Chapitre 22: un bel anniversaire
Avertissement : L’histoire de Candy Candy et de tous ses personnages appartiennent à Kyoko Mizuki, les images à Yumiko Igarashi et le dessin animé à TOEI Animation.
L’histoire écrite ci-après est une fiction à but non lucratif.
ooo
J’espère que vous allez apprécier un cadeau un peu spécial que Candy va recevoir…
Avertissement : en fin de chapitre, une scène très coquine à déconseiller aux enfants. Je vous offre ce petit « intermède » qui n’était pas prévu au départ mais nombre d’entre vous ont adoré le chapitre 16 alors j’ai voulu vous faire ce petit cadeau ! Et si vous n’aimez pas ce genre de lecture alors évitez les fraises des bois… 😉
Chicago, mardi 6 mai 1919
Albert eut l’idée d’organiser une fête d’anniversaire pour Candy et Annie, elles avaient été trouvées le même jour et leur anniversaire avait donc été choisi par défaut ce fameux 7 mai 1898. Les autres invités seraient Archibald venu spécialement de Boston, Patricia O’Brien, Mademoiselle Pony, sœur Maria avec les orphelins et Tom Stevens. Les hôtes de la maison seraient Mme Elroy, Albert et bien sûr Candy.
La veille de cette belle journée, Patricia, Annie et Archie venaient juste d’arriver au manoir. Candy était ravie de revoir ses trois amis. Ils se retrouvèrent dans un petit salon où ils pouvaient discuter tranquillement.
– Candy tu peux m’expliquer ! Tu nous invites à ton mariage ensuite annulation. Qu’est-ce que cela signifie ? Demanda Annie.
– Oui Candy, j’avoue que je suis perplexe aussi ! Renchérit Archie.
– Il n’y a pas que toi ! Ajouta Patricia.
– Eh bien voilà toute l’histoire.
Candy leur raconta alors tout en détails y compris la visite de Terry jusqu’au mariage reprogrammé en France en expliquant qu’il fallait garder le secret. Ses trois amis étaient bouche bée.
– Vous avez bien raison de faire comme cela et puis un mariage et une lune de miel en France, qu’est-ce que c’est romantique ! S’exclama Annie en joignant les mains et en soupirant.
– Oui tout à fait Candy, si vous vous aimez, il n’est pas nécessaire d’attendre, vous êtes deux adultes responsables après tout !
Patricia qui savait combien l’être cher est précieuse et que l’on peut être capable de tout par amour, comprenait tout à fait leur choix. Elle aurait tout donné pour pouvoir revoir son cher Alistair.
– En effet et je crois que le pauvre oncle William a bien assez attendu comme cela depuis le temps qu’il est amoureux de toi, Candy.
– Je suis juste un peu triste de ne pas être entourée de ceux que j’aime le plus beau jour de ma vie.
– Et qui te dit que nous ne serons pas là ! Quelle est la date prévue ? S’écria Archie.
– Le 28 juin.
– Ah ! Pour l’anniversaire de mon oncle, bien joué ! En tout cas j’aurai terminé ma session d’examens qui est prévue début juin ensuite je suis en vacances jusqu’en septembre donc je pourrai prétexter suivre mon oncle dans ses affaires pour mettre en pratique mes cours et être là ! Dit Archie avec un grand sourire.
– Mes examens seront également terminés et je trouverai bien un prétexte pour me rendre en Europe ! Enchaina Patty.
– Me reste plus qu’à demander à mes parents de pouvoir vous accompagner en gardant secret le motif du voyage bien sûr car je me méfie de maman, quitte à me faire chaperonner mais je pense que ce sera possible pour moi aussi.
– Oh ! C’est formidable, je suis si heureuse c’est un beau cadeau d’anniversaire que vous me faites là, voulez-vous être mes demoiselles d’honneur ? Candy avait les yeux pétillants de bonheur.
– Avec joie ! S’écrièrent ensemble Patty et Annie.
– Au fait Annie, Archie c’est pour quand votre mariage ? Demanda Patty.
– Eh bien nos fiançailles sont prévues au printemps prochain en mars et le mariage dans un an quand Archie aura fini ses études. Annie et Archie se prirent la main tendrement.
– Oh je suis si heureuse pour vous !
Patty prononça ces paroles avec une pointe de mélancolie car elle ne put s’empêcher de penser de nouveau à Alistair qu’elle chérissait toujours même si la douleur s’estompait peu à peu. Les quatre amis continuèrent ainsi à discuter avec animation, l’idée d’aller en Europe les excitait beaucoup. Annie et Archie pensaient également aux belles toilettes à la dernière mode qu’ils allaient pouvoir acheter. Candy en profita pour leur montrer sa magnifique bague de fiançailles, ils étaient impressionnés.
mercredi 7 mai 1919 (1)
Très tôt le matin, tous les habitants de l’orphelinat accompagnés de Tom prirent le train pour Chicago, Jimmy était resté auprès de M. Cartwright qui était alité. La douzaine d’enfants qui n’avaient jamais été à la grande ville ou pris le train, étaient très excités. Une cohorte de voitures de la famille Ardley étaient venues les chercher à la descente du train et leur fit faire le tour de la ville avant d’arriver au manoir. Tout le monde fût impressionné en arrivant au domaine, derrière les hautes grilles en fer forgé qui s’ouvrirent sur les magnifiques jardins à la française, s’étendaient des parterres de jonquilles et de tulipes multicolores, des massifs de roses à peine en bouton. De chaque côté de l’allée centrale qui était gravillonnée ainsi que des chemins latéraux, l’art topiaire avait été employé pour tailler à la perfection des buis et des cyprès en formes géométriques.
Puis au fond, s’étendait le manoir, majestueux, un peu dans le style renaissance avec ses quatre tourelles et ses trois étages ; les deux ailes de la bâtisse ne comptaient pas moins d’une trentaine de fenêtres chacune, un vrai château digne des contes de fée (2) …
Mme Elroy et Candy, accueillirent tout d’abord les nouveaux arrivants. La doyenne fût impressionnée de la bonne tenue des enfants qui vinrent lui présenter chacun une petite révérence et lui offrirent ainsi qu’à Candy un bouquet de fleurs champêtres, il y en avait un autre pour Annie et Patty qui arrivèrent à leur tour accompagnées d’Archie. Ce fût une vive émotion car Annie n’avait revu ni Tom, ni ses mères d’accueil depuis son adoption, c’est-à-dire depuis presque quinze ans. La mère adoptive d’Annie ayant voulu cacher les origines de sa fille aux yeux de la haute société, elle ne lui avait pas permis de retourner à l’orphelinat, elle lui avait même demandé de ne plus écrire à Candy et de faire comme si elles ne se connaissaient pas. C’est seulement au collège de Saint-Paul que les origines d’Annie furent découvertes par hasard et par Elisa permettant ainsi aux deux jeunes-filles de ne plus faire semblant d’être des inconnues l’une pour l’autre. Ce fût une idée généreuse d’Albert, en homme attentif et soucieux du bien-être d’autrui qu’il était, d’organiser cette réunion mais il n’était pas encore arrivé car retenu à son office en ville pour le moment.
