Chapitre 12: la déclaration de Darcy (partie 2)
La plupart des personnages de cette fiction appartiennent à sa talentueuse auteure : Jane Austen. Cette histoire et les personnages inventés sont cependant ma propriété et selon les droits d’auteur, je n’en autorise aucune reproduction et/ou utilisation, qu’elle soit totale ou partielle.
O&P
Un grand merci à Lenniee pour la relecture de ce chapitre et sa contribution à son amélioration.
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Merci beaucoup à tous ceux qui m’ont laissé un commentaire. Votre soutien continuel est très motivant. Je suis ravie de voir que la majorité d’entre vous aient apprécié le dernier chapitre :))
Pour répondre à Guest Miss Elizabeth : pourquoi modifier l’œuvre de Jane Austin ? C’est justement le principe et l’essence même d’une fanfiction, sinon autant relire le roman original. Certains points de cette scène devaient de toute façon varier, comme par exemple l’interférence de Darcy pour séparer Jane et Bingley qui n’existe pas dans ma fiction, Lizzie ne pouvait donc pas le lui reprocher. Ensuite, comme je l’ai dit, je n’ai pas la prétention d’égaler Jane Austen, loin de là, je ne suis qu’une amatrice dans le domaine de l’écriture. Et n’aurait-il pas été ennuyeux pour vous et trop facile pour moi d’avoir simplement « copié-collé » l’intégralité de la scène originale ? Personnellement, je n’en vois pas l’intérêt, en tout cas ce n’est pas ce que je recherche quand je lis moi-même une fiction sur ce site. Bien sûr ce n’est que mon point de vue, or tous les goûts existent, je respecte cela et je suis désolée si la 1ère partie de ce chapitre ait pu déplaire à quelques uns, mais comme le dit l’adage, on ne peut pas plaire à tout le monde! 😉
La sonate de l’amour
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Les poignards qui ne sont pas dans les mains peuvent être dans les paroles.
– William Shakespeare –
Chapitre 12 – 2ème partie : la déclaration de Darcy
Darcy n’y croyait toujours pas. Il était secoué. Dans le vestibule, il récupéra ses effets que lui tendit la servante, sortit et s’éloigna machinalement, sans même réfléchir où ses pas précipités l’emportaient, tout concentré qu’il était sur ce qu’il venait de se passer.
« Vient-elle vraiment de rejeter ma demande ? Et de façon si rude ? Ne voit-elle pas tout ce que j’ai à lui offrir : le statut, la richesse, Pemberley, mon amour sincère et moi après tout, ne suis-je pas l’un des célibataires les plus prisés par toute la bonne société de Londres ? Incroyable ! »
Quelques pas.
« Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Comment, à partir d’une déclaration d’amour, puis d’une offre de mariage, avons-nous pu aboutir à une telle querelle ? Non, c’est impossible !… J’avais pourtant si bien explicité honnêtement les raisons de mes doutes, de mes luttes intérieures, mais que mon amour était si grand qu’il avait triomphé de tout. Quelle offense y avait-il à être sincère ? J’avais même choisi ce passage de la bible, mon préféré. Ce n’est pas que je sois bigot, mais je l’avais trouvé si approprié, or elle, qu’a-t-elle fait ? Elle a retourné chaque mot contre moi pour me dénigrer. Comment peut-elle penser tout ce mal de moi ? »
Il s’immobilisa devant la réalisation de l’évidente vérité. La réponse était criante de simplicité.
« Elle me déteste ! Non seulement elle ne m’aime pas, mais elle me déteste vraiment ! »
Il était anéanti.
« Pourtant, je pensais qu’elle m’aimait, tout du moins qu’elle m’appréciait, mais comment ai-je pu me fourvoyer à ce point ? Quelle humiliation ! Jamais de ma vie, une personne et encore moins une femme, ne m’avait humilié et ridiculisé de la sorte ! Pas même Wickham ! »
Agité, il reprit sa route.
