondit avec délectation en offrant toute sa bouche. Elle passa ses mains dans ses cheveux pendant qu’ils échangeaient un doux baiser mais profond, sans précipitation, chargé de toute l’émotion de cette révélation. Le besoin d’air mit fin à leur étreinte, les laissant haletant puis Albert reprit la parole.

  • Je t’aime mon amour mais je préférerais que tu m’appelles autrement que mon Prince, cela fait trop conte de fées ! Il souriait à demi amusé.
  • Un petit nom secret entre nous alors… en gaélique peut-être ? Voyons… euh… ça y est, j’ai une idée, mo chridhe Bert! S’exclama-t-elle.
  • C’est amusant car ma sœur Rosemary m’avait donné un nom secret connu uniquement de nous deux, elle m’appelait Joli Bert. Tu peux m’appeler comme ça si tu veux.
  • Cela me plait énormément, Joli Bert et en plus cela te va comme un gant !

Ils se mirent à rire doucement puis ils s’embrassèrent de nouveau encore plus passionnément.  Ensuite Candy lui dit :

  • Mais il faut que je te rende ton badge si c’est un héritage familial! Je l’ai d’ailleurs emporté avec moi quand je suis partie d’Amérique.
  • Non Candy, tu peux continuer de le garder pour moi!

Le regard d’Albert était si intense et tellement rempli de sentiments que Candy eut des frissons, elle sentit la portée de ses paroles et sentit une grosse vague d’émotion la traverser toute entière, elle avait tout plein de papillons dans le ventre, son cœur gonflé de joie allait éclater alors elle ajouta la voie troublée :

  • Je le garderai comme mon bien le plus précieux!

Après quelques instants , perdus dans le regard de l’autre en communiquant tous leurs sentiments en silence, bleu contre vert et vert contre bleu, Candy demanda :

  • En parlant de famille, parle-moi d’elle, de Rosemary, comment était-elle ?

Alors Albert lui parla de sa grande sœur qu’il adorait, sa beauté physique qui n’avait d’égal que celle de son âme ou encore sa force de caractère. Il lui raconta la relation privilégiée qu’il avait eue avec elle, comment elle avait endossé le rôle de mère de substitution dès sa naissance, comment elle l’avait guidé et soutenu à la mort de leur père. Comment elle pouvait être si douce mais également si ferme et inflexible quand il s’agissait des êtres qu’elle aimait, elle aurait tout sacrifié par amour et c’est elle qui lui servait de modèle.

  • J’aurais tellement aimé la connaître !
  • Et je sais qu’elle t’aurait beaucoup aimée, Candy.
  • Je sens que c’est en partie grâce à elle si tu es devenu le merveilleux homme que tu es aujourd’hui, Joli Bert !
  • Merci, mo chridhe!
  • Mais j’y pense, dans mon rêve, c’est cela que voulait me dire Anthony ! Que tu étais bien plus pour moi que je ne le pensais, il voulait dire que tu étais aussi mon Prince des Collines ! Comme c’est étrange !
  • Tu l’avais peut-être compris au fond de toi, mon amour.
  • Pourquoi ne pas me l’avoir dit avant ?
  • Je ne voulais pas influencer tes sentiments envers moi alors maintenant que je suis sûr de ton amour, je pensais que c’était le bon moment. Il la regardait intensément.
  • Ah ! Joli Bert comme je t’aime ! Comme je suis heureuse !

Et ils échangèrent un nouveau baiser plein de leur amour partagé.

Candy eut encore du mal à s’endormir ce soir-là, décidément cela devenait une habitude depuis quelque temps et cette fois c’était en pensant à son Prince. Quel bonheur d’avoir enfin découvert son identité mais qu’en plus il s’agissait d’Albert, son bienaimé ! Le Prince des Collines, Albert, William Albert Ardlay, trois identités pour trois rôles, trois personnages si importants dans sa vie réunis en une seule personne. Il avait toujours été présent, veillant sur elle comme son ange-gardien, empruntant chaque fois un visage adéquat pour chacune des situations, chacun des moments difficiles de sa vie. Peu à peu, le voile de mystère qui enveloppait Albert se déchirait, laissant apparaitre un être si extraordinaire bien que complexe, toutes ses facettes se révélaient une par une aux yeux de Candy qui était émerveillée et l’aimait chaque jour davantage. C’est ainsi dans un état de béatitude qu’elle finit par s’endormir en faisant les rêves les plus doux.

