Épilogue
Avertissement : L’histoire de Candy Candy et de tous ses personnages appartiennent à Kyoko Mizuki, les images à Yumiko Igarashi et le dessin animé à TOEI Animation.
L’histoire écrite ci-après est une fiction à but non lucratif.
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Pour une fois, je commencerai par les remerciements.
Merci à tous pour vos gentils commentaires qui m’ont fait rougir même si je dois bien avouer qu’ils m’ont procurer un grand plaisir, je ne pensais pas rencontrer un tel enthousiasme lorsque j’ai commencé cette fiction et cela m’a non seulement surprise mais également beaucoup touchée. Tous vos mots d’encouragements, vos compliments, nos échanges avec humour et sensibilité m’ont motivée à poursuivre l’aventure jusqu’au bout et pour tout cela je vous suis sincèrement reconnaissante, vous ne pouvez pas savoir à quel point ! ??????
J’espère avoir plus de temps à l’avenir pour continuer d’écrire, qui sait ? 😉
Je voudrais terminer en remerciant particulièrement mes deux plus fidèles lectrices qui ont laissé au moins un commentaire à TOUS mes chapitres et articles: Antlay et Ms Puddle. Merci pour votre superbe dessin spécialement réalisée pour ma fiction, Ms Puddle et tous les liens et citations sur votre superbe blog, et merci de tes belles cartes Antlay ; merci beaucoup mes amies de votre soutien indéfectible ! ? ?♥??
Alors, sans plus attendre voici mon cadeau de fin d’année, bonnes fêtes et tous mes vœux de bonheur et de bonne santé pour vous tous ainsi qu’à vos familles et amis.
Et surtout n’oubliez pas de commenter!
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Mi-décembre 1919, Candy était dans la salle d’attente de son médecin pour une consultation au sujet de sa grossesse. Les vertiges et la fatigue qu’elle avait ressentis le premier trimestre avaient disparu mais elle avait de petits saignements, elle savait, en tant qu’infirmière que cela pouvait arriver mais elle préférait ne prendre aucun risque en demandant l’avis du médecin. En attendant son tour, elle entendit deux femmes discuter de leur grossesse, apparemment elles se connaissaient bien. Elles essayaient d’être discrètes mais Candy put distinguer leur conversation.
– Et toi, comment ça se passe avec Robert ? Demanda la brune.
– Que veux-tu dire, exactement ? Répondit la plus petite.
– Tu sais bien… au niveau intimité je veux dire !
– Ah ! … (elle se mit à rougir, plus embarrassée que son amie)… Eh bien… en fait… plus rien ! Continua-t-elle tristement.
– Ah ! Toi aussi ! s’exclama la brune avec empathie.
– Ah ! Bon ?!
– Eh oui, il me trouve trop grosse et repoussante ! C’est pourtant en partie de sa faute, non !?
– C’est la même chose pour moi, il n’aime pas mes formes plus généreuses et mon gros ventre ! Répondit la petite avec de la tristesse dans ses yeux.
En entendant cela, Candy se perdit dans ses propres pensées, est-ce que tous les hommes détestaient le corps d’une femme enceinte ? Et si c’était le cas d’Albert ? Il allait bientôt rentrer de son voyage d’Amérique du Sud, plus de deux longs mois d’absence et elle avait bien changé depuis, forcément à presque cinq mois de grossesse! Quand il est parti son état n’était pas encore apparent. Candy n’avait pas pu l’accompagner comme ils l’avaient envisagé au départ, trop de risques considérant son état et Albert ne pouvait pas annuler ce voyage programmé depuis très longtemps.
Candy était inquiète et si Albert la trouvait repoussante comme les maris de ces deux femmes ? Et s’il ne la désirait plus ? Même après la naissance ? Cela la perturbait car elle, elle n’avait pas cessé de fantasmer sur son mari depuis son départ. Pleine de doutes, elle décida de continuer à dormir dans sa chambre même lorsqu’il reviendrait, afin d’éviter d’être rejetée.
Ainsi, à son retour de voyage, malgré la joie des retrouvailles, Albert fût très surpris de constater que Candy avait déserté leur lit conjugal pour dormir dans sa chambre, dans le lit qu’il lui avait fait de ses propres mains. Etrange, se disait-il, peut-être qu’à cause de son état, elle ne voulait plus ou ne pouvait plus partager des moments d’intimité. Il s’était promis de creuser le sujet.
Quelques jours passèrent, Candy était devenue parfois irritable, triste même, Albert avait l’impression qu’on lui avait échangé sa femme durant ces mois d’absence, peut-être les hormones ? Il voulait en savoir davantage. Ah ! Si seulement il n’était pas si occupé au bureau mais tant pis pour les affaires, ce soir, il rentrerait plus tôt afin de passer du temps avec elle et découvrir ce qui se passait. Il la sentait en détresse et du coup lui aussi. Pendant ce temps-là, Candy avait interprété les longues heures passées au bureau, depuis le retour de son mari, comme un manque d’intérêt envers elle, comme un rejet.
Ainsi, le soir comme il se l’était promis, Albert rentra plus tôt et il essaya de savoir ce que Candy ressentait, elle lui répondit vaguement que c’était les hormones et que son état était dû à la grossesse mais Albert sentait autre chose à sa façon de répondre en évitant son regard, il ne put en savoir davantage car Candy s’était refermée dans sa coquille. Au moment d’aller se coucher, alors qu’il se rendait à la salle de bains, il surprit Candy nue qui sortait de son bain, elle eut l’air complétement affolée et saisit rapidement une serviette et s’enveloppa dedans pour cacher sa nudité.
– Non, Albert, s’il te plait, ne me regarde pas !
Il était extrêmement surpris de sa brusque pudeur devant lui car elle avait montré beaucoup moins de timidité depuis leur lune de miel!
– Candy, mais enfin que se passe-t-il ? S’il te plait, parle-moi ! Je vois bien que cela ne va pas.
Elle lui tourna le dos alors qu’il voulut la prendre dans ses bras et se mit à pleurer en disant entre deux sanglots :
– Je ne veux pas … que tu me vois… ainsi !… Je suis si grosse… et repoussante…
Il commençait à comprendre, à cause de sa grossesse, elle se trouvait laide mais quelle idée absurde ! Alors il se rapprocha d’elle doucement, l’encercla par derrière de ses bras chaleureux et lui dit de façon très tendre mais aussi sensuelle, tout près de son oreille :
– Mon amour, premièrement comme l’a si bien dit Shakespeare, l’amour ne voit pas avec les yeux mais avec l’âme et je t’aimerai toujours peu importe ton apparence. Deuxièmement, ce que tu dis est entièrement faux et je ne t’ai jamais trouvée aussi désirable ! Tes rondeurs sont tellement féminines, ta poitrine généreuse et pleine me fait rêver, ton ventre arrondi et tendu qui abrite le fruit de notre amour me donne envie de le caresser ainsi (il joignit le geste à la parole) et tes hanches me semblent encore plus accueillantes ! Candy je t’aime et je te désire toujours autant et même encore plus !
– Mais j’ai entendu dire que les hommes trouvaient le corps d’une femme enceinte repoussant et je vais grossir encore davantage! Elle avait posé ses mains sur les siennes.
– Eh bien à leur aise mais ce n’est pas mon cas, sais-tu que je suis obligé de prendre une douche froide tous les soirs pour calmer mes ardeurs depuis mon retour ?
– C’est vrai ?! Elle était surprise par cet aveu.
– Oui car je croyais qu’à cause de ton état tu n’avais plus de désir pour moi ou que tu ne pouvais pas partager d’intimité, alors que moi je brûlais de t’aimer comme… en ce moment… sens-le ! Sens comme Tongo est affolé tout contre toi mon amour !
Et Albert pressa sa dureté palpitante contre ses fesses pour lui prouver ses paroles. Soulagée, Candy se promit de ne plus jamais garder pour elle ses incertitudes qui avaient agi comme un poison dans son âme, elle s’en été voulu car la communication est essentielle dans un couple et elle aurait dû savoir qu’Albert n’était pas comme ces hommes mais qu’il était son Prince et qu’il était exceptionnel. Et c’est une promesse qu’elle tiendrait à l’avenir.