« Ah, Wickham ! Comment a-t-elle pu croire aux mensonges de ce ruffian et m’imaginer aussi vil ? penser que j’aurais pu aller contre les dernières volontés de mon propre père ? Impensable ! Pire encore, continuer à le penser malgré ma parole ? Insupportable ! »
Quelques pas.
« Enfin, insinuer que je ne suis pas un véritable gentleman ? Intolérable ! »
Quelques pas.
« Au moins, je la remercie de ne pas être une chasseuse de fortune, sinon je me serais lié à jamais avec une femme qui me déteste. Et Richard, risque-t-il de subir le même sort ? Elle s’est offusquée en pensant que je l’avais persuadé de ne pas l’épouser, mais elle n’a pas dit qu’elle le voulait. »
Darcy ne s’était même pas rendu compte qu’il n’avait pas emprunté la route vers le manoir, mais qu’il s’était aventuré inconsciemment sur le chemin préféré d’Elizabeth alors qu’il faisait nuit. Heureusement qu’un croissant de lune éclairait ses pas. Quand il en eut pris conscience il avait atteint un bosquet, il s’immobilisa et observa la silhouette des arbres bercés par le vent lui faisant penser à des spectres, et leur grincement lui semblait être une plainte. Pleuraient-ils sur son sort ?
C’était sinistre.
Il pensa alors qu’il commençait à perdre l’esprit.
Quand il réalisa qu’il se trouvait dans le bosquet préféré de la jeune femme, de colère, il frappa de ses poings un tronc d’arbre à s’en faire mal malgré ses gants de cuir. Puis la douleur physique lui rappela une autre douleur plus insupportable celle-là, une souffrance plus cruelle encore : celle d’un amour non réciproque. Non seulement Miss Elizabeth ne l’aimait pas, alors qu’il avait cru le contraire, mais pire : elle le détestait ! Ne cessait-t-il de se répéter, encore et encore.
Il perçut alors les larmes qui envahissaient ses yeux, des larmes de rage, de frustration et de chagrin mélangés, il s’affaissa sur ses genoux et s’abandonna à elles. Il n’avait pas pleuré depuis la mort de son père.
Darcy se sentait dévasté. Comment en était-il arrivé là ?
Il leva alors des yeux embués qu’il essuya rageusement vers le ciel comme pour y chercher des réponses improbables et calmer la fureur qui le rongeait. Il ne pouvait pas songer à rentrer et à s’exposer au regard inquisiteur de Lady Catherine et aussi il devait être sûr qu’il ne croiserait pas les Collins. Il n’avait point non plus l’envie de rencontrer son cousin et ses probables railleries, si d’aventure il apprenait l’étendue de son humiliation… non, non, Richard ne pourrait pas se montrer si cruel.
Darcy, dépité et en plein désarroi, observa ensuite la comète, cette boule de neige et de glace, qui dans sa course mystérieuse et atypique, parcourait la voûte céleste traînant derrière elle sa longue chevelure laiteuse indomptée insaisissable, fière de son intangibilité, elle narguait les pauvres hommes qui la contemplaient sans jamais ne pouvoir l’atteindre. Astre de pure beauté qui lui faisait penser à une certaine jeune femme brune… dire qu’il avait pensé que ce bolide cosmique aurait été un bon présage en fait, elle n’avait été là que pour se moquer de lui enveloppé dans sa mortification et sa souffrance.
Alors il commença à réfléchir à tous les reproches de Miss Bennet – car elle était redevenue Miss Bennet dans ses pensées et non plus Elizabeth, ni même Miss Elizabeth – et l’un d’entre eux, le tort qu’il aurait causé à Wickham, son Némésis, l’avait particulièrement révolté, puisque non seulement il était complètement faux, mais en plus, il touchait un point très sensible : son honneur.
