Chapitre 4 : rencontres surprises…

Une pensée pour toutes les victimes des attentats à Bruxelles ainsi que leurs familles et amis!

Une fois encore la barbarie a frappé de façon aveugle d’innocentes victimes.

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Un amour dans la tourmente!

 

Candy, perplexe se rendit donc au réfectoire pour rencontrer ce mystérieux visiteur, elle ouvrit la porte et vit, installée à une table en train de boire un thé, une personne qu’elle connaissait effectivement.

-Flanny ? Quelle surprise !

– Bonjour Candy, c’était donc bien toi ! Quand j’ai entendu parler de Melle Ardlay, je me suis demandé s’il s’agissait bien de la tête de linotte que j’avais connue à Chicago.

-Eh oui ! Le monde est petit, je n’aurais jamais imaginé te rencontrer ici, comment vas-tu ?

-Bien, comme tu le vois mais toi, qu’est-ce qui t’a décidée à venir dans cet enfer ?

-Ah ! C’est une longue histoire…

Candy soupira en venant s’asseoir auprès de sa collègue mais n’en dit pas plus. Flanny ne voulant pas être indiscrète, les confidences après tout n’avaient jamais été son point fort, lui demanda :

-Il y a longtemps que tu es arrivée ?

-Plus de deux mois.

Les deux ex-élèves de Marie-Jeanne discutèrent un peu, principalement de la guerre, des blessés… Flanny était juste de passage, exceptionnellement et pour remplacer une collègue malade, elle avait aidé à convoyer de nouveaux blessés depuis le front ; habituellement elle travaillait dans un des hôpitaux situés juste près du front. Candy la questionna sur les conditions très difficiles du travail là-bas. Par exemple dans la zone de tri où il fallait décider en quelques secondes de qui allait avoir une chance de survivre ou bien mourir, la mortalité bien plus élevée qu’ici, etc. Elles se souhaitèrent mutuellement bonne chance puis Flanny repartit. Cette dernière pensait finalement que Candy, bien qu’appartenant à une famille aisée, avait eu le courage de s’engager peu importe ses raisons et pour cela elle l’admirait même si elle se garda bien de le lui dire.

C’est alors que le Dr de Vigny vint chercher Candy.

-Ah ! Melle Ardlay, justement je vous cherchais, j’ai besoin d’une infirmière demain pour m’assister dans l’opération de Yann Guézennec. Mme Marie Curie (1) doit venir sur notre secteur dans une de ses « ambulances radiologiques (2) ». Je n’arrive toujours pas à localiser exactement le dernier éclat d’obus qu’il a reçu et avant d’opérer à l’aveuglette je voudrais utiliser sa nouvelle technique de la radiographie.

-Oh ! Mais bien sûr Dr de Vigny, j’ai entendu parler de cette nouvelle technologie et cela m’intéresse beaucoup de voir l’un de ces appareils et en plus rencontrer Mme Curie, double prix Nobel, c’est un honneur.

-Parfait Candice… Euh… je peux vous appeler Candice ?

Voyant le réel enthousiasme de son infirmière préférée et dans l’instant du moment, il l’avait appelée par son prénom, il en mourait d’envie depuis si longtemps d’ailleurs. Candy rougit un peu et lui répondit :

-Vous pouvez m’appeler Candy comme tout le monde, Dr de Vigny.

-Dans ce cas, appelez-moi Pierre.

-Oh ! Je ne sais pas…

-S’il vous plaît, juste entre nous, cela me ferait tellement plaisir.

Pierre la regardait intensément dans les yeux et lui prit même l’une de ses mains dans les siennes. Il avait décidé de la courtiser mais sentant Candy mal à l’aise il la lâcha aussitôt. C’était un homme amoureux mais respectueux et il ne voulait surtout pas la brusquer au risque de la faire fuir alors il ajouta.

-Excusez-moi Candy, je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise…

-Ce n’est rien docteur…

Candy voulut le rassurer, elle sentait que Pierre était un homme très bien, Lise avait raison, d’ailleurs toutes les infirmières célibataires craquaient pour lui qui n’avait d’yeux que pour elle. En même temps elle avait peur qu’il se sente encouragé si elle l’appelait par son prénom, sans parler des commérages qui risquaient de se propager si quelqu’un les entendait. Voilà pourquoi elle était si réticente à cette idée. Et puis son cœur appartenait à un autre même si elle avait peu de chances de le revoir bientôt…

C’est ainsi que le lendemain, Candy fit la connaissance de la célèbre Marie Curie et de sa fille Irène (3) qui était dans sa vingtième année et qui l’accompagnait. Ce fut une expérience très enrichissante pour elle, la jeune infirmière fut très impressionnée de rencontrer cette figure parmi la communauté scientifique, mondialement connue. C’était aussi une femme simple qui n’avait pas peur de prouver aux hommes que le « sexe dit faible » était aussi capable qu’eux. Et puis sa fille du même âge que Candy était déjà engagée aussi ; en 1906 elle avait perdu son père, Pierre, renversé par un fiacre, elle n’avait même pas neuf ans, le destin n’épargnait vraiment personne.