– Annie, ma petite Annie ! S’écrièrent Melle Pony et sœur Maria les larmes aux yeux.
– Melle Pony, sœur Maria, Tom !
S’exclama Annie en pleurant et en se réfugiant d’abord dans les bras de ses deux mères nourricières. Puis ce fût au tour de Tom, un beau grand et fort jeune homme :
– Bonjour sœurette !
– Bonjour Tom, tu es devenu un vrai homme maintenant !
– Et toi une vraie demoiselle du monde !
– Merci Tom, je vous présente mon futur fiancé Archibald Cornwell. Dit Annie en rougissant.
– Mesdames tous mes hommages, bonjour M. Stevens!
Archie fit le baisemain à ces dames puis il serra la main de Tom.
– Bonjour M. Cornwell, enchanté de faire votre connaissance ! Répondirent-ils tous les trois et Tom ajouta.
– Vous pouvez tout simplement m’appeler Tom !
– D’accord si vous m’appelez Archie !
Candy présenta Patty et les invités furent conduits dans le jardin de derrière qui comportait des fontaines avec des statues de pierre style antique, des biches gambadaient (2) en liberté à l’orée du bois qui se trouvait sur le domaine. C’est là que la table était dressée à l’ombre d’un bosquet de bouleaux pour le repas de plein-air qui était prévu, c’était une belle journée printanière et ensoleillée.
Candy était heureuse d’avoir tous ses amis autour d’elle mais il manquait encore Albert, probablement un contretemps de dernière minute. Tout le monde s’amusait, se taquinait, riait mangeait toutes les bonnes choses. C’était vraiment une très belle fête et la tante Elroy sous son air austère était même attendrie par les enfants. Il y avait bien longtemps que la demeure des Ardley n’avait pas été remplie par des cris de joie enfantins, cela lui rappelait les fêtes d’antan lorsque ses neveux n’étaient encore que des gamins, d’abord Rosemary et Albert puis la génération suivante avec Anthony, Alistair et Archibald… Elle était aussi mélancolique car seuls deux d’entre eux étaient encore vivants et elle avait hâte de voir à nouveau des bambins Ardley gambader dans les jardins ainsi. Elle le souhaitait du fond de son cœur et avant de délivrer son dernier souffle.
Les discussions allaient bon train surtout entre Candy, Annie et Tom qui se remémoraient des souvenirs de leur enfance puis Tom leur annonça qu’il allait lui aussi se fiancer avec Lucy Thomson, la fille d’un fermier voisin des Cartwright. Patricia eut un pincement au cœur entendant parler de nouveaux projets de mariage, elle pensait de nouveau à Alistair, son cher Stear.
C’était bientôt l’heure du gâteau d’anniversaire et Albert n’était toujours pas là mais il était en route et se dépêchait pour arriver à temps et ne pas décevoir sa belle ! Enfin le manoir était en vue. Une fois arrivé il se dépêcha de rejoindre la fête. Candy fût inondée de joie quand elle aperçut son Prince qui était dans son costume de travail, un trois pièces gris qu’il n’avait pas pris le temps de troquer pour une tenue plus casuelle. Ses cheveux brillaient comme de l’or au Soleil et dont les yeux rivalisaient de luminosité avec l’azur du ciel printanier. La douceur de son expression posée sur elle la submergea une fois encore, elle ne s’en lassait jamais. Il était son univers.
– Bonjour à tous, je suis désolé d’être en retard mais pour me faire pardonner j’ai apporté l’orchestre !
– Comment ça ? Dit Archie perplexe.
– Vous allez voir …
A ce moment-là deux domestiques qui l’avaient suivi apportèrent un drôle d’appareil avec une sorte de grand cornet.
– Mais qu’est-ce que c’est ? Demanda le petit Joshua.
– C’est un gramophone (3), une invention qui permet d’écouter de la musique.
– Ah oui ! J’en ai entendu parler mais je n’en avais encore jamais vu ! Dit Tom.
– C’est étrange cet espèce de pavillon ! Dit sœur Maria.
– Cela sert à amplifier le son restitué par le bras dont l’aiguille glisse et lit la gravure du disque posé sur le plateau. On remonte la manivelle comme cela… pour le faire tourner et hop ! Répondit Albert en le faisant fonctionner.
– Ah ! Je vois, ou plutôt on entend. Plaisanta Archie.
Tout le monde était émerveillé surtout les enfants, d’entendre de la musique sans musiciens. Chacun d’eux fût autorisé à remonter le mécanisme en actionnant la manivelle à leur tour afin de faire tourner les disques. Ainsi, tout le monde se mit soit à chanter, soit à danser, soit tout simplement à écouter comme Mme Elroy. L’ambiance était à la gaieté.
Puis le gâteau d’anniversaire fût apporté, deux fraisiers en fait, un pour Candy et un pour Annie. Chacun était constitué de trois étages et recouvert d’un glaçage blanc, de quelques fraises et de petites roses rose en sucre ; vingt et une bougies de couleur rose étaient disposées, enfin il y avait une inscription « Bon anniversaire Candy ou Annie ». Tout le monde chanta en chœur la chanson « Happy Birthday ». Et les deux sœurs soufflèrent leurs bougies après avoir fait un vœu en secret qui fût le même, pouvoir épouser l’homme de leur vie !
Il y avait une pile de cadeaux qui avaient été entreposés dans une pièce et qui seraient déballés plus tard. Enfin les enfants firent une sieste en plein-air les plus petits à l’ombre et sur des couvertures étalées sur l’herbe tandis que les plus grands avaient grimpé dans la cabane en bois (2) perchée dans un grand chêne, celle-là même qui avait servi à Candy et à Annie pour passer une nuit autrefois (4). Quant à Mme Elroy, elle se retira dans sa chambre pour se reposer également. C’était vraiment une magnifique journée et ce n’était pas encore fini pour Candy car Albert avait encore deux surprises pour elle. La première d’entre elle, il la partagea en présence d’Annie, Patty, Archie et Tom, pour cela ils se rendirent aux écuries.
– César et Cléopâtre ! (5) S’écria Candy avec joie et excitation.
– Eh oui ce sont bien eux ! Dit Albert.
– Oh mais Je croyais qu’ils avaient été vendus séparément ?!
– C’est vrai mais je les ai fait retrouver, je savais que tu étais très attachée à eux.
– C’étaient mes colocataires après tout ! Oh merci beaucoup Albert ! Dit Candy, les larmes dans les yeux.