Il comprit que c’était Wickham en personne qui avait dû répandre des mensonges à son sujet. Il le savait particulièrement fourbe et habile à manipuler autrui, il était un expert à savoir charmer tout en dissimulant sa véritable nature. Sa famille en avait fait les frais, car son propre père, aussi intelligent fût-il, avait été dupé, alors comment en vouloir à une innocente jeune femme au cœur pur et généreux de s’être laissée berner par ce scélérat ? Au moins sur ce point il pourrait se défendre, mais comment ? Par quel moyen ? car il n’était pas question qu’il en discutât avec elle de vive voix, c’était au-delà de ses forces.
Il se releva et brossa ses pantalons afin d’éliminer les feuilles mortes et brindilles qui s’y étaient accrochées avant de reprendre le chemin du manoir. Une idée se forgea : une lettre. Il pourrait lui écrire une lettre. Il savait qu’il était inconvenant qu’un homme célibataire écrivît à une demoiselle qui n’était pas sa fiancée, mais il prendrait ce risque, au moins là-dessus, il pourrait lui faire confiance de ne pas l’exposer à moins d’être compromise elle-même et risquer d’être obligée de l’épouser, ce que, à l’évidence, elle ne désirait point. Il lui restait à trouver les mots et savoir quoi lui révéler exactement ? Mais ce dont il était sûr, il devait rétablir la vérité, il ne supportait pas l’idée que Miss Bennet pût penser du mal de lui au sujet de Wickham, et surtout, que ce dépravé pût lui faire du mal si elle était amenée à le croiser de nouveau. Son régiment n’avait pas encore quitté Meryton, s’il se souvenait bien ce que lui avait dit le colonel. Certes, il était très en colère et même déçu par l’attitude de la jeune femme, mais il n’était pas question de la laisser exposée et vulnérable à cette crapule sans vergogne, ni morale.
Il arriva enfin à Rosings et se faufila discrètement jusqu’à ses appartements. Stanley l’attendait et comprit tout de suite à la mine déconfite de son maître que quelque chose n’allait pas.
– Tout va bien monsieur ? demanda-t-il inquiet.
– Non, Stanley ! rien ne va, répondit Darcy abruptement en s’affaissant dans un fauteuil, et je voudrais rester seul. Vous pouvez donc vous retirer, je me débrouillerai, dit-il en lui faisant signe de la main de s’en aller.
– Certainement, monsieur. Bonne nuit, monsieur.
Stanley savait qu’il était inutile d’insister ce soir, peut-être demain en saurait-il davantage.
O&P
De son côté Elizabeth ressentait des sentiments contradictoires, mais pour l’instant ceux qui dominaient étaient la stupeur et l’indignation. Elle s’était rassise, profondément troublée, sous le poids de toutes les émotions qui l’assaillaient et laissa des larmes de rage, d’humiliation et de confusion mêlées, couler sur ses joues en feu.
« Ainsi, cet homme si fier et si orgueilleux est amoureux de moi ? Mais comment est-ce possible ? Ne m’avait-il pas dénigrée dès le début ? N’étais-je pas juste passable à ses yeux et pas assez belle pour le tenter ? Ah oui, il s’était excusé à ce sujet en disant que c’était injuste, mais je n’y avais point cru… Et tous ses regards si insistants que j’ai pris pour de la réprobation, étaient-ils en réalité de l’admiration ? Charlotte avait-elle donc raison ? »
Elle secoua lentement la tête de perplexité.
« Charlotte, les Collins ! Ils ne vont pas tarder, se dit-elle en se levant brusquement de son fauteuil, et je ne peux pas me montrer dans l’état où je suis et susciter des questions, je dois aller me coucher ».
Elle se hâta donc vers sa chambre, se déshabilla seule et se mit au lit. Elle souffla la chandelle et dans le noir se mit à penser.