à suivre…

Qu’a donc prévu Albert pour cette journée de congé?

Pour terminer une nouvelle vidéo que je viens de trouver sur une chanson d’Alanis Morissette « Head over feet » dont les paroles + traduction sont ici.

No te sorprendas si te amo, GF 2015 Angie Jb

 

Merci de tout cœur pour vos précédents commentaires et votre soutien, alexia001, bibi2403, Tasia, Isabelle, Anne (bienvenue), Antlay, Reeka et Ms Puddle, vos gentils mots sont toujours très stimulants !

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26 réponses

  1. Lorena dit :

    Je suis  » venu » regarder la video .très jolie. Merci. Je vous lis plutôt sur fanfiction.Merci.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour Lorena,
      Merci beaucoup pour tous vos commentaires que je lis ici et sur fanfiction aussi, mais je ne peux répondre qu’ici! Sachez qu’ils me font chaud au cœur 😍
      LSY🌺

  2. Glynda08 dit :

    Coucou Laure Saint-Yves 😀

    Ah ma chère !!! J’ai retrouvée toute ma familiarité et je m’en excuse, mais on ne peut pas ressentir autant de bonheur grâce à quelqu’un et feindre un détachement étranger 😀

    Bon, je passe aussi mon tour pour préserver ton humilité :p
    J’en suis rendue à la fin du chapitre 8 et les mots me manque pour décrire l’intensité des émotions ressenties !
    D’ailleurs comment parler sans avoir ton talent, d’un récit où se mêle véracité historique, souffle romanesque et l’amour sous toutes ses formes 😀

    Il est vrai, j’avoue que je suis passée par toutes les couleurs après ses révélations difficiles et la réaction de Candy 🙁
    J’ai même crû que tu avais la télécommande de mon coeur et que tu t’amusais à appuyer sur  » pause  » , et  » avance rapide  » a tour de rôle !!!

    Et bizarrement, je suis prête à te laisser la zapette aussi longtemps que tu veux car j’ai ADORÉ !!!

    Bon 🙁 j’imagine que mon prochain com se fera en étant à jour de cette histoire captivante et qu’alors je devrais guetter la suite comme l’addict que je suis devenue !!! Mais l’histoire en vaut la chandelle, alors il faudra bien que j’apprenne à être patiente :p

    Encore merci Laure Saint-Yves, et crois moi, tu n’as vraiment pas à rougir sous les compliments car pour moi la vérité et toujours bonne a entendre (bonne ou mauvaise) 😉

    Bisous

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou Glynda08,

      C’est toujours avec autant de plaisir que je lis tes commentaires, c’est moi qui vais être addict d’eux, merci beaucoup! 😀

      Je suis ravie que tu aies adoré les derniers chapitres que tu as lus mais je ne pensais pas avoir les commandes de la télécommande de ton cœur, j’espère au moins qu’il n’est pas trop fragile pour la suite de l’histoire car il y aura encore des émotions fortes! 😉 et parmi les pauses et avances rapides je ne voudrais pas être responsable d’un arrêt!!! 😆

      Bisous

  3. Ms Puddle dit :

    Bonjour Laure Saint-Yves, so sorry I don’t know how I could have missed this update… anyway, I was surprised by the timing of this revelation. Thought you would wait at least a couple of chapters, when they would go to Pony’s Home. However, this is new, and I like it, especially the dream of Anthony’s riddle. So many happy things happened in one chapter, and I wonder if Albert would propose (as Antlay predicted).

    Btw, I also think « Head over Feet » is a perfect song for Candy and Albert. I’ve shared the song on my blog once too.

    About the question Anohito, it’s the pronunciation of the Japanese words あのひと, which means that person, so definitely not Anthony.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Hello Ms Puddle, no worries! 😀 It seems I have some posts on your blog to catch up!

      Thank you for yor answer!

      Yes, I know the revelation of POTH not on their hill was quite unused, but I wanted something different of « Le fil rouge du destin » so the dream of Anthony as well to make them forgive themselves.
      When Albert will propose? Let’s see… later! 😉

      About the song, I can’t agree with you more, it’s a beatifl video with a great song!