Elle se mit à caresser le museau des deux chevaux qui hennirent de contentement en secouant la tête de haut en bas, ils reconnaissaient la jeune-fille qui avait pris soin d’eux. Tom en tant que fermier ne put s’empêcher de caresser aussi les deux animaux et il déclara :
– Ce sont vraiment de beaux spécimens, des purs sangs !
– En effet, je vois que vous êtes connaisseur ! Répondit Albert.
– Normal puisqu’il a grandi dans un ranch ! Taquina Candy.
Tout le monde éclata de rire, la journée touchait maintenant à sa fin et ce fût bientôt le temps des séparations mais avant cela Candy et Annie avaient déballé les différents cadeaux. Parmi eux elles avaient trouvé entre autres des dessins et divers figurines fabriquées par les orphelins, un set de serviettes de toilette brodées à leurs initiales par leurs deux mamans, des livres de la part de Tom, Jimmy et M. Cartwright. Annie et Archie avaient offert à Candy une jolie robe à la dernière mode qui raccourcissait de plus en plus avec tous les accessoires. Candy avait offert un bracelet de perles à Annie.
Candy se vit offrir des mains de la tante Elroy, une parure de bijoux de famille en émeraudes dans une belle boite en velours vert qu’elle avait héritée de sa propre mère donc aussi la grand-mère paternelle d’Albert.
– Candice, je vous souhaite un très heureux anniversaire !
– Ooooh ! Je… je ne sais pas quoi dire… je suis tellement touchée ma tante… c’est vraiment magnifique et d’une grande valeur sentimentale. Merci ! Merci beaucoup, vraiment !
Candy qui avait les yeux larmoyants enlaça sa tante et déposa un baiser chaleureux sur la joue de son ainée qui esquissa un sourire ; la dame de fer se laissait de plus en plus attendrir par sa future nièce. Au fond d’elle-même elle était sûre maintenant que Candy était une belle âme et surtout elle n’avait jamais vu son neveu aussi heureux qu’en sa présence, elle avait réalisé ces derniers mois que Candy et Albert étaient deux âmes-sœurs. Que chacun d’eux aurait tout sacrifié pour l’autre y compris leur propre vie.
Enfin, Georges arriva avec dans les mains un rouleau de parchemin lié par un ruban rouge.
– Ah ! Georges ça y tu l’as eu, il est enfin prêt ! S’exclama Albert avec une joie non déguisée.
– Oui, il était temps ! Tenez Monsieur William.
Georges tendit le rouleau à Albert devant le regard curieux de Candy et Mme Elroy.
– Non Georges, tu peux le donner toi-même à Candy après tout c’est le fruit de tes recherches!
– Mademoiselle Candice, je vous souhaite un très heureux anniversaire !
– Oh ! Merci Georges mais qu’est-ce que c’est ?
Candy était de plus en plus perplexe. Albert et Georges se regardèrent d’un air complice et entendu, qu’est-ce que ces deux-là avaient encore bien pu mijoter ?
– C’est ton dernier cadeau d’anniversaire Candy et tu peux effectivement remercier Georges qui a travaillé d’arrache-pied pour qu’il soit prêt à temps ! Ouvre-le !
Georges était content de sentir la gratitude dans la voix de son cher William, si humble. Albert trépignait et avait le cœur battant en connaissant très bien le contenu du document et il savait que cela allait bouleverser Candy. Il se plaça tout prêt d’elle et l’observa très attentivement, elle était si jolie et attendrissante dans sa robe rose tendre. Ses petites mains tremblaient légèrement car même si elle ignorait encore le contenu de ce rouleau, elle sentait que c’était important, elle était habituée aux grandes surprises de son Prince ! Elle dénoua le joli ruban puis déroula le parchemin dévoilant peu à peu son précieux contenu.
-Oh ! Un arbre généalogique ! Mais…
Candy ne comprit pas tout de suite, elle pensait qu’il pouvait s’agir de celui des Ardley étant donné qu’elle serait bientôt la mère des futurs héritiers du clan mais ce n’était pas le cas. Ses yeux parcouraient les différents noms, pour l’instant elle n’en reconnut vraiment qu’un seul sur l’une des branches, Mary Stuart Reine d’Ecosse. Mme Elroy chaussa ses lunettes de lecture qu’elle gardait toujours dans sa poche depuis ces dernières années car sa vue baissait peu à peu et elle se pencha pour mieux lire, perplexe, elle se demandait aussi de quel arbre il s’agissait. Puis tout à coup lorsque Candy eut fini de dérouler le document, le nom du titulaire de cet arbre apparut devant ses yeux ébahis.
– Candice Rose White-Stuart!… CANDICE ROSE WHITE-STUART!!! QUOI?! Mais je ne comprends pas!
Candy fût d’abord sous le choc, les yeux grands ouverts, le cœur qui pulsait furieusement ; elle avait peur de comprendre que cet arbre généalogique (6) qu’elle tenait entre ses mains était bien, le SIEN ?! Elle releva la tête et posa ses yeux plein d’interrogation sur Albert puis sur Georges et de nouveau sur Albert qui la regardait avec amour et tendresse, il lui souriait de manière rassurante et lui dit :
– Très heureux anniversaire Lady Candice Rose White-Stuart, petite-fille du comte d’Angus!
– William pouvez-vous nous expliquer ?!
La tante n’en croyait pas ses oreilles car elle connaissait bien le comte d’Angus qui était un voisin de leurs terres en Ecosse mais elle ne lui connaissait qu’une seule petite-fille, la fille de sa propre fille Mary qui avait de magnifiques yeux… verts ! Le même éclat que ceux de… Candice !
Candy qui commençait peu à peu à réaliser eut la vue qui se brouilla à cause du flot de larmes silencieuses qui débordèrent de ses yeux maintenant émerveillés. Elle le toucha du bout de ses doigts, c’était l’emblème de ses racines qui allaient enfin être dévoilées et elle espérait pouvoir comprendre enfin ce qui lui était arrivé. Enfin Albert commença à expliquer.
– Quand j’ai retrouvé la mémoire il y a maintenant presque deux ans, j’ai demandé une enquête sur tes origines. Cela a demandé beaucoup de temps, de recherches et surtout un très heureux hasard mais maintenant Candy, Georges et moi allons pouvoir te raconter ton histoire ou plutôt celles de tes parents.
– Sont-ils toujours en vie ? Candy l’interrompit pleine d’espoir.
– Malheureusement non mais tu as encore de la famille et elle désire te connaître !
– C’est donc la petite-fille d’Alexander Jack Stuart (9), le comte d’Angus ? Demanda la tante Elroy.
– Oui ma tante, tout à fait!
– Mais alors Candice est d’origine aristocratique ! Et de la noblesse écossaise !
– Eh oui ! Une descendante directe de Mary Stuart (7). Elle est le fruit de l’union désapprouvée entre Alexander Robert Stuart (9), fils de l’actuel comte d’Angus et de Rose Campbell (9), fille de son précepteur.