Toute émoustillée par ses mots, la senteur masculine de son mari et ce contact si intime, Candy lâcha un gémissement de plaisir. Albert dénoua gentiment sa serviette de bain qui glissa sur le sol et commença à caresser sensuellement sa belle poitrine gonflée. Candy, mise en confiance le laissa faire surtout qu’elle mourait d’envie d’avoir ses mains viriles sur elle, cela lui avait tant manqué ! Sa respiration devint haletante, elle inclina sa tête vers l’arrière sur la poitrine d’Albert et leva un de ses bras pour lui attraper le cou. Il pinça puis roula entre ses doigts les deux boutons roses de sa femme érigés par l’excitation puis ses mains se dirigèrent vers son ventre, ses hanches, puis le haut de ses cuisses, il la redécouvrait avec délectation puis il l’embrassa dans le cou avec ardeur, mordilla son lobe d’oreille tout en gémissant de désir. Candy se retourna alors et tous ses doutes s’envolèrent quand elle vit son regard de braise, rempli de désir, tandis qu’elle encerclait son cou avec ses mains pour le tirer à lui afin de l’embrasser à pleine bouche. Ah ! Ses baisers !… Le goût de sa bouche, la caresse de sa langue chaude sur la sienne. Après toutes ces frustrations et cette longue abstinence, leur excitation escalada jusqu’à des sommets. Elle commença alors à le déshabiller en commençant par défaire les boutons de sa chemise pour passer ses mains avides qui s’égarèrent sur sa poitrine, sa toison, ses deux mamelons durcis. Leurs gémissements se perdaient dans leur bouche. Ils retrouvaient la joie et le plaisir du contact charnel et passionné. Alors qu’ils rompirent le baiser pour reprendre leur souffle, Albert la souleva de terre en la prenant sous ses genoux et son dos pour l’entrainer vers leur chambre.
Inutile de dire que cette nuit-là et les suivantes, Mme Ardley réintégra le lit conjugal et pas seulement pour y dormir…
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Quelques mois plus tard, le samedi 1er mai 1920, Patty et Alistair, Annie et Archie se fiancèrent, ce fût une belle fête au manoir de Chicago. Cette date avait été choisie car elle tombait au moment des vacances de printemps pour les étudiants et Annie était heureuse car cette date coïncidait avec l’anniversaire de son adoption par les Brighton. Candy était enceinte jusqu’au cou mais elle était en forme, toute sa grossesse s’était déroulée à merveille et la naissance était prévue pour la fin du mois mais bébé Ardley avait décidé de se montrer un peu plus tôt que prévu, il voulait probablement faire une entrée remarquée. Candy était assise et discutait tranquillement avec son mari tandis que tout le monde ou presque était en train de danser.
– Candy ? Tu te souviens, il y a exactement 16 ans aujourd’hui ? Albert regardait Candy avec une telle intensité dans son regard qu’elle en frissonna d’émotion.
– Bien sûr, comment pourrais-je oublier une date si importante dans ma vie, celle où ma vie a changé, où tout a commencé entre nous, mon cher Prince des Collines ?
C’alors qu’elle sentit un liquide chaud qui s’écoulait entre ses jambes. La poche des eaux venait de se rompre !
– Albert ! Je crois qu’un petit Prince ou Princesse a aussi décidé de choisir cette date pour se montrer et qu’il va falloir appeler la sache-femme !
– Quoi ?! Que veux-tu dire ? Il sentit son cœur s’accélérer.
– Eh bien que bébé Ardley va faire son entrée dans ce monde !
– Oh mon Dieu ! Déjà ? Il se leva affolé en passant ses mains dans ses cheveux.
– Eh oui, ça y est, on y est !
Tout le monde s’agita autour d’eux en réalisant ce qui se passait. Candy avait commencé à ressentir des contractions plus tôt dans la matinée mais elle n’avait pas voulu gâcher la fête et puis elles étaient alors encore légères et très espacées, elle pensait encore avoir du temps mais là, elle ne pouvait plus faire semblant d’autant plus que les contractions devenaient de plus en plus fortes et de plus en plus rapprochées. La douleur devenait insupportable et elle fût isolée avec son mari dans leur chambre en attendant l’arrivée de la sage-femme.
Le travail dura toute l’après-midi et en jusqu’en début de soirée, Albert était très inquiet car il pensa à sa mère qui avait perdu la vie suite à sa naissance et il avait peur pour Candy. Dans la soirée, la sage-femme l’avait fait sortir pour préparer la future maman à l’ultime étape de son accouchement. Albert était comme un lion en cage, faisant les cent pas dans la pièce attenante. La tante Elroy essaya de le rassurer ainsi que Georges et les quatre fiancés qui étaient restés auprès de lui.
– Je veux aller auprès d’elle ! Grogna-t-il.
– Mais enfin William, vous n’y songez pas tout de même, cela ne se fait pas !
– Je me fiche de ce qui se fait ou pas, je veux la voir, la soutenir ! S’insurgeât-il.
– Ne vous inquiétez pas Monsieur William, Mme Candice est une jeune femme forte et en excellente santé, tout va bien se passer. Dit Georges qui sentait la détresse de son ami.
– Mais je sens qu’elle a besoin de moi et je ne peux plus rester là à attendre à ne rien faire ! Et puis j’ai déjà assisté à des accouchements en Afrique alors je ne vais pas rater celui de ma femme ! C’est décidé, j’y vais !
– William !… Réprimanda sa tante en levant les bras au ciel.
Mais Albert ne l’entendait plus et sur ce pas, il entra dans la chambre où il vit son épouse alitée, la transpiration collait des mèches de ses cheveux sur son front et ses joues et son visage était tordu de douleur, elle luttait pour ne pas crier alors que la sage-femme l’encourageait, c’était les derniers moments, elle avait l’air si épuisée que son cœur se serra dans sa poitrine.
– Non ! M. Ardley, ce n’est pas terminé… Cria la sage-femme.
– Je m’en moque, je veux voir ma femme et l’assister ! Vous ne m’en empêcherez pas !
Albert fit un geste de la main pour contrer toute opposition, en montrant sa détermination puis il vint s’installer sur une chaise auprès de Candy qui le regarda droit dans les yeux avec amour et gratitude, alors qu’elle reprenait son souffle entre deux contractions, elle lui dit, toute haletante, d’une voix faible et tremblante:
– Oh ! Merci Albert !… Je suis si heureuse… que tu sois venu…
– De rien mon amour !
Candy, bien qu’épuisée, sentit une nouvelle vague d’énergie l’envahir grâce à la présence de son Prince à ses côtés, il avait toujours été là pour elle dans ses moments les plus difficiles de la vie. Elle savait très bien que les maris n’assistaient pas à la naissance de leurs enfants et encore moins dans la haute société et elle en en était encore plus reconnaissante à son mari, comme il devait l’aimait pour avoir transgressé ainsi toutes les règles de la bonne société pour elle depuis qu’elle le connaissait. Puis elle ressentit une nouvelle contraction violente et agrippa fortement la main d’Albert qui lui caressa sa main avec ses pouces en l’embrassant puis une de ses mains se leva pour balayer les mèches de cheveux de son visage empourpré par l’effort.
– Vas-y mon amour !… Sois forte !… Je t’aime !
Albert avait les jambes en compote, son cœur tambourinait dans sa cage thoracique, il n’en menait pas large mais il voulait se montrer fort pour sa femme, pour leur futur enfant. Il avait beau avoir déjà assisté à des naissances, là c’était autrement émouvant et à la fois stressant car il s’agissait de sa bienaimée et de son fils ou de sa fille. Il était bouleversé mais admiratif de voir ainsi ce petit bout de femme, sa femme, si courageuse, si digne dans sa souffrance et elle allait bientôt donner la vie,… leur bébé, …. leur enfant, … le fruit de leur amour,… leur amour maintenant béni par les cieux. Il aurait voulu être capable de prendre sa douleur pour la soulager.
