Chapitre 2 : préjugés (partie 2)
La plupart des personnages de cette fiction appartiennent à sa talentueuse auteure : Jane Austen. Cette histoire et les personnages inventés sont cependant ma propriété et selon les droits d’auteur, je n’en autorise aucune reproduction et/ou utilisation, qu’elle soit totale ou partielle.
O&P
Un grand merci à Lenniee ma fidèle relectrice pour son excellent travail toujours autant apprécié.
Mes remerciements pour tous vos commentaires, ainsi qu’aux lecteurs qui utilisent un traducteur, vous ne pouvez pas savoir combien cela signifie pour moi. Pour éviter les préambules à rallonge, je ne le répéterai pas à chaque fois, juste de temps en temps, mais sachez qu’ils me vont droit au cœur et me stimulent à mettre à jour. 😉
Un point soulevé par une lectrice, effectivement Darcy aurait pu savoir que la sœur de la fiancée de son meilleur ami serait présente au presbytère, cependant il y a plusieurs raisons possibles pour que ça ne soit pas le cas, j’ai choisi l’une d’elles qui vous sera explicitée dans la 2ème partie du chapitre 3, alors patience… 🙂
La sonate de l’amour
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Chapitre 2 – partie 2 : préjugés
Le lendemain de l’invitation à Rosings, Lizzie, qui s’était levée de bonne heure, comme à son habitude décida de faire une promenade avant le déjeuner (1) fixé à neuf heures. Il faisait beau, même si la température était un peu fraîche, et l’aperçu du parc et des bois dans les environs l’avait séduite. Elle avertit donc Charlotte, qui était occupée avec sa domestique, qu’elle sortait pour une balade. Elle enfila son manteau, ses gants et son bonnet, puis sortit. L’air était vivifiant et la verdure naissante, accueillante. Elle écouta le chant des oiseaux qui commençaient à se faire la cour en se poursuivant dans les airs. La nature s’éveillait, tout comme son corps après ce long hiver qui lui avait laissé peu d’occasions de faire de longues randonnées bucoliques. Elle piqua même une petite course, après avoir vérifié alentour que personne ne pourrait être témoin de son attitude considérée comme inconvenante pour une lady.
Que c’était agréable !
Elle termina sa ruée dans un petit bois qui longeait l’un des chemins du parc. Était-elle sur les terres de Rosings ou pas ? De toute façon, maintenant on la connaissait. Ce fut alors qu’en entendant deux voix masculines, elle s’arrêta. Un gros chêne lui cachait la vue, mais elle reconnut d’abord la voix du colonel Fitzwilliam. Elle voulut se signaler, mais stoppa net dans sa lancée en réalisant qu’elle était le sujet de la conversation. Elle savait que c’était mal d’espionner, mais ce fut plus fort qu’elle.
– Darcy, vous pourriez vous montrer plus courtois envers Miss Bennet, vous ne lui avez même pas adressé la parole hier, ni même à ses proches. Pourtant, elle est si charmante et c’est de surcroît une très jolie femme.
– Elle est tout juste passable, en tout cas pas assez belle pour me faire oublier sa petite condition. Et puis son cousin… c’est un véritable panégyriste ! Elle serait une chasseuse de fortune que ça ne m’étonnerait pas.
– Vous êtes vraiment injuste, mon cher cousin. Honnêtement je pense que vous faites une erreur de jugement, car on ne doit pas condamner quelqu’un à cause de sa famille.
Lizzie en avait assez entendu, elle se retourna pour rebrousser chemin, mais…
Crac !
Elle avait marché sur des branchages qui jonchaient le sol, trahissant ainsi sa présence. Elle ne les vit pas quand ils se retournèrent pour l’apercevoir s’enfuir à pas précipités. Darcy et Richard se regardèrent ensuite se posant la même question :
– Vous pensez qu’elle a pu nous entendre ? demanda le brun mal à l’aise.
