Chapitre 11 : tempête de neige

Avertissement : L’histoire de Candy Candy et de tous ses personnages appartiennent à Kyoko Mizuki, les images à Yumiko Igarashi et le dessin animé à TOEI Animation.
L’histoire écrite ci-après est une fiction à but non lucratif.
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Mountain Lodge, région de Lakewood, jeudi 26 décembre 1918

Candy et Albert étaient en route pour le chalet Mountain Lodge, dans la région de Lakewood, dans lequel Albert logeait avec les animaux qu’il avait soignés lorsqu’il avait sauvé Candy de la noyade alors âgée de treize ans. Albert voulait discuter avec Candy tranquillement  sans avoir peur d’être interrompus. Il voulait donc être seul avec elle, même si Mademoiselle Pony et sœur Maria avaient été un peu réticentes de les laisser partir sans chaperon mais étant donné qu’elles avaient confiance en Albert et le peu de chance qu’ils avaient de rencontrer quelqu’un, elles cédèrent. Albert avait mis l’écharpe bleue que Candy lui avait faite, les moufles et le bonnet étaient posés sur le siège arrière car ils n’étaient pas nécessaires à l’intérieur du véhicule. Le Soleil brillait quand ils sont partis de la Maison de Pony mais en cours de route le temps changea brusquement, un vent de blizzard se leva et la neige se mit à tomber de plus en plus fort si bien que la voiture avait beaucoup de peine à avancer. Candy était très inquiète.

– « Penses-tu qu’on y arrivera ? »
– « Nous ne sommes plus très loin maintenant juste quatre ou cinq kilomètres, au pire on pourra y arriver à pieds, ne t’inquiète pas mon amour. »

Il lui prit la main d’une manière rassurante et Candy se calma, Albert l’avait toujours sortie des pires situations et puis il connaissait le terrain comme sa poche. La voiture se mit brusquement à chasser de côté et à patiner puis cala. Impossible de redémarrer, il y avait trop de neige, on ne voyait même plus les côtés de la route.

– « Il va falloir terminer à pieds nous n’avons plus le choix! »
– « Je te suis mon amour !

Ils enfilèrent moufles et bonnets, Albert pris le panier avec le repas et ils sortirent péniblement de la voiture. Le vent était glacial et les gênait dans leur progression. Albert tenait fermement la main de Candy et la guidait sur le chemin mais à un moment elle glissa et tomba. Albert se précipita pour la relever. Elle n’avait rien de cassé mais ce vent froid la transperçait jusqu’aux os. Heureusement, le chalet était enfin en vue. Ils parcoururent péniblement les derniers mètres mais ouf ! Ils pouvaient enfin se mettre à l’abri à l’intérieur. La première chose que fit Albert, ce fût d’allumer un feu de cheminée pour réchauffer au plus vite la pièce principale. Ils s’installèrent devant le foyer sur un canapé.

– « J’ai une impression de déjà-vu. »
– « Ah ! Ah ! Ah ! Oui sauf que la dernière fois qu’on est venu on était trempé jusqu’aux os et c’était au printemps ! » Ajouta Albert.
– « Je me demande combien de temps la tempête va durer ! »
– « Vas savoir, au moins nous sommes à l’abri et il y a une réserve de nourriture, ne t’inquiète pas Princesse ! »
– « Je ne suis pas inquiète avec toi, c’est juste qu’ils risquent de se demander si nous sommes sains et saufs à l’orphelinat ! »
– « Ils peuvent supposer que nous sommes arrivés à temps. »
– « ça a bien changé ici depuis la dernières fois, tout est réparé, décoré et vraiment très accueillant maintenant. »
– « Puisqu’on s’est réchauffé un peu, viens que je te fasse visiter. »
– « Avec plaisir ! »

Ils firent le tour des lieux, en plus de la pièce principale, il y avait une petite cuisine très fonctionnelle avec un garde-manger garni de conserves en tout genre, deux chambres et une pièce d’eau faisant office de salle de bains.

– « C’est vraiment devenu un endroit agréable. »
– « Tu dois avoir faim avec toutes ces émotions, je te propose de manger notre panier-repas. »
– « Oui bonne idée ! »

Ils mangèrent puis allèrent s’installer confortablement devant la cheminée. Après quelques baisers passionnés, ils entamèrent une discussion à cœur ouvert (1).

– « Au fait mon Prince tu devais me raconter les circonstances de notre première rencontre. »
– Pourquoi j’étais sur la colline de Pony? Eh bien, à l’époque le conseil de famille et la Tante Elroy en tête voulaient que je reste caché du public car ils pensaient que les gens ne devaient pas savoir que le nouveau chef de la famille était encore très jeune. Ils voulaient aussi me préserver. Lorsque Rosemary était encore en vie elle me soutenait et me protégeait face à elle mais c’est devenu beaucoup plus difficile quand elle s’est éteinte et je n’avais plus de réconfort ;pour moi elle était comme ma mère, qui est morte à ma naissance. La famille Ardlay donnait souvent des fêtes dans lesquelles tous les enfants portait l’habit traditionnel écossais et pouvaient jouer de la cornemuse en dansant toute la journée. Mais moi, je n’étais pas autorisé à y assister, pas même une seule fois. Je voulais tellement être avec eux lors de ces fêtes, je me suis demandé, pourquoi suis-je le seul à avoir une vie comme ça? De rester isolé en permanence. Alors un jour, quand j’ai entendu des airs de cornemuse, je ne pouvais plus le supporter. Pourquoi devrais-je vivre une vie de prisonnier ? J’étais entouré d’adultes strictes pour faire mon éducation, Georges était le seul à qui je pouvais parler et je n’avais pas d’amis de mon âge.
– « Oh mon Dieu Albert, je ne savais pas que tu avais vécu de façon aussi isolé, cela a dû être très difficile, tu vivais dans une prison dorée en quelque sorte ! »

Elle se mit à lui caresser la joue tendrement, les larmes aux yeux. Albert lui pris le visage entre ses mains et essuya les larmes qui coulaient sur ses joues avec ses pouces. Il était touché de sa compassion.

– « Oui, j’avais l’impression d’être une marionnette vivante! Ainsi j’ai mis mon costume écossais et j’ai pris ma cornemuse pour les rejoindre mais ma tante m’a découvert, elle m’a sermonné plus sévèrement que d’habitude et m’a fermement ordonné de retourner dans ma chambre. Je me suis dit que je n’aurais jamais le mode de vie normal des autres membres de la famille alors je me suis révolté et je me suis enfui en prenant la voiture. Dehors, je me sentais libre. J’ai conduit au hasard jusqu’à arriver au pied de ta colline. J’étais là et je regardais vers le ciel les nuages qui ont la chance d’être libres en me demandant, rester ici et être embauché par une famille de paysans quelque part? Ou devrais-je revenir à mon ancienne vie? Mais finalement, en observant que certains nuages éclataient, d’autres se mêlaient ou étaient emportés au gré du vent, j’ai réalisé que même les nuages n’étaient pas libres, ils avaient aussi leur propre destin. J’étais contre les traditions de ma famille mais j’ai aussi senti la responsabilité qui pesait sur moi. Être William Albert Ardlay n’était pas mon souhait, mais je n’avais pas le choix. Beaucoup de visages sont venus à mon esprit, mes parents, ma sœur, Georges et ma tante Elroy qui cherchait à me protéger à tout prix, c’est alors que j’ai vu une petite fille qui courait à toute allure en montant sur une colline avec un regard si triste, c’était toi, Candy ! J’ai compris que tu avais refoulé tes larmes pour venir pleurer ici toute seule, à l’abri des regards. Je n’avais jamais vu quelqu’un pleurer d’une façon si extraordinaire et cela m’a profondément touché. Je me sentais si proche de toi, de voir ton chagrin si sincère. Ensuite tu m’as souri et j’ai adoré ce sourire si charmant depuis ce jour. »

Albert la regardait avec une infinie douceur et déposa un tendre baiser sur le sourire qui se dessinait à ce moment-là sur ses lèvres.

– « Et pourquoi as-tu disparu aussi vite ? »
– « Parce que j’ai vu que Georges me cherchait, il m’a toujours trouvé facilement. Il a commencé à m’appeler et il m’a trouvé. J’ai vu de grosses larmes couler silencieusement sur ses joues et cela m’a fait mal de le voir ainsi. C’est la première et dernière fois que j’ai vu Georges pleurer excepté le jour du décès de ma sœur. Je ne pouvais plus rien dire à ce moment-là et j’ai dû repartir avec lui. Je suis désolé Candy ! »
– « Pauvre Georges, il a dû se faire un tel souci pour toi ! »
– « Oui, tu sais Georges s’est toujours montré comme un père pour moi, bienveillant et il est devenu mon seul confident depuis que Rosemary est morte ! »
– « Mais au fait, comment est-il arrivé dans ta famille, il est d’origine française me semble-t-il ? »
– « Oui, il n’était encore qu’un gamin et un orphelin quand il a fait les poches de mon père lors d’un voyage en France. Au lieu de le dénoncer à la police, il s’est pris d’affection pour lui et il l’a ramené ici à vivre avec nous et l’a élevé comme un fils adoptif. Juste avant de mourir mon père lui a demandé de veiller sur moi, ce qu’il a fait sans faille jusqu’à maintenant ! »
– « C’est vrai qu’il a une telle dévotion pour toi. La seule fois où il t’a désobéi c’était pour me mener à toi, au manoir de Lakewood lorsque je lui ai parlé des projets de fiançailles de Neal ; c’était le jour où j’ai découvert ta véritable identité ! »
– « Et je ne l’en remercierai jamais assez d’avoir eu l’intelligence de le faire ! »

Albert serra Candy dans ses bras, il ne supportait pas l’idée de ce qui aurait pu se passer sinon. Elle reposa volontiers sa joue un moment sur son endroit favori, la poitrine de son bien-aimé, perdue dans la chaleur de son Prince, enveloppée par la senteur d’Albert. Puis elle demanda :

– « Tu m’as dit qu’il y avait longtemps que tu m’aimais, en fait depuis combien de temps ? Depuis quand m’aimes-tu, mon amour ? »
– « En fait… j’ai compris que j’avais des sentiments plus qu’amicaux alors que j’étais amnésique, depuis trois ans exactement ! »
– « Non ! … Depuis tout ce temps ? Mais comme tu as dû souffrir mon amour, de garder ça secret tout ce temps ! Pourquoi ne m’en avoir rien dit avant? »

Elle releva la tête pour chercher son regard tendrement. Candy était choquée, comment ne s’en est-elle pas aperçue ?

– « Ton cœur appartenait à un autre à ce moment-là et je ne voulais pas t’accabler avec mon amour pour toi, c’était inutile puisqu’il était à sens unique. De plus, j’avais peur de perdre ton amitié si je t’avais révélé mon secret. Tu m’étais trop précieuse pour risquer de te voir t’éloigner à cause de cela ! » Dit-il mélancoliquement. « Et toi, depuis quand m’aimes-tu ? »
– « Je pense que je l’ai compris lorsque tu es parti des Magnolias. Ton départ m’a complétement brisée car alors je me suis rendue compte que tu étais devenu la personne la plus importante dans ma vie et que tu me manquais davantage que Terry alors j’ai commencé à comprendre que mes sentiments pour toi étaient plus que de l’amitié. »
– « Je suis désolé, je ne pensais pas que cela te ferait autant souffrir mais j’avais entendu la conversation du voisinage qui te menaçait d’expulsion, il a fallu que je prenne une décision dans la précipitation et je le regrette ! » Il lui caressa la joue avec sa main.
– « Le bon côté c’est que cela m’a révélé ce que je ressentais pour toi, sinon j’aurais peut-être mis encore du temps. Parfois l’absence a du bon, je tenais pour garantie ta présence à mes côtés, ainsi j’ai pu réaliser que ce n’était pas vrai ! Ensuite quand j’ai découvert ta véritable identité, j’étais dans la confusion la plus totale, imagine-toi, je m’aperçois que j’ai des sentiments plus qu’amicaux envers mon propre tuteur alors j’ai d’abord tout refoulé en bloc et j’ai quitté Chicago en grande partie pour faire le point. Surtout que je ne savais pas que tu m’aimais.»
– « Je l’imagine très bien pour l’avoir vécu aussi, lorsque j’ai retrouvé ma mémoire brutalement, j’ai compris que j’étais amoureux de ma fille adoptive ! Cela a été terrible car en plus tu te languissais pour un autre ! »
– « Au fait, tu ne m’as toujours pas dit à quel moment tu avais retrouvé tes souvenirs ? »
– « C’était le jour où tu as découvert les journaux, il y a un an et demi. »
– « Non ! Il y a si longtemps ! Mais alors … ça veut dire que tu as fait semblant pendant presque six mois ! Mais pourquoi ne pas me l’avoir dit tout de suite? »
– « Parce que je voulais continuer de vivre avec toi. D’abord parce que tu étais encore fragile, quand je t’ai découverte ainsi effondrée sur les articles parlant de Terry, je n’ai pas eu le cœur de te le dire et de révéler tout ce qui allait avec. Tu étais déjà assez bouleversée comme ça. Ensuite, j’aimais tellement cette vie chaleureuse avec toi, je ne t’ai pas menti quand je t’ai dit que cela avait était les plus beaux jours de ma vie jusqu’alors ! »
– « Oh ! Mon amour ! » Candy lui caressa tendrement la joue. « Mais pourquoi m’avoir attirée à Rockstown pour que je retrouve Terry si tu étais amoureux de moi ? »
– « Je pensais que c’était l’amour de ta vie et quand j’ai su qu’il était tombé si bas, j’ai pensé que vous deviez vous retrouver, vous redonner une chance d’atteindre votre bonheur puisqu’il avait quitté Suzanna. Terry était aussi mon ami et je devais faire quelque chose pour vous deux, rien ne servait qu’on souffre à quatre! »
– « Donc tu t’es sacrifié pour Terry et moi ! Mais au fait, comment as-tu su qu’il était à Rockstown ?»
– « En fait j’ai demandé à un détective privé de faire une enquête lorsque les journaux ont parlé de sa disparition et de l’hypothèse d’un suicide. Mais toi, pourquoi as-tu refusé de le rencontrer ? »
– « Tout d’abord parce que j’étais préoccupée par toi ; c’est pour cela que je suis venue dans cette ville et je devais faire au plus vite pour ne pas perdre une chance de retrouver ta trace. Et puis voir Terry dans cet état, je pensais qu’il n’aurait pas souhaité que je le vois ainsi, ensuite il s’est repris à la fin de sa représentation et j’ai senti qu’il allait se relever ce que sa mère m’a ensuite confirmé car je l’ai rencontrée par hasard, plus tard dans la journée. En fait Terry m’a aperçue pensant que j’étais une hallucination, c’est ce qui l’a fait réagir et repartir à New-York. »
– « Ce n’est pas croyable ! Mais pourtant tu avais essayé de le rencontrer quand tu as foncé tout droit dans le piège de Neal. »
– « Oui mais c’était avant que tu ne disparaisses et c’était surtout pour lui passer un savon, pas pour reprendre ma relation avec lui, je voulais le persuader de rentrer à New-York auprès de Suzanna et de reprendre sa carrière. »
– « Je vois, ce n’est pas ce que j’avais pensé. Mais dis-moi sincèrement Candy, si Terry était libre aujourd’hui… qui choisirais-tu ?»
– « Albert, je suis sûre que mes sentiments envers toi sont plus forts et c’est toi que je choisirais, peu importe que Terry soit libre ou non. Je ne te mentirai pas, il gardera toujours une place spéciale dans mon cœur mais mon véritable grand amour c’est toi et depuis que j’ai six ans ! Mais dis-moi, Albert… il y a quelque chose que je me demande depuis déjà longtemps…»

Elle était hésitante et semblait très gênée, elle rougissait même légèrement et Albert se demandait bien ce qu’elle avait à l’esprit alors il l’aida.

– « Oui, Candy ? Tu sais bien que tu peux tout me demander !» Il lui souriait en guise de réassurance.
– « Es-tu déjà tombé amoureux… avant … As-tu déjà eu des petites amies ?»

Candy se posait effectivement cette question depuis qu’elle avait réalisé le jour de son anniversaire en juin, qu’Albert, étant un homme plus âgé qu’elle, il devait avoir eu un passé amoureux mais jusqu’à présent elle n’avait jamais osé lui demandé. Il fût pris par surprise par sa question et il émit un petit rire mais il trouva son intérêt tout à fait légitime. Après tout, il connaissait tout d’elle, de ses amours passées alors qu’elle ignorait tout de lui à ce sujet. Mais comment lui expliquer sans éveiller sa jalousie ? Le plus simple était d’être le plus honnête possible.

– « Oui, en effet, Candy, comme tu peux le voir, je ne suis pas un moine mais un homme de chair et de sang ! Je suppose que tu veux des détails ?»
–  «Euh… oui, si tu le veux bien. » Dit-elle l’air penaud.
– «Eh bien, la première fois c’était au collège de St-Paul à Londres, elle s’appelait Emily Watson, elle était brillante, c’est d’ailleurs son intelligence qui m’avait attiré, même si c’était aussi une jolie fille mais malheureusement elle était aussi calculatrice et elle a fini par s’engager ailleurs.»
–  «Tu veux dire qu’elle t’a préféré un autre ?»
–  «Eh oui ! Il était noble et anglais aussi, je suppose que cela a pesé dans la balance, cela m’a ouvert les yeux. En fait comme je suis resté très longtemps isolé sans contact avec des jeunes de mon âge, j’étais devenu vulnérable et naïf. Après cela je suis devenu plus méfiant, au moins elle m’a permis de comprendre qu’il y a une certaine catégorie de femmes qui ne cherchent un homme que par intérêt, par ambition. Mon seul point de référence avait été ma sœur Rosemary et elle était tout le contraire.»

Candy ne ressentait pas de jalousie mais plutôt de l’amertume pour Albert. Finalement, lui aussi avait souffert par amour même si cela n’était pas de la même façon qu’elle. Elle découvrait de plus en plus de facettes de la vie d’Albert et elle voulait en savoir davantage.

–  «Cela a dû être dur pour toi mais tu sais quoi ? Tant pis pour elle car elle ne sait pas ce qu’elle a perdu et tant mieux pour moi !»

Elle lui fit un clin d’œil et Albert fût soulagé de voir qu’il pouvait même parler de ce genre de sujet épineux avec elle sans qu’elle en éprouve de la jalousie.

–  «Et… il y en a eu d’autres ?»
–  «Bon, petite curieuse, j’ai l’impression qu’il va falloir passer en revue la liste de toutes mes conquêtes !»

Dit-il pour la taquiner laissant sous-entendre qu’elle était très longue, ce qui était faux bien sûr mais aussi pour se donner un répit avant de parler d’Elizabeth, une relation qui a été plus sérieuse pour lui.

–  «Albert, ne me dis pas que tu étais un Casanova !»

Il éclata de rire mais il la rassura aussitôt.

–  «Non, bien sûr que non !»
– « En même temps, je suis sûre que tu avais beaucoup de succès !»
– «Ce n’est pas faut… avoua-t-il un peu gêné… mais chat échaudé craint l’eau froide ! Toutefois, il y a eu Elizabeth, cette infirmière anglaise que j’ai rencontrée en Afrique et dont je t’avais parlée dans mes lettres. Elle te ressemblait beaucoup d’ailleurs.»
– «Oui, je m’en souviens et c’est d’ailleurs toi à ce moment-là qui m’a donné l’idée de devenir infirmière, comme c’est étrange ! Mais que s’est-il passait avec elle ?»
– «Tout d’abord elle ne voulait pas se marier car elle était devenue stérile suite à une infection contractée durant son enfance, elle ne voulait pas priver un homme des joies de la paternité. Elle avait donc décidé de mener une vie assez libérale. Mais je ne suis pas resté indifférent à son charme et à son esprit d’indépendance, elle se dévouait pour les gens et avait un cœur noble, en quelque sorte elle était à l’opposée d’Emily. Un beau matin elle est repartie en me laissant simplement une note d’adieu. Elle préférait garder son indépendance et mettre fin à notre relation.»

Albert sentit que Candy était plus atteinte par cette révélation. Il ne voulait pas lui faire de mal mais en même temps, il ne voulait pas lui mentir. Candy était effectivement un peu jalouse d’Elizabeth car son intuition lui disait que cette relation avait été plus importante que celle avec Emily ! Albert sentant ses inquiétudes, la prit alors dans ses bras et lui dit :

– «Ne sois pas jalouse du passé Candy ! Aucune n’a su gagner mon cœur comme tu l’as fait. Je suis tombé follement amoureux de toi alors que j’étais amnésique et lorsque j’ai retrouvé la mémoire, j’ai réalisé que je n’avais jamais aimé une femme aussi intensément que toi et de loin ! Je pense que quelque part je me suis lié à toi quand je t’ai rencontré la première fois sur ta colline, bien sûr il ne s’agissait pas encore de sentiment amoureux alors mais c’est comme si j’avais attendu tout ce temps pour que tu grandisses car tu as toujours gardé une place très chère et particulière dans mon cœur. Les autres femmes n’ont fait que me permettre de comprendre que mon véritable amour c’était toi et toi seule ! Que nous étions destinés l’un à l’autre depuis toujours. Quoiqu’il se passait, nos chemins se croisaient toujours à nouveau, indépendamment même, de notre volonté et dans des moments cruciaux de nos vies. Nous nous sommes sauvés mutuellement nos vies de toutes les façons qui soient.»

– «Oh ! Albert, finalement c’est la même chose pour moi, j’ai compris l’intensité de mon amour un peu de la même manière !»

Candy était rassurée et quelque part même, elle comprit mieux les sentiments d’Albert vis-à-vis de son histoire avec Terry. C’est finalement difficile d’avoir l’impression de partager la place dans le cœur de son bien-aimé avec d’autres personnes. Mais c’était le passé ! La place pour Albert dans son cœur était de plus en plus grande, réduisant à une peau de chagrin celle de Terry ou d’Anthony et c’était la même chose pour Albert avec Elizabeth ou Emily, elle le sentait au plus profond d’elle-même. Comme pour confirmer sa pensée, Albert la serra alors très fort dans ses bras en l’embrassant de nouveau pour sceller leur amour. Un baiser est un acte si personnel, si intime qu’il ne pouvait pas mentir, il faisait envoler tous leurs doutes et toutes leurs inquiétudes, laissant tous les souvenirs là où ils appartenaient, au passé !

Ils se regardaient tendrement les yeux cristallins. Toutes les dernières zones d’ombres se levaient peu à peu car ces deux êtres qui s’aimaient d’un amour si profond n’avaient plus peur de se mettre ainsi à nu, de parler de tous leurs sentiments, de leurs craintes. Leur confiance, leur foi l’un dans l’autre étaient totales. Ils parlaient même de Terry sans gêne pour la première fois depuis longtemps, très longtemps. Albert découvrait peu à peu que l’amour de Candy pour lui-même était finalement plus ancien qu’il ne se l’était imaginé.

Dehors les éléments se déchainaient toujours, blizzard et neige. Au moment du diner, ils préparèrent le repas ensemble à partir des restes de celui de midi et des réserves du garde-manger. Cela leur rappelait la bonne époque des Magnolias. Ils se taquinaient.

– « C’est pourtant vrai que tu as fait des progrès en cuisine ! »

Dit-il d’un ton amusé. Elle lui tira la langue en guise de réponse. Après leur toilette il était temps d’aller se coucher. Albert avait aussi allumait un feu dans la cheminée de chacune des deux chambres pour la nuit. Il accompagna Candy à la sienne et lui donna un dernier baiser pour lui souhaiter bonne nuit.

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Une heure après s’être couché, Albert à demi-endormi en songeant à leur discussion entendit quelqu’un gratter à sa porte.

– « C’est toi Candy ? »
– « Oui, je peux entrer ? »
– « Euh ! … Oui bien sûr ! » Il la vit entrer blottie dans une couverture, l’air penaud. « Il y a un souci mon amour ?
– « En fait, le feu s’est éteint, j’ai froid et le blizzard qui souffle dehors m’empêche de dormir ! »
– « Eh bien viens dormir ici, j’irai dans le fauteuil ! »
– « Non Albert, tu vas avoir froid et ce sera bien trop petit pour toi ! Je peux venir avec toi, cela nous rappellera le bon vieux temps ! »
– « Euh ! … ça n’est pas tout à fait la même chose Candy… maintenant que… nous sommes un couple, je pense que ça n’est pas une bonne idée et puis je n’ai que mon caleçon, vu que nous n’avions pas prévu de passer la nuit ici ! »

Albert était en alerte, il se voyait mal dormir avec sa belle dans le même lit, quelle douce torture ce serait !

– « Mais j’ai toute confiance en toi ! Et puis nous pouvons nous enrouler chacun dans une couverture ! Aller s’il te plait amour ?»
– « Bon d’accord, si tu insistes ! »

Albert était incapable de résister à sa supplique. Il avait donné sa rémission devant les yeux implorants de Candy. Il s’enroula dans sa couverture, elle en fit de même en se précipitant dans le lit. Elle vint se nicher dans son giron comme elle le faisait à l’époque cherchant sa chaleur et son réconfort, cela lui avait tellement manqué ! Albert lui caressa tendrement ses boucles dorées en lui murmurant une douce mélodie. Il voulait qu’elle s’endorme au plus vite et lui aussi ! L’effet ne tarda pas à se faire sentir car Candy sombra dans un sommeil profond mais Albert n’arrivait pas à se rendormir, il repensait à ces mêmes moments passés aux Magnolias mais là c’était très différent car il savait maintenant que Candy l’aimait passionnément, ses baisers parlaient pour elle. Il était enveloppé par son parfum et sentait la chaleur émaner de son corps même à travers les couvertures. Ivresse! Il sentait son souffle régulier balayer son épaule nue. Douce brûlure ! Et il sentait ses formes féminines contre lui. Frissons ! Que la nuit va lui sembler longue ! Soupirs ! Dans cet état de douce tension il ne ferma l’œil qu’au petit matin.

Puis vint l’aube, les volets ajourés laissaient filtrer une douce lumière dans la pièce. Albert ouvrit lentement les yeux et vit sa belle endormie, elle était sur son flanc droit lui faisant face. Il entreprit un voyage à la découverte de cette contrée magnifique : l’élue de son cœur.

Gabrielle Aplin – The Power Of Love

 D’abord il admira son doux visage ovale si serein au teint de porcelaine, parsemé de taches de rousseur, encadré par ses boucles blondes qui brillaient comme autant de fils d’or dans le faisceau lumineux et qui s’éparpillaient sur l’oreiller comme un champ de blés murs. Il lissa par la pensée ses longs cils recourbés bordant ses paupières qui recouvraient ses lacs d’émeraude qu’il imaginait puis il aborda comme on gravirait une colline, son nez en de forme trompette si mignon et qu’il adorait. Il redescendit vers la vallée de ses joues roses. Sur le chemin qui menait à son menton si délicat, il s’attarda sur ses belles lèvres pleines, rose foncé et au contour si bien dessiné qu’il aimait tant goûter, il se languissait de leur douceur, de leur chaleur. Il remonta ensuite vers cette oreille si tentante qu’il avait envie de grignoter. Elle n’était pas une beauté classique mais c’était ce qui lui plaisait car elle était unique pas comme toutes ces beautés stéréotypées, sa beauté le touchait, c’était celle qu’il désirait. Ses yeux glissèrent alors plus bas, sur son cou, le souvenir de son toucher, si tendre, il aurait voulu le palper de ses propres lèvres, il vit ensuit sa carotide palpiter rythmiquement et calmement.

Il reprit son exploration encore plus bas car durant la nuit la couverture avait découvert son buste à peine caché par sa mince chemise à fines bretelles. Son regard caressa amoureusement l’arrondi si parfait de son épaule gauche puis s’égara sur le décolleté offert de sa poitrine généreuse, appréciant la moindre de ses courbes, quelle pure merveille ! Il avait terriblement envie de laisser ses mains, sa bouche et tout son corps suivre son regard et de continuer son voyage encore plus loin, plus au sud pour explorer d’autres rivages inconnus, d’autres contrées cachées mais il avait beaucoup trop de respect pour profiter de sa vulnérabilité, ici dans ce lit, elle lui avait fait confiance alors il se contenta de lui faire l’amour ainsi juste avec le regard. Il songeait : « Quelle chance que tu m’aimes aussi, quel cadeau de la vie m’est ainsi offert, je ne me sens pas comme un prince mais comme le roi du monde avec toi à mes côtés, Candy ! Comme je t’aime, j’ai envie de le hurler sur tous les toits. Je n’avais jamais été si heureux dans toute ma vie. Je veux passer le reste de ma vie à tes côtés. Il me reste à trouver une bague digne de toi et te demander de devenir ma femme ! Tu es ma richesse, tu es mon âme, tu es l’air que je respire, tu es ma vie ! »

Il remonta alors la couverture sur elle pour qu’elle n’ait pas froid et aussi pour ne pas être soumis trop longtemps à cette tentation car il aimait avant tout son âme mais son attirance physique était de plus en plus forte. Il n’était qu’un homme après tout et c’est une évolution toute naturelle dans la relation amoureuse! Ce geste réveilla Candy dont les paupières commencèrent à battre révélant ses magnifiques joyaux étincelants de tout leur éclat pour découvrir le beau visage de son Prince en adoration. Elle se noya dans le bleu de ses yeux.

– « Bonjour jolie marmotte ! As-tu bien dormi ? »
– « Bonjour mon amour, comme un bébé et toi ? »
– « Peu avec ce vent mais bien ! » Petit mensonge !

Il lui caressa amoureusement la joue et Candy lui rendit la pareille, c’était si bon. Elle était pleine d’allégresse, cette dernière journée passée avec Albert avait été encore mieux qu’à l’époque des Magnolias car maintenant elle était amoureuse de l’homme qui se trouvait juste là, près d’elle. Dans son passé amoureux, elle n’avait eu que des séparations douloureuses, des frustrations, des désillusions! Alors que là en cet instant, elle se sentait heureuse, épanouie. Portée par ce bonheur elle lui déposa un baiser sur ses lèvres, Albert encore sous le charme de son voyage extraordinaire ne put résister à l’invitation et lui déposa une chaine de baisers papillon depuis son front jusqu’à ses lèvres, Candy ferma les yeux en soupirant, ils ne purent pas s’empêcher d’approfondir le baiser par une bataille pleine de ferveur entre leur lèvres et leurs langues, entre halètements et gémissements mais sentant leur excitation mutuelle grimper en flèche, Albert préféra diminuer progressivement l’intensité du baiser car dans un lit et si peu vêtus, cela n’était pas prudent du tout.

– « Tu as faim ? » Demanda Albert qui voulait ne pas trop rester longtemps dans cette situation de tentation.
– « Oh oui ! »
– « Alors, je vais te préparer un petit déjeuner comme à l’époque pendant que tu te prépareras ! »

Le vent avait cessé, le Soleil brillait à nouveau et la neige avait recouvert de son manteau blanc et scintillant tout le paysage qui était féérique ! C’est Tom qui vint les récupérer avec des chevaux en début d’après-midi. Les demoiselles étant inquiètes lui ont demandé d’aller à leur recherche. Les chevaux attelés à la voiture d’Albert ont tracté la voiture jusqu’à l’orphelinat. Le crépuscule tombait déjà lorsqu’ils arrivèrent.

Tout le monde fût rassuré par contre Mademoiselle Pony et sœur Maria étaient ennuyées qu’ils aient dû passer la nuit entièrement seuls. Les principes de l’époque étaient rigides et elles craignaient pour la réputation de Candy si cela venait à se savoir, elle avait déjà été mise en cause à l’époque où elle vivait avec lui dans la maison des Magnolias à Chicago et elles ne voulaient pas que cela recommence ici ! Albert était terriblement désolé mais les rassura en disant qu’à part Tom ils n’avaient rencontré personne et qu’ils n’avaient rien fait d’inapproprié.

Le lendemain il y avait encore beaucoup de neige mais le Soleil était revenu donc les enfants, Candy et Albert en profitèrent pour faire un bonhomme de neige ce qui bien sûr se termina en bataille de boules blanches. Albert était comme un gamin, heureux de pouvoir rattraper un peu toutes les activités qui lui avaient été interdites dans son enfance. Quant à Candy, cela lui rappelait le bon vieux temps. Ils profitaient de leur dernière journée ici car dès le lendemain, si la météo le permettait, ils iraient à Chicago et là ce sera une autre ambiance !

 

A suivre

 

Candy Candy – In Her Eyes… a Prince (2)

Vidéo de Lorena Rowe

https://www.youtube.com/watch?v=DxdcEC9Lw3E

Comment va se passer le séjour à Chicago et le grand réveillon de la nouvelle année?

Comment Candy va gérer son retour dans cette haute société?


 

Remerciements pour tous vos commentaires  et votre fidélité Ms Puddle, Antlay et Vera Garcia.

♥♥♥

Merci également à tous les lecteurs d’avoir pris le temps de la lecture de mon histoire même s’ils restent silencieux!

 


Notes :
(1) Dialogue inspiré de certaines lettres des romans ancien et nouveau, j’ai repris les écrits d’Albert et les ai transformés en un dialogue dans une situation que j’ai imaginée.

(2) Paroles et traduction de «In Her Eyes» chanté par Josh Groban

In Her Eyes (Dans ses yeux)

She stares through my shadow
Elle regarde à travers mon ombre
She sees something more
Elle y voit quelque chose de plus
Believes there’s a light in me
Elle croit qu’il y a une lumière en moi
She is sure
Elle en est sûre
And her truth makes me stronger
Et sa vérité me rend plus fort
Does she realize ?
Est-ce qu’elle réalise ?
I awake every morning
Que je me réveille chaque matin
With her strength by my side
Avec sa force à mes côtés

I am not a hero
Je ne suis pas un héros
I am not an angel
Je ne suis pas un ange
I am just a man
Je suis juste un homme
Man who’s trying to love her
Un homme qui essaye de l’aimer
Unlike any other
Contrairement aux autres
In her eyes I am
Dans ses yeux, je le suis

This world keeps on spinning
Ce monde continue de tourner
Only she stills my heart
Seulement elle, apaise mon cœur
She’s my inspiration
Elle est mon inspiration
She’s my northern star
Elle est mon étoile polaire
I don’t count my possessions
Je ne compte pas mes possessions
All I call mine I will give her completely
Tout ce qui est à moi, je vais lui donner complètement
To the end of all time
Jusqu’à la fin des temps

I am not a hero
Je ne suis pas un héros
I am not an angel
Je ne suis pas un ange
I am just a man
Je suis juste un homme
Man who’s trying to love her
Un homme qui essaye de l’aimer
Unlike any other
Contrairement aux autres
In her eyes I am
Dans ses yeux, je le suis

In her eyes I see the sky and all I’ll ever need
Dans ses yeux, je vois le ciel et tout ce dont j’aurai toujours besoin
In her eyes time passes by and she is with me
Dans ses yeux le temps s’écoule et elle est avec moi

I am not a hero
Je ne suis pas un héros
I am not an angel
Je ne suis pas un ange
I am just a man
Je suis juste un homme
Man who’s trying to love her
Un homme qui essaye de l’aimer
Unlike any other
Contrairement aux autres
In her eyes I am
Dans ses yeux, je le suis
In her eyes I am
Dans ses yeux, je le suis

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15 réponses

  1. Karine dit :

    Bonjour, J’adore vos fanfics de Candy qui nous fait nous replonger dans notre série préférée, quand j’étais petite, j’adorais cette petite fille aux tâches de rousseur, toujours souriante à la vie, malgré les obstacles mis sur sa route.

  2. Karine dit :

    Coucou, j’oubliais ton lien de Gabrielle Aplin débouche sur une vidéo supprimée . Bonne continuation…

  3. Antlay dit :

    J’ai oublié, je ne connaissais pas cette version de « The Power Of Love » je connaissais celle de Frankie goes to Hollywood qui est de ma génération !
    J’aime aussi beaucoup le clip et la chanson « In her eyes ».

    • Laure Saint-Yves dit :

      En fait j’adore la version de FGTH (ma génération aussi 😉 ) c’est ma chanson préférée de ce groupe mais je ne l’ai pas trouvée en très bonne qualité. Ceci dit j’aime beaucoup cette version féminine de la chanson.
      Pour les vidéos, j’essaie de vous faire partager les plus belles à mon gout mais je dois dire que pour l’instant ma préférée reste celle que vous m’avez indiquée qui viendra en son temps! Encore merci Antlay 😀

  4. Antlay dit :

    Bonjour Laure Saint-Yves
    J’ai beaucoup aimé leur conversation au coin du feu, c’est très touchant, ils s’ouvrent l’un à l’autre, effaçant ainsi les zones d’ombres et les doutes entre eux.
    Quelle torture pour ce pauvre Albert ! Candy qui dort à ses coté , je me demande combien de temps encore Albert va résister avant que les dernières barrières derrières lesquelles il s’est retranché vont céder.
    J’aime beaucoup aussi la façon dont vous avez décrit la scène où Albert observe Candy pendant son sommeil, vous n’avez aucune pitié, quel supplice ! Lol 😉 😀
    Et bien je me demande ce qui les attend à Chicago, la Grande Tante Elroy va t-elle les terroriser ?

    • Laure Saint-Yves dit :

      Bonjour Antlay,

      Merci pour ce nouveau commentaire et pour votre fidélité. J’apprécie vraiment que certains lecteurs prennent le temps de me laisser leurs impressions, cela m’aide à avancer et me motive. 😀

      C&A avaient besoin de cette discussion et je voulais aussi rappeler cette époque où ils vivaient ensemble à la maison des Magnolias, c’est une des périodes que je préfère dans le manga.
      Ah! Pauvre Albert, je sais que je le torture mais n’est-ce pas meilleur d’obtenir ensuite quelque chose que l’on a tant désiré? 😉 . L’attente et l’anticipation amplifient le plaisir!

      Ce qui les attend à Chicago? Il y aura beaucoup de questions et de discussions en tout cas… RDV la semaine prochaine!…

      • Antlay dit :

        Bonjour Laure Saint-Yves

        La période où ils ont vécu ensemble est aussi ma préférée. Pourtant à l’époque du dessin animé, je me rapelle que je n’avais pas apprécié. Je ne comprenais pas pourquoi Candy avait accepté de vivre avec Albert alors qu’elle avait repris contact avec Terry que j’aimais beaucoup à ce moment là. Quand j’ai lu le manga il y a un peu plus d’un an, que je préfère de loin, cela a été comme une révélation, une évidence, j’ai enfin compris leur relation. Il faut dire que je n’avais
        pas revu non plus le dessin animé depuis au moins 35 ans ! Et bien cela ne me rajeunit pas lol ! 😉
        Bon week-end.

        • Laure Saint-Yves dit :

          C’est drôle parce qu’en lisant votre commentaire j’ai eu l’impression de lire exactement ma propre expérience mot pour mot! Cela nous fait un point commun en plus! 😉
          En même temps, le dessin animé a mal fait les choses et ne rend pas justice à Albert! Et quand je repense à la fin! J’avais été tellement déçue et frustrée! Grrr!
          Jusqu’à il y a un an je ne savais même pas qu’il existait une version manga et il y a 6 mois j’ai aussi découvert le blog de Ms Puddle. Ce fût la révélation et une évidence, pour moi aussi, que Candy et Albert étaient destinés l’un à l’autre! 😀

  5. ms puddle dit :

    Blizzard!? Albert and Candy spent a night together, sharing the same bed but hardly clothed?! Poor guy, how could he fall asleep when the woman he loved was sleeping right beside him? Laure Saint-Yves, you put him in a very difficult position, very, very tempting indeed! No wonder Miss Pony and Sister Maria were upset. 😉
    Anyway, this chapter is very romantic! Their conversation in front of the fireplace was touching and heartwarming. The scene I like the most was when Albert scrutinized Candy’s features in the morning, dreaming of their future together. That was very sweet. He was a real gentleman indeed!

    Good job, Laure Saint-Yves!

    • Laure Saint-Yves dit :

      Thank you for taking the time to read already the new chapter, my friend! 😀

      You’re right Ms Puddle, I have had no pity for this poor Albert who has hardly slept! 😆 Candy with her innocence has not fully realized in what situation she put him! She had such confidence in him and she was absolutely right, it was Albert, a gentleman trustworthy! 😉 And her foster mothers had the right to be upset indeed but, it wasn’t their fault either, weather predictions didn’t exist at this time! 😆

      It’s funny because your favorite scene is also the one I preferred writing! 😉

  6. Vera García dit :

    Bonjour Caramelo Bert, salutations avec affection
    En lo personal este capítulo es uno de mis preferidos, estoy de acuerdo con Usted que el verdadero amor tiene que ser valiente, expresar todo lo que se siente o inquieta; para no crear malos entendidos ni confusiones y más aun, porque Candy y Albert tendrán que enfrenar muchos obstáculos y objeciones, no solamente por parte de la Tía Abuela Elroy sino también de algunos miembros de la sociedad.
    Es genial la manera en que describe como Albert está agradecido con George por haber indicado a Candy donde encontrarlo y gracias a esa indiscreción no llego ha concretarse su compromiso con Neal, no solo George tuvo la valentía de ir en contra de una situación injusta para Candy, sino que el estaba cociente del valor del verdadero amor y de la amistad.
    Espero haber escrito la primera frase en Francés correctamente, es un intento de expresarle mi saludo en su idioma. Su amiga Vera.

    • Laure Saint-Yves dit :

      Hola Vera Garcia!
      Muchas gracias! Votre phrase en français est tout à fait correcte et j’apprécie sincèrement votre effort! Merci pour votre gentil commentaire et je suis ravie que ce chapitre vous ait plu! 😀
      Comme vous, je suis convaincue que la communication franche et sincère est indispensable dans une relation. Ils avaient besoin d’éclaircir certaines questions. Vous avez tout à fait raison, Candy et Albert ont encore beaucoup d’obstacles à surmonter, notamment avec La Tante Elroy mais pas seulement… et vous le verrez déjà dans le prochain très long chapitre… 😉

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