Puis enfin ce fût la délivrance, dans un dernier effort, un dernier cri, Candy donna la vie. Le bébé se mit à crier de tous ses poumons fraichement déployés. Le petit bout de chou était déjà bien vigoureux.
– Toutes mes félicitations, M. Ardley, Mme Ardley, vous avez un magnifique petit garçon !
– Oh ! Candy, mon amour !
– Albert ! s’écrièrent-ils en même temps, des sanglots dans leur voix.
Une fois le cordon coupé et le bébé nettoyé et enveloppé dans un linge propre, la sage-femme tendit leur fils aux heureux parents et sortit pour leur laisser un peu d’intimité. Candy le prit dans ses bras, de grosses larmes de joie coulaient sur ses joues,… son bébé,… l’enfant d’Albert, elle le tenait comme le plus précieux des trésors et alors, ce petit être lui offrit son premier regard qui lui transperça le cœur et l’âme, il avait déjà de grands yeux bleus, de la même couleur azur que celle des yeux de son bienaimé. Elle tourna son regard vers Albert qui avait les yeux remplis de larmes de bonheur, elle ne l’avait pas vu aussi ému depuis le jour de leur mariage, il caressa sa joue tendrement puis celle de leur fils. Ils étaient si heureux que cela en faisait presque mal.
– Candy, merci, mon amour, une fois de plus tu fais de moi le plus heureux des hommes et le plus heureux des papas, je suis comblé de bonheur.
Il se pencha alors pour déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Candy tendit alors leur enfant à Albert qui le prit, ce petit homme si fragile et vulnérable, cette nouvelle vie qui dépendait aussi de lui maintenant. Le nourrisson lui attrapa alors son index avec sa main droite si minuscule qu’il en faisait à peine le tour, Albert caressa ses petits doigts potelés avec son pouce et ce premier contact intime avec son fils le remplit brusquement d’une bouffée d’amour pour ce petit ange, une bouffée de pur bonheur, de fierté et de reconnaissance aussi envers sa femme ; tout cela mélangé.
Après autant d’amour, la saison des vendanges,
On récolte le fruit, le meilleur des mélanges. *
C’était le début d’une nouvelle histoire,
Une très belle histoire,
Celle d’être père.
*Citation de Millésime – Pascal Obispo (sublime chanson, paroles à découvrir dans les notes)
Candy observait avec amour l’interaction entre le père et le fils qui faisaient connaissance et cela en fût trop pour ses émotions, elle dit avec des sanglots dans la voie :
– Et moi… je suis la plus heureuse des femmes… et des mères, … c’est un tel bonheur, de pouvoir construire une famille… avec toi…. notre famille… Oh ! Albert ! … j’en avais tellement rêvé !… Et tu te rends compte… qu’il est né le même jour que… que notre première rencontre !
– Oui mon amour, c’est merveilleux, quoi de mieux que la naissance d’un enfant, de notre enfant pour célébrer ce jour béni!
Candy était complétement submergée par l’émotion puis après quelques minutes de pur bonheur partagé à trois, Candy dit à son mari.
– Prends notre fils, mon amour, et va le présenter au reste de la famille, ils doivent être très impatients de faire sa connaissance.
– Oui, tu as raison ! Nous sommes toujours d’accord sur le choix des prénoms ?
– Oui mon amour.
– Je reviens très vite.
Albert vint alors montrer son fils, bien sûr il était le plus beau bébé du monde !
– Ma tante, Georges, Patty, Annie, mes neveux, j’ai le plus grand plaisir et la plus grande fierté de vous présenter William Alexander Ardley !
– Oh merci mon Dieu ! S’écria la tante Elroy émue jusqu’aux larmes alors qu’Albert vint lui déposer le bébé dans les bras.
– William, il vous ressemble comme deux gouttes d’eau à votre naissance. Ajouta-t-elle.
– Ce qu’il est magnifique ! Ajouta Patty.
– Oh oui il est si mignon ! Renchérit Annie.
– Il est si petit ! S’étonna Alistair.
– Oui, et il miaule comme un chaton ! Blagua Archibald.
– C’est vrai qu’il vous ressemble William ! Alors vous avez choisi les prénoms des patriarches et celui du père de Candy, c’est un très bon choix. Ajouta Georges plus ému qu’il ne voulait le laisser paraître. Une nouvelle génération de Ardley venait d’éclore…
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Un mois plus tard, le samedi 29 mai juste à la fin de leurs études ce fût le double mariage des frères Cornwell, à Chicago. Ce fût encore une très belle journée riche en émotions. Alistair qui continuait d’avoir des relations privilégiées avec son oncle, choisit Albert comme témoin.
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Le 29 juin 1920, pour célébrer leur premier anniversaire de mariage, Candy et Albert renouvelèrent leurs vœux dans la Chapelle de la maison de Pony avec cette fois, tous ceux qui n’avaient pas pu venir à Paris, la Tante Elroy, Melle Pony, sœur Maria, le Dr Martin, Tom, Jimmy, M. Cartright… Les deux mères d’accueil de Candy étaient tellement émues surtout que c’était la première fois qu’elles voyaient son fils, leur petite fille était maintenant devenue une mère tout en étant la plus heureuse et la plus accomplie des jeunes femmes.
La famille Stuart au grand complet avait traversé l’océan pour l’occasion, pour rencontrer toute la famille et bien sûr le petit William Alexander. Ils étaient si émus de voir que « leur Alexander » continuait de vivre à travers son petit-fils qu’il ne connaitrait pourtant jamais.
Terry était venu avec Juliette avec laquelle il venait de se fiancer. Comme ils se l’étaient promis, Candy, Albert et Terry s’étaient écrit pour se donner des nouvelles. Terry avait maintenant trouvé le bonheur auprès de Juliette et le mariage était prévu à la fin de l’été. Après son film, l’acteur était finalement revenu à New York pour rejoindre la compagnie Stratford, le théâtre était sa vraie passion, une nouvelle pièce était en préparation. Juliette quant à elle, l’avait suivi car elle pouvait écrire des scénarios de n’importe où. Leur histoire était passionnée et aussi parfois orageuse mails ils étaient heureux ainsi, ils auraient une fille prénommée Laura, un an après leur mariage.
La réception se tint à Lakewood où il y avait plus de place. Le chef de clan avait pris quelques jours de vacances, alors Candy et Albert en profitèrent pour présenter William Alexander à son cousin Anthony et sa tante Rosemary, ces défuntes âmes tant regrettées. Le bébé babillait dans les bras de son père alors qu’il prit la parole.
– Rosemary, ma très chère sœur et toi, mon très cher Anthony, Candy et moi sommes venus vous présenter notre petit William Alexander, nous aurions tant voulu qu’il vous connaisse.
– Oui, Anthony, toi que j’ai connu et tant apprécié, puisses-tu, de là où tu te tiens, veiller sur lui, ton cousin.
Puis Candy vint déposer un bouquet de « Tendres Candy » sur chacune des deux tombes avant de revenir auprès de son mari et de leur fils. Albert qui tenait son fils d’un bras, vint prendre, en soutien mutuel, la main de Candy, qui avait une larme qui roulait sur sa joue.
En été 1921, Patty et Alistair eurent un petit garçon, Thomas, l’ainé des frères Cornwell était maintenant complétement remis de ses blessures de la guerre et travaillait en tant qu’ingénieur à la conception des avions, tandis que Patty enseignait la littérature. Un mois plus tard Annie et Archie eurent une petite fille, Janet. Annie était une épouse modèle digne de la haute société et s’occupait de son foyer. Archibald travaillait avec Albert et commençait à bien le seconder ce qui permit au patriarche de passer plus de temps avec sa propre famille qui s’est encore agrandie début 1922, une petite Rose qui sera le portrait craché de sa mère et aussi espiègle. Deux ans s’écoulèrent encore avant la venue d’un petit Arthur, les yeux verts de sa mère, les cheveux du même blond que son père, adorant les animaux et la nature, il deviendra probablement vétérinaire.