– J’en ai bien peur, Darcy, et ce que vous avez dit n’était pas vraiment digne d’un gentleman.
– Et espionner, est-ce bien digne d’une femme bien éduquée ? rétorqua-t-il, vexé.
– Je ne pense pas qu’elle nous ait suivis à dessein, mais plutôt qu’elle est tombée sur nous complètement par hasard.
– Dans ce cas, elle aurait dû se manifester au lieu d’espionner notre conversation !
Pendant ce temps-là, Elizabeth sentit la colère la gagner de plus en plus, au fur et à mesure qu’elle s’éloignait. « Quel homme insupportable et quelle arrogance ! » Elle aurait aimé pouvoir se moquer de lui et en rire avec Charlotte comme elle le faisait d’habitude au sujet des personnes de son espèce, mais les mots de ce « gentleman » l’avaient trop peinée.
Sa vanité avait été blessée. Elle se répéta en chuchotant : « Elle est tout juste passable, en tout cas pas assez belle pour me faire oublier sa petite condition. » Comment pouvait-il dire une telle chose devant le colonel qui l’avait trouvée charmante ? Qu’allait-il penser d’elle maintenant ? Allait-il changer d’avis ?
Et puis cela faisait résonner les paroles récurrentes de sa mère, dites par exemple juste avant le bal de Netherfield : « Oh, vous êtes plutôt ravissante ce soir, Lizzie, même si bien sûr vous ne serez jamais aussi belle que votre sœur Jane, … »
Elle savait bien qu’elle n’était pas aussi belle que Jane qui avait une beauté classique avec ses cheveux blonds et ses yeux bleu pervenche, mais jamais un homme ne l’avait cataloguée de « tout juste passable » et ça faisait mal, d’autant plus mal venant d’un homme aussi beau qui l’avait d’abord subjuguée, et devant un autre qui l’avait charmée. Lizzie sentit les larmes lui monter aux yeux, des larmes de colère, de dépit et d’humiliation, qu’elle combattit dans un premier temps. Puis elle repensa encore et encore comme une ritournelle dans sa tête :
« tout juste passable »
« tout juste passable »
« tout juste passable »
Alors, profitant de sa solitude, elle finit par laisser échapper ses larmes, tout en continuant de marcher. Elle se conforta alors dans l’idée qu’elle ne se marierait jamais, car elle doutait pouvoir trouver un jour son âme sœur. Jane lui avait souhaité de trouver un autre Mr Bingley, mais Lizzie savait que même si celui-ci était parfait pour sa grande sœur, il ne lui conviendrait pas. Lizzie avait besoin d’un homme avec plus de caractère et qui saurait la défier, la questionner, l’inciter à se surpasser, et surtout qui serait capable d’accepter son besoin d’indépendance et de respecter son point de vue. Un tel homme ne devait probablement pas exister, surtout dans son cercle où l’on attendait des femmes d’être de jolis ornements, de produire un ou même plusieurs héritiers et aussi apporter une belle dot. Elle avait donc joué l’humour devant Jane lorsque celle-ci lui avait souhaité le même bonheur qu’elle, lorsqu’elle lui avait annoncé ses fiançailles avec Charles. Elle lui avait répondu en riant : « je finirai vieille-fille à apprendre à broder ou à mal jouer du pianoforte à tes dix enfants ! » C’était une bravade. Bien sûr qu’elle en rêvait aussi du grand amour avec un grand A, même si elle s’était quelque part presque résignée au célibat. Lizzie avait l’esprit romanesque au contraire de Charlotte. Et là, maintenant, elle doutait plus que jamais de pouvoir trouver un époux selon ses critères, et pire, elle commençait à douter d’elle-même.
