Chapitre 15 : demande en mariage.
Avertissement : L’histoire de Candy Candy et de tous ses personnages appartiennent à Kyoko Mizuki, les images à Yumiko Igarashi et le dessin animé à TOEI Animation.
L’histoire écrite ci-après est une fiction à but non lucratif.
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Avertissement: la fin de ce chapitre contient une scène assez sensuelle,
à déconseiller aux enfants et à ne pas lire si vous n’aimez pas! 😉
Lakewood, dimanche 19 janvier 1919
En toute discrétion, Albert avait eu une discussion avec Mademoiselle Pony et sœur Maria pour leur demander la main de Candy ainsi que leur autorisation pour l’emmener dans la propriété des Ardlay, afin de lui faire enfin sa demande en bonne et due forme. Elles étaient ravies et elles avaient les larmes aux yeux en apprenant cette grande nouvelle, leur petite serait enfin heureuse avec le meilleur des époux. Au départ, Albert avait pensé lui faire sa demande sur leur colline mais il voulait une belle soirée romantique en tête à tête et cela ne serait pas possible à l’orphelinat, il avait donc décidé que cela se ferait au manoir de Lakewood qui est également un lieu riche d’émotions pour eux deux.
Ainsi, Candy, Albert et Georges étaient arrivés dans la soirée du samedi au manoir. Le lendemain, Albert dit simplement à Candy qu’il voulait fêter une grande nouvelle et lui demanda de se préparer pour l’occasion avec une robe qu’il lui avait achetée lors de son dernier voyage. Candy se demandait bien de quoi il s’agissait mais Albert était resté mystérieux.
Elle venait juste de finir de se préparer avec l’aide de Mary, la femme de chambre. Elle était en train de vérifier son apparence dans le miroir. Mary lui dit :
– Vous êtes magnifique Mademoiselle, cette robe est vraiment superbe sur vous !
– Merci Mary, c’est très gentil mais c’est aussi grâce à vous, vous avez fait du beau travail avec mes cheveux qui sont si difficiles à coiffer !
– Mais ils sont si beaux !
– Par contre, ne trouvez-vous pas qu’elle est trop courte et un peu trop osée ?
– Oh, non Mademoiselle c’est à la dernière mode, les longueurs raccourcissent vous savez et c’est une robe de soirée.
Elle était effectivement merveilleuse dans cette robe de couleur or, une des dernières créations de Jeanne Lanvin (1). C’était une robe-panier dont le buste était constitué d’un double drapé, croisé sur la poitrine en soie fine qui flattait son joli décolleté et laissant ses bras dénudés. La jupe froncée en mousseline était serrée à la taille par une ceinture drapée en soie et ornée d’une grande rose rouge sur le côté gauche. Elle tombait juste au-dessus de ses chevilles et elle était agrémentée de quelques roses brodées en fil d’or. La couleur dorée rappelait celle de ses cheveux qui étaient rassemblés en un chignon élégant maintenu par des épingles dorés en forme de petites pépites, dégageant ainsi sa nuque gracile. Elle avait mis son pendentif fétiche en émeraude, le cadeau d’Albert. Elle portait des escarpins dorés à talons hauts enjolivés sur le dessus, d’une rose à l’identique de celle de la ceinture mais plus petite.
Albert l’attendait dans un petit salon qui avait été réaménagé pour accueillir un repas intime. Il était nerveux et vérifiait qu’il avait bien sa petite boite dans sa poche et il donnait ses dernières instructions au majordome. Candy arriva et l’aperçut dans un smoking bleu nuit très seyant, un gilet court assorti, une chemise blanche impeccable à col cassé et un nœud papillon bleu nuit également. Cette couleur faisait apparaitre ses yeux encore plus bleus, à moins que ça ne soit une émotion particulière qu’elle pouvait déceler dans son regard qui le rendait ainsi d’un éclat plus profond. Il était vraiment renversant, elle se sentait envahie d’un sentiment intense comme si elle tombait de nouveau amoureuse de lui. Etait-il possible de tomber ainsi amoureux chaque jour de la même personne, encore et encore ? Son cœur s’accélérait alors que leurs regards se croisèrent.
Albert était ému par sa beauté et sa grâce.
– Tu es de plus en plus belle, chaque fois que je te vois, mon amour !
– Merci Albert ! Et merci pour cette jolie robe, plutôt courte mais à la dernière mode je dois dire ! Et toi aussi tu es superbe ! … Quel est le programme, tu ne m’as toujours rien dit ?