Candy et Albert furent des philanthropes comme ils l’avaient prévu avant même leur mariage. Un nouvel orphelinat fût construit à Chicago qui fût baptisé, à son inauguration en 1923, « Le refuge d’Anthony Brown » ; Candy y travaillait bénévolement deux matinées par semaine, elle était heureuse de pouvoir rendosser son uniforme blanc. Elle organisait aussi régulièrement des soirées de charité pour récolter des fonds pour les plus démunis. Elle avait finalement réussi à charmer toute la haute société grâce à son naturel et son authenticité, y compris le conseil des anciens des Ardley qui ne remit plus jamais en question le statut d’Albert en tant que chef de clan.
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Quant à Georges ; il s’enticha peu à peu de la nounou des enfants, Audrey Smith (1) une célibataire d’une trentaine d’années engagée à la naissance de l’ainé. Audrey était une brune aux yeux sombres assez grande qui avait était abandonnée par son jeune fiancé à l’âge de vingt-trois ans. Elle s’était jurée de ne jamais se réengager mais la maturité de Georges l’avait rassurée et elle s’était peu à peu laissée apprivoiser par le beau ténébreux dont la carapace s’était peu à peu fissurée puis délitée. Le caractère à la fois doux et fort d’Audrey lui rappelait celui de Rosemary, même si physiquement, elle ne lui ressemblait absolument pas. Ce fût une grande surprise de voir Georges d’apparence si réservé, fondre pour une femme. C’était un amour doux et sincère, ils se marièrent en 1922 et continuèrent de travailler pour Candy et Albert. Ils eurent un unique enfant en 1924, un garçon prénommé Charles, le deuxième prénom de celui qui avait sauvé Georges de la misère, le père d’Albert.
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Neal resta en asile psychiatrique pendant cinq longues années, peu avant sa sortie il tomba amoureux de son infirmière qu’il épousa mais ce ne fût pas un mariage très heureux, très longtemps.
Eliza resta vieille fille et aigrie car les hommes ont eu peur que la folie de Neal soit une tare familiale. Ses parents n’avaient plus de contact avec la famille des Ardley, Albert en avait décidé ainsi plus pour préserver sa famille que par volonté de punir et c’était mieux ainsi ; ils continuèrent à vivre à Miami pour exploiter leur hôtel mais furent ruinés durant la grande crise de 1929 et ils furent obligés de travailler pour gagner leur vie.
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D’ailleurs, l’année 1929 fût une année noire pour tous, elle avait pourtant bien commencé car pour fêter leur dixième anniversaire de mariage, Candy et Albert firent un voyage en Afrique, au Kenya, durant l’été. Ce fût comme une seconde lune de miel et tout comme durant la première, Candy se retrouva enceinte. Ils avaient l’art de concevoir des bébés à l’étranger !
Malheureusement, la fin de l’année fût terrible, à la suite du tristement célèbre « jeudi noir » le 24 octobre, ce fût le début de pertes dramatiques pour les entreprises Ardley tout comme pour le reste du monde. Albert était rentré très tard, un soir, complétement effondré, bouleversé, il avait les traits tirés, des cernes autour des yeux après plusieurs semaines d’angoisse, de luttes. Il avait trouvé sa femme qui l’attendait, tout aussi angoissée car elle avait bien compris le degré de gravité de la situation même si son mari avait essayé de l’épargner au maximum pour la préserver en raison de sa grossesse qui ne se passait pas très bien depuis quelque temps. Il espérait pouvoir sauver les entreprises de la débâcle mais ce soir-là, il ne pouvait plus continuer de cacher les choses.
– Albert ! Que se passe-t-il, je vois que tu es complétement bouleversé et au bord de l’épuisement, s’il te plait, parle-moi ! Candy était très inquiète de le voir aussi chamboulé.
– Oh ! Candy !… nous avons tant perdu, … nous sommes obligés de vendre presque toutes nos propriétés pour pouvoir maintenir au maximum les emplois et payer les salaires.
– Presque toutes ?
– Oui, y compris Lakewood, nous ne garderons que le manoir ici à Chicago, tu te rends compte, même Lakewood sera vendu ! Il pencha sa tête et cacha son visage qui s’inondait de larmes dans ses mains.
– Oh mon Dieu ! Non ! Ce n’est pas possible !
Lakewood,… si riche en souvenirs, en émotions, le lieu sacré où étaient enterrés, Rosemary et Anthony, leur roseraie ! Mais Albert avait préféré vendre des pierres même si elles étaient si chargées de mémoire familiale, afin de préserver le plus d’emplois possible et donc la vie des employés qui travaillaient dans les entreprises du groupe et de leur famille. Il y avait tellement de personnes qui en dépendaient que le choix de cette décision était évident pour lui quoique très difficile.
Lakewood !
Deux semaines plus tard, Candy fit une fausse-couche, ce fût une période très déprimante mais heureusement, la famille resta très soudée et solidaire.
La criminalité avait beaucoup augmenté notamment à Chicago déjà à la suite de la prohibition au début des années vingt et cela s’aggrava encore, des vols, des meurtres, il y avait souvent des enlèvements d’enfants de familles plus aisées contre des demandes de rançon. De plus, les investissements réalisés par Albert en Europe avaient été moins touchés par la crise, tout ceci décida Candy et Albert de migrer en Angleterre dans la belle ville côtière de Bath près de la rivière Avon dans la propriété que Candy avait reçue comme cadeau de mariage de la part de son grand-père. Archie préféra rester à la tête de la filiale américaine permettant ainsi au chef de clan de se rendre au Royaume Uni pour gérer plus efficacement les capitaux et les associations avec les entreprises locales.
– Candy, je suis tellement désolé que nous soyons obligés de partir, de nous éloigner du reste de la famille, de Melle Pony et de Sœur Maria, de notre foyer.
– Albert, mon foyer, c’est toi ! Tu l’as toujours été et tu le seras toujours. Bien sûr que je suis triste de partir, je ne vais pas te mentir mais mon plus grand bonheur c’est toi et nos enfants ! Et puis je verrai plus souvent les Stuart et enfin, ce n’est pas comme si nous ne les reverrons jamais ! Ils viendront nous voir et nous retourneront aux Etats-Unis aussi.
– Ah ! Candy ! Tu resteras toujours aussi optimiste, cela me fait tant de bien, chaque jour je t’aime davantage…
– Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain, moi aussi Mon Petit Bert !
Elle lui sourit et il s’enlacèrent alors pour un baiser passionné, leur désir mutuel était toujours présent malgré les années passées et ils avaient toujours autant de plaisir à faire l’amour. L’excitation de la découverte de la nouveauté au début de leur mariage avait fait place, peu à peu, à celle de la connaissance mutuelle, de l’expertise, savoir donner les caresses, les baisers que l’autre aime et les recevoir, inventer de nouveaux jeux, créer la surprise et éviter la routine, c’était ce qui entretenait le désir. A chacun des retours de voyage d’affaires d’Albert, c’était une véritable ode à l’amour. L’amour qu’il soit spirituel ou charnel est un jardin qui se cultive chaque jour. Chaque plante doit y être soignée, arrosée et protégée lors des intempéries, tout comme l’amour lors des épreuves de la vie ; les mauvaises herbes que sont les malentendus, les cachoteries doivent être éliminées, c’est une attention de chaque instant de la vie et en cela Candy et Albert furent de merveilleux jardiniers.
Peu après leur installation en Angleterre, alors qu’Albert sortait d’un rendez-vous d’affaires, il trouva une petite fille qui mendiait dans les rues de Londres. Elle devait avoir environ six ans, blonde, les cheveux bouclés, de grands yeux bleu-marine et il distinguait même des taches de rousseur sous la crasse qui recouvrait son visage émacié par la faim. Cette petite fille lui rappelait tellement une certaine blondinette mais aux yeux verts …
– Bonjour petite, comment t’appelles-tu ?
– Lucie. Répondit-elle timidement.
– Dis-moi, Lucie, où sont tes parents ? Albert avait posé sa mallette et s’était accroupi pour être moins intimidant.
– Ils sont morts, ma maman quand je suis née et mon papa le mois dernier, dans un accident, monsieur.