  4. Vera García dit :

    Caramelo Bert, salutations avec affection
    Es muy grato saber que su historia continua, estaba iniciando la lectura del capítulo 5 cuando mi PC decidió tomar un descanso, y por lo tanto no pude concluir de leer el capítulo; por lo cuál me quede con la idea que su historias había concluido.
    Hace un par de días que logre encontrar la tarjeta de red para mi PC y fue grato descubrir que su historia no ha concluido. Por exceso de trabajo solamente me ha sido posible darle
    una lectura rápida a los capítulos para ponerme al día; todavía tengo dificultades con la lectura en francés. No es fácil con una ligera lectura captar todo, pero al menos si lo esencial.

    Capítulo 5: Me encanto el detalle de la tarjeta, esos son los grandes regalos que roban el corazón y podemos culpar al champagne por la conducta audaz de Candy.
    Gracias por su aportación cultural sobre el día de los inocentes, me ha hecho comprender cierta circunstancia que me aconteció.
    Capítulo 6: Interesante capítulo, bien por Candy al hacer sufrir un poco a Albert.
    Me sorprendió que introdujera al personaje de Jane, no teníamos suficiente con el Dr. Vigny.
    Capítulo 7: Mi capítulo favorito, siendo una persona que habita de este lado del charco, me fue muy grato saber que incluyo el tango en su historia.
    La estrategia de Albert un tanto drástica pero necesaria, como se dice en mi tierra hay que tomar el toro por los cuernos. Y por fin Candy tuvo el valor de expresar sus sentimientos sinceramente, tanto a si misma como a Albert.
    Me gusto como planteo la declaración de Albert a Candy, esa manera natural, sencilla y práctica. Porque el verdadero amor es así paciente y sencillo.
    Capítulo 8: Interesante que a través de un sueño el inconsciente de Candy intuyera que Albert era su Príncipe de la Colina y la manera en que Albert se lo revelo fue genial.
    Comprendo al Dr. Vigny, tenía que saber que pasaba con Candy y Albert, y hacer un intento por ser correspondido. Pero la actitud de Jane no la puedo comprender, pues si en verdad amara a Albert, ella seria la primera en apartarse y no insistir ni albergar esperanzas, puesto que el amor no se puede forzar y entender que un no te amo es un NO TE AMO, pero ella no se ama ni así misma.
    Un abrazo fraterno su fiel amiga Vera García.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Vera Garcia, Saludos y abrazos!

      Muchas gracias pour chacun des commentaires. Je suis désolée d’apprendre vos ennuis d’ordinateur, la technologie a grandement amélioré nos vies mais lorsqu’elle tombe en panne que nous nous sentons démunis! 😆

      J’aime beaucoup l’Histoire et j’adore utiliser les symboles donc en parlant de la Grande Guerre je n’ai pas pu résister en employant le bleuet, c’est aussi faire hommage à tous ces hommes revenus mutilés à jamais.
      Le retour de Jane est en effet une surprise et j’ai encore quelques projets pour elle.
      Le tango est une belle danse si emblématique même encore de nos jours, je n’ai pas résisté à la faire apparaitre!
      Albert devait prendre le taureau par les cornes (c’est une expression que l’on emploie également de ce côté-ci de l’océan ;D ), il n’allait pas rester les bras croisés et du coup c’est Candy qui craque en lui avouant ses sentiments juste avant lui! Candy est plus audacieuse dans cette fiction et le véritable amour n’a pas besoin d’artifices en effet.
      Quant au rêve où Anthony apparait à Candy, c’était aussi pour que Candy et Albert puissent parler de lui et qu’ils puissent se pardonner et partager leur sentiment de culpabilité.
      Je suis entièrement d’accord avec vous, le véritable amour profond et sincère ne peut pas être égoïste et Jane aurait dü ëtre capable de renoncer à Albert si elle l’aimait pour lui et non pour elle-même mais elle s’est laissée aveugler par la jalousie qui est un sentiment aussi néfaste que puissant!

      Je vous souhaite une belle fin de semaine, mi amiga.

  5. Reeka dit :

    Oh yes!! Thank you for the lovey dovey part, Laure Saint-Yves! ^^

    So now Candy was under George’s protection, that’s a great idea! Although I am aware, they still have to face Aunt Elroy in Chicago. We don’t know what she’s been through knowing his precious nephew went off to the battlefield. God bless her soul! LOL.