Au final, le blessé put subir son opération avec succès. Yann aimait discuter avec « Mlle Candy » comme tout le monde l’appelait. Il ne connaissait pas son nom complet, étant donné que les infirmières se faisaient juste appeler par leur prénom, sinon il aurait fait immédiatement le lien avec Albert qu’il avait rencontré plus de deux mois plus tôt. Il aimait sa bonne humeur et elle avait toujours un mot gentil personnalisé à dire. Il se remettait peu à peu de ses blessures. Il avait reçu plusieurs éclats d’obus au niveau des jambes et le dernier, celui qui venait d’être enlevé grâce à la radiographie, s’était logé profondément dans l’abdomen et sa guérison complète demanderait encore quelques semaines. Il aidait Candy qui utilisait une partie de ses moments de repos à écrire les lettres que des blessés voulaient envoyer à leur famille ou à leur petite amie. En effet, certains en étaient incapables parce qu’ils étaient aveugles ou blessés aux mains, l’un d’entre eux était même illettré. Elle s’occupait du courrier pour les anglophones et Yann celui des francophones. Il l‘aidait également à améliorer son français. Elle avait reçu quelques bases à Londres durant son séjour au collège royal de Saint-Paul, mais rien de tel que d’être immergée dans le pays pour progresser. Ce n’était pas du luxe car même si la plupart du personnel était bilingue, ce n’était pas le cas de tous les blessés. Tous ces moments en plus des soins rapprochaient patients et infirmières et c’était primordial pour maintenir le moral de chacun. Candy en avait besoin particulièrement lorsque dans son sommeil elle rêvait d’Albert ou lorsqu’elle pensait à lui avant de s’endormir car dans ces moments, il lui manquait terriblement.

  

 I Go To Sleep (*) The Pretenders

 

Parfois, Candy se proposait pour étendre le linge dehors car cela lui permettait de prendre l’air de façon utile et c’était ce qu’elle était en train de faire ce 27 juin. Les fils à linge étaient situés à une centaine de mètres du bâtiment principal de l’hôpital. De là, elle avait une belle vue sur le vignoble, un chemin serpentait parmi les coteaux, disparaissant par moment dans le relief vallonné. Elle était en train d’étendre des draps quand elle aperçut au loin sur ce chemin, une silhouette qui lui sembla familière et qui s’approchait. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, cette écharpe blanche qui se détachait sur la verdure et qui volait au vent tout comme les draps qui lui cachèrent un moment la vue. « Non, ce n’est pas possible ! Ce doit être une hallucination. Le Soleil est si éblouissant.» Elle écarta le tissu qui l’empêchait de voir, il n’y avait plus personne. C’était comme un mirage dans le désert, Candy était telle une assoiffée croyant voir de l’eau. « Oui j’ai bien rêvé ! » Soupira-t-elle alors elle continua de s’atteler à sa tâche, les draps faisaient maintenant comme un rideau devant elle. Enfin, quand elle eut fini, elle se pencha pour ramasser le grand panier en osier et quand elle se releva elle fut surprise de voir quelqu’un de grand, dressé devant elle qui lui dit :

-Bonjour Candy ! Comment vas-tu?

C’était Albert !

Il ôta ses lunettes de soleil et les plaça dans la poche de sa chemise. Il arborait un grand sourire qui découvrait des dents parfaitement alignées d’un blanc éclatant. Il l’avait aperçue de loin et l’avait tout de suite reconnue malgré ses cheveux retenus en chignon, coiffure inhabituelle mais qui la rendait plus femme. Ses formes aussi étaient encore plus féminines que la dernière fois qu’il l’avait vue, l’automne dernier, il le décelait très bien sous sa tenue d’infirmière constituée d’une robe chasuble blanche et d’un tablier blanc portant l’insigne de la Croix Rouge. Par contre elle ne portait pas la coiffe typique, n’ayant pas encore pris son service. Elle était si belle dans le Soleil matinal, même si elle avait une mine un peu fatiguée et paraissait avoir maigri. Elle le regardait, la bouche bée, ses yeux étincelaient et exprimèrent d’abord l’incrédulité. Elle venait de lâcher son panier rond qui tomba sur le gazon en oscillant de droite à gauche avant de se stabiliser à ses pieds.  Albert sentait son cœur se gonfler comme une bulle de savon et qui s’élevait pour éclater de joie mais tout se passait à l’intérieur. Il avait eu envie de courir pour la serrer dans ses bras mais il ne voulut pas l’effrayer.

Candy était interloquée, se demandant si elle rêvait toute éveillée. Et pourtant il était bien là devant elle, lui souriant. Il avait une barbe de deux ou trois jours mais sa voix si douce berçait ses oreilles par ce simple bonjour. Ses yeux si bleus se fondaient avec le ciel de début d’été l’enveloppant de leur tendresse. Sa chevelure dorée un peu plus longue que la dernière fois qu’elle l’avait vu, brillait au Soleil, semblant être l’exacte reproduction de l’astre du jour en dardant ses propres rayons sur elle, l’éblouissant. Il était comme une apparition divine improbable, un buisson ardent.

-Albert !…

Sa voix était à peine audible, sa gorge était serrée d’émotion.Son cœur battait si vite dans sa poitrine que sa tête lui tournait. Elle sentit alors un étourdissement l’assaillir, la sensation était trop forte. Albert voyant qu’elle vacillait laissa choir son sac à dos ainsi que sa veste qu’il portait négligemment repliée sur son épaule et la soutint dans ses bras forts.

-Candy, tu te sens mal ?

Vite stabilisée, elle se plaqua tout contre lui, sa joue sur sa poitrine, encerclant sa taille de ses bras. Elle réalisa enfin qu’il était bien là. La chaleur de son étreinte, son odeur familière et le son rassurant des battements de son cœur qui palpitait aussi vite que le sien étaient bien réels.

-Non ! ça va … tu m’as tellement manqué mais maintenant… je suis si heureuse… Sa voix s’étranglait d’émotion.

-Moi aussi mo nighean mhaiseach (4) ! Lui répondit-il dans un souffle en caressant tendrement ses cheveux sur la couronne et les côtés de sa tête.