– Je suis désolé Lucie, moi aussi j’ai perdu mes parents alors que j’étais très jeune. As-tu des frères et sœurs ?
– Non, je suis toute seule, je n’ai plus de famille ! Elle se mit à pleurer à chaudes larmes.
Albert était bouleversé par cette petite fille, sale et en haillons, il l’a prise dans ses bras pour la consoler et lui dit :
– J’ai un petit garçon, il s’appelle Arthur et tu dois avoir à peu près le même âge que lui ; il a une sœur et un frère plus grands, je suis sûr que tout comme leur maman, ils seraient ravis de faire ta connaissance. Veux-tu venir avec moi ? Tu pourras manger, te laver et dormir à l’abri.
– Je… je sais pas !
Répondit-elle tout d’abord, un peu hésitante car ses parents lui avaient enseignée de toujours se méfier des inconnus et encore moins les suivre mais cet homme avait une voix si douce, son regard lui inspirait confiance et elle n’avait rien mangé depuis deux jours. Finalement elle dit :
– D’accord monsieur !
Une fois arrivée à la maison, tout le monde tomba sous le charme de la petite Lucie et c’est ainsi que la famille s’agrandit d’un nouveau membre. Après des recherches sur ses origines et aucun parent connu, Lucie fût officiellement adoptée par Candy et Albert. Georges qui avait suivi la famille d’Albert avec Audrey et Charles dit à son ami :
– William, vous me faites tellement penser à votre père ! Il aurait été si fier de vous !
– Merci Georges ! Mais c’est aussi à toi que je le dois, toi si fidèle qui as toujours été à mes côtés pour me guider et me soutenir depuis que je suis enfant, tu es comme un grand-frère pour moi !
Albert fit une accolade amicale au brun maintenant grisonnant.
Peu à peu, la situation économique se redressa un peu, tout au moins dans les investissements judicieusement choisis à l’époque par Albert, ce qui leur assura une vie plus que confortable, même s’ils n’avaient pas encore retrouvé toute la fortune engloutie par le crash boursier. Candy et Albert savaient que leur vraie richesse résidait dans leur famille. Albert fût un père attentionné, proche de ses enfants. Candy se rapprocha beaucoup de sa famille biologique, surtout de sa tante Mary qu’elle continuait de beaucoup apprécier. Elle partagea ainsi leur chagrin à la mort du duc d’Angus en 1933, Albert était en voyage d’affaire depuis deux semaines, il lui manquait dans ce moment triste alors elle se replongea dans ses souvenirs en ouvrant sa belle boite à bijoux en damascène, elle repensa aussi à Terry qui venait de perdre son père ; les deux Grandchester s’étaient réconciliés et son ami devait être aussi dans la peine et le chagrin. Ses yeux se posèrent alors sur la vieille peinture de la maison de Pony qu’Albert avait trouvée au marché aux puces de Londres, il y a quelques années. Ah ! Melle Pony qui avait été malade, elle s’inquiétait aussi pour elle et espérait la revoir un jour. C’est ainsi plongée dans ses songes que le crépuscule commençait à envahir la pièce peu à peu alors que la lumière s’alluma brusquement dans le salon, la surprenant dans ses pensées, elle se retourna et vit ses bras ouverts et tendus vers elle, son sourire qui avait toujours fait battre son cœur, alors que sa douce voix disait :
– Candy mais que fais-tu dans le noir ? (2)
– Albert ! Tu es revenu !
Elle se jeta dans son étreinte, il était rentré plus tôt que prévu. Son mari, son Prince, son Petit Bert était là pour la soutenir comme toujours, maintenant tout irait mieux. Neuf mois plus tard, une nouvelle petite fille vint agrandir de nouveau la famille, Priscilla, une version féminine d’Albert, elle portait le prénom de sa grand-mère paternelle.
L’héritage laissé par son grand-père devait en grande partie revenir à Candy car le conte n’avait aucun héritier mâle direct mais elle laissa les propriétés familiales à sa tante. Quatre ans plus tard, elle revendit une partie de ses avoirs dans les entreprises à son oncle Rory car elle avait besoin de liquidité pour un projet bien précis qu’elle mena à bien avec l’aide de celui-ci, trop heureux du geste de sa nièce.
Cet été-là, la famille décida de rentrer aux États-Unis, la situation financière était maintenant devenue plus saine et plus stable alors qu’en Europe avec la montée du fascisme, des rumeurs de possibilité de guerre courraient. Albert se retira alors du monde des affaires pour préserver sa santé et pour profiter encore davantage de sa famille. Il aidera son fils ainé qui avait maintenant dix-sept ans à reprendre les reines auprès d’Archibald après ses études universitaires.
Ce furent de grandes retrouvailles, la tante Elroy était maintenant très faible et très âgée, elle ne se déplaçait plus qu’en fauteuil roulant mais elle vit son vœu s’exhausser : le manoir de Chicago était rempli de cris d’enfants et d’adolescents avec les deux garçons et la fille de Patty et Alistair, les deux filles d’Annie et Archibald ainsi que les cinq enfants d’Albert et Candy, la lignée des Ardley était préservée.
Candy et Albert revirent le Dr Martin qui avait épousé son infirmière puis se rendirent à l’orphelinat pour rendre visite à Melle Pony très âgée et affaiblie par des problèmes cardiaques, sœur Maria étant plus jeune se portait encore bien. Candy proposa à Albert de faire une balade, en amoureux, elle avait appris à conduire et c’est donc elle qui emmena Albert qui était intrigué car elle prenait le chemin de Lakewood et à vrai dire, il ne savait pas si ce serait une bonne idée.
– Candy, je…
– Fais-moi confiance mon Petit Bert ! Le coupa Candy, elle avait très bien senti et compris sa réticence. Ils se comprenaient si bien.
Albert vit un éclat malicieux dans le regard de sa femme, il connaissait très bien ce regard, qu’avait-elle encore mijoté ? Elle était encore si belle malgré la maturité, ses yeux couleur émeraude le faisaient toujours fondre, ils étaient si expressifs, si pétillants et pleins de vie ; il se relaxa car il avait une confiance aveugle en elle. Enfin ils arrivèrent près du grand portail des roses, à l’entrée du domaine de Lakewood, celui d’Anthony. L’émotion pour les deux était palpable. Des années qu’ils n’avaient pas mis les pieds ici et pour cause ! Candy arrêta la voiture, coupa le moteur, se tourna vers Albert, son mari avait encore une si belle allure, il avait gardé la même voix douce et un regard si tendre. Les deux avaient les yeux vitreux, le cœur battant, la gorge sèche et serrée ; ils descendirent du véhicule et Candy leva sa main pour caresser tendrement la joue de son mari et lui dit :
– Joyeux anniversaire, mon amour !
– Candy ? Je te remercie mais…
Voyant qu’il ne comprenait pas, elle l’interrompit en montrant d’un geste large de la main le domaine.
– Et voici mon cadeau pour toi!
Albert était stupéfait, il ne savait pas trop quoi penser.
– Je ne comprends pas ! Que veux-tu dire ?
– Que j’ai racheté le domaine grâce à l’héritage de mon grand-père.
– Mais comment est-ce possible ?
Les anciens propriétaires avaient finalement trouvé que Lakewood était un beau domaine mais trop isolé et éloigné d’une grande ville et l’avaient donc remis en vente. Le notaire qui connaissait très bien la famille en alerta tout de suite Archie qui envoya un télégramme reçu par Candy qui ne perdit pas de temps pour faire le nécessaire à l’acquisition du domaine. Albert n’en croyait pas ses oreilles !
Lakewood !
Lakewood de nouveau dans la famille !
Albert était submergé par la vague d’émotion qui le submergeait. Il regarda son épouse intensément. Sa femme le surprenait toujours, encore et encore, après tout ce temps passé ensemble dans les épreuves mais surtout et principalement dans le bonheur et la joie.
– Oh mon Dieu ! Candy ! Je suis sans voix !
– Alors embrasse-moi !