Mme Elroy n’en revenait pas tout comme Candy qui avait du mal à intégrer ce qu’elle entendait.
Flash-Back
mardi 4 mars 1919
Dans le train qui allait de Chicago à New-York, Albert profita d’être seul avec Georges lors de leur voyage vers Miami pour discuter tranquillement de ce que son ami lui avait révélé juste avant que Candy n’entre dans le bureau la veille. Il n’avait pas pu le revoir en tête à tête depuis et il était très impatient de savoir.
– Alors dis-moi ce que tu as appris Georges au sujet des parents de Candy !
– Eh bien voilà l’histoire au point où elle en est. Après avoir interrogé les environs de l’orphelinat dans un rayon de 30 km, un couple de fermiers s’est souvenu d’une femme prénommée Rose à laquelle ils avaient offert l’hospitalité et qui avait l’air très malade. Elle était veuve avec un bébé, une petite blonde aux yeux verts dont ils ont oublié le prénom et elle cherchait du travail. Elle leur avait raconté qu’après le décès il y a huit mois de son mari Alexander, un médecin et sans famille en Amérique, elle s’était retrouvée rapidement sans ressources, elle avait donc décidé de se rendre à New York pour embarquer vers l’Ecosse afin de rejoindre sa famille. Et c’est là qu’on perd la piste car apparemment ils auraient utilisé un faux nom de famille pour s’installer ici étant donné que les parents du jeune-homme étaient opposés au mariage, voilà pourquoi ils se seraient enfuis ici pour pouvoir se marier. Maintenant cela va être difficile de retrouver la famille car on ne peut pas fouiller toute l’Ecosse et sans nom de famille ou nom de ville, il faudrait un miracle !
– Georges, tu dis que le père de Candy s’appelait Alexander ?
Albert fouillait dans sa mémoire et il pensa de nouveau à cette comtesse aux yeux verts (8) qui avait le même éclat des yeux de Candy à laquelle il avait pensé après l’avoir repêchée près de la cascade. Cette femme était Mary Sinclair-Stuart la petite-fille du comte d’Angus, il l’avait rencontrée lors d’un séjour durant ses vacances d’été passées en Ecosse, à l’époque où il avait fait ses études à Londres.
– Oui, vous pensez à quelque chose William ?
– C’est peut-être fou mais je pense à la fille du comte d’Angus, elle a les mêmes yeux verts que Candy ! Tu te souviens que son frère Alexander était parti s’installer à l’étranger d’après la famille Stuart qui avait l’air un peu gêné d’en parler maintenant que j’y repense. Si on se base sur le fait qu’ils auraient gardé leurs vrais prénoms en ne changeant que leurs noms de famille et bien peut-être… on ne sait jamais et vu que nous n’avons rien d’autre…
Albert espérait, il savait que ce serait un drôle de hasard mais la vie lui en avait montrait d’autres.
– Oui, en effet cela mérite d’être vérifié, avec un nom de famille et une ville ce sera plus facile de vérifier et de continuer l’enquête. J’enverrai un télégramme dès que nous serons arrivés pour relancer la piste. William, c’est peut-être le miracle dont nous avions besoin !
– Je l’espère mais quoiqu’il en soit, il faudra être très prudent et s’assurer des bonnes intentions de la famille de Candy envers elle avant qu’ils ne fassent connaissance. Je ne voudrais pas qu’elle souffre en essuyant un rejet ou autre chose de mauvais.
– Ne vous inquiétez pas William, toutes les précautions seront prises.
– Merci Georges, croisons les doigts !
Fin du flash-back
Peu après, toutes les pièces du puzzle furent rassemblées. Alexander Robert Stuart était amoureux depuis plusieurs années de Rose Campbell, la fille de son précepteur et voulait l’épouser mais son grand-père, précédent comte d’Angus et chef de famille autoritaire voulait lui imposer à l’âge de 18 ans un mariage arrangé depuis sa naissance avec la fille d’un autre comte écossais. Pour échapper à son destin, il s’enfuit avec Rose alors âgée de 17 ans qui l’aimait aussi éperdument. Ils s’embarquèrent clandestinement à bord d’un bateau en partance pour l’Irlande et de là, aidé par un ami ils achetèrent des faux-papiers et des billets pour New York. Ils partirent s’installer à Minneapolis où ils furent aidés par le frère de l’ami d’Irlande. Il y fit des études de médecine financées par de l’argent qu’il avait emporté et le travail de femme de chambre que Rose avait trouvé dans un hôtel. Une fois médecin, Alexander épousa Rose qui s’est arrêtée de travailler et ils choisirent d’aller s’installer à la campagne car ils n’aimaient pas les grandes villes. Rose et se retrouva enceinte un an plus tard. Malheureusement, Alexander fût victime d’un terrible accident sur un chantier de construction alors qu’il portait secours à un blessé. Seule et sans ressources, Rose reprit un travail mais rongée par le chagrin elle tomba malade, elle dût s’arrêter de travailler prête à accoucher. Peu après la naissance de Candy elle décida d’essayer de rejoindre ses parents en Ecosse, peut-être lui pardonneraient-ils ? Mais en route, à bout de forces elle s’éteignit sur un chemin auprès de sa fille, elle avait juste eu le temps d’écrire sur un bout de papier « Prenez soin de ma fille Candice ». Albert et Georges avaient fini de narrer en détails tout ce qu’il savait.
– Voilà toute ton histoire Candy !
Albert très ému avait pris les mains de Candy dans les siennes et les caressait tendrement, il avait bien conscience qu’elle était bouleversée mais heureuse de connaître enfin la vérité et surtout qu’elle n’avait jamais été abandonnée par ses parents, que sa mère l’avait aimée. Elle s’était retrouvée orpheline à cause une double tragédie !
– Mais Albert que sont devenus les parents de Rose, ma mère ?
– Malheureusement ils sont décédés et il n’avait que Rose comme enfant, il n’y a plus personne de vivant du côté de ta mère.
– Et le grand-père d’Alexander mon père, c’est lui qui veut me connaitre ?
– Non, lui aussi est décédé, en fait ce sont tes grands-parents paternels et ta tante Mary, la sœur de ton père qui veulent te rencontrer, elle s’est mariée à un comte et a deux enfants. J’ai pu entrer en contact avec eux, ton grand-père est rongé par le remord d’avoir laissé son propre père tyranniser la famille et prendre les décisions concernant ton père. Il regrette de ne pas avoir soutenu son fils mais le poids des traditions ancestrales l’avait emporté. Il est donc prévu que nous allions en Ecosse à la fin du mois. J’ai reçu un courrier de ton grand-père et même de ta tante et ils ont les meilleures intentions à ton égard.