    So my friend, reading this chapter and the previous one, I am a bit worried about what will come next. Knowing you, you won’t let us high that long. Am I right or not wrong? Hahahaha.

    Btw, thanks for sharing the Candy Albert fan video! I like the song so much.

    • Laure Saint-Yves dit :

      You know me well Reeka! You’re right and not wrong! And you made me laugh! 😆 Thank you! There are not always flowers and rainbow. But I can promise there will be others lovey dovey parts in the future! 😀

      I’m glad you think George as a guardian is a great idea! And you’re so right about Aunt Elroy! 😉

      I like the song too!

  6. Isabelle dit :

    Encore une fois, j’ai été ravie par ta suite 😉 Tellement contente qu’elle sache enfin qu’Albert est son Prince 😉 J’ai bien hâte de lire la suite !

    • Laure Saint-Yves dit :

      Merci Isabelle! 😀

      Quel bonheur pour elle en effet, son Prince et l’homme qu’elle aime ne font qu’un! Finalement Albert est son 1er et dernier amour! La boucle est bouclée. ????

  7. Antlay dit :

    Bonjour Laure Saint-Yves

    Ah ! La révélation du Prince de la Colline, c’est toujours un passage émouvant, mon préféré, et dans un lieu qui semble extrêmement romantique, à en juger ta description, toutes ces fleurs et notamment ces roses. Je les imagine aussi exécutant quelques pas de danse sous le kiosque.

    Il fallait bien sûr avant cela qu’Albert soit certain des sentiments de Candy envers lui et qu’il sache si Terry faisait définitivement partie du passé.
    Donc Jane n’a pas dit son dernier mot, je me demande ce qu’elle mijote, va-t-elle tendre un piège à Albert ?

    Concernant ce fameux jour de repos à venir, j’imagine bien une demande en mariage, qui
    plus est sur une colline et dans un cadre bucolique, tout un symbole. Après tout il n’a pas emporté avec lui une bague pour rien n’est ce pas ? ?

    Quand à Anohito, impossible qu’il s’agisse d’Antony, ce dernier étant malheureusement décédé.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour Antlay,

      La révélation du Prince de la Colline, est enfin l’un des passages les plus émouvants de l’histoire et l’un de mes préférés mais pas facile de le réinventer car Mizuki a fait un si bon travail! Au départ je voulais le faire sur la colline à côté de l’hôpital et puis je me suis dit qu’il n’y avait qu’une seule colline possible pour cela, celle de la Maison de Pony bien sûr alors du coup, j’ai crée un endroit romantique dans le contexte de l’histoire!

      Albert devait effectivement s’assurer de la profondeur des sentiments de Candy et surtout qu’il n’était pas un second choix pour elle avant de lui faire cette révélation ; il était tellement étonné qu’elle ait pu changer de la sorte ou plus exactement comprendre enfin qu’elle l’aimait profondément! Je pense que pour Candy, admettre qu’elle aimait Albert revenait à trahir l’amour qu’elle éprouvait pour Terry, alors tant qu’Albert était présent elle se voilait la face mais une fois qu’il était parti, elle a réalisé à quel point elle pouvait l’aimer et surtout davantage que l’acteur. Parfois, c’est seulement lorsque l’on a perdu quelque chose de précieux que l’on évalue sa véritable valeur.

      Jane va effectivement revenir en scène, je pense que cela n’est une surprise pour personne mais que mijote-t-elle? Je te laisse à tes supputations! 😉 😆

      Pour la journée de congé, je n’en dirai pas plus! 😛

      Enfin pour Anthony = Anohito, effectivement il est décédé contrairement aux incohérences du dessin animé qui laisse entendre après son décès qu’il était en fait gravement blessé. Ceci dit, on peut toujours imaginer un scénario dans lequel sa mort ait été « inventée » Par qui ? Pourquoi? Cela reste à déterminer mais avec beaucoup d’imagination… 😉

  8. watre anne dit :

    SUPER CHAPITRE ET ENCORE DE BELLES MUSIQUES MERCI Laure Saint-Yves

    • Tasia dit :

      Coucou Sophie boue !