Les moments difficiles étaient passés, les choses avaient repris leur place et Lakewood était revenu dans la famille. C’est ici qu’ils poursuivraient leur vie paisiblement tout près des lieux qui ont tant de signification pour eux, rendant parfois une visite à Lodge Mountain pour s’y retrouver en amoureux. Toute leur vie durant, Candy et Albert ont partagé et partageront encore durant de nombreuses années les mêmes valeurs et la même vision des choses et de la vie.
« Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. »
– Antoine de Saint-Exupéry –
Et pour finir une belle chanson sur l’amour éternel de Barbra Streisand √ Evergreen
Une vidéo de Dimitris Tsaganos Channel
Notes :
(1) Personnage inventé
(2) Un petit clin d’œil avec mon interprétation de la scène finale de CCFS qui ne révèle pas l’identité de son mari mais beaucoup d’indices laissent à penser qu’il s’agit bien d’Albert! 😉
*Paroles de la chanson « Millésime »
Sur les coteaux en pentes, les vallons amoureux
Un rayon de soleil est passé sur nous deux
J’attendais de ce ciel qu’il me fasse juste un signe
Et je vois mon château sortir du cœur des vignes
Tu es mon millésime
Ma plus belle année
Pour ce bonheur en prime
Que tu m’as donné
Je suis à jamais ta terre
C’est ça être père
Après autant d’amour la saison des vendanges
On récolte le fruit du meilleur des mélanges
La bouche est ronde et pleine et le nez si discret
Quel prénom allait-on bien pouvoir te donner?
Tu es mon millésime
Ma plus belle année
Pour ce bonheur en prime
Que tu m’as donné
Je suis à jamais ta terre
C’est ça être père
Je ne sais pas de quoi
Notre histoire sera faite
Mais je me sens porté
Un jour est une fête
Quelques notes légères
Les regards qui caressent
Et je gagne en amour
comme en gagne en noblesse
C’est ça être père…
C’est ça…
C’est ça être Père…
Paroles de la chanson « Evergreen » (Love Theme From « A Star Is Born ») »
Love soft as an easy chair
Love fresh as the morning air
One love that is shared by two
I have found with you
Like a rose under the April snow
I was always certain love would grow
Love ageless and evergreen
Seldom seen by two
You and I will
make each night the first
Everyday a beginning
Spirits rise and their dance is unrehearsed
They warm and excite us
‘Cause we have the brightest love
Two lights that shine as one Morning glory and midnight sun
Time… we’ve learned to sail above
Time… won’t change the meaning of one love
Ageless and ever evergreen…
Bonjour Laure Saint-Yves 🙂
Bravo pour cette très belle suite de l’histoire de Candy ! Tu as une bonne imagination, l’histoire m’a beaucoup plu, je l’ai dévoré en quelques jours ! J’étais plongé dans l’univers de Candy en te lisant. J’aime beaucoup le couple Candy / Albert, car je trouve que ce dernier comprend bien mieux Candy et il est toujours la pour elle. C’est ce que m’a fait ressentir l’animé et je n’ai connu que ça. Lire le manga me tenterais, mais je pense qu’il est actuellement impossible de réunir tous les tomes et sans se ruiner…
Juste de petits conseils sans aucun reproche : Aère plus ton texte, ne laisse pas de « gros pavé » à lire à tes lecteurs, c’est plus agréable et attention à ce qu’on sache qui parle lorsque tu fais des dialogues 😉 Ecrivant moi aussi, mais dans un autre registre, je sais que ce n’est pas toujours simple de faire en sorte qu’une histoire soit bien faites, agréable à lire 🙂
J’ai enchaîné sur ton autre histoire, je suis au paragraphe 27.
Amicalement, Malya
Bonjour Malya,
Merci beaucoup pour ton commentaire et tes remarques constructives 😍 Il est vrai que cette histoire n’a jamais été corrigée et contient des défauts et des erreurs, mais c’était la toute première histoire que j’ai écrite. J’espère m’être améliorée depuis. Je devrais la retravailler, mais la vie réelle… Le format blog n’est pas évident à manipuler pour écrire des histoires, alors j’ai continué à publier sur le site fanfiction.net. Un amour dans la tourmente y est d’ailleurs amélioré et corrigé et j’y ai publié une autre histoire sur « Orgueil & préjugés. Voici le lien vers ma page sur ce site où j’écris sous le nom de plume: Laure Saint-Yves
Quant au manga, j’ai la chance d’avoir tous les tomes, mais tu peux le trouver à cette adresse: Manga
Dans quel registre écris-tu?
Exelente yo adore la historia , me encanto.
Bravo a vous pour cette belle histoire.
Merci beaucoup, je suis ravie que cette histoire vous ait plu 😍
LSY🌺
Bonjour Laure
Je ne sais pas comment te contacter mais sache que j’ai essayé plusieurs fois de t’envoyer un mail mais je n’ai jamais réussi
Je suis une grande fan de tes belles histoires sur fanfiction et l’ancien trueromantica.
Je suis ravie d’apprendre que tu es revenue avec un blog .v
J’aimerais te demander un mot de passe pour lire le sept ciel du fil rouge du destin
Merci beaucoup. Katy
Bonjour Katy,
Merci beaucoup de ton commentaire, je suis ravie de retrouver une ancienne et fidèle lectrice 😍
Je viens de t’envoyer un mail (vérifie tes spams si tu ne l’as pas reçu).
Bonne lecture et à bientôt j’espère
LSY 🌺
waouhh que dire à part juste Bravo… j ai tout lu en deux jours tellement etait bien… Je suis une fan candy terry mais là je dois avouer que tu as presque reussi à me faure changer d avis 😉 encore une fois merci et Bravo
Merci Marie c’est l’un des meilleurs compliments que l’on m’ait fait.????
je suis une fan de Candy et Terry, mais j’avoue que tu m’as fait rêver avec ce couple Albert, Candy merci
Merci du compliment candyetterry love, j’apprècie beaucoup! ? Je suis contente de savoir que j’ai pu te faire rêver avec ma fiction.
Salut Laure Saint-Yves.
Magnifique comme toujours mais je suis un peut déçu de la fin.Je trouve que tu as un peut exagéré sur leur états pendant pendant la crise financière,je trouve que tu as été un peut fort.Je l’impression que Albert a perdu sa dignité par exemple quand il est revenu un soir en pleurant je crois et a cause de cette crise il a perdu un peux de son respect de tous,qu’ils n’est plus aussi craint qu’avant et c’est dommage.Jl y a aussi Candy la pauvre cette crisse lui a fait perdre un enfant et sa ma fait tellement mal.
Je m’attendait a ce que la famille Leagan (je suis pas sur)soit gravement puni pour toute leurs méchancetés.
Mais à part sa j’ai adoré la fin,Albert et Candy ont eu plein d’enfant et c’est magnifique.J’ai particulièrement adoré la dernière scène c’est très émouvant et très mignon,cela prouve que au delà des âges ils continuent de s’aimer et c’est magnifique.
Merci de ce nouveau commentaire! 😀
Je peux tout à fait comprendre ta déception et je te remercie de ton honnêteté, c’était le risque de rendre les personnages humains et l’histoire avec un côté réaliste, je voulais qu’elle soit ainsi plus crédible car la crise de 1929 a vraiment été très sévère et beaucoup de gens se sont retrouvés complétement ruinés.
Par contre je n’ai pas voulu donner l’impression qu’Albert avait perdu de son respect et de son aura, bien au contraire car il a tout fait pour essayer de sauver le plus d’emplois et jusqu’à vendre Lakewood et pour moi cet acte est digne de respect et même d’admiration. Quant au fait qu’il se soit effondré en larmes devant son épouse bienaimée, j’ai voulu montrer son côté humain ainsi que la complicité et la confiance qu’il avait en Candy pour pouvoir se montrer vulnérable devant elle et partager ses épreuves avec la femme qu’il aime. Pour sa fausse-couche, je sais c’est dur désolée si cela t’a fait du mal mais bon ils ont de magnifiques enfants!
En tout cas, c’est intéressant de voir comment chacun peut percevoir les choses différemment! 🙂 merci d’avoir partagé tes impressions.
Bonjour Laure Saint-Yves.
Je répond a ta réponse.