– Oh ! Je n’y crois pas ! Je vais rencontrer ma famille biologique ! Et en plus ce sont des voisins des Ardley en Ecosse… tu vois Albert, ce fil invisible qui nous relie est finalement encore plus ancien que je ne le pensais. Candy le regardait intensément.
– Le destin est vraiment une drôle de chose… Répondit-il pensivement.
– Incroyable !… Vraiment incroyable ! Dit Mme Elroy en secouant la tête encore incrédule.
– Mais si ma mère a été retrouvée à plusieurs kilomètres de l’orphelinat, qui m’a déposée devant ?
– C’est le mystère que nous n’avons pas encore réussi à élucider, Mademoiselle Candice. On suppose que quelqu’un vous a trouvée au près du corps de Rose et vous a sauvé la vie en vous amenant à la Maison de Pony. Répondit Georges.
– Mais pourquoi le faire anonymement ? Demanda Candy étonnée.
– En effet c’est étrange. Dit la tante.
Ce que ne saura jamais Candy c’est que l’homme qui l’avait trouvée dans son panier était recherché pour un meurtre qu’il n’avait pas commis accusé à tort par un voisin jaloux de sa réussite. Attendri par cette jolie petite fille lui rappelant sa nièce, il l’a prise et il la déposa aux abords de la maison de Pony qu’il avait repérée à quelques kilomètres de là mais il voulait rester discret pour couvrir sa fuite vers un autre état.
– Où mes parents ont-ils été enterrés ?
– Ta mère à quelques kilomètres de la maison de Pony et ton père dans une petite ville pas très loin de Minneapolis.
– Est-ce qu’on pourrait y aller un jour ?
– Bien sûr Candy, j’ai même pensé les réunir dans un même endroit que tu choisirais, à moins que ta famille ne veuille rapatrier la dépouille de ton père en Ecosse.
– Oh les réunir tous les deux, quelle grande idée Albert, ce serait formidable ! En tout cas je vous remercie tous les deux pour m’offrir ce magnifique cadeau d’anniversaire !
– Juste le jour où tu es redevenue Candice White puisque ton adoption est révoquée à partir d’aujourd’hui, tu sais maintenant quelle est ton vrai nom de naissance, Lady Stuart.
– Albert arrête de m’appeler lady ! Et au fait, quand suis-je née exactement ?
– Le 21 mars 1898, le jour du printemps telle une fleur ! Répondit Albert avec un grand sourire.
– Eh bien ça alors, voilà de quoi clouer le bec à Lachlan Mac Doherty! Dit la tante Elroy avec un regard malicieux.
– Vous avez raison ma tante, maintenant avec les origines nobles et écossaises de Candy il ne pourra plus se mettre en travers de notre chemin.
– En tout cas je suis ravie d’être d’origine écossaise comme vous !
– Heureusement que monsieur William s’est souvenu de cette comtesse aux yeux verts sans cela nous n’aurions jamais su !
– Albert enfin William a toujours été mon ange-gardien… Conclut Lady Candice.
Celine Dion-I’m Your Angel (Lyrics)
Dimanche 11 mai 1919
Profitant de la sieste de la tante, Albert et Candy s’étaient éclipsés pour faire une ballade dans le petit bois situé à l’arrière du manoir. Ils voulaient profiter de ce bel après-midi ensoleillé.
– Hummm ! Des fraises des bois !
Albert se mit à penser :
En voyant la gourmandise allumer les yeux de Candy je me mets à cueillir une belle poignée de ces fruits rouges. Nous nous sommes assis au pied d’un arbre pour nous reposer un peu, j’ai tellement travaillé ces dernières semaines en prévision de notre mariage et de notre voyage en Europe que je me sens fatigué. Je rince mon butin avec un peu d’eau de ma gourde et je commence à nourrir ma belle compagne. Une par une, je lui porte les baies à sa bouche pulpeuse. Elle les dévore goulument, comme c’est bon de la voir ainsi, ses belles lèvres souples et rougies par les fruits provoquent déjà mon envie…
Puis spontanément, sans vraiment savoir ce qu’elle fait je pense, elle chope le bout de mes doigts enduits de fraise entre ses lèvres et se met à lécher le jus laissé par les baies, les sucer, puis les embrasse et finit alors par mordiller le bout de mon index comme si c’était une fraise. Je suis complétement pris au dépourvu par son geste qui, venant d’elle, est à la fois si innocent mais tellement sensuel. Elle me regarde intensément et amoureusement. Je sens mon excitation monter en flèche, mes palpitations cardiaques atteignent un niveau critique et je ferme les yeux pour savourer la sensation qui envahit tout mon corps jusque dans mes parties les plus intimes. J’inspire profondément pour ne pas gémir sur le champ ! Puis sentant que je suis au bord de céder à mes instincts, je retire brutalement la main en rouvrant les yeux ! Candy fronce les sourcils, surprise par ma réaction, comme si je me suis brûlé sur du métal incandescent.
– Qu’est-ce qu’il y a Albert ? Je t’ai fait mal ? me demande-t-elle inquiète.
– Euh… non…non… pas du tout ! je réponds embarrassé.
– Et bien alors pourquoi avoir retiré ta main comme si c’était douloureux ?
– Candy… eh bien… je….
Je suis gêné et je ne sais pas comment lui expliquer délicatement, les émois qu’elle avait suscités en moi et le désir intense qu’elle avait provoqué. Cette femme est en train de me rendre fou et je ne sais pas comment je vais pouvoir attendre sagement jusqu’au mariage ! Alors il me vient une idée, un peu dangereuse mais cela lui ferait comprendre sans les mots. Ainsi je la regarde avec des yeux de braise en lui disant d’une voix de velours : « Voilà pourquoi ! » Je lui attrape alors la main et je me mets à mon tour à lui faire subir la même douce torture qu’elle m’avait infligée quelques instants auparavant. Candy a d’abord le souffle coupé par la sensation puis je peux lire dans son regard, qu’une vague de sensations déferle dans tout son être. Je vois son étonnement puis sa gêne… Maintenant, nous sommes dans le même état et cela nous conduit inévitablement à une pulsion immédiate et incontrôlable de nous étreindre. Nous réduisons la distance nous séparant, attirés comme des aimants jusqu’à ce que nos lèvres se frôlent. Nous entamons alors un baiser passionné au bon goût de fraise qui s’approfondit rapidement. Nos langues entrelacées se caressent avec délectation. Un baiser à la fraise. Délicieux ! Mes mains comme mues par leur propre volonté se baladent sur toutes ses courbes, depuis son cou, ses épaules, sa poitrine, ses hanches, ses cuisses puis je glisse ma main droite sous ses jupes pour atteindre la peau nue et si tendre de l’intérieur de ses cuisses. Candy, gémit, halète, m’encourageant, m’incitant davantage à continuer mes attouchements. Je suis en train de perdre l’esprit, elle me rend fou de désir, sa sensualité, la douceur de sa peau, la chaleur de son corps, sa senteur exquise, la mélodie de ses gémissements, tout m’envoute complètement, je suis comme sous un charme, son charme ; ma main remonte lentement, s’attardant, mes doigts sentent le velouté de sa peau et y dessinent doucement des cercles profitant de chaque centimètre carré de la partie qui m’est offerte jusqu’à l’endroit encore interdit, secret mais protégé par ses sous-vêtements si… humides !? Oh, elle est aussi excitée que moi, je la sens trembler de plaisir et se languir entre mes bras sous mes caresses indécentes intensifiant mon propre désir.