« Deux offres de mariages, l’une des plus ridicules et la deuxième des plus offensantes ! N’aurais-je donc droit qu’à de telles demandes, si catastrophiques ? Quand je pense à celle qu’a faite Mr Bingley d’après ce que m’a raconté Jane… Mais comment peut-on prétendre aimer quelqu’un que l’on insulte de la sorte ?! Aaah ! quel odieux personnage ! Quelle arrogance, il ne doutait même pas de mon acceptation ! Eh bien, au moins le voilà remis à sa place ! »
O&P
Une fois son valet sorti, Darcy se versa un verre de Brandy qu’il but cul-sec, il avait besoin de se calmer les nerfs, mais après un deuxième verre, il se dit qu’il devait garder l’esprit clair pour rédiger sa lettre, alors il s’installa devant un scriban en bois précieux et marqueterie. Il ouvrit l’abattant agrémenté d’un cuir vert bronze orné de dorures et qui servait d’écritoire. Dans l’un des tiroirs du tabernacle, il retira une feuille de papier, et dans un autre, un encrier ainsi qu’une plume qu’il tailla patiemment, tout en réfléchissant à ce qu’il allait écrire, à commencer par la phrase d’introduction. Il lui fallait réaliser un brouillon pour jeter et ordonner rapidement ses pensées avant d’élaborer le texte définitif. La lettre devrait s’articuler en deux parties principales : George Wickham et Richard. Mais qu’allait-il révéler exactement à propos de Wickham ? Toute la vérité ? Pouvait-il lui faire confiance en risquant d’exposer sa sœur ? Au sujet de son cousin, ce serait plus simple, il expliquerait qu’il avait simplement voulu protéger le colonel. Mais il se demanda à nouveau, intrigué, comment avait-elle appris qu’il s’était d’abord opposé à Richard dans l’évocation d’une éventuelle union avec elle ? Il y avait plusieurs semaines qu’il avait eu cette discussion avec lui ; Richard lui en aurait-il parlé d’une quelconque façon ?
Bien sûr, Darcy ignorait qu’Elizabeth n’avait pas entendu l’échange auquel il pensait, mais celui du matin même qui, en fait, rapportait les propos de Lady Catherine.
Après une demi-heure d’écriture et de ratures, de papiers froissés, ses idées générales étaient maintenant ébauchées, mais il devait encore, pour débuter, trouver les bons mots pour qu’elle eût envie de lire la suite, donc il fallait la rassurer que ce n’était pas une supplique ou un renouvellement de sa demande. De toute façon, il n’avait aucune envie de s’humilier davantage en la harcelant de sentiments qu’elle avait si manifestement abhorrés et il voulait conserver sa dignité et préserver son orgueil déjà suffisamment écorné ! Ainsi, il attaqua :
Ne craignez pas, madame, en recevant cette lettre qu’elle contienne la répétition des sentiments que je vous ai exprimés ou le renouvellement de la demande qui vont ont ce soir si vivement offusquée.
Il fit une pause, enleva sa cravate et sa veste pour se mettre plus à l’aise, car écrire cette missive était déjà bien assez éprouvant en soi pour avoir, en plus, à endurer des vêtements contraignants. Tout en se déshabillant, il repensa aux paroles qui l’avaient le plus heurté : « Toute votre attitude est indigne de celle d’un véritable gentleman,… indigne d’un bon chrétien.… Vous êtes bien le dernier homme au monde que je consentirais à épouser ! » Pour lui c’était un véritable traumatisme, car toute sa vie il avait œuvré pour se montrer digne d’être un gentleman à l’image de son père, et aussi de son oncle le comte de Matlock. Et puis, être le dernier homme au monde, donc même derrière Collins ? « Mon Dieu, quelle infamie ! Quelle abomination ! Comment pouvait-elle dire cela, sacrebleu ?! » Chaque mot qu’elle avait prononcé était comme une épine qui s’était enfoncée dans sa poitrine et chaque syllabe, comme une goutte de ciguë (1) se propageant dans tout son corps, le gelant peu à peu, le paralysant, menaçant d’arrêter les battements de son cœur. Mais il sentit une nouvelle vague de colère et même de ressentiment qui le sortirent de sa torpeur, dès lors que son esprit revint sur Wickham, son pire ennemi. Là au moins, il pourrait se disculper, alors il reprit la plume et continua :
Mais j’ai le droit de me défendre contre les accusations portées contre moi en particulier celles concernant Mr George Wickham qui, si elles étaient avérées, seraient d’une extrême gravité, mais qui sont sans aucun fondement.