Je comprend il fallait que se soit crédible,je comprend que tu voulais montrer que la vie n’est pas tout de rose mais des fois quand ont lis une fic ont veut du rose mais trop et tu la bien respecter et c’est ce qui est magnifique(la preuve quand a un moment Candy et Albert sont tous beau,heureux dans le chapitre suivant tu voit comme titre « doute » moi je commence a paniquer mais toi tu en met des doutes histoire d’enlever un peut de « rose » et c’est sa qui est formidable, tu met un peut de « malheur » si puis je dire mais pas trop)mais je trouve que a la fin tu est aller un peut trop fort,ils aurait au moins pu garder Lakewood pour se souvenir du bon vieux temps mais c’est juste un exemple puisque après Candy le rachète.Pour Albert je trouvais juste qu’il ressemblais plus trop au « Grand oncle William ».mais comme toi et moi un peut plus haut je le dit il fallait que sa fasse crédible par conséquent je comprend très bien tes choix.J’adore ton histoire et toi aussi d’ailleurs.
Ps:dsl si t’arrive pas a comprendre je savait pas trop comment expliquer.
Bonjour lunacristal, merci de ta réponse! 😀
Je crois avoir compris ce que tu veux dire, tu penses que c’est une question de perte de prestige en quelque sorte pour le Grand Oncle William et je comprends que cela puisse être perçu ainsi, il n’y a aucun souci et j’en prends note pour mon prochain épilogue 😉
Ok
Bonjour Laure Saint-Yves
C’est encore moi,je t’avais déjà laisser un premier commentaire sur ta fiction:le fil rouge du destin (sur fanfiction.net) ,je voulais te dire encore merci pour cette fiction.
C’est la fin et je suis partager entre joie et tristesse: joie parce que c’est tellement beau ils (Candy et Albert) ont tant souffert et maintenant ils vont enfin pouvoir être heureux.Mais en même temps je suis triste parce je me suis attaché à l’histoire et au personnage et par conséquent je suis plus capable de m’en séparer. J’ai tellement attendu la fin et maintenant je veut pas que sa se finisse.
Bonjour lunacristal et bienvenue sur mon blog! 😀
Merci beaucoup de tes commentaires et de tes compliments :D, j’ai lu aussi celui sur ffnet, j’espère que tu as récupéré de ta nuit blanche à lire! 😆
Bonjour,
Je viens de terminer votre fanfiction. Je tiens à vous remercier et vous féliciter.
Moi aussi je pense que Candy et Albert sont faits l’un pour l’autre.
Vous avez su décrire formidablement les sentiments des personnages.
Je suis française et cette lune de miel était parfaite. Vous avez fait honneur aux beaux paysages français!!
Belle continuation à vous,
Cécile
Bonjour Cécile,
Merci beaucoup de votre gentil commentaire, cela me fait chaud au cœur! Et c’est toujours un réel plaisir de rencontrer des fans de Candy et Albert.
J’ai essayé de faire partager une partie de notre patrimoine, il y avait tant d’autres régions que j’aurais aimé faire découvrir aussi mais bon ils n’avaient qu’un mois et avec les moyens de transport de l’époque, c’était difficile.
Je vous souhaite une belle soirée.
Bonjour Laure Saint-Yves,
Je ne pouvais quand même pas quitter cette merveilleuse histoire et nos héros sans rendre hommage à l’auteur et la remercier pour cette fiction qui restera gravée dans ma tête et surtout dans mon coeur.
Tu sais, il y a des suites qu’on rêve de voir écrites, et que malgré tout, on redoute de lire quand elle sont devant nous.
La barre était haute dans mon esprit tant j’aspirais à ce que quelqu’un relève le défi de nous offrir une suite plausible bien sûr, mais surtout qui lève le voile sur Albert et le couple qu’il devait former le moment venu avec Candy.
Mizuki nous a donner un aperçu de l’amour tendre, puis de la passion.
Toi, tu as su nous empaqueter ces deux notions dans un coffret d’amour véritable. Celui de la légende du fil rouge qui relie deux être destinés à s’aimer.
C’était une lecture que je n’oublierai pas Laure Saint-Yves. Une lecture captivante et émouvante. Tu as joué avec toutes les nuances des émotions pour nous offrir un tableau plus vrai que nature 😀
Mais je dois avouer… j’ai quand même été déçue en finissant ton histoire. Rassure toi, juste 1 🙁 : pourquoi avoir écrit » FIN » !!!! (je sais, je suis ingrate :p)
Non franchement quoi te dire, hormis : UN GRAND MERCI chère Laure Saint-Yves pour cette pépite !
Bise
PS : je vois que tu as commencé une nouvelle histoire 😀 (bien sûr, j’embarque pour ce nouvel eldorado !!!!! )
Coucou Glynda08!
Waou! Ton commentaire me laisse sans voix ou plutôt sans mot! Si je m’attendais encore à de tels compliments… Tu as ensoleillé cette journée et j’en ai bien besoin en ce moment! ???? Un grand merci pour ta reconnaissance je suis vraiment très heureuse si j’ai réussi à écrire une histoire qui t’ait plu et d’avoir su partager mes sentiments et mes émotions quant à ce couple qui pour moi restera très cher à mon cœur et qui reste malheureusement incompris par trop de monde, Albert est pourtant un personnage si fascinant, mystérieux et complexe ; Mizuki a vraiment eu du génie en le créant.
Quant à ma nouvelle fic, elle se passera dans un contexte très différent, espérons qu’elle te plaira aussi! 😉
Bisous
En 2jours j ai tout relis du début à la fin avec unfinal tre grand plasir
Waouh! Je suis flattée et impressionnée toute l’histoire en seulement deux jours!!! ?
Laure Saint-Yves! Congratulation on completing this wonderful story! I can’t believe this is your first story because you write so well. Not only does it have a well thought storyline, it is also full of smart humour, beautiful quotes, and romantic hot scenes! Hahahaha. What else could a reader ask for more?
This particular chapter, the epilogue, is a great closure ( though i want it never end). I like your idea to bring up a common insecurity a woman usually feel when they are pregnant. And I also love how they have 4 children and adopt little Lucia.
I’m sad that this story really ends 🙁 however, I believe that creative mind of yours must be having an idea of next story already! Please write some more, my friend!
Thank you for this story! Enjoy your days and take care. I’ll see you around, Laure Saint-Yves!
Many thanks Reeka, your kind words made my day! ? ?
But you as reader and your comments here and there are my inspiration too, without you I couldn’t have written until the end! So thank you for having taken the time to write many reviews, it’s my wage! 😆 On the beginning I wasn’t sure since it was indeed my very first story but all of you have encouraging me, so I had no choice but continue! 😉
About another one? I have one or two ideas in mind but I have to find time, now I’m very busy but as I have already said, who knows? 😉
Dear Laure Saint-Yves, thank you so much for such a touching and satisfying end to your masterpiece! It’s unbelievable this is your first story, so keep it up my friend! Rest for a while and write another one. ??
I agree with Antlay. This chapter is full of all kinds of emotions, and the scenes that really stood out for me were the childbirth, the adoption of the little girl and the return to Lakewood! Sigh… I finished reading with a sigh of relief because of the happy ending. Yet, I have mixed feelings because this is also the end. ???
Dear Ms Puddle, many thanks for your nice words, it means a lot to me! ???
As I was saying on your amazing blog I don’t know if it’s a master piece but I have put all my heart in this fiction.
About another one, who knows? 😉
Indeed I can tell you have put all your heart and soul in it… it’s time to take a short break, but I’m sure you’re already have another story brewing in your mind… LOL 🙂
Dear Laure Saint-Yves, thank you so much for such a grand and satisfying ending to your story. It’s unbelievable it’s only your first story, because you’ve done an excellent job! This chapter is particularly full of various kinds of emotions, and the ones that really stood out for me were the childbirth scene, the adoption of the little girl, and their return to Lakewood. Very touching indeed. I finished reading the chapter with a sigh — a sigh of relief because of the happy ending. Yet I have mixed feelings… it’s the last chapter, that’s why. ❤?