Pendant ce temps Candy est tout aussi active que moi, ses mains fourragent d’abord dans mes cheveux et redescendent par mon cou et le long de mes épaules puis mon dos et viennent s’égarer sur ma poitrine, j’apprécie chacune de ses touches, chacun de ses massages et je me laisse aller à gémir de plaisir. Elle déboutonne alors ma chemise pour glisser sa petite main au contact de mes pectoraux qu’elle caresse avec sensualité ; comme j’aime ses caresses, mon corps frissonne inondé de plaisir et mes grognements combinés à son propre plaisir conduisent son autre main jusqu’à oser descendre sur mes fesses qu’elle malaxe et presse contre elle, c’est alors que son bas ventre se heurte à ma virilité déjà si dure, palpitante, exigeante ! Elle se met alors à me donner des baisers mouillés dans mon cou, elle grignote le lobe de mon oreille. C’est la première fois qu’elle se montre si audacieuse, c’est idyllique et je n’en peux plus ! Ma raison crie « Arrête !» mais mon corps hurle « encore ! » Mes doigts s’attaquent ensuite aux boutons de son corsage et nos bouches fusionnent à nouveau alors que j’entends une voix comme venue d’ailleurs.
– Albert mon amour, Georges nous cherche il y a un télégramme pour toi.
Je suis surpris, comment peut-elle me parler alors que nous sommes en train d’échanger le baiser le plus passionné ?! A ce moment j’ouvre les yeux, hébété, je vois son doux visage me regarder tendrement et je me rends compte que ce n’était… qu’un rêve !
Nous avions bien ramassé et mangé des fraises mais adossé contre le tronc d’un arbre, je m’étais assoupi quelques instants avec elle appuyée contre ma poitrine. Tout d’abord je me sens rougir de honte puis je suis soulagé de ne pas avoir réellement perdu la tête et pourtant, en même temps, c’était si … extatique ! Savoir le mariage si proche exacerbe mes sens et je n’ai qu’une hâte, pouvoir enfin fusionner avec elle corps et âmes.
Nous nous levons et heureusement pour moi ma veste peut cacher les vestiges de mon intense émotion pour aller à la rencontre de mon fidèle bras droit.
– Monsieur William, je suis désolé de vous déranger mais c’est un télégramme d’Ecosse.
– Ah ! Merci Georges !
J’ouvre et je lis le document.
– Le comte d’Angus et sa famille nous attendent dans leur propriété près de Glascow à partir de début juin.
– Oh, c’est formidable !
Je vois Candy heureuse à cet instant et c’est tout ce qui compte pour moi. Je l’aime si profondément, quelle chance j’ai de connaître une telle perle, qu’ai-je fait pour la mériter ? Je suis vraiment un homme comblé !
Miami lundi 12 mai 1919
Ce jour-là, Neal, devenu complétement obsédé à en perdre la raison avait planifié de séduire Candy et que si cela ne fonctionnait pas il la ferait enlever. Ainsi il envisageait de revenir sur Chicago.
Neal parviendra-t-il à ses fins ?
Tous mes remerciements pour tous vos précédents gentils commentaires et votre fidélité Antlay, Vera Garcia, Ms Puddle et Reeka (bienvenue) ainsi que toutes celles qui me les envoient par mail.
Merci également à tous les lecteurs d’avoir pris le temps de la lecture de mon histoire jusqu’ici, même s’ils restent silencieux mais je serais tellement contente de vous entendre ne serait-ce qu’une fois un jour ! 😉
❤❤❤
Et comme toujours si vous trouvez des erreurs, n’hésitez pas à me les signaler !
Notes :
(1) Je me suis inspirée de la fête d’anniversaire organisée par Albert dans CCFS mais avec des changements notables, notamment Albert est présent dès le début mais est obligé de partir plus tôt dans le roman de Mizuki, j’ai choisi exactement le contraire et le reste j’ai interprété à ma manière
(2) Je me suis inspirée du manga Volume 6 p71 à 78 pour la description du manoir.
(3) Le gramophone a été inventé et développé par l’Allemand Émile Berliner de 1886 à 1889. Il est le successeur du phonographe à cylindre inventé par Thomas Edison en 1877. Mais c’est surtout à partir de 1910 que l’on commence à en trouver chez les particuliers et uniquement parmi les gens riches.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gramophone
(4) Scène du manga Volume 6 p78
(5) César et Cléopâtre, chevaux avec lesquels Candy a cohabité dans l’écurie des Leagan.
(6) Pour les cadeaux de Candy, à l’exception de César et Cléopâtre, tout n’est que ma pure imagination et notamment l’arbre généalogique vu que les origines de Candy n’ont jamais étaient dévoilées.
(7) Dans le volume 1 p154 du manga, l’éclat des yeux verts de Candy fait penser Albert à une comtesse, c’est ce qui m’a donné l’idée de l’histoire des parents de Candy. Albert aurait pu connaitre un des membres de sa famille, après tout l’éclat des yeux verts de Candy ne devait pas être si courant. Je me suis toujours demandé pourquoi montrer cette scène pour ne pas l’exploiter ensuite ?
(8) Mary Stuart (1542 – 1587), très célèbre Reine d’Ecosse et reine de France. Elle doit son nom de Stuart à la francisation de la maison Stewart.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Stuart
(9) Personnages inventés
Bonjour Laure Saint-Yves!
A very happy chapter, my friend. Not only Candy’s close friends knew about the secret wedding in France, but they could celebrate the birthday together.
George’s investigation into Candy’s birth family was a pleasant surprise. I’ve always thought Albert wanted to find Stear. Antlay was very smart I must say! 🙂 So Candy was actually a descendant of a noble Scottish family, and I’m very happy for her and everyone around her.
Hmmm… so it was only a dream? But it was a tease, so I don’t mind. I’m truly looking forward to the real wedding night, where they could fully enjoy each other.
To answer Reeka, Antlay and your question about what term Albert used in the Japanese manga, he used a word that means « lady » or « noblewoman » depending on context. This is the same in the Chinese version too. Hope this helps. 😀
Nevertheless, I enjoyed reading your imagination of Candy’s birth parents. Too bad they were no longer alive. Sigh…
Hello Ms Puddle!