– Nous dinerons ici-même en toute intimité ! Lui dit-il avec un sourire charmeur alors qu’il la saisit par la taille et vint lui déposer un tendre baiser sur les lèvres.
– Alors c’est quoi cette grande nouvelle ?
– Tu le sauras en temps voulu ! Lui dit-il avec un clin d’œil.
– Ah ! Tu es impossible !
A ce moment le majordome entra.
– Hum ! Hum ! Monsieur est servi !
– Je vous remercie John !
Il prit Candy par le bras et l’entraina vers une jolie table, très romantique, dressée avec une nappe blanche brodée ton sur ton, des bougies et des fleurs. Pour ne pas trop éveiller les soupçons de sa belle, il dit :
– Nous n’avons encore jamais eu l’occasion de diner en amoureux, juste tous les deux, jusqu’à maintenant, et j’avais envie d’un repas romantique avec toi, mon amour.
– Oui, c’est vrai et je dois dire que je suis très tentée par l’idée !
Il l’a conduite jusqu’à la table, lui tirant son siège pour l’aider à s’asseoir avec galanterie. Ils commencèrent par une coupe de champagne Don Pérignon. Leur discussion était très animée car ils étaient heureux d’être ensemble, ils se taquinaient gentiment, ils riaient tout en appréciant le repas fin, qu’Albert avait fait préparer pour eux. Il lui annonça l’arrivée du Docteur Martin pour l’ouverture de la nouvelle clinique provisoire, vendredi prochain.
A la fin du dîner, alors que le maitre d’hôtel venait de s’éclipser après avoir servi le dessert, un délicieux duo d’entremets de chocolat et de poires, Albert emmena Candy vers les portes-fenêtres donnant vers la terrasse. Alors qu’il la tenait étroitement par la taille, il se mit à chanter en la regardant tout droit dans les yeux.
The Man You Love – Albert & Candy vidéo de vlilianz
Chanson interprétée par Il Divo (2)
Perdus dans leur regard, ils pouvaient y lire tout leur amour réciproque, leurs yeux étaient comme des fenêtres ouvertes sur leur âme, une connexion directe vers leur cœur.
Candy était subjuguée par sa magnifique voix vibrante d’émotion. Comme elle aimait l’entendre chanter. Elle avait la chair de poule et elle sentait ses poils se hérissaient sur ses bras. Elle pensait qu’il avait vraiment fait fort pour ce premier repas en tête à tête mais elle n’était pas au bout de ses surprises !…
Tout à coup, son regard fût attiré dehors par des lumières qui se mirent à scintiller. Elle tourna la tête en même temps qu’Albert et vit dans le jardin, des fumées aquarelles de feux de Bengale multicolores qui enveloppaient la silhouette de l’allée principale, tandis que des fontaines lumineuses plongèrent les jardins dans une féerie de couleurs. Un spectacle magique, à couper le souffle, se déployait devant eux.
– Ooooh ! Albert, c’est vraiment magnifique, … mais … c’est en quel honneur ? Son cœur commençait à battre la chamade.
– Patience ma princesse !… Dit-il en souriant mais complétement nerveux, son cœur cognait fort dans sa poitrine car il savait ce qui allait se passer ensuite.
Quelques instants plus tard, Georges est arrivé avec un élégant bouquet de roses rouges et de magnolias qui symbolisaient leur vie partagée à Chicago dans leur appartement, ainsi que deux nouvelles coupes de champagne. Albert en profita pour demander à son fidèle assistant de ne pas les déranger jusqu’à la fin de la soirée. Candy remarqua immédiatement, parmi les fleurs, une mystérieuse boite rouge en forme de cœur. Le cœur battant et les mains tremblantes, elle saisit le bouquet et ouvrit la boite secrète. À l’intérieur, elle découvrit un petit papier entouré d’un ruban rouge. Elle fit glisser le ruban et déplia alors le document pour y découvrir, avec une vive émotion, un sonnet (3) écrit à la main, l’écriture d’Albert :
Ma bien-aimée, ma princesse,
Depuis que nous nous sommes rencontrés, il y a maintenant plus de quatorze ans,
Tu génères en moi un tourbillon d’émotions, un océan de tendresse.
Ton charmant sourire est pour mon âme, une caresse.
Ton regard émeraude m’a captivé et fait battre mon cœur languissant.
Tu es ma plus belle bataille de la vie, tu es mon espérance,
Tu es un émerveillement perpétuel, ma délivrance.
Le plaisir de nous aimer est un bonheur que chaque jour de notre vie, nous semons,
Il en est ainsi, depuis que nous nous aimons.
Nous écrirons ensemble un beau poème dont les vers seront des moments de vie.
Si, bien sûr, tu le veux ma plus tendre amie,
Tu ferais de moi, le plus heureux des hommes, complétement ravi.
Les mots me manquent pour t’écrire toute la poésie de mes sentiments maintenant révélés,
Tu es une princesse au royaume de mon cœur et je suis le prince de tes désirs les plus secrets.
Alors aujourd’hui, suspendu à tes lèvres, je te demande en tremblant : Candy, mon amour, veux-tu m’épouser ?
A cet instant, Albert s’agenouilla devant elle en lui tendant une petite boite carrée en velours bleu qu’il ouvrit découvrant une magnifique bague. Il regardait Candy avec une telle ferveur, les yeux brillants d’émotion et le cœur battant frénétiquement. Candy était complétement noyée dans une vive émotion, elle tremblait de tous ses membres, des larmes se mirent à inonder ses joues, elle se jeta dans ses bras en disant :
– Oh oui mon amour ! Bien sûr que je le veux, me marier avec toi, est pour moi un arc-en-ciel éblouissant de couleurs. Je t’aime !
Albert se releva et la souleva alors de terre et commença à tournoyer avec elle dans ses bras, en riant puis il l’embrassa fougueusement. Enfin il l’a reposa et lui dit :
– Merci mon amour, je t’aime aussi.
Il prit alors la bague et lui glissa sur son annulaire gauche. Candy regarda avec émerveillement le joyau constitué d’un anneau en or jaune surmonté d’un diamant bleu, taillé en forme de cœur et serti dans une monture en platine. Une rareté ! Puis ils s’embrassèrent de nouveau passionnément. Enfin, Candy put admirer sa bague.
– Ooooh ! Mon Dieu… mais elle est magnifique ! Cette pierre est si belle, elle me rappelle la couleur de tes yeux, mon amour ! Qu’est-ce que c’est ?
– C’est un diamant bleu (4).
– Je n’en avais encore jamais vu, c’est tellement rare ! J’avais entendu parler du diamant Hope (4) lorsque j’étais à Londres.
– En effet, d’après le joaillier, une seule pierre par an est découverte, en moyenne. Celle-ci s’appelle blue heart, le cœur bleu, elle vient d’Afrique du Sud.
– Albert… Mais elle a dû te coûter une fortune !
– Rien n’est trop beau ou trop cher pour toi, ma princesse.
– J’aime tellement sa couleur, je penserai à tes yeux à chaque fois que je le regarderai et l’or de l’anneau me rappellera tes cheveux !
Albert lui servit alors une coupe de champagne pour célébrer leurs fiançailles. Ils en burent une gorgée et Candy lui demanda :
– Quand nous marierons-nous ?
– Tout dépend si tu veux un grand mariage ou pas, si c’est le cas, il faudra attendre un an pour l’organiser d’après ma tante !
– Personnellement, je préfère nous marier le plus tôt possible et tu sais que je ne suis pas friande des mondanités mais pour toi je le ferai mon amour ! Mais… attends, tu viens de dire que la Grande Tante Elroy…, elle est d’accord ?
– Oui, mon amour, nous avons sa bénédiction depuis le 1er janvier lorsque je lui ai parlé de mon projet de t’épouser! En fait, je suis d’accord avec toi. Moi aussi je suis pressé de partager ma vie avec toi et je pensais au mois de mai. Nous pourrions annoncer notre engagement le jour de tes vingt et un ans puisque tu seras majeur et ensuite nous pourrions nous marier deux semaines après, avec juste la famille et tous nos proches amis à la maison de Pony ou ici à Lakewood, en fonction de l’état d’avancement des travaux qui doivent commencer dès que l’hiver sera terminé. Qu’en penses-tu ?
– Oh ce serait parfait ! J’ai l’impression de nager en plein conte de fées ! Je suis si heureuse !
– Et moi donc ! Par contre, pour que l’on puisse légalement se marier, il me faudra révoquer ton adoption, ce qui sera effectif le jour de ta majorité. Ainsi nous n’aurons plus de liens légaux et en étant majeure tu n’auras plus besoin d’un représentant légal pour pouvoir te permettre de te marier… avec qui tu veux, d’ailleurs ! Il fit un clin d’œil.
– Oh Albert, il n’y a qu’un seul homme avec lequel je veux n’unir ! Elle rougit à la pensée de ce qu’impliquait une telle union.
Une autre belle chanson d’amour Il Divo – Hasta Mi Final
Albert comprit l’indice et sentit un besoin urgent de la prendre dans ses bras, il déposa de légers baisers sur tout son visage puis dans son cou, avant de prendre ses lèvres entre les siennes avec avidité, il approfondit le baiser qui avait un goût subtil de champagne et de chocolat mélangés. Une de ses mains massait sa nuque amoureusement mais son autre main était encombrée de la coupe en verre alors, il interrompit le baiser, laissant Candy déjà à bout de souffle. Il prit son verre en plus du sien qu’il apporta sur la table.
En revenant, il vint se placer derrière elle et se rapprocha. Il posa sa main gauche sur sa taille et il fit glisser son index droit d’abord sur la partie externe de son bras droit en commençant par le dos de sa main jusqu’à son épaule, puis sa nuque en remontant lentement, en l’effleurant à peine puis il redescendit par le même chemin, tout en lui susurrant à l’oreille, d’une voix rauque et sensuelle:
– J’aime tellement te toucher mon amour,… ta peau est si douce…on dirait du velours…
– Aaah ! Alberrrt … ! répondit-elle dans une supplique qui l’invitait à continuer.
Il recommença mais cette fois-ci par l’intérieur de son bras puis, sur la zone la plus sensible, à partir du creux du coude, il s’attarda en traçant des motifs imaginaires puis il remonta très lentement, plus haut et encore plus lentement, et encore plus haut, tout en l’embrassant dans le cou. Il déposait des baisers papillons sur toute la longueur de son cou de cygne jusqu’à son oreille où il souffla légèrement. Une mèche de ses cheveux venait lui chatouiller les narines, assaillies par son parfum délicat de roses. Candy enveloppée dans sa senteur masculine envoutante, sentait des picotements puis des frissons lui traverser tout le corps. Au fur et à mesure qu’Albert lui infligeait cette douce torture, elle sentait une chaleur l’envahir et en particulier dans son intimité où elle ressentit une vague de plaisir, provoquant la contraction de certains muscles dont elle avait ignoré l’existence jusqu’à ce jour. Instinctivement, elle se cambra pour rechercher le contact avec son partenaire, amenant ainsi ses fesses directement sur le bas ventre d’Albert qui ne s’y attendait pas. La pression de ses formes féminines sur la partie virile de son anatomie provoqua un afflux de sang subit et incontrôlable, il gémit alors que son arbre de vie se durcit instantanément. Il lui murmura dans une voix chaude et profonde : « Candy, tu sens si bon »… gémissement « Tu es l’air que je respire »…soupir… Sans réfléchir, il agrippa de ses deux mains les hanches de Candy et il se serra encore plus intimement contre son fessier. Elle sentit sa dureté, elle était peut-être innocente mais pas ignorante, en tant qu’infirmière elle était parfaitement consciente de l’anatomie masculine. Elle fût un peu surprise mais pas effrayée, bien au contraire car combiné à ses baisers, à ses caresses et à ses paroles, cela avait un effet aphrodisiaque sur elle et sur Albert aussi en la sentant s’éveiller ainsi. Le champagne avait fait son office en exacerbant leurs sens et en balayant la bienséance ainsi que leur retenue.
Ce n’était pas la première fois que Candy avait ressenti le désir d’un homme pour elle, lorsque Neal l’avait piégée elle l’avait subi mais alors elle avait été choquée et dégoutée. Maintenant, elle était étonnée de trouver cela… excitant. Elle se mit à haleter en gémissant alors qu’Albert continuait de s’occuper de son cou, de son oreille en léchant, suçant et mordillant tour à tour toutes les zones les plus sensibles. Ses mains comme animées de leur propre volonté caressaient langoureusement ses hanches puis sa taille.
– Oh Alberrrt,… qu’est-ce que tu me fais ? … c’est… c’est si bon…
– Mon amour, … je t’aime… tellement… tu me rends fou d’amour… pour toi …
Candy leva son bras droit et vint poser sa main sur la nuque d’Albert qu’elle caressa, emmêlant ses doigts dans ses cheveux qu’elle trouvait si doux, des gémissements de plaisir et d’excitation s’échappaient de sa gorge. Elle reposa l’arrière de sa tête sur l’épaule de son fiancé qui remonta sa main droite lentement, le long de son flanc en lui administrant des caresses sensuelles et appuyées avec sa paume. Il épousait la forme svelte de sa taille, puis ses côtes en remontant lentement, très lentement, prenant le temps d’explorer absolument toutes ses courbes, apprenant à connaitre la géographie de son corps, enregistrant dans sa mémoire chacune de ses zones les plus sensibles, attentif à la moindre de ses réactions. Puis il aborda la base de son sein droit qu’il prit d’abord en coupe puis il se mit à le pétrir délicatement. Il remplissait exactement toute sa main. Candy qui était plongée dans un océan de sensualité, s’abandonnait à la sensation intense qui la prenait d’assaut, gémissant, haletant, encourageant ainsi son partenaire à s’enhardir encore plus loin.
Son pouce brossa d’abord très légèrement son sommet qu’il sentait déjà turgescent à travers l’étoffe fine de sa robe et de sa chemise de corps. Candy se cambra encore d’avantage contre lui, lui arrachant un grognement viril de satisfaction ; elle s’agrippait à la nuque d’Albert et à son bras gauche qui encerclait sa taille, pour ne pas défaillir et perdre l’équilibre, ses jambes complétement en gelée ne la soutenaient plus. Sa respiration devenait de plus en plus saccadée, elle sentait son cœur battre avec rage dans sa poitrine, elle souhaitait qu’il continue encore, ce qu’il fit, caresse après caresse, et encore une autre, et encore, et encore, envoyant une onde de plaisir s’intensifiant à chaque passage sur son téton devenu dur comme une perle. Candy gémissait et Albert appréciait chacun des sons qui sortaient de sa gorge comme des notes mélodieuses. Il jouait de son corps comme d’un instrument de musique, il frottait chacune de ses terminaisons nerveuses tel un archet sur chacune des cordes d’un violon, la faisant vibrer ; il était tel un virtuose implacable et le chef d’orchestre de cette symphonie amoureuse en pouce majeur. Dans le même temps, il l’embrassait sur la nuque, avec ses lèvres, avec sa langue humide, il grignota gentiment toute la zone jusqu’à son oreille tandis qu’il continuait à titiller la pointe de son sein sans relâche.
Toutes les alarmes dans leur conscience clignotaient au rouge mais au diable, les conventions et les règles étriquées de la société, ils ne les avaient jamais vraiment respectées d’ailleurs. Et après tout dans moins de quatre mois ils seraient mariés ! Ils pouvaient bien se permettre quelques entorses à la moralité ; malgré tout, ils n’avaient pas l’intention de franchir le point de non-retour. De toute façon, ce n’était pas le bon endroit, même si Albert savait qu’ils ne seraient pas dérangés.
Candy se mit à se mordiller les lèvres et à onduler contre d’Albert qui commençait à ne plus supporter cette tentation. Son sang bouillait dans ses veines et il sentait son désir devenir trop exigeant à être satisfait. Il était un maitre dans le self-control mais il savait qu’il n’était pas loin de sa limite ! L’alcool avait désinhibé leur conscience mais pas complétement. Alors, il décida dans un effort suprême qu’il était temps d’arrêter avant que la situation ne devienne complétement incontrôlable. C’était amplement suffisant pour la leçon d’aujourd’hui qui avait été bien au-delà de ses espérances, au-delà de ses attentes. La sensualité et la passion de sa fiancée l’étonnaient de plus en plus, chaque fois. Il sentait le feu qui couvait à l’intérieur de cette belle silhouette. Il tenait vraiment la femme de ses rêves et la compagne idéale sous tous les rapports. Il lui murmura à l’oreille :
– Je te… je te désire tellement… mais il va falloir attendre encore un peu mon amour !
Il l’enlaça alors dans ses bras et enfouit son visage dans le creux de son cou, inspirant profondément afin de se calmer.
– Oui… je sais… mais c’est tellement… étonnant et… agréable.
Elle le sentit sourire contre sa peau. Quelque part dans sa conscience, une petite voix protestait, lui disant qu’une telle attitude était scandaleuse et qu’elle n’aurait pas dû se laisser aller ainsi ; elle avait un peu honte mais de telles sensations si inconnues et avec l’homme qu’elle aimait étaient si enivrantes, elle lui faisait une confiance aveugle car elle savait qu’Albert ne lui aurait jamais fait aucun mal. Elle se laissait donc guider par lui, elle se sentait si bien entre ses bras, à la fois aimée, protégée, désirée mais aussi respectée.
Leur relation avait encore franchi une étape, maintenant ils s’étaient formellement engagés l’un à l’autre. Ils avaient aussi partagé un degré d’intimité comme jamais auparavant et ils apprenaient à se découvrir peu à peu sous cet angle avec ravissement. Quatre mois sembleront encore bien trop longs pour notre couple de fiancés…
J’espère que vous avez aimé cette demande en mariage.
Mais parviendront-ils à se marier comme prévu ? Qu’en est-il des projets des Leagan ?
Tous mes remerciements pour tous vos gentils commentaires et votre fidélité Antlay, Ms Puddle et Vera Garcia. C’est votre soutien indéfectible qui m’encourage à continuer ! 😀
♥♥♥
Merci également à tous les lecteurs d’avoir pris le temps de la lecture de mon histoire jusqu’ici, même s’ils restent silencieux mais je serais tellement contente de vous entendre ne serait-ce qu’une fois un jour ! 😉
Et si vous trouvez des erreurs de typographie, n’hésitez pas à me les signaler !
Notes :
(1) Jeanne Lanvin (1867-1946) qui est une grande couturière française. Elle fonde la maison de haute couture parisienne en 1909, la Maison Lanvin. C’est la plus ancienne maison de couture toujours en activité. Grande rivale de Coco Chanel, Jeanne Lanvin est novatrice dans la technique de la coupe, le dépouillement des accessoires et ses créations dépassent celles de Chanel « en succès, critique et en renommée » jusqu’en 1925.
Source : http://125ans.lanvin.com/
Le modèle de la robe-panier dont je me suis inspirée existe vraiment, vous pouvez la voir en suivant ce lien et en gardant à l’esprit que le tissu devait être bien plus chatoyant il y a presque un siècle !
(2) Paroles de chanson Il Divo – The Man You Love : Voir ci-dessous
(3) Un sonnet est une forme de poème comportant quatorze vers généralement répartis en deux quatrains (quatre vers) et deux tercets (trois vers) ou un seul sizain (six vers) final et dont le schéma des rimes varie également. En français la longueur du vers n’est pas fixe.
(4) La plupart des diamants gagnent en valeur lorsqu’ils sont totalement incolores, sauf dans le cas d’une teinte exceptionnelle rose, jaune, rouge et surtout, bleue, la couleur la plus rare et la plus recherchée, obtenue grâce à la présence de bore, un élément chimique métalloïde. La teinte peut aller du bleu clair au bleu-gris.
Le plus célèbre diamant bleu est le Hope, du nom de son premier propriétaire Henry Philip Hope, c’est un diamant retaillé à partir du Bleu de France, un diamant bleu de la Couronne de 44,52 carats acheté par Louis XIV et volé en 1792. Il provient des Indes. Il est maintenant parmi les pièces du National Museum of Natural History, se trouvant à Washington, D.C. Il reste officiellement le plus gros diamant bleu jamais découvert à ce jour.
Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Diamant_bleu_de_la_Couronne
(2) Traduction The Man You Love: pour l’espagnol, j’ai utilisé Google et j’ai reformulé un peu mais je ne connais pas la langue alors si vous voyez des erreurs merci de me les signaler (j’ai choisi le tutoiement car c’est Albert qui chante pour Candy)
The Man You LoveSi me ves hallarás en mis ojos el amor eres tú la mitad que a mi vida completó Lo que soy te daré sin miedo a algun error creo en ti y dejaré en tus manos mi ilusión. Quiero estar dentro de tu corazón, Poder lograr que me ames como yo.Chorus : I only wanna be the man to give you everything I can every day and every night love you for all my life. I don’t wanna change the world as long as you’re my girl it’s more than enough, just to be the man you love.Quiero ser el lugar donde puedas refugiar el temor y calmar en mis brazos tu ansiedad Desde hoy voy a ser todo para ti Hasta ayer te soñé y ahora estás aquí Quiero oir tus secretos, lo que sueñes descubrir, quiero amarte así.Chorus x2Just to be the man you love | L’homme que tu aimesSi tu regardes dans mes yeux, tu y trouveras l’amour tu es la moitié qui complète ma vie Ce que je suis, je vais te le donner sans crainte de quelques erreurs Je crois en toi et en tes mains je vais laisser mon illusion. Je veux être à l’intérieur de ton cœur, Pour que tu m’aimes comme je suis.Refrain : Je veux seulement être l’homme pour te donner tout ce que je peux tous les jours et toutes les nuits t’aimer pour toute ma vie. Je ne veux pas changer le monde aussi longtemps que tu es ma femme il est plus que suffisant, juste pour être l’homme que tu aimes.Je veux être le lieu où l’on peut mettre à l’abri la peur dans mes bras et apaiser ton anxiété A partir d’aujourd’hui, je serai tout pour toi Jusqu’à hier, j’ai rêvé et maintenant tu es ici Je veux entendre tes secrets, découvrir ce à quoi tu rêves, Je t’aime tellement.Refrain x2 |
Juste pour être l’homme que tu aimes
Bonjour Caramelo Bert, salutations avec affection
Mi más sincera felicitación por tan romántico capitulo, el soneto es hermoso(y eso que el traductor tiene sus limites y no es tan exacto). La idea del anillo con diamante azul es genial. Estoy haciendo todo lo posible por estar al día en la lectura de los capítulos su amiga y fiel lectora Vera.
Hola Vera Garcia !
Muchas gracias mi amiga ! Je voulais une demande en mariage très romantique en effet.
Pour la traduction du sonnet, j’imagine que le traducteur a dû avoir du mal à traduire car j’ai fait des rimes et j’ai utilisé des tournures poétiques.
Pour la bague de fiançailles, j’ai voulu quelque chose d’original, on voit souvent une émeraude qui rappelle les superbes yeux de Candy ou un diamant blanc, alors j’ai opté pour le diamant bleu qui rappelle la magnifique couleur des yeux d’Albert ! 😀
Laure Saint-Yves, once again, how I wish I could read French!! 🙁
The translator doesn’t work very well this time, and I understood not as much as before, but still, I can tell it’s a very romantic chapter. Sigh!!!
The way they both dressed up for the occasion, the candlelight dinner, the magic show in the garden, the sonnet, the marriage proposal, and of course their passionate caresses and kissing! Ahhhhh! Thank you for this marvelous treat (or should I say appetizer? 😛 ), and now I can’t wait for their big day! 😀 I hope you wont torture Candy and Albert too long… 😉 😛 🙂
Hello Ms Puddle!
Thank you for your comment my friend! I’m so sorry for the translator, I’ve just checked in English and you’re right translation is sometimes weird, awkward or even has nonsense! I suppose it is partly because I used figured language especially in the last scene, Grrr!
Well, I only say you the story will not end in the following chapters and they will have some more adventures before The End! 😉
I corrected some mistakes in translation of the last scene (the worst) but desactivate the translator before read!:
you feel so good = you smell so good
it was really hard for this first meal head to head = it was really great for this first head to head dinner
my earliest friend = my most tender friend
it was perhaps not innocent but ignorant as a nurse = She was maybe innocent but not ignorant, as a nurse
He married the slender shape of its size and its coasts = he molded the slender shape of her waist and her ribs
conductor of this loving master symphony major inch = conductor of this loving symphony in major thumb
the devil conventions and narrow rules of society, they had never really met them elsewhere = the devil, conventions and narrow rules of society, they had never really respected them, anyway.
He really wanted the woman of his dreams and the ideal companion in every respect = He really hold the woman of his dreams and the ideal companion in every aspect
I want you so much (less subtle) = I desire you so much
but it’s so amazing … and … nice = but it’s so amazing … and … pleasant
it made him blindly = she trusted him blindly
it felt so good in his arms, both loved and protected, but also desired respected = she felt so good in his arms, in the same time, loved, protected and desired, but also respected.
And of course always same confusions with: her, his, him, it, she, he … and no rhymes in sonnet!
Merci beaucoup, mon amie!
I admire all people who can write poems, so how I wish I could read your sonnet in French! It’s beautifully written, I’m sure! 🙂
I forgot to mention the engagement ring!! Blue diamond! Oh gosh… What a great combination… blue and diamond. That’s brilliant! Guess what, the first image that came to my mind was the necklace dangling around Rose’ neck in the Titanic movie. 😉 😛
You’re very welcome, Ms Puddle!
About Rose’s necklace with oceanicor, you read my mind my friend! I only image the blue diamond of Candy smaller and a lighter shade of blue to match with the eye color of Albert 😀
Bonsoir Laure Saint-Yves
Oui pour la bague, j’avais moi-même pensé à un coeur de couleur bleu, au saphir en particulier, c’est une pierre que j’aime beaucoup car le bleu est ma couleur préférée. Mais cette pierre n’étant pas assez noble, alors j’ai pensé au diamant mais je ne l’avais pas imaginé bleu comme le Hope car effectivement il est très rare.
Ravie que mes commentaires vous amusent, comme vous le dites le monde n’est pas rose tous les jours, alors faire de l’humour c’est comme une bouffée
d’oxygène, cela me permet de décompresser et de relativiser. Et c’est aussi un plaisir de vous lire. 😀
Je vous souhaite une bonne nuit.
Bonjour Antlay,
Encore toutes mes félicitations pour votre superbe Prince de la Colline! Je l’aime vraiment beaucoup!♡♡♡
Moi aussi j’aime beaucoup les saphirs et la couleur bleue est ma préférée avec la violine!
Pour le diamant bleu, eh bien Albert est un millionnaire! Il pouvait bien se le permettre et il n’est pas homme à compter pour sa Princesse! 😉
Bonne journée!
Bonjour Laure Saint-Yves
Voilà une belle demande en mariage, si romantique ♡♡♡, Lakewood un lieu effectivement riche en émotions pour tous les deux.
Le champagne, le dîner en tête à tête, une chanson, les feux de Bengale dans les jardins et un coeur rouge qui s’embrase, un poème magnifique et une bague exceptionnelle waow ça c’est une sacrée demande en mariage ! On ne peut pas rêver mieux 😀
Je crois que je me suis trop avancée, le chapitre 9 cela devait être les amuses bouche pour l’apéritif ! Là nous en sommes aux entrées, que de sensualité ! J’imagine que vous allez nous proposer un plat de résistance, épicé, torride peut-être même deux, agrémenté d’un trou normand entre les deux, et que dire du désert, le meilleur toujours pour la faim, pardon la fin, une explosion de plaisir pour les papilles et les yeux -;)
Albert est un chef d’orchestre effectivement et vous Laure Saint-Yves un chef de la gastronomie étoilé -:D
Bon assez plaisanté, je me demande bien ce que mijotent les Leagan ? Que sont-ils en train de préparer ?
Et bien je pense que vous allez nous faire mariner quelques temps 😀
Bonne soirée.
Bonjour Antlay,
Merci pour ce commentaire, une fois de plus plein d’humour (à chaque fois je ris beaucoup et ça fait du bien) et de compliments (je rougis)! Merci!!! C’est un réel plaisir de vous lire ♡♡♡
J’ai laissé courir ma folle imagination peut-être un peu « too much » mais bon l’avantage quand on écrit est qu’il n’y a pas de limite… et cela nous permet de nous échapper du carcan du monde réel qui n’est pas toujours aussi rose mais j’avais envie de vous et de me faire rêver… Et puis Albert est un homme exceptionnel, sa demande devait l’être tout autant, n’est-ce pas ?
En tout cas vous aviez pratiquement bien imaginé LA bague! Félicitations! 🙂
Quant au menu je vous avez promis qu’il serait complet et effectivement avec encore quelques plats plus ou moins épicés et/ou torrides à venir 😉 J’espère de pas trop choquer mais j’avais averti que ce serait une histoire romantique mais aussi sensuelle! 😉
Ah les Leagan!… Que vont-ils bien encore nous inventer ces deux-là ? Eh eh eh… nous ne saurons pas tout, tout de suite… patience… 😉
Au plaisir de vous lire!
Bonne soirée
Coucou Laure Saint-Yves
Comment vas tu ?
Merci pour les chapitre 14 et 15
Com pour le chapitre 14 : Maintenant que Susanna est morte, Terry retentera t-il sa chance auprès de Candy ? Ou la laissera t-il a Albert ?
Com pour le chapitre 15 : enfin la grande demande en mariage, la seule ombre dans ce tableau du bonheur s’appelle Legrand.
Vivement les prochains chapitres
A bientôt
Alexia
Coucou Alexia!
Merci pour ton message! 🙂
La grande question en effet, que va décider Terry après quatre ans de séparation ? Pardonne-moi mais je vais te laisser mariner encore… 😉
Quand aux Leagan enfin Legrand en français, idem ! Ah je sais, je suis avare d’indices mais sinon il n’y aurait plus de suspens! 😛
A bientôt!