Et puis elle songea aux paroles de sa mère et de Mr Collins qui vinrent renforcer ce sentiment, lui disant qu’elle n’aurait pas de meilleure offre de mariage que celle de son cousin, voire d’autre offre tout court. L’opinion si négative d’une mère pouvait faire très mal. Heureusement que son père l’adorait, il voyait en elle le fils qu’il n’avait jamais eu, éduquant son esprit grâce à des lectures et des débats pas du tout conventionnels pour une fille. Il l’avait aidée à développer son sens de l’observation, son aptitude à l’argumentation, lui avait appris le grec et le latin, lui avait enseigné les sciences, la philosophie, des disciplines plutôt réservées à la gent masculine ce qui selon Mrs Bennet ne faisaient que repousser d’éventuels prétendants.
Enfin, elle repensa à ce commentaire de Mr Darcy par rapport à son origine… à la prendre pour une chasseuse de fortune ! « Mais pour qui se prend-il ? Un duc, un prince ? Il n’est même pas titré. D’ailleurs qui est ce Darcy du Derbyshire ?… Darcy… Derbyshire… réfléchit-elle pendant une minute, elle était sûre d’avoir déjà entendu parler de lui avant… puis soudain elle arrêta de marcher en se souvenant : « Non, pas possible ! Serait-ce celui qui aurait soi-disant spolié Mr Wickham de son bénéfice ? … Oui, ça y est, maintenant je me souviens de ses paroles. Sur le coup j’avais été si flattée qu’il me confiât des choses si personnelles, alors que nous venions à peine de faire connaissance. Je lui avais demandé ce qu’il avait fait entre ses études à Cambridge et son engagement dans la milice. »
– N’eut été de mon ami d’enfance, j’aurais pu être bien installé aujourd’hui, peut-être pas riche, mais avec une vie très confortable pour moi, une épouse et des enfants. Voyez-vous, mon père était régisseur pour la famille la plus riche du Derbyshire : les Darcy de Pemberley. Mr George Darcy était mon parrain et il m’aimait comme un fils. Son fils et moi avons été élevés ensemble, Mr Darcy m’a même permis de commencer des études à Cambridge. Juste avant de mourir il avait émis le souhait que je bénéficiasse d’une importante cure en plus d’une grosse somme d’argent, mais lorsqu’elle est devenue vacante il y a peu de temps, son fils n’a pas respecté ses dernières volontés.
– Mais c’est terrible et injuste ! Pourquoi a-t-il fait cela ? Et comment a-t-il pu outrepasser un testament ? Elle avait été révoltée d’une telle bassesse.
– Par jalousie car son père m’aimait davantage, j’étais son fils de cœur à défaut d’être de son sang. Malheureusement, ses volontés n’avaient pas été consignées dans le testament et son fils n’était engagé que sur son honneur. Aujourd’hui, me voilà donc obligé d’entrer dans la milice, n’ayant pas les moyens de m’offrir un brevet d’officier dans l’armée régulière.
C’étaient bien le nom et l’endroit dont le lieutenant avait parlés, l’automne dernier. Elle savait bien qu’elle avait déjà entendu le nom de Darcy. Après cette discussion, elle avait quand même été quelque peu troublée que le lieutenant eût parlé en mal d’une personne qu’elle ne connaissait même pas surtout quand elle avait appris que Mr Darcy était aussi le fameux meilleur ami de Mr Bingley. En effet, comment aurait-il été possible qu’une personne aussi charmante que Charles pût être en amitié avec un gentleman qui aurait été aussi méprisable en ayant dépossédé un homme de ses droits ? Son futur beau-frère avait parlé tellement en bien de cet ami, mais Mr Wickham aurait-il pu mentir avec autant d’aplomb ? Ou bien était-ce Mr Bingley qui aurait été trompé sur le véritable caractère de cet ami ? Tout à fait possible aussi, car Charles Bingley, tout comme Jane, était parfois un peu trop candide. Elle s’était donc posé moult questions à l’époque.