Thank you for your new comment! 😀
You’re right, Antlay is formidable, she guessed well, once more! I’ve been always certain that Albert had capacities to do research about Candy’s birth and her origin, so I let my ramblings in this chapter. Thank you for your precious help, now I understand why there were two differents translations, in French the choice was « comtesse » so near « noblewoman ».
Anyway she was an muse for my imagination, and you as well, my friend, with Albert’s dream but just naughtier! 😉
About the real wedding night, I know I have no mercy, but I hope with the waiting it will be even more gorgeous at the end! 😉
Yes, Laure Saint-Yves, our appetite and curiosity for the wedding increases with every tease that you have given us… 🙂 😛
Yes, I know I am an incorrigible naughty teaser! But I can’t help it! 😉 😆
Dear Laure Saint-Yves, today I read this chapter on my computer, not on my phone as per usual, and I just realised that the translation is so much better if we read it on computer!! I don’t know how could it happen, but apparently so. I use the same browser, though. It’s great for me as I plan to re-read your story from beginning.
I’m glad everything seems to be all right now between Albert and Candy, despite the threat is still there. More over, now their friends and family are also aware with the situation, and it’s very pleasing to know that Archie, Annie, and Patty plan to go to Europe as well and attend their wedding. I always like to see these best friends’ bonding moment, how I just wish Stear was still with them. ( One thing I couldn’t see happen if Candy ended up with Terry. For me, Terry could never really get along with the squad).
Oh Laure Saint-Yves, what a nice surprise! Candy’s family! On original CC story, I never bother to know who Candy’s parents actually were. I know it’s not the essence of the story Mizuki wanted to deliver. However, I do like some fanfics in which Candy found her root. And I have some feeling, she indeed came from a wealthy family. She was left in a basket covered by a blanket and a doll named Candy. If her parents were poor and abandoned her because they couldn’t afford to raise her, I don’t think she’s left in such way. I do think she’s a daughter of an unapproved marriage.
So, she’s also a Scottish and more, she comes from a powerful clan! I really hope her family could help Albert and Candy beat their enemy. However Laure Saint-Yves, I’m sorry but I think I should disagree with you on one thing, but I’ll respond it on Antlay’s comment. ( Yes, it’s about the countess)
At last … 🙂 you do know how to entertain your readers, my friend! Hahahaha. Too bad it’s only a dream. I guess our Albert is really suffering while waiting the wedding day comes. I myself can’t wait the day to come :). I wonder how delicious the chapter can be.
Hello my dear Reeka!
Thank you for your long comment and for your kind words!
I’m glad you found a better translation on your computer, but indeed, it’s weird! ❓
You’re right about Terry get along with the squad, and particularly, I don’t see him interact quietly with Archie! 😆
Candy’s family, well, I was always wondering what had happened? So, I’ve put my ramblings in my story! I will answer your insightful comment about the woman with green eyes. And I thought it would be a tremendous snub to Eliza and the council of elders if Candy had had a noble Scottish origin! :-p
The Albert’s dream, at least, it will become true very soon! 😉
Bonjour Caramelo Bert, salutations avec affection
Il est intéressant que son histoire présente une attitude de tante Elroy, affable vers Candy. Parce que dans le manga et je l’ai aussi entendu que CCFS, Mizuki aucune référence rend l’impression que tante Elroy Candy trouvailles améliorée.
La référence à la gramophone était grand, mais vous va causer un traumatisme à Albert, pour faire George a cette interruption, même dans les rêves.
Vous et vos éléments culinaires aiguiser l’appétit, clarifiée par les fraises.
Bon début de la semaine, son amie Vera.
Hola Vera Garcia mi amiga!
Merci pour votre nouveau commentaire qui m’a beaucoup amusée. 😆
Pour la relation entre la tante Elroy et Candy, c’est ma pure imagination en effet, j’ai voulu apaiser les choses entre elles, finalement la tante avait été beaucoup influencée par les Leagan qui ont aussi menti à son sujet. J’ai donc pensé qu’en sachant la vérité sur Candy et avec les Leagan loin d’elle Mme Elroy aurait pu changer d’attitude et avoir un nouveau regard sur Candy mais je suis peut-être un peu trop idéaliste? 🙂
Bonne semaine à vous aussi.
Mes amitiés.
Ah j’oubliais, la comtesse est en fait la mère d’Anthony. Dans le tome 2, juste après l’adoption de Candy, alors qu’ils se trouvent tous les deux dans la roseraie, Anthony dit à Candy que sa mère petite avait des taches de rousseur, qu’elle était souriante et qu’elle avait de magnifiques yeux verts. L’éclat de ses yeux verts rappelle à Albert, sa soeur Rosemary.
Non, je ne parle pas de cette scène-là mais de celle de la p154 du volume 1 en français, on voit Albert qui vient de sauver Candy de la noyade, ils sont à Mountain Lodge et en voyant ses yeux verts il dit: « l’éclat de ses yeux ça me rappelle quelqu’un… une comtesse aux yeux verts … » il se gratte le menton ou plutôt sa barbe, on voit le portrait d’une magnifique jeune-femme qui ressemble à sa sœur, il est vrai, ensuite il regarde pas la fenêtre en réfléchissant… Or je pense que si elle lui avait rappelé sa sœur Rosemary il n’aurait pas eu à y réfléchir! Juste mon interprétation. Mystère!…
Oui je vois la scène dont tu parles. Mais quand anthony a parlé de sa mère à Candy dans la roseraie, suite à cela j’avais fait le rapprochement. Mais effectivement, tu as raison, Albert semble réfléchir, c’est assez curieux maintenant que tu le dis. Je ne sais trop l’âge qu’il avait au moment de son décès, car dans le manga il paraît avoir environ 13 ans quand il rencontre Candy sur la colline de Pony alors que dans CCFS il en a 17. Mais on ne sait pas combien de temps s’est écoulé depuis cette événement et la mort de sa soeur. Est-il possible qu’il ait un vague souvenir de sa soeur ? Franchement c’est un mystère et je donne ma langue au chat !
Je doute qu’il ait oublié le visage de sa sœur bienaimée, de plus Albert avait un portrait d’elle à Lakewood. Je pense qu’elle est morte peu de temps avant sa 1ère rencontre avec Candy si on se base sur l’age d’Anthony au décès de sa mère qui devait avoir au moins 6 ou 7 ans pour avoir retenu les paroles de celle-ci.
Quelqu’un a peut-être une idée?
Hi Laure Saint-Yves and Antlay, may I join?
I always think that the green eyes woman Albert was thinking when he saved Candy from drowning was Rosemary. In English translation, it says » The light in her eyes reminds me of someone … that woman with emerald eyes ». And the picture of the woman he was thinking is indeed Rosemary ( we knew it later on Anthony’s memory of her mother and much later in Solarium on Uncle William’s revelation).