      Laure Saint-Yves je me permet juste de répondre, car avec cette rumeur d anagramme qui court… Anohito = Anthony ça me fait doucement sourire ? Donc Ano hito veut juste si je ne me trompe pas, dire cette personne…? Il n y a aucun anagramme secret pour dévoiler que c est Anthony ?

      • Laure Saint-Yves dit :

        Aucun souci Tasia, le blog est aussi fait pour que vous puissiez vous « parler » entre vous! 😀
        Je partage d’ailleurs ton avis! Vois mon explication approfondie dans ma réponse à Sophie! 😉

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour Sophie!

      Alors pour toi Anohito est Anthony? Ah! Cet Anohito n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre! 😆 Et chacun a le droit de faire ses propres hypothèses, je pense que c’était le but de Mizuki, l’auteure de laisser chacun à sa conclusion même si c’est très frustrant pour beaucoup! Pour ma part cela ne me dérange pas de savoir que tel ou tel pense ceci ou cela du moment où l’on respecte les pensées des autres! 😀
      Mais je ne peux pas ne pas exposer mon contre argument à cette hypothèse qu’Anohito serait Anthony et basée sur le fait qu’ANOHITO serait l’anagramme d’ANTHONY pour deux raisons très simples:

      1- La langue originale de l’histoire est le japonais, et les mots ANOHITO et ANTHONY ne sont pas des anagrammes dans cette langue, si on peut parler d’anagrammes vu que l’écriture de cette langue emploie des idéogrammes. (Ms Puddle ou quelqu’un qui connaisse le japonais, si vous lisez ce commentaire, pouvez-vous confirmer, s’il vous plait?) ANOHITO n’est que la transcription phonétique en lettres latines du mot japonais, qui au passage signifie « cette personne ».

      2- Et quand bien même ce n’est pas un anagramme exact car un Y n’est pas un I.

      Enfin, c’est seulement mon humble avis!

  9. Tasia dit :

    Coucou Laure Saint-Yves! Encore un super chapitre! Il y a tellement d amour que j ai envie d y être à la place de Candy lol! Tu crois qu ils me feraient une petite place entre eux? 😛

    Ce chapitre est d une justesse incroyable…je veux dire par là que c est ainsi que je vois ces deux personnages ! A s aimer d un amour unique, infini….

    Je me demande ce que Jane va encore inventer pour reconquérir Albert…?

    Bon le Dr. De Vigny à quand à lui compris que désormais Candy était inaccessible, en voilà une bonne chose au moins!

    Et enfin pour ce fameux jour de congé je me demande bien ce que prépare Albert…????????????
    Une bague de fiançailles ? Un mariage en temps de guerre? Lol oui je sais que je vais loin ?????

    Merci vivement le prochain chapitre !!!! Bises!!!!

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou Tasia!

      Merci pour tes gentils mots! 😀 Tu m’as bien fait rire aussi car je crois que la place auprès d’Albert est fortement disputée par les temps qui courent! Je crois qu’il va falloir instaurer une file d’attente et je ne serai pas la dernière à prendre mon ticket! 😆
      Quant à Jane, allez petit spoiler: effectivement, tu as bien deviné, elle n’a pas encore dit son dernier mot! 😉

      Au sujet de ce que prépare Albert, par contre, je resterai muette, tu le sauras dans le chapitre 10!

      Bises: :-*

  10. Cécile dit :

    Bonjour!!

    Merci pour ce beau chapitre. Ils sont vraiment faigs l’un pour l’autre nos deux tourtereaux!

    Je viens de lire aussi l’analyse de MsPuddle concernant le billet de Terry à Candy. Le fil conducteur de toute l’histoire c’est Albert. C’est évident que c’est lui Anohito.

    Bonne journée!! Et continuez de nous faire rêver!!!
    Cécile

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour Cécile!

      Oui, ces deux-là sont vraiment faits l’un pour l’autre. Et tu prêches une convaincue, Anohito est indubitablement Albert pour moi, les preuves sont là! 😀 As-tu lu la deuxième partie de cette série d’articles écrits par Ms Puddle? Le n°2 est pour le moins surprenant! 😉

      Bonne semaine!

  11. bibi2403 dit :

    Bravo tu arrives encore à nous faire rêver encore pour son anniversaire. Merci merci merci♡♡♡♡♡♡♡♡

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