Ainsi, durant plusieurs heures, Darcy alterna réflexion et écriture. La bougie posée à côté de lui allait s’éteindre, alors il dut en allumer une nouvelle avant de recopier proprement le texte dont il était enfin satisfait. Il avait entamé sa lettre sous la colère, mais celle-ci s’atténua au fur et à mesure de sa rédaction, elle lui avait servi, en quelque sorte, d’exutoire. L’aube allait pointer sous peu, il décida d’aller se reposer un peu avant d’aller porter son pli à Miss Bennet. Il jeta les brouillons dans les braises de l’âtre de la cheminée avant de se s’affaler sur son lit et de souffler la chandelle qu’il avait posée sur la table de nuit, sans même s’être déshabillé.
Il ne réussit pas à fermer l’œil, et ce fut d’une humeur de chien qu’il se leva un peu plus tard pour faire sa toilette, assisté par Stanley. Celui-ci vit son maître dans un état pire que la veille au soir, il ne s’était même pas changé pour la nuit, ce qui ne lui arrivait jamais. Inquiet aussi à la vue des cernes bleuâtres sous les yeux ternes de Mr Darcy et sa mine affreuse, il se permit de lui parler :
– Peut-on vous demander ce qui s’est passé, monsieur ?
– Aaah !… Elle m’a rejeté, Stanley ! s’exclama-t-il en secouant la tête, j’ai offert ma main à Miss Bennet, et elle m’a dit non ! il enfouit son visage dans ses mains. Avec l’absence de sommeil, Darcy avait craqué sous le coup de trop de tension, d’émotions et de frustration.
– Vraiment ? demanda le valet très surpris, mais vous a-t-elle donné une raison ?
– Elle me déteste ! geigna-t-il.
– Bonté divine ! Vous détester, vous, le meilleur des maîtres, un homme si bien de sa personne et avec une si belle situation ?! Ma foi, elle ne doit pas avoir toute sa tête ! ne put s’empêcher de s’exclamer Stanley, les mains sur les hanches, avant de se reprendre… euh,… je vous prie de m’excuser, monsieur, je me suis oublié l’espace d’un moment.
– Il n’y a point d’offense Stanley, vous avez sans doute raison, répondit Darcy, quelque peu revigoré par les compliments sincères et spontanés de son fidèle valet, cela faisait du bien après les critiques acerbes et certainement injustes de Miss Bennet.
Stanley finit de nouer la cravate de Darcy qui, discrètement prit la lettre et la mit dans sa poche avant de sortir. Personne à part lui n’était encore levé, enfin apparemment. Il ne prit même pas le temps de prendre son petit-déjeuner – de toute façon il n’avait point d’appétit – avant de se diriger vers les écuries. Ce fut sur Pégase qu’il prit la direction du chemin favori de Miss Bennet.
Darcy trouvera-t-il Lizzie pour lui remettre sa lettre ?
Note :
(1) La Ciguë tachetée ou Grande Ciguë (Conium maculatum L.) est une plante très toxique qui était à la base du poison officiel des Athéniens, pour les condamnés à mort. La plus célèbre victime fut le philosophe Socrate. Chez l’homme, l’ingestion de ciguë provoque dans l’heure qui suit des troubles digestifs (surtout quand la racine est utilisée), des vertiges et céphalées, puis des paresthésies, une diminution de la force musculaire, et enfin une paralysie ascendante.
Source : Wikipedia
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