Candy ne releva même pas qu’il avait parlé en gaélique tant elle était absorbée par son contact. Il lui avait manqué comme l’air que l’on respire quand on se noie. Des larmes coulaient de ses yeux en silence criant sa joie de le retrouver, elles allaient se perdre sur la chemise d’Albert qui inspira profondément pour humer sa délicate senteur de roses qu’il connaissait si bien et qui agissait comme un baume sur son âme.

Ils restèrent ainsi de longues minutes sans rien dire. Les mots n’étaient plus nécessaires, le langage était corporel. Ils profitaient de leur proximité tant désirée qui leur avait tant manqué. Plus rien ne comptait autour d’eux et la Terre aurait bien pu s’arrêter de tourner et le monde aurait bien pu s’écrouler, rien n’avait plus d’importance que d’être dans les bras l’un de l’autre. C’était comme si le temps avait suspendu son vol, l’instant si fragile, magique était figé comme cristallisé pour en fixer la beauté. Les merles moqueurs chantaient une ode à la joie comme pour célébrer leurs retrouvailles. La brise tiède les enveloppait et les caressait amoureusement faisant à leur place ce qu’ils n’osaient encore faire eux-mêmes. Le Soleil bienveillant était aussi ardent que leurs sentiments. Toute la nature autour d’eux était en harmonie avec ce couple dont l’amour bien gardé restait encore à se dévoiler, comme une rose encore en bouton prête à éclore pour révéler au monde la beauté de son cœur, l’ivresse de son parfum délicat et l’éclat intense de sa couleur.

Michelle Featherstone – Perfect(**)

 

Enfin Albert s’écarta un peu pour regarder Candy dans les yeux afin de se noyer dans ses belles émeraudes. Ces beaux joyaux encore remplis de larmes qui le faisaient vibrer. Lui-même avait les yeux humides. Il avait retrouvé son trésor, sa petite princesse, saine et sauve, alors il oublia très vite sa fatigue, tous les risques encourus, tous les kilomètres parcourus, tous ces mois d’incertitude, de doute et d’angoisse. Oui, tout ce qui comptait était de l’avoir entre ses bras, là maintenant. Et tous les sentiments qu’il avait essayés d’étouffer, de refréner puis d’éteindre depuis qu’il l’avait quittée revinrent en force, en une fraction de seconde, comme un boomerang avec encore plus d’intensité et de profondeur. Il avait retrouvé la partie de son cœur qui lui avait été arrachée, son âme oppressée était maintenant libérée.

Des mèches de cheveux échappées du chignon de sa belle volaient au vent et se collaient sur ses joues mouillées par les larmes alors, d’un geste très tendre et sans précipitation pour savourer chaque instant, il les écarta de sa main droite et les ramena, une par une, derrière ses oreilles. Candy frissonna de plaisir à ce contact intime et ferma les yeux pour se délecter de ce moment. Albert se pencha et déposa un doux baiser sur son front. Le contact de ses lèvres brûla sa peau nacrée, elle rouvrit les yeux pour être transpercée par ce regard d’azur qui exprimait… de l’amour ? Après un moment de flottement Candy commença à retrouver ses esprits et lui demanda :

-Albert mais que fais-tu là ?

-Je suis venu te chercher. Répondit-il d’une voix rauque sans sourciller.

-Mais comment as-tu su que j’étais là ?

-C’est une longue histoire Candy et… il faudra que nous parlions très sérieusement car … j’ai beaucoup de choses à te dire. Je suis sûr que tu te poses beaucoup de questions… à mon sujet… mais pour l’instant laisse-moi profiter de nos retrouvailles… Lui dit-il d’un air grave puis après réflexion il ajouta :

-… et j’ai besoin de me raser si c’est possible, sinon je vais finir par ressembler au pirate qui t’avait tant effrayée ! Finit-il par dire avec une pointe d’humour pour rendre plus léger son ton sérieux du début.

-Oh ! Mais bien sûr Albert, viens suis-moi ! Dit-elle en riant.

Elle lui prit la main pour l’entrainer avec elle. Ce contact, paume contre paume était comme une douce brûlure pour les deux et les électrisait. Candy avait mille questions à lui poser mais elle respecta son souhait. De plus il devait être fatigué, elle avait compris qu’il avait dû errer un bon moment avant de l’avoir retrouvée car il était là pour elle, pour venir la chercher. Tous les risques qu’il avait dû prendre, les dangers qu’il a sûrement rencontrés avec cette guerre, tout cela pour elle !? Son cœur était gonflé de joie, Albert était de nouveau là près d’elle, avec elle et pour l’heure c’était tout ce qui comptait.

Ils arrivèrent près du bâtiment principal en pierres de taille, à la vue des occupants des lieux, ils se lâchèrent la main à contrecœur. Ils rencontrèrent Pierre, Candy fit les présentations.

-Dr de Vigny, je vous présente mon meilleur ami Albert tout droit venu des Etats-Unis. Albert, voici le Dr de Vigny notre médecin-chef.

-Enchanté Dr de Vigny.

-Enchanté monsieur…

-Appelez-moi simplement Albert.

Première situation délicate, les hommes avaient en principe coutume de se présenter par leur nom de famille, cela intrigua Pierre qui demanda :

-Que faites-vous ici monsieur… Albert ?

-Disons que je rends visite à une vieille amie.

-Et vous restez combien de temps ?

-Je ne sais pas encore exactement, pouvez-vous m’héberger? En échange je pourrais vous aider à toute sorte de tâches.

-Comme quoi ? Demanda-t-il avec méfiance.

-Albert a déjà travaillé dans un dispensaire en Afrique, intervint Candy qui voulait intercéder en sa faveur.

-Et j’ai aussi fait la plonge et la cuisine dans un restaurent. Ajouta le blond.