Après une mûre réflexion, Lizzie avait fini par être sceptique de l’histoire du milicien, car comment est-ce qu’un homme honorable pouvait passivement attendre la vacance d’une cure par la mort d’un autre pour commencer à tracer son chemin ? Elle avait alors senti autre chose derrière son histoire, comme s’il n’avait pas tout dit, et ce sentiment fut renforcé lorsqu’il avait cessé brutalement de badiner avec elle pour poursuivre Miss Mary King et sa dot de dix mille livres. Cela l’avait d’ailleurs chagrinée, car les attentions du beau lieutenant convoité par tant de femmes, notamment lors du bal à Netherfield, l’avaient flattée mais quelques temps après il avait expliqué que, malheureusement, il n’était pas libre de se marier là où son cœur le portait.
Aujourd’hui, en ayant eu à faire elle-même au gentleman, Lizzie se dit que c’était Mr Wickham qui était une victime et que Mr Darcy était un homme sans honneur qui avait vraiment dû le priver de ses droits. « D’ailleurs, n’avait-il point fait défaut à son ami alors qu’il devait venir l’aider à prendre en mains Netherfield ? « se dit-elle en recommençant à marcher avec colère. Charles était vraiment trop gentil et trop naïf et Mr Darcy ne méritait pas d’avoir son amitié. « Drôle d’ami ! » pensa-t-elle tout haut avant de réaliser brutalement que celui-ci était aussi l’époux destiné à Caroline Bingley. elle l’entendait encore dire à l’automne dernier avec supériorité :
– Le meilleur ami de Charles est si fortuné, il possède plus de la moitié du Derbyshire et plusieurs membres de sa famille appartiennent à la noblesse. Nous avons été reçus dans son splendide domaine au début de l’été dernier avec tellement d’égards que je m’attends à ce qu’il me fasse sa demande à la fin de la prochaine saison sociale.
« Mais cela veut dire qu’il courtise deux femmes en même temps, puisque Mr Collins a dit qu’il est promis à Miss de Bourgh ! Mais alors c’est aussi un fripon ! oui, un chenapan doublé d’un égrillard ! » pensa Lizzie outrée.
– Aaah, je le déteste ! finit-elle par s’exclamer à haute voix en serrant les poings et en tapant du pied avant de donner un coup dans une petite pierre qui était en travers de son chemin.
Ses larmes se transformèrent alors complètement en larmes de colère et de rage. Elle décréta alors que Mr Darcy aurait forcément tous les défauts du monde. Il ne devait pas y avoir une once de bien dans cet homme-là !
Peu après, elle décida qu’elle n’allait pas plus longtemps se laisser gâcher la journée par ce libertin mal dégrossi. Elle imbiba son mouchoir de rosée qui s’accrochait encore dans l’herbe grasse et se le passa sur le visage. Elle respira profondément plusieurs fois pour regagner un peu de tranquillité. Elle devait effacer les traces de son tourment avant de rentrer. Après quelques minutes, elle se remit en route et tomba nez-à-nez avec les deux personnes qu’elle venait de fuir.
Quelle malchance !
Darcy vit les yeux légèrement rougis et encore un peu gonflés de Miss Bennet.
Elle avait pleuré.
– Miss Bennet, mes hommages, la salua le colonel Fitzwilliam en ôtant son chapeau. Il avait troqué son uniforme pour une tenue civile.
Darcy lui fit écho presque immédiatement et Lizzie leur retourna la faveur en faisant une légère révérence. Ensuite, elle prétendit devoir rentrer à cause d’une migraine, mais Darcy n’était pas dupe. Il se sentit alors coupable tout au fond de lui-même, bien que, précédemment il ait affiché une certaine désinvolture devant son cousin. Il savait que c’était probablement lui qui avait suscité des larmes chez la jeune femme, même si la fierté de celle-ci s’en défendait. Et il n’en ressentit aucune gloire, bien au contraire, il avait honte de lui-même. Il plongea alors son regard dans celui de la jeune femme et remarqua que ses yeux couleur café avec quelques paillettes d’or que faisait scintiller la lumière du jour pétillaient de colère. Probablement contre lui.
Ses yeux étaient magnifiques !
Il sentit alors un pincement au cœur en même temps qu’il se sentit mal à l’aise, ne sachant quoi dire. Il avait envie de lui faire des excuses, mais comment faire ? Elle n’était pas censée savoir qu’il l’avait vue s’éloigner. Richard intervint alors.
– Dans ce cas, laissez-nous vous raccompagner, Miss Bennet.
– Non, merci c’est très courtois de votre part colonel, répondit-elle en insistant sur le « votre », mais c’est inutile.
– Vraiment, je me permets d’insister. Je ne me pardonnerais pas s’il vous arrivait quelque chose, répondit-il en lui tendant son bras replié.
– Très bien colonel Fitzwilliam, mais je ne suis pas une petite nature, dit-elle en lui adressant un sourire un peu crispé et en prenant appui sur lui.
Le reste du chemin fut un peu tendu, surtout au début, mais le militaire sut détendre l’atmosphère.
– Comment trouvez-vous le parc, Miss Bennet?
– Il est vraiment très beau.
– Faites-vous souvent des promenades matinales ?
– Oh oui, dès que j’ai l’occasion, et si bien sûr le temps me le permet, j’en fais près de chez moi. Il y a un endroit, en particulier, que j’apprécie beaucoup qui s’appelle le Mont Oakham.
– Et vos parents vous laissent vous promener seule ? demanda Darcy étonné, mais sans intention d’offusquer.
– Tout à fait, Mr Darcy, répondit-elle un peu plus sèchement qu’elle ne l’aurait souhaité, pensant qu’il était encore en train de les juger, elle et sa famille.
– Ce n’est guère prudent, remarqua-t-il.
– Je ne sais pas comment sont les gens dans le Nord, mais dans mon voisinage, il n’y a aucun problème, car tout le monde se connaît et se comporte honorablement comme des individus bien élevés,rétorqua-t-elle en insistant bien sur quelques mots clé dans le but de l’atteindre. D’ailleurs la devise de notre conté est : Trust and fear not (2).
Elle afficha un sourire sarcastique ce qui mit le brun encore plus mal à l’aise.
– Eh bien celle du Derbyshire est: Bene consulendo (3). Je voulais simplement vous donner un bon conseil, Miss Bennet, finit-il par dire. Il voulut ensuite lui demander à quel conté appartenait cette devise, mais son cousin reprit la parole.
– Combien de temps resterez-vous dans le Kent ? demanda le colonel pour changer de sujet et essayer de détendre l’ambiance.
– Je repars à la mi-mai.
– Alors nous aurons le temps de nous revoir. Pourrions-nous venir vous saluer au presbytère ?
– Vous êtes le.. les, se rattrapa Lizzie, bienvenus et je suis sûre que Mr Collins sera fort honoré de votre visite, ajouta-t-elle d’un air entendu ce qui fit sourire l’officier.
Même si elle n’avait absolument pas envie de revoir Mr Darcy, la politesse et ses bonnes manières l’empêchaient de le lui faire savoir aussi grossièrement en ne l’incluant pas.
Quant à Darcy, il ne put s’empêcher d’admirer l’attitude digne de la demoiselle. Beaucoup n’auraient pas eu le mordant qu’elle avait manifesté et avec toute la grâce du monde, après avoir surpris des paroles aussi offensantes. Elle n’avait vraiment rien à voir avec Mr Collins, Richard avait raison.
Notes :
(1) À cette époque, on parlait du déjeuner (le matin), du dîner (le midi) et du souper (le soir) et éventuellement de médianoche (en rentrant d’une soirée), et même encore de nos jours au Canada, je crois, et dans certaines régions de France, dites-moi si je me trompe.
(2) La devise du Hertfordshire, conté où habite Lizzie : Trust and fear not signife : Ayez confiance et n’ayez crainte.
Source : www.ngw.nl/heraldrywiki
(3) La devise du Derbyshire : Bene consulendo signifie : Par une délibération judicieuse ou par un bon conseil.
Source : www.ngw.nl/heraldrywiki
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