Chapitre 9: famille, devoir et honneur (partie 1)

La plupart des personnages de cette fiction appartiennent à sa talentueuse auteure : Jane Austen. Cette histoire et les personnages inventés sont cependant ma propriété et selon les droits d’auteur, je n’en autorise aucune reproduction et/ou utilisation, qu’elle soit totale ou partielle.

O&P

Un grand merci à Lenniee pour la relecture de ce chapitre et sa contribution à son amélioration.

Je réponds ici à quelques commentaires (de fanfiction) :

Sophie59 : merci beaucoup, tu m’as fait rire :D. Pour le montant des revenus du colonel, ce n’est qu’une supposition à partir des recherches que j’ai faites, il y a également ce que le comte de Matlock pouvait lui donner qui s’ajouterait à cela. C’est effectivement très confortable, sachant qu’un domestique gagnait au maximum 15 à 20£ par an. Pour l’instant, Lizzie est très confuse dans ses sentiments envers le colonel. Il faut dire qu’il se montre charmant. J’aime à penser que Richard aurait pu être un rival de Darcy si les 2 cousins avaient connu Lizzie en même temps. Dans le roman original, je crois que le colonel s’est effacé par loyauté, car Darcy l’avait connue des mois auparavant et il devait savoir (soit par confidence de Darcy, soit en l’ayant deviné) que Darcy en était amoureux. Bien sûr, en tant que fils cadet il devait aussi se trouver une riche héritière si son confort l’emportait sur l’amour, pas très romantique mais c’était pourtant chose courante à l’époque. J’espère que tu aimeras les Matlock.

Aria : tu m’as fait rire et je ne peux t’offrir qu’un flacon de sels virtuels ! 😀 Merci beaucoup. J’ai bien conscience que je me suis engagée sur une pente très très savonneuse, mais c’est voulu et nécessaire pour l’intrigue que j’ai écrite. Georgiana aura un certain rôle à jouer mais elle ne sera pas la seule. Maintenant, il faudra être patiente car la fiction est longue, donc il ne faudra pas s’attendre à ce que tout soit résolu en 4 ou 5 chapitres, surtout que Lizzie et Darcy sont deux personnes très entêtées.

Guest : Darcy est effectivement encore très arrogant à ce moment de la fiction et le colonel est plus charmant, mais il y a quelques indices dans le dernier chapitre qui laissent à penser que Darcy est aussi un bon Maître de Pemberley, on découvrira d’autres qualités et il évoluera…


La sonate de l’amour

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« L’absence n’est-elle pas, pour qui aime, la plus certaine, la plus efficace, la plus vivace, la plus indestructible, la plus fidèle des présences ? »
Marcel Proust

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Chapitre 9 – 1ère partie : Famille, devoir, et honneur.

Après avoir résolu tous les problèmes à Pemberley qui avaient d’ailleurs occupé son esprit, Darcy se sentait déstabilisé. En effet, Miss Elizabeth était revenue plus que jamais hanter ses rêves, de jour comme de nuit. Et au lieu de s’atténuer avec le temps, ses songes le harcelaient de plus en plus intensément. Il l’imaginait partout, dans les jardins ou le parc, devant la cheminée à jouer aux échecs en sa compagnie, dans la bibliothèque à chercher un ouvrage à lire, avec Georgiana qui se confiait à elle ou encore donnant ses directives à Mrs Reynolds, enfin… passionnée… dans son lit… En bref, il se la représentait comme étant la Maîtresse de Pemberley.

Comment avait-il pu s’enticher, et aussi rapidement, de cette femme ?

Cela devenait une véritable obsession.

Son absence était la plus fidèle des présences, le torturant.

Comment y mettre fin ? trouver une épouse qui aurait toutes les qualifications requises pour porter son nom ?

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Il resta encore quelques jours pour s’assurer que tout était en train de rentrer dans l’ordre peu à peu. Maintenant qu’il ne pouvait rien faire de plus, il laissa les choses entre les mains compétentes de son régisseur et de sa femme de charge, et repartit pour Londres où il avait hâte de retrouver Georgiana.