-Je vois… un homme à tout faire en sorte. Bon, c’est d’accord, on trouvera bien quelques tâches à vous confier, nous sommes plutôt en manque de main d’œuvre ces temps-ci.

-Super ! S’exalta l’infirmière.

En voyant la joie de Candy, Pierre commença à comprendre qu’il y avait quelque chose de fort entre ces deux-là, il suffisait de voir comment ils se regardaient… avec adoration. Le médecin en ressentit un peu de jalousie, pourtant elle ne l’avait pas présenté comme son fiancé ou même son petit ami alors il y avait peut-être encore de l’espoir pour lui. Il se demandait aussi ce que cet homme venait faire exactement ici, prendre de tels risques juste pour voir une ancienne amie ? Étrange ! Peut-être un de ces aventuriers mais puisque Candy se portait garant pour lui en quelque sorte, cela le rassura et puis quelqu’un qui avait travaillé dans un dispensaire pouvait être d’une aide très précieuse alors il ajouta :

-Vous aurez la chambre n°3 avec Paul, dans l’aile réservée au personnel.

-Je vous remercie Dr de Vigny.

-Je vais lui montrer, il me reste encore une petite demi-heure avant la prise de mon service.

-Oui faites-donc Candy, on se retrouve tout à l’heure.

Candy montra les locaux et présenta Albert au personnel, puis lui montra sa chambre, la salle de bains et le réfectoire, pour les patients ce serait pour une autre fois car il était l’heure de prendre son service. Ils se séparèrent en se donnant rendez-vous à la fin de son temps de travail. Albert commença par prendre un bon bain, se raser, laver quelques vêtements, il savait déjà où les étendre. Il mangea un bout de pain avec un morceau de fromage qui lui restaient puis il s’allongea pour faire une sieste dans l’après-midi. Il était épuisé à vrai dire mais il se posait aussi beaucoup de questions. Comment allait-il lui dire toute la vérité ? Comment lui présenter les choses ? Et leurs retrouvailles ? Candy avait l’air vraiment bouleversée de le revoir, autant que lui. Quels sont ses véritables sentiments envers lui ? On dirait bien que c’était plus que de l’amitié, l’expression de son regard avait changé, il y avait vu… de l’amour et même de la passion ? En tout cas elle ne l’avait jamais regardé ainsi avec une telle intensité, son cœur se mit à battre plus vite rien qu’à y repenser. Et les frissons qui avaient parcouru son corps quand il l’avait touchée, il l’avait bien senti, tout cela était nouveau. Mais comment allait-elle réagir en apprenant la vérité ? En apprenant qu’il était son père adoptif ? Il devait lui parler et le plus tôt serait le mieux. Demain peut-être ? Après tout il aurait dû faire ce 28 juin son annonce officielle, sa présentation à la banque de Chicago comme président, en tant que William Albert Ardlay, le Grand Oncle William. Mon Dieu, cela va être difficile ! Très difficile… Il toucha de nouveau son petit écrin noir.

Pendant ce temps-là Candy s’attela à son travail avec une réelle bonne humeur qui lui valut des questions notamment de la part de Lise :

-Qu’est-ce qui t’arrive aujourd’hui Candy, On dirait que tu es sur un petit nuage ?

-Oh ! Tu ne devineras jamais Lise ! Dit-elle surexcitée.

-Mais quoi ? Raconte ! Lise était impatiente.

-Tu sais Albert ?

-Oui ton grand amour ! Dit-elle avec un grand sourire et un clin d’œil.

-Chut ! Pas si fort on pourrait t’entendre ! Eh bien figures-toi qu’il est ici !

-Quoi !? Ici, maintenant mais par quel miracle ? Lise était bouche bée.

-Il est venu me chercher. Candy avait les yeux brillants.

-Eh bien si tu doutes encore de son amour pour toi, voilà qui devrait te convaincre du contraire ! Venir d’Amérique, ici en pleine guerre, uniquement pour te chercher, si ça ce n’est pas de l’amour, je ne m’appelle plus Lise !

-Ah ! Lise si tu savais comme je suis heureuse de le revoir enfin ! Elle avait l’air rêveur.

-Inutile, cela se voit comme le nez au milieu de la figure.

Elles se mirent à rire de bon cœur, Lise était sincèrement heureuse pour Candy qu’elle appréciait énormément.

-Oh ! Mais j’y pense, on est bien le 27 ?

-Oui pourquoi ?

-Demain, c’est son anniversaire ! (5) Dit Candy toute excitée.

-Alors il va falloir lui offrir un beau cadeau.

-Oui mais quoi ? Je ne peux rien lui acheter mais… je crois que j’ai une idée !

-Dis-moi !

-J’ai droit à une journée de congé, je n’en ai jamais prise, pas une seule depuis que je suis là alors je pense à un pique-nique. J’ai repéré un endroit près d’une petite colline l’autre jour en allant chercher le ravitaillement.

-Bonne idée, vous pouvez y aller à bicyclette et… attends j’ai quelque chose qui pourrait vous servir, l’autre jour les parents de Jean, qui sont des vignerons du coin m’ont offert une bouteille de champagne, je te la donnerai.

-Oh mais non Lise, elle est à toi !

-Tu sais, je ne vais pas la boire toute seule et c’est de bon cœur.

-Oh merci Lise, vraiment !

-De rien et puis vous pourrez visiter le vignoble par ici il a été épargné c’est une chance.

-Au fait à propos de Jean, tu veux parler du patient de la chambre 11 ?

-Oui, pourquoi ?

-Tu sais qu’il me parle souvent de toi, « qu’est-ce qu’elle est gentille, Lise, elle est si jolie » etc… et tout à l’heure il m’a même posé des questions à ton sujet.