I thought this one didn’t go through… so I left another similar comment. Please feel free to remove the other one. Sorry about the trouble, Laure Saint-Yves 😉 😛
No worries, my friend! 🙂
Wow ! Bravo ! Je suis sans mot. Quelle belle fin, quelle belle histoire que j’ai dévoré du début à la fin! C,est vraiment une histoire comme je les aimes : tristesse, déception, espoir, aventure, tendresse, amour et surprise; tout y était ! Félicitation, mais si je suis un peu déçue parce que ça veut dire que c’est fini… Nos rendez-vous me manqueront ! Merci de m’avoir fait revivre cet univers de Candy avec un dénouement comme je l’espérais depuis si longtemps. Tu as une plume magnifique et j’espère bien que tu écriras à nouveau. Bonne année 2016 et je te souhaite tout ce que tu veux 😉
Eh bien! Merci de tes beaux compliments qui me vont droit au cœur, Isabelle. ??? J’ai essayé d’inclure toute sorte de sentiments et d’émotions effectivement tout comme on en rencontre dans notre vie.
J’ai écrit la suite telle que je la désirais aussi car j’étais frustrée de la fin du dessin animée dans ma jeunesse et en découvrant récemment le manga qui est bien mieux cela m’a inspirée.
Comme je le disais dans mes précédents commentaires, je ne sais pas encore si je continuerai à écrire d’autres histoires, ce n’est pas l’envie ni les idées qui me maquent en tout cas, J’essaierai de continuer à faire vivre ce blog tant qu’il y aura des commentaires. La newsletter sera là pour informer dès qu’il y aura un nouvel article ou qui sait, le début d’une nouvelle histoire? 😉
Bonne année à toi aussi!??
Pour ma part, j’espère que tu trouveras le temps d’écrire encore, car tu es vraiment bonne ! Tu sais si le manga est disponible au Canada ? J’aimerais bien le lire, car moi aussi la fin du dessin animé m’avait déçue, mais ton histoire ma vraiment ravie ! Tu devrais même la proposé pour la suite de la série tellement elle est bonne 😉
Malheureusement le manga n’est plus vendu. J’ai trouvé le mien d’occasion mais si tu veux tu peux trouver les 9 volumes en ligne sur au moins deux sites dont les liens sont disponibles sur ma page « liens et ressources ».
Quant à la suite de la série je pense que le débat est malheureusement clos suite au procès qui a opposé la mangaka Igarashi à l’auteur Mizuki et je n’aurais pas cette prétention 😉 mais merci du compliment! 😀
Bonjour Laure Saint-Yves
Waouh ! Quel épilogue, un bouquet final d’émotions, tout y est, tendresse, amour, joie, peine, doute, générosité, partage.
Tous ces enfants, ce n’est pas un nid bâti par un petit oiseau mais par un aigle, d’ailleurs n’est ce pas l’emblème du médaillon du Prince de la Colline.
Oui la Tante Elroy peut-être fière de tous ces neveux, ils ont tous une très belle famille.
J’ai aimé le passage en Angleterre, les raisons que tu as invoquées qui explique leur déplacement sur le vieux continent. Tout comme toi je suis persuadée que dans CCFS c’est exactement ce qu’avait en tête Mizuki. Cette partie m’a fait sourire car j’ai réalisé ce week-end quelque chose en relation avec ce passage et que Ms Puddle et toi vous découvrirez en temps voulu, plus que quelques jours de patience.
Notre Terry a fini par trouver l’amour lui aussi, un mariage passionné et orageux, c’est bien comme ça que je l’imagine, fidèle à lui-même.
Voici la suite…
Albert qui fait toujours preuve de générosité en faisant le bonheur d’une petite fille qui lui rappelle tant Candy. Candy qui fait un merveilleux cadeau à son époux en rachetant Lakewood pour son anniversaire, très touchant et émouvant.
Les chansons que tu as choisi sont très belles, les paysages de la deuxième sont enchanteurs et la citation de Saint Exupery fait partie de mes préférées.
Merci de tout coeur ?????pour t’être investie autant dans aventure dont tu as relevé le défi. Tu peux être fière de toi. J’espère qu’il y en aura d’autres à venir. En passant tu avais proposé de traduire les lettres de CCFS, cela serait effectivement une bonne idée.
Tous mes voeux de bonne santé et de bonheur à toi et à tes proches.
Bises ?
Bonsoir Antlay,
A mon tour de dire Waouh!!! Un grand merci! ??? Ton commentaire m’a beaucoup touchée mais aussi rassurée car j’étais prise de beaucoup de doutes quant à mon épilogue mais tu as souligné les principales émotions que je voulais faire ressortir. ?
Oui, tu as raison pour l’emblème des Ardley, l’aigle, quel symbole!
Tu as réussi à m’intriguer avec ce que tu as dit au sujet du passage en Angleterre! A quoi as-tu donc pensé? J’avoue que je suis impatiente, tu es passée maitre dans l’art du suspense! 😆 En tout cas cela me parait logique que la crise les ai menés en Grande-Bretagne, cela aurait d’ailleurs bien pu être l’Écosse aussi et cela même en omettant ma fantaisie sur les origines de Candy et sa famille riche! 😉 J’ai pensé que Candy aurait pu apprendre le décès du duc de Grandchester et éprouver de la tristesse à ce sujet, qu’Albert pouvait être en voyage et qu’il lui manquait, elle aurait pu avoir un bébé récemment et être victime du baby blues surtout sans lui, enfin tellement de possibilités de la mener vers sa « boite aux souvenirs ». Quant à Terry, je ne pouvais pas le laisser malheureux, même s’il m’a déçue par rapport à Candy, c’est un personnage que j’aimais beaucoup, on peut lui pardonner son manque de maturité car ce n’était qu’un adolescent après tout!
En tout cas je suis heureuse d’avoir partagé cette aventure avec vous, pourtant, écrire est aussi parfois bouleversant car on doit aller rechercher au fond de soi des émotions pour celles que l’on connait et arriver à s’imaginer les autres. Maintenant pour écrire une nouvelle fic, les idées, ce n’est pas ce qui me manque mais il faut réussir à les concrétiser sur « papier » ainsi que du temps et j’ai peur de décevoir vos attentes, en tout cas Voilà bien un nouveau défi! 😉
Tous mes vœux pour la nouvelle année à toi aussi ainsi qu’à tes proches, que 2016 vous apporte en plus de la santé et la joie, la concrétisation de tous vos rêves, y compris les plus fous! ??????
Bisous
Super épilogue
Mille bravos
Je l’ai adorée du 1er au dernier chapitre
Vivement une autre fic, lol
Merci pour tes gentils mots alexia001! ?
Je suis ravie que tu as aimé l’histoire du début à la fin.
Pour une autre fic, qui sait ? 😉
whaou! sublime, magnifique l epilogue. bravo encore
Merci bibi2403 pour ton compliment,? je suis heureuse que l’épilogue t’ait plu.
BONJOUR Laure Saint-Yves, me voilà sur ton blog, car je n ai pas pu faire autrement que de lire jusqu’à la fin ce petit chef d oeuvre ! Je sais que je vais encore me répéter mais après le dernier mot j en ai la conviction et c est mon coeur qui parle que c est la plus belle fiction Candy Albert qu il m ai été donné de lire! Je ne sais pas si à partir d aujourd’hui d autre fiction me perceront comme la tienne. Elle est la fin dont j ai tant rêvé, l amour et la passion que j imaginais tant entre eux! C est THE SUITE!!!!! Bravo Laure Saint-Yves pour ton talent d auteur qui a sut tant me transporter tout au long de ma lecture! Mille mercis encore! A très bientôt j espère ! !
Bonjour Tasia lou!
WAOUH! Quels jolis compliments tu me fais!!! Ils me vont droit au cœur! ???? Merci d’avoir pris la peine d’écrire un commentaire ici en plus de ffnet!!!Je suis heureuse de savoir que ma suite de CC t’ait tant plu! C’est ma meilleure récompense.
J’en profite d’ailleurs remettre un lien ici vers ton superbe forum consacré entièrement à Albert et en français!
A bientôt, ici ou ailleurs 😉