To me, I don’t see Albert couldn’t quite remember the woman … I see it as he’s being melancholy that Candy’s eyes remind him of Rosemary. You see after that, he was looking outside the window and looked very sad.
And of course Mizuki couldn’t clearly state the name of the woman and let her identity revealed at that scene, right? Otherwise we could soon guess the relationship between Albert and The Ardley’s. Or at the very least, readers would guess Albert was not really a homeless vagabond, a character who looked to be insignificant at that early stage of CC story.
HTH. Maybe we can ask Ms Puddle’s favour to translate it directly from japanese version.
Please, Reeka, feel free to interact with us any time! It’s a great pleasure and I have to say your thoughts are insightful, I absolutely agree with what you said, Mizuki couldn’t let Albert think about his sister by saying her name without reveal his identity. Yet, why put this scene here? It was pointless or just to conduct poor readers as me to jump into the wrong assumption! 😆 And more, in French translation of the manga it is said « Comtesse » instead of « someone » in English version! Ah! Translations, too bad I can’t red it in Japanese like Ms Puddle! Sigh!
Therefore I’ve just checked the French version of the Italian version of the translation of CCFS and this scene was simply removed! I know it is a translation of a translation made by a fan, but it’s all that I have and unfortunately there is only the first volume, however this fan promise to continue with objectivity, I hope so!
Well, I’m afraid to have to re-write the chapter! 😆
Oh no ..no …you don’t need to re-write the chapter, Laure Saint-Yves. It’s a fanfic after all. The idea of Candy’s mother is a countess is actually excellent.
Back to the scene in manga, … I’ve just checked my own manga, it’s Indonesian translation, .. it uses « wanita » which means woman. And why Mizuki put this moment of Albert remembering Rosemary here in this scene? Well, yes you’re right that it seemed useless at first. But when we then knew know who Albert actually is, some readers ( including me) trying to gather some clues Mizuki scattered over the 9 volumes. And this scene is one of them, I can say. Because when you first read the manga, readers tend to « ignore » this vagabond existence. We thought he was just a decorative character that happened to be there, saving our Candy. And by the time we realised Albert was the only character constantly appeared next to Candy, we didn’t remember previous details on early volumes … until you re-read the manga again with a purpose of finding such clues.
Well I hope I don’t confuse you … sometime I am not good at explaining. 🙂
I was kidding! I won’t re-write it but just the note!
About the scene, indeed it would be a clue or for those who re-read the story from the beginning, anyway this scene isn’t in CCFS!
Ah! Albert ❤, yes he was the main male character but we don’t know that at the beginning he seemed to be only a vagabond not very handsome hidden by his beard and his stunning blue eyes as the morning sky in summer were firstly hidden by sun glasses. But he became more and more handsome and he rejuvenated increasingly with each encounter with Candy.
So true, my friend. It’s like Mizuki had taken off Albert’s disguises piece by piece at each encounter with Candy .. and he had gradually become more gorgeous. I still can’t believe I didn’t see it coming. Even on amnesiac period when Albert was truly handsome, I didn’t suspect he was POTH. Sigh.
Ah ah ! Très drôle les indices et la fraise, tu as beaucoup d’humour aussi ?
Ah les fraises des bois avec de la crème chantilly , une tuerie ! ?
Bonsoir Laure Saint-Yves
Alors j’avais vu juste concernant le chapitre 17, Albert faisait des recherches concernant les parents de Candy ! Entre ta fiction et celle de Ms Puddle, je devrais peut-être changer de métier et exercer la profession de médium, je n’ai pourtant pas de boule de cristal, juste des boules de pétanques 😀
J’aime beaucoup comme toujours la façon dont tu décris la demeure de Chicago et les jardins, toujours à la recherche du moindre détail et de façon très instructive. Tout comme l’invention du gramophone, régulièrement tu nous fait partager une invention qui a révolutionné notre mode de vie. J’adore le début du 20 siècle, il est riche en innovations scientifiques et techniques, il a amélioré notre quotidien considérablement.
Je me suis regalée en lisant ce chapitre, surtout avec les fraises de bois ? même si ce n’était qu’un rêve.
Bonsoir Antlay!
Eh oui un grand bravo à toi, tu étais la seule a avoir deviné et j’ai beaucoup souri quand j’ai vu que tu avais trouvé aussi pour l’histoire de Ms Puddle mais je ne pouvais rien dire avant la publication de ce chapitre!
Alors soit on laisse trop d’indices soit tu es vraiment très intuitive, un vrai médium quoi! 😆
En passant cette scène du manga qui m’a inspirée m’a toujours intriguée, je ne sais pas si elle est présente dans CCFS, il va falloir que je me mette à lire la traduction italienne pour voir.
Merci pour tes compliments, j’essaie surtout de remettre l’histoire dans le contexte de l’époque pour lui donner un côté plus réaliste et traduire l’ambiance du début du XXème siècle très riche en découvertes et avancées technologiques et scientifiques effectivement.
Comme tu le vois je persiste et signe dans le culinaire, la gastronomie à la française euh… je veux dire à la fraise! 😉
Bon weekend à toi! 😀
I also love early 20th century period. It’s the beginning of modern era with all the inventions in technology and scientific, like you said, Antlay. And the fashion of course! Gosh, I adore them! Laure Saint-Yves, I love it when you put so much detail in Candy’s dresses, like the golden Lanvin dress … it’s beyond beautiful. And even I can;t imagine myself wearing a full corset and pantyhose and garter everyday … I really like them actually. I found the women back then were very very feminine.
When I read such detailed fan fiction like yours, Laure Saint-Yves, I can’t help imagining how the characters would look like, especially Albert and Candy. For Candy, I always wonder if she was really petite and thin/slim like Igarashi’s drawing, or she was like typical 1915-1920 young women who appeared to be slightly voluptuous. But she’s always an active girl, so I guess yes she’s slim. And sometimes, when a writer described Candy’s dress to be slightly exposing her shoulder and arms, I also can’t help to think … was she shaved? ( were women back then shaving their underarms? ) LOL hahahah I know my mind tends to wander further than it should be. 🙂
And this is what I like from your story. You allow my mind to wander around.
Thank you for this new comment and your very encouraging words. I’m glad you enjoyed my descriptions because it took me times and research to do it! I also like the fashion of that period, when I think of the film Titanic for example, the dresses of Rose make me dream ❤; one of them inspired me! And yes it was the time of great discoveries and inventions, it would be a fantastic period if we forget war and the lack of modern medicine!
Your comment made me laugh my friend and please let your mind wandering, it’s funny! Ah!Ah!Ah! Well, I think women didn’t shave their underarms then, but I’m not sure of that and what about their legs? 😆 And you’re right they were more voluptuous than now and than Mizuki’s descriptions or Igarashi’s drawings!