-Ah bon ! De quel genre ? Lise était intriguée.

-Il voulait savoir si tu étais mariée ou si tu avais un petit ami, je dirais qu’il est très intéressé par toi. Candy lui fit un clin d’œil.

-Tiens donc !

-C’est un très gentil garçon, tu sais.

-Je vois où tu veux en venir Candy, j’apprécie beaucoup Jean mais…

-C’est à cause de … Kévin, n’est-ce pas ?

-Oui, c’est encore trop douloureux et je ne sais pas… si je pourrais aimer autant quelqu’un à nouveau. Elle avait les yeux humides et la gorge serrée.

-Tu es encore très jeune Lise.

Candy lui posa amicalement la main sur son bras mais n’en dit pas plus. Elle respectait son chagrin, elle savait comment c’était douloureux de perdre une personne chère. Elle demanda donc sa journée qui lui fut accordée, alors dans le plus grand secret et avec l’aide de Lise, elle prépara tout le nécessaire pour le lendemain.

Le soir venu, Albert la retrouva au réfectoire parmi le personnel pour le souper. Il fit ainsi plus ample connaissance avec tous les collègues de Candy et notamment celle de Lise. Puis vint l’heure d’aller se coucher, les deux blonds n’eurent pas vraiment l’occasion de rester seuls pour discuter. Candy lui annonça que le lendemain elle avait quartier libre et qu’elle passerait la journée avec lui, ce qui ravit Albert.

Une fois dans la chambre que Candy partageait avec Lise, les deux jeunes femmes discutèrent naturellement d’Albert.

-Il me plaît beaucoup ton Albert et je peux te dire qu’il est amoureux de toi mais que quelque chose le retient, peut-être parce qu’il ignore tes sentiments envers lui. Alors pour l’amour du ciel aide-le, donne-lui un petit coup de pouce, parfois les meilleurs hommes sont les plus maladroits dans le domaine du cœur ! Elle lui fit un clin d’œil.

-Mais que veux-tu que je fasse tout en restant dans les convenances ?

-Parfois, il faut les bousculer un peu, les convenances, tu trouveras bien quoi faire, fie-toi à ton instinct ! Et puis si tu le laisses filer entre les doigts, il y en a d’autres qui ne feront pas cette erreur. Qui sait, je pourrais… Dit-elle malicieusement, laissant sa phrase en suspens pour la taquiner avec un grand sourire.

-Lise ! S’exclama Candy sur un ton réprobateur.

-Bon aller jeune-fille, il est temps de dormir si demain tu veux être fraiche comme une rose !

-Bonne nuit Lise !

-Bonne nuit ma belle et fais de beaux rêves ! Répondit Lise en gloussant.

Mais Candy avait du mal à trouver le sommeil tant elle était excitée par les évènements de la journée. Albert était là, à quelques mètres d’elle. L’émotion qu’elle avait ressentie en le voyant en étant dans ses bras et les papillons dans son ventre lui confirmèrent, maintenant elle en était sûre et certaine, qu’elle l’aimait, elle en était même follement amoureuse. Elle repensait à sa discussion avec Lise, à ses conseils. Mais il y avait encore tellement de questions sans réponses, qui était-il exactement ? Pourquoi avait-il disparu ? Comment avait-t-il su qu’elle était ici, tant de mystères l’enveloppaient encore…

A suivre…

Comment sera cette journée d’anniversaire ? Que va-t-il se passer ? Y aura-t-i des révélations ?


Tous mes remerciements pour vos commentaires et votre fidélité bibi2403, Isabelle, Antlay, Ms Puddle, Reeka et Vera Garcia, vos mots d’encouragement me font toujours chaud au cœur !

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Notes :

(1) Marie Curie (1867-11-07 – 1934-07-04) née Maria Salomea Skłodowska à Varsovie était une scientifique d’exception, elle est la première femme à avoir reçu le prix Nobel, et à ce jour la seule femme à en avoir reçu deux. Avec son mari Pierre Curie, elle découvre entre autres, la radioactivité naturelle  , le Polonium et le Radium (1898)

Sources: http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/personnalites/d/chimie-marie-curie-222/

(2) Avec l’aide de la Croix-Rouge et d’Antoine Béclère, directeur du service radiologique des armées, Marie Curie, double prix Nobel de physique (1903) et de chimie (1911) participe à la conception d’unités chirurgicales mobiles de radiologie. Dix-huit camionnettes légères, surnommées les « petites Curies » par les soldats français achetées entre autres grâce à des fonds américains, sont équipées de matériel de radiologie et se rendent sur les fronts des différentes batailles, plus 250 postes fixes de radiologie installés dans les hôpitaux.

Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Radiologie_m%C3%A9dicale

https://fr.wikipedia.org/wiki/Petites_Curies

(3) Irène Joliot-Curie (12 septembre 1897 – 17 mars 1956 ) est une chimiste, physicienne et femme politique française. Elle est la fille de Pierre et Marie Curie. Épouse de Frédéric Joliot, elle a obtenu avec lui le prix Nobel de chimie en 1935 pour la découverte de la radioactivité artificielle. Elle a aussi été sous-secrétaire d’État sous le Front populaire en 1936 sources https://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A8ne_Joliot-Curie

(4) Gaélique mo nighean mhaiseach (my beautiful girl) que je propose de traduire par « ma belle »

(5) Je sais, vous allez me dire que Candy n’est pas sensée connaitre la date car Albert étant amnésique ne pouvait pas se rappeler de la date de son propre anniversaire mais rien ne dit qu’il ne lui avait pas dit avant, il n’y a pas de trace d’une telle information dans le manga mais cela aurait pu se faire, par exemple, Candy aurait pu lui poser la question au moment de son propre anniversaire en mai à Londres quand elle a invité Albert au festival de mai.

 

(*) Paroles et traduction de «I Go To Sleep»

I Go To Sleep (Je vais dormir)
When I look up from my pillow
Quand je regarde depuis mon oreiller
I dream you are there with me
Je rêve que tu es là avec moi
Though you are far away
Bien que tu sois très loin
I know you’ll always be near to me
Je sais que tu seras toujours près de moi
I go to sleep
Je vais dormir
And imagine that you’re there with me
Et j’imagine que tu es là avec moi
I go to sleep
Je vais dormir
And imagine that you’re there with me
Et j’imagine que tu es là avec moi
I look around me
Je regarde autour de moi
And feel you are ever so close to me
Et sens que tu es toujours si près de moi
Each tear that flows from my eye
Chaque larme qui coule de mes yeux
Brings back memories of you to me
Me remémore des souvenirs de toi
I go to sleep
Je vais dormir
And imagine that you’re there with me
Et j’imagine que tu es là avec moi
I go to sleep
Je vais dormir
And imagine that you’re there with me
Et j’imagine que tu es là avec moi
I was wrong, I will cry
J’avais tort, je vais pleurer
I will love you till the day I die
Je t’aimerai jusqu’au jour de ma mort
You were all, you alone and no one else
Tu étais tout, toi seulement et personne d’autre
You were meant for me
Tu m’étais destiné
When morning comes again
Quand le matin revient
I have the loneliness you left me
J’ai la solitude que tu m’as laissée
Each day drags by
Chaque jour passe
Until finally my time descends on me
Jusqu’à ce qu’enfin mon jour arrive
I go to sleep
Je vais dormir
And imagine that you’re there with me
Et j’imagine que tu es là avec moi
I go to sleep
Je vais dormir
And imagine that you’re there with me
Et j’imagine que tu es là avec moi


(**) Paroles et traduction de «Perfect»

Perfect (Parfait)

I see you across a crowded room  (x3)

Je te vois à travers une salle bondée

And I’m paralyzed

Et je suis paralysée

I’m paralyzed ’cause you’re perfect

Je suis paralysée car tu es partait

I wonder if I’ll ever get to talk to you (x3)

Je me demande si j’irais un jour te parler

And I’m paralyzed

Et je suis paralysée

I’m paralyzed ’cause you’re perfect

Je suis paralysée car tu es partait

When you leave tonight and your lovely smile

Quand tu t’en iras ce soir, avec ton beau sourire

And the way you shine

Et la façon dont tu rayonnes

It won’t be mine

Ne sera pas la mienne

If all I get is just one day

Si je n’ai qu’un seul jour

I have to say in every way you’re perfect

Je dois avouer que tu es parfait, sur tous les plans

I wonder if you’ll notice that you change my life (x3)

Je me demande si tu remarqueras que tu changes ma vie

And I’m paralyzed

Et je suis paralysée

I’m paralyzed ’cause you’re perfect

Je suis paralysée car tu es parfait

When you leave tonight and your lovely smile

Quand tu partiras ce soir, avec ton beau sourire

And the way you shine

Et la façon dont tu rayonnes

It won’t be mine

Ne sera pas la mienne

If all I get is just one day

Si je n’ai qu’un seul jour

I have to say in every way you’re perfect

Je dois avouer que tu es parfait, sur tous les plans

 

 

 

 

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27 réponses

  1. Glynda08 dit :

    Hello Laure Saint-Yves 😀

    J’étais venue voir l’avancée de ta dernière fic, déterminée à attendre le mot  » fin  » pour commencer ma lecture, mais j’ai failli en lisant les premières lignes. Puis sans que je comprenne comment j’en étais arrivée là, je finissais déjà le chapitre 4 !!
    Et oui, comme je m’y attendais, j’ai été happée par ton histoire, dès les premières lignes 😉

    Mais j’ai réussi à relever les yeux à la fin de ce chapitre car le coeur en liesse par ces émouvantes retrouvailles entre nos héros, il fallait que je ferme les yeux pour  » les cristalliser et en fixer la beauté  »

    Comme c’est bon de retrouver ta plume et tes mots bleus Laure Saint-Yves !!!!
    Mais aussi ce formidable imaginaire qui sait si bien transcender l’amour de nos deux têtes blondes !!!!

    Quoique je ne suis pas dupe, je suis bien consciente que cette histoire amenée dans l’un des temps des plus trouble de notre histoire, n’est possible que par un travail minutieux en plus du talent indéniable qui t’appartient déjà.
    Car même la plus belle des vignes, ne peut offrir un champagne aussi doux et des bulles si pétillantes sans un savant mélange d’amour et de labeur 😉

    Et je t’assure que je pourrais te lire jusqu’à l’ivresse.

    Alors je prends juste cinq minutes pour te remercier avant de repartir boire à ta source !!

    MERCI !!!!!

    A bientôt Laure Saint-Yves.

    Bises

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou Glynda08,

      Je suis contente de te retrouver ici, alors finalement tu n’as pas attendu la fin de l’histoire pour commencer à la lire!
      Merci beaucoup pour ton commentaire, c’est toujours avec délice que je les déguste car ils sont toujours aussi bien écrits en plus d’être élogieux et je ne vais pas bouder mon plaisir même si c’est une atteinte à mon humilité! ? ?

      Oui tu as raison, j’ai effectivement eu besoin de faire quelques recherches complémentaires sur mes connaissances de cette période trouble de l’histoire .

      Le chemin de nos deux héros sera comme tu peux le deviner encore semé d’embûches mais que serait une histoire d’amour sans difficultés? Dis-moi, tu ne les as pas épargnés non plus dans histoire écrite en duo avec Tasia?! 😉 😆

      A très bientôt, ici ou ailleurs!

      Bises

  2. Tasia dit :

    Coucou Laure Saint-Yves 😀 J’ai de suite pensé à Flanny pour le visiteur, j’ai été déçu je t’avoue que ce ne soit pas Albert 😉 Mais quelle surprise!!! De suite après, l’arrivé magique et comme une oasis d’Albert! Quel merveilleux moment! J’imagine bien la scène… 😀

    Toujours cette magnifique description des sentiments non dits, mais que tu arrives à nous faire ressentir, c’est comme du miel!

    Maintenant reste à savoir comment va se dérouler le pique-nique surprise de Candy pour l’anniversaire d’Albert…
    Va-t-elle se lancer et lui offrir ses lèvres? Albert va-t-il avant cela lui dévoiler ses lourds secrets?
    Tout cela va-t-il compromettre cet amour?

    Ah la la que de question!!!!

    J’ai hâte de lire la suite, si hâte!!!

    Merci Laure Saint-Yves pour ton grand talent!!!

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou Tasia!

      C’est toujours un plaisir de te lire également, merci pour tes gentils mots! ? Je suis contente de savoir que je parviens toujours à vous faire ressentir les émotions des personnages, c’est important pour moi de le savoir et c’est un grand soulagement aussi!

      Ah! Le fameux pique-nique, j’espère qu’il sera à votre gout! je vois en tout qu’il te suscite beaucoup de questions! 😆
      Il te faudra être patiente pour les réponses… J’essaierai de publier le chapitre 5 dans la semaine. 😀

  3. bibi2403 dit :

    Bravo pour les retrouvailles

  4. alexia001 dit :

    Coucou Candybert
    Merci de la part de Bruxelles et de tous les Belges
    A bientôt

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou alexia001,

      Alors comme cela tu habites en Belgique ?

      De la solidarité, c’est bien le moins que l’on puisse ressentir, ici en France, nous savons malheureusement le choc que cela provoque! J’espère que toi, ta famille et tes amis n’ont pas été touchés!
      Bises

  5. Ms Puddle dit :

    Yeah! What an excellent birthday gift you have in store for Albert! He appeared out of nowhere again, but finally the agony paused! I didn’t use the word « stop » because I know he still had his doubts and inner turmoils.

    In fact, I couldn’t wait to read the beginning of this chapter last night but was disappointed and too tired to continue. Glad that the reunion happened at long last! It’s very beautiful and touching, and I’m so glad he kissed her on the forehead. That’s right, Albert wouldn’t kiss her on the lips yet. He was such a gentleman! I’m also relieved Candy didn’t fall for the doctor, and she was still very much in love with her vagabond friend!

    Looking forward to the next chapter, and let’s see if Candy listened to Lise’s advice! 😉 😛

    • Laure Saint-Yves dit :

      Ah!Ah!Ah! So, Ms Puddle, you were disappointed to see it was only Flanny who was in refectory! I know I’m a teaser! 😛 But Albert couldn’t have met Candy in so common way, as you and Reeka said, Albert always appeared out of the blue and out of nowhere! His sudden apparitions or disparitions are one of his signatures after all!
      I see you used the word paused! You know Albert too well, my friend!
      The kiss on forehead reminded me of another one! 😉
      Dr Pierre de Vigny is a very handsome and good man but not enough to tempt her and to make her forget his great love by only two monts!

      • Ms Puddle dit :

        I totally agree with you, Laure Saint-Yves. Candy wouldn’t so easily fall for another man, especially he hardly knew her. In fact, nobody knew her better than Albert.

        I forgot to mention I really like the song « I go to sleep » 🙂

        • Laure Saint-Yves dit :

          You’re so right, Ms Puddle! Nobody knew Candy better than Albert! Sigh!…

          I thought the lyrics of this song fits well with Candy’s mood in that moment of the story! 😉

  6. Isabelle dit :

    J’ai été surprise et très contente de voir qu’Albert a enfin retrouvé CAndy ! Je ne pensais pas que cela se ferait si vite 😉 Par contre, j’imagine que ça ne sera pas si facile pour autant ! Encore une fois, je suis assis au bout de ma chaise !!!! Tu as un véritable talent d’écriture ! Te lire est toujours un plaisir ! Tu me surprends tout le temps.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Merci de tes compliments qui me réchauffent le cœur, Isabelle. 😀 J’essaie effectivement de vous surprendre. Alors tu penses que c’est trop beau pour continuer aussi facilement? L’avenir nous le dira! 😉 Je sais je suis une incorrigible taquine! 😆

  7. Vera García dit :

    Caramelo Bert, salutations avec affection

    Mi corazón se llena de regocijo al saber que ha recuperado su salud. Ya el cuarto capítulo he estado ausente un buen rato me parece, pero tengo excusa en este rincón del mundo en el cual habito se nos presento una tormenta invernal(¡Increíble¡) que derribo algunos árboles y afecto líneas telefónicas y el servicio eléctrico.

    Me gustaría hacer un comentario de cada capítulo, pero no quiero abrumarla y seré breve.

    Capítulo dos me emociono grandemente, sobre todo el ingenio de Albert para cruzar el charco.
    Capítulo tres una cátedra de historia, gracias porque a través de su relato capte que la historia no solamente son datos y fechas, son acontecimientos vividos por personas con ilusiones, esperanzas, temores, aciertos, errores, etc.

    Cuarto capítulo sorprendente, interesante y con demasiadas incógnitas que resolver. Sorprendente que apareciera Albert, pensé que nos haría sufrir más.
    Interesante incluir los grandes aportes de Marie Curie.
    Demasiadas incógnitas ¿Como Albert abordara decirle a Candy la verdad?, ¿ Estarán solos durante el día de campo, o habrá alguna interrupción? (espero que no sea de George), ¿Albert será capaz de revelarse como el tío abuelo William o tratara de “tentar terreno”(expresión coloquial que utilizamos en este rincón del mundo para antes de hacer una revelación o decir algo, tratar de vislumbrar como va ha reaccionar la persona)

    Por ultimo es increíble que la irracionalidad de un grupo extremista y fanático, quiera romper la paz y armonía, mi solidaridad para las victimas, sus familiares y amigos de los atentado de Bruselas están presentes en mis oraciones.

    Su amiga Vera.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour Vera Garcia!

      Merci de votre sollicitude, je me remets doucement. J’espère que maintenant la météo est plus calme dans votre région et que tout est rentré dans l’ordre! Je vous remercie également pour avoir commenté chaque chapitre.

      Marie Curie est une femme que j’admire beaucoup et je voulais lui rendre hommage.
      J’ai bien ri au sujet de Georges qui pourrait interrompre le pique-nique! 😆 Qui sait il pourrait traverser l’océan lui aussi?!
      Quant à la suite, je vous laisse découvrir comment Candy et Albert vont gérer les choses à venir!…

      Eh! Oui, il suffit d’une poignée de fanatiques pour semer la terreur sur le monde en s’attaquant à d’innocentes victimes. Espérons que le monde ne cèdera pas à la tentation de la vengeance et ne poussera pas les gens à la haine!

      Mes amitiés

  8. Reeka dit :

    A reunion! 🙂

    Typical Albert, who out of the blue appeared in front of Candy! LOL. You know, I can imagine that scene on the hill, … sigh. And Candy … of course she wouldn’t be aware of that Gaelic line Albert said. Hahahaha … maybe she didn’t recognise it, but I guess she just didn’t care as long as she was in the warm of her beloved arms. If she bothered to ask what it was, they would have had a conversation about the fact that a vagabond Albert spoke multi languages and apparently not uneducated and poor. 😉

    It’s a beautiful reunion, Laure Saint-Yves. And the kiss on her forehead. And the holding hands thing. To be honest, I had expected something dramatic or even a little bit tearful. But this was perfect and sweet. For once, you didn’t play with our hearts, my friend. Oh well, and I hope this dr Pierre was not a jealous and manipulative person.

    I love Lise! Hmm … can we expect a romantic scene on next chapter? **wink**. My guess, Candy follows Lise’s advice and it will make Albert carried away by the situation, and he impulsively proposes her before he could reveal his secret. But, I have a feeling you will put them in agony one more time.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Yes, for once I wasn’t too cruel! 😆 Thank you for your compliments. 😀 I wanted a moving and poetic reunion after so many months of absence!

      You’re completely right about Gaelic words, how a vagabond could have known it! 😉

      I’m glad you love Lise, I love her too! 😆 she means to be a very good friend for Candy with good advice!… But will Candy follow them?

      I like very much reading your suppositions about the following of the story!

  9. Antlay dit :

    Bonsoir Laure Saint-Yves

    Eh bien j’avais tout faux, Albert a déjà retrouvé Candy ! Pourtant au début quand Flanny apparaît au réfectoire je me dis que ah ! j’avais raison. Et puis surprise, Albert fait son apparition.
    J’adore le passage que tu as écrit quand ils se retrouvent, cela est si poétique, si touchant.
    C’est une brillante idée d’inclure le personnage de Marie Curie, une femme d’exception prix Nobel de physique et chimie et prix Nobel de la paix.
    Je me demande bien comment va réagir Candy aux révèlations d’Albert.
    Quel bonheur de lire ton histoire après une journée comme aujourd’hui. Je m’associe à toi
    et je pense à nos amis belges touchés à leur tour par des frappes terroristes.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour Antlay,

    • Tu n’avais pas tout à fait tort car la personne qui attendait Candy au réfectoire n’était pas Albert et la rencontre ne s’est pas faite ce jour-là! 😉 Je voulais une rencontre émouvante et poétique effectivement et je suis contente que tu y ais été sensible.

      Quant à Marie Curie, c’est une femme que j’admire beaucoup, tout le monde (ou presque) connait ses découvertes scientifiques avec son mari mais trop peu de gens savent qu’elle a parcouru avec sa fille les zones de guerre avec ces fameuses ambulances radiologiques. Il y a une pièce de théâtre que j’aime beaucoup qui parle d’eux et d’autres scientifiques, c’est « Les Palmes de Monsieur Schutz » qui a été adaptée en film ensuite par Claude Pinoteau, c’est très intéressant.

      Quant à la suite, tu connais ma réponse!… 😆

      Au sujet des derniers attentats, c’est vraiment terrible, c’est comme si on était en guerre!

  • Antlay dit :

    Bonsoir Laure Saint-Yves

    J’ignorais effectivement l’existence de la fille de Marie et Pierre Curie et de ses recherches avec sa mère. Grâce à toi ma culture générale s’améliore.
    Merci pour le conseil pour la pièce de théâtre ou du film, je ne manquerai pas d’y jeter un oeil.
    Bises.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Eh oui, de grandes chercheuses de mère en fille! Irène a aussi travaillé ensuite avec son mari Frédéric Joliot.
      Bisous.

  • alexia001 dit :

    Coucou Candybert
    Alléluia, Albert a retrouvé Candy
    Que va t-il se passer maintenant ?
    My God, quel suspense.
    Vite, le chapitre 5.
    Bisous.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Coucou alexia001!
      Merci de ton message! Ah! J’aime le suspense que veux-tu mais tout vient à point à qui sait attendre! 😉
      :-*

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