C’était la pleine saison (1) en ce moment en ville et il y aurait bien quelques soirées pas trop pénibles où il pourrait éventuellement « chasser » une future épouse. Il devait bien y avoir une autre femme comme Elizabeth Bennet quelque part parmi les meilleures familles, pourtant s’il avait été honnête avec lui-même, il aurait admis que cela faisait plusieurs années déjà que cette quête avait été vaine. Cependant, il approchait des trente ans et, se trouvant être le dernier de sa lignée, il ne pourrait pas remettre indéfiniment cette obligation de produire un héritier pour reprendre, plus tard, l’héritage ancestral des Darcy. D’ailleurs, son oncle Henry Fitzwilliam, comte de Matlock, et son épouse, Lady Claire, le pressaient de plus en plus à ce sujet. Le beau brun se disait aussi que ce serait un excellent moyen de faire cesser tous les harcèlements qu’il subissait, que ce soit de la part de Lady Catherine, de Miss Bingley, ou de toutes les femmes nubiles et de leur mère. Enfin et surtout, c’était la plus sûre des manières d’oublier deux magnifiques yeux trop ensorcelants. Était-ce vraiment la plus sûre des manières ?

Ce fut la première fois que Darcy songeait aussi sérieusement au mariage.

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Stanley voyait son maître en peine, il était souvent de mauvaise humeur, irritable et impatient, ce qui était inhabituel. Le reste du personnel pensait que c’était à cause des derniers évènements à Pemberley, mais le valet savait très bien quelle ou plutôt qui en était la cause. Alors qu’il venait réveiller Mr Darcy ce matin, il l’avait trouvé encerclant tendrement son oreiller entre ses bras et il l’avait entendu prononcer un certain prénom dans son sommeil.

Après un nouveau geste d’impatience de Mr Darcy, Stanley demanda :

– Quelque chose vous trouble, monsieur ?

– Ah, c’est cette chemise qui ne veut pas coopérer ! il s’acharnait sur un bouton récalcitrant.

– Permettez-moi de vous aider, il joignit le geste à la parole quand Darcy acquiesça en laissant tomber ses bras le long de son corps en exhalant.

– Merci Stanley.

– Vous avez mal dormi, monsieur ?

– Je dors très peu en ce moment, répondit-il un peu abruptement.

– Ne serait-ce pas à cause d’une certaine jeune femme… brune ?

Darcy se raidit, il était surpris, non pas par l’impertinence de son valet, car il en avait l’habitude, ils avaient une relation maître-servant privilégiée. Il était surpris que son valet eût deviné, car il pensait avoir bien caché ses sentiments. Il regarda Stanley qui l’observait avec malice. Darcy, qui avait confiance en Stanley et qui avait grand besoin de se confier, décida de s’ouvrir, ne serait-ce qu’un peu, mais il ne voulait pas aborder le sujet directement.

– De… de qui voulez-vous parler ? demanda-t-il sur un ton radouci et hésitant.

– Miss Bennet est une très charmante jeune personne, dit-il sur un ton neutre.

– Miss Bennet, Darcy soupira, est beaucoup trop charmante pour mon propre bien.

– Pourquoi donc, monsieur ? demanda Stanley qui faisait semblant d’en savoir moins qu’en réalité, tout en brossant l’habit de son maître.

– Il est possible que j’aie pu développer une certaine affection pour la demoiselle, mais malheureusement, elle n’est point du même cercle que moi.

– Je comprends, monsieur, mais vous souvenez-vous de ce que vous a dit votre père, jadis ?

– C’est-à-dire ? à quel sujet ?

– Le jour où vous avez atteint votre majorité, il vous a souhaité de trouver le véritable amour tout comme lui l’avait rencontré, et que lorsque vous l’auriez croisé, de ne rien laisser se mettre en travers de votre chemin vers le bonheur.

– Vous vous souvenez de cela, Stanley ?

– Bien sûr, monsieur.

Effectivement, Darcy n’avait pas repensé à cette remarque faite devant son valet – qui était encore celui de son père à cette époque -, mais son paternel lui avait aussi souvent rappelé trois mots : famille, devoir et honneur. Alors si le chemin vers son bonheur le détournait de son devoir envers sa famille, serait-ce un déshonneur ? Que faire ? Quel dilemme ! Si seulement ses parents étaient encore vivants pour le conseiller, il se sentait si seul et depuis si longtemps.

O&P

Après deux longues journées de voyage, il arriva à Londres dans la soirée, mais comme il était trop tard pour rendre visite à sa sœur qui séjournait chez les Fitzwilliam, même s’il avait hâte de la revoir il dût attendre le lendemain matin. Il salua d’abord son oncle et sa tante, puis sa sœur se jeta dans ses bras. Ce n’était peut-être pas un comportement très digne d’une jeune fille bien éduquée, mais les adultes furent indulgents envers elle.

– Fitzwilliam ! cria Georgiana avec plaisir.

– Georgie ! répondit son frère en l’encerclant chaleureusement, comment allez-vous, ma colombe ?

– Beaucoup mieux.

– Laissez-moi vous regarder… en effet, vous avez les joues roses et les yeux joyeux, dit-il en lui caressant la joue affectueusement.

– Vous, par contre, vous avez l’air fatigué.

– C’est la route, je viens juste d’arriver.

Darcy s’étonna de l’absence de Richard. Il apprit que son cousin avait envoyé une note indiquant qu’il arriverait plus tard, sans toutefois préciser les raisons de son délai. Mais Darcy en devina la probable cause : Miss Elizabeth. Son cœur se serra dans sa poitrine à la pensée que le colonel la courtisât, enfin peut-être. Très vite ses pensées furent engagées ailleurs, car tout le monde ici était inquiet des évènements qui s’étaient produits dans le Derbyshire, alors ils l’interrogèrent. Après avoir parlé de la situation à Pemberley, ils discutèrent de la grave situation en France dont tous les journaux faisaient leurs gros titres. En effet, faisant fi de l’ultimatum qui lui avait été donné, Napoléon avait continué sa progression et avait signalé le rétablissement de son autorité impériale en ordonnant le tir de cent salves d’armes depuis toutes les principales forteresses françaises le 29 avril. La guerre apparaissait maintenant inévitable et toute la famille s’inquiétait pour le colonel Fitzwilliam qui risquait d’être rappelé sous les drapeaux.

Darcy fut invité à rester jusqu’au dîner qui fut annoncé. Les repas chez le comte de Matlock étaient délicieux et quoique moins fastueux que ceux de sa sœur Lady Catherine Darcy les préférait, et pas seulement pour la table. Ce n’était pas une question de moyens, car les Fitzwilliam était l’une des familles les plus fortunées du royaume avec plus de cent mille livres de rentes annuelles (2) et l’une des plus influentes. Le Comte de Matlock était doté d’une fortune princière, certes, mais il avait des idées qui combinaient bonté et générosité de sentiment, douceur et courage qui distinguaient son caractère aimable et sans prétention se rencontrant rarement dans une haute société où rang et fortune étaient considérés comme les plus importants atouts. Ces précieuses qualités commandaient d’ailleurs aussi bien l’affection et la confiance du public. Physiquement, c’était un homme d’une bonne soixantaine d’années, de taille moyenne à l’allure débonnaire, les cheveux gris et les yeux bleu azur dont Richard avait hérités.

Sa femme Claire était issue de la famille noble des Ponsoby. C’était une petite femme d’une soixantaine d’années, mais probablement un peu plus jeune que Lord Matlock, des cheveux gris des yeux bleus plus foncés que ceux de son époux. Elle était dynamique, accueillante et avait conscience de son rang et de son importance. Son mariage avec le Comte avait été arrangé par chacune de leur famille, mais ils avaient développé un respect mutuel, une certaine complicité et un réel attachement l’un à l’autre au fil des ans, à défaut d’un amour profond. Ainsi, ils s’entendaient relativement bien.

Lorsque les enfants Darcy avaient perdu leurs parents, les Fitzwilliam les avaient pris sous leur aile, ils étaient presque des parents de substitution et étaient très protecteurs avec eux. Le comte avait été lui-même très affecté par le décès de leur mère Lady Anne qui était aussi sa sœur préférée, alors qu’il n’avait jamais été proche de son autre sœur Lady Catherine, trop condescendante et ambitieuse à son goût, puis Georgiana ressemblait tellement à sa mère, les mêmes cheveux blonds, les mêmes yeux bleus, la même gentillesse. Quant à Fitzwilliam, il était le digne successeur de son père, un très bel homme, fier, loyal envers sa famille et ses amis, généreux. Mais le fils était aussi beaucoup plus réservé, trop même, et plus taciturne en société. Les Fitzwilliam s’inquiétaient aussi de son célibat prolongé dans lequel il avait l’air de se complaire et ce n’était pas faute d’avoir essayé de lui présenter des jeunes femmes tout à fait convenables pour devenir la future Mrs Darcy, mais jusqu’à présent leur neveu avait décliné. C’était pourtant impératif pour la lignée des Darcy, mais ce serait également un soutien pour le jeune homme, et même pour Georgiana qui aurait ainsi une sœur qui la guiderait dans le monde lorsqu’il serait temps pour elle de faire sa première saison, d’ici deux ou trois ans. Lady Claire ne rajeunissait pas et elle craignait de ne pouvoir le faire.

Après le dîner durant lequel on avait parlé de la famille, mais aussi et encore de la situation inquiétante en France, Georgiana fit l’effort de jouer une pièce au pianoforte. Bien qu’elle fût une excellente pianiste, elle n’aimait pas pratiquer en public, mais elle était en confiance avec son frère, son oncle, sa tante et sa dame de compagnie, Mrs Annesley. Ensuite elle se retira accompagnée de cette dernière pour aller se reposer suite à une nouvelle migraine qui l’affectait souvent depuis l’été dernier, ce qui fournit à son frère l’opportunité de discuter d’un sujet plus personnel.

– Quel est le prochain bal auquel vous assisterez ? demanda Darcy sans préambule.

La question étonna les Fitzwilliam qui échangèrent un regard surpris, car ce n’était habituellement pas le genre de sujet qui intéressait leur neveu bien au contraire, il avait fui tous ceux organisés depuis le début de la saison en prenant comme prétexte le mauvais état de santé de Georgiana.

– Le bal chez le Comte de Carlisle, vendredi, répondit Lady Claire.

– Pourquoi cette question, mon cher neveu, auriez-vous développé un intérêt soudain pour cette activité ? questionna le comte sur un ton taquin.

– Je voudrais juste voir s’il y aurait des jeunes femmes intéressantes cette saison, répondit Darcy un peu gêné.

– Allons donc Darcy ! Seriez-vous enfin sérieusement à la recherche d’une épouse ? demanda Lord Matlock, en haussant un sourcil.

– C’est possible, oncle Henry, répondit succinctement le jeune homme en tournoyant sa chevalière.

– Quelle bonne nouvelle, Fitzwilliam ! se réjouit Lady Claire en tapant ses mains l’une contre l’autre, je suppose que vous avez reçu aussi une invitation, alors je me ferai un plaisir de vous les présenter. Il y aura notamment la fille des Carlisle, Emily, qui est une délicieuse jeune fille de dix-neuf ans qui fait sa première saison, parfaitement accomplie et très jolie en plus.

– Je serai ravi de faire sa connaissance, dit-il sur un ton monocorde et sans entrain.

La discussion se prolongea juste un peu, puis Darcy prit congé car il était encore fatigué du voyage. Le comte et sa femme ne perdirent pas de temps et discutèrent la chose entre eux dès que Darcy fut sorti de la pièce. Ils étaient vraiment enchantés de cette nouvelle, pourtant ce qui interpella le couple, ce fut le regard triste qu’avait eu Fitzwilliam en parlant de son intention. Ils se demandèrent ce qui avait bien pu motiver ce changement soudain chez lui qui avait toujours éludé la question de son mariage. Et là, brusquement, il voulait assister à un bal alors qu’il détestait cela de plus, il souhaitait y chercher une épouse. Il ne possédait pas l’enthousiasme qu’aurait dû avoir un homme qui cherchait sa future compagne bien au contraire, il avait plutôt donné l’impression qu’il allait à l’échafaud. Quelque chose sonnait faux et ils pensèrent qu’il s’était passé un évènement dans la vie de leur neveu. Il avait refusé de parler de mariage il y avait encore un mois, juste avant qu’il ne partît pour Rosings Park, donc raison de plus pour être soupçonneux. Serait-ce à cause de Lady Catherine et de ses projets insensés d’une union entre Fitzwilliam et Anne ? Serait-elle allée trop loin cette fois-ci ? Ils essaieraient d’en savoir davantage, tout en l’incitant dans cette voie. Notamment, ils pensaient s’enquérir auprès de Richard sur les derniers événements advenus à Rosings aussitôt qu’il rentrerait.

.Chapitre 9 suite

Dans la prochaine partie c’est au tour de Jane, Charles et Caroline Bingley et des Gardiner d’entrer en scène. Darcy va-t-il rencontrer la perle rare qui lui fera oublier Elizabeth comme il le souhaite?


Notes :

(1) La saison était la période durant la Régence où les activités sociales (bals, soirées…) à Londres étaient les plus intenses. Elle coïncidait avec celle où le parlement siégeait, c’est-à-dire de la fin d’octobre ou de novembre à mai ou juin. En effet, comme les voyages étaient difficiles, il n’y avait guère d’incitation à quitter la capitale une fois l’hiver venu et il était donc pratique pour les classes supérieures de rester à Londres pendant toute la période hivernale et la saison de Londres était fixée en conséquence.

Cependant, au fur et à mesure que les déplacements se sont améliorés en raison de l’accroissement du nombre de routes à péage et de l’augmentation des investissements dans les infrastructures, les déplacements devinrent plus aisés durant les mois d’hiver. C’était le cas à l’époque (début du XIXe siècle) où se déroulait le roman « Orgueil et préjugés ». Il n’était plus nécessaire de s’établir à Londres avant l’arrivée de l’hiver et, par conséquent, l’ouverture du parlement, et donc la saison, se décalèrent à janvier ou février. La partie la plus active de la saison était la période entre Pâques et l’ajournement du parlement pour l’été, en juillet ou en août.

Certains évènements, comme les guerres, la mort du Roi George III (1820) ou de la Reine Charlotte (1818)… pouvaient décaler la saison.

A noter que l’on parle régulièrement de « petite saison » (grosso modo à l’automne) dans certains romans et histoires, bien qu’aucune trace n’en soit mentionnée officiellement d’après le site :

www.regencyhistory.net/.

(2) Il existait une vraie famille Fitzwilliam à l’époque de Jane Austen, dont le chef était William Wentworth-Fitzwilliam, 4ème comte Fitzwilliam (30 mai 1748 – 8 février 1833). Il a hérité des terres de son oncle Charles Watson-Wentworth, 2e marquis de Rockingham, Wentworth House, située dans le South Yorkshire à côté du Derbyshire, était le plus grand manoir du pays avec des domaines importants, ce qui fit de lui l’un des plus grands propriétaires fonciers du pays et l’une des personnes les plus riches de Grande-Bretagne. En 1827, son revenu annuel net de tous ses domaines était estimé à 115 000 £. Il a joué un rôle de premier plan dans la politique Whig jusqu’aux années 1820.

Sources : Wikipédia

Je me suis inspirée de ce personnage sans utiliser toutes ses caractéristiques pour créer le comte de Matlock de ma fiction, par exemple sa véritable épouse (la 1ère) était Lady Charlotte, fille de William Ponsonby, 2nd Earl of Bessborough, alors que dans ma fic elle s’appelle Lady Claire. Il est raisonnable de penser que Jane Austen aurait pu prendre cette famille comme modèle pour créer celle de son roman on peut donc ainsi mieux comprendre la fierté et l’orgueil de Darcy d’appartenir à une telle famille, sa propre richesse ne représentant qu’un dixième de celle de son oncle. La différence de statut et de richesse entre la famille Darcy-Fitzwilliam et celle des Bennet était immense. Voilà pourquoi Darcy considérait qu’une union avec Elizabeth était une « dégradation » pour lui et sa famille, une véritable mésalliance, bien que n’étant pas lui